don't look back

détermination (80%)	loyauté (95%)
connaissance du monde magique (5%)	altruisme (80%)
courage (75%)	dynamisme (90%)
espièglerie (85%)	prudence (40%)
sagesse (15%)	extraverti(e) (65%)

Que pensez-vous de la multiplicité croissante des meurtres ?
il a l'coeur qui balance, finn, l'myocarde qui doute, qui dérape, qui ne veut pas croire à l'horreur, qui sait aussi les raisons derrière les combats. fils de l'ira, enfant d'la révolte, patriotisme ancré dans l'os et la caboche, la voix du père qui chante l'indépendance. la violence comme seule voix d'expression, mais la doctrine n'excuse pas le carmin ruisselant sur les trottoirs. il n'veut pas y croire, l'gamin, que les siens soient capables de briser les fondements de leur humanité au nom d'la liberté.

I solemnly swear I am up to no good.

04.47 c'est l'froid qui le réveille. la morsure de l'aurore encore timide au-delà des sentinelles de briques et de ciments. l'firmament n'a d'yeux que pour le gamin vagabond, et alors qu'il s'éveille, tremblant, les étoiles s'éteignent une à une, au revoir funeste du sommeil salvateur, à l'abri dans les recoins de ses rêves, où le monde fait moins mal, où les histoires sont plus belles. il a l'vertige, finn, les couvertures comme du papier sur son corps transi de froid. il cligne des paupières. une fois, deux fois. ça sent bon l'matin, pourtant, dans les rues de sa délicieuse londres, ça s'éveille ça et là et ça sent bon l'café, ça sent bon l'aube et les promesses d'un nouveau jour. il fourre tout dans son sac, baluchon fendu de songes sur l'épaule droite. torpeur oubliée, il quitte sa ruelle, les lèvres bleues, à la recherche de quoi s'laver, de quoi garder un brin d'dignité. quelques sous résonnent dans l'fond de ses poches, assez pour laver ses fringues, pour un americano presque limpide. le nez vers les nuances vermillon du ciel de cinq heures, il erre, l'enfant d'irlande, l'coeur gonflé d'espoir, la tête encore au pays des merveilles.
07.28 les pieds dans l'vide, les paupières closes, la tamise contre le quai comme la mélodie d'une enfance presque saccagée par la réalité d'être devenu grand. l'air frais frappe ses joues, il s'en fout, il s'imagine la mer, l'océan, les dimanches à la mer, à courir entre les vagues. le temps d'avant, sur son île au loin, les légendes d'une ferveur celtique et des histoires d'antan, héritage vibrant dans les veines réchauffées par l'ailleurs maternel. la houle comme seule mémoire du bonheur familial, avant les éclats et la violence, avant les repas en silence et les inquiétudes, les mains serrées en vaines prières, les murmures quand il tourne le dos, finn et son imagination, finn qui croit aux fées, aux monstres, aux magiciens, aux figures masquées sous l'ombre des arbres. c'encore un gosse, on pardonne ses extravagances, on s'dit que ça va finir par lui passer. opales ouvertes sur l'eau brune, sur l'autre rive les souvenirs d'une folie passagère, de phantasmes trop vivaces, des pierres qui volent et des douces lumières aux creux des mains de l'autre qui un jour s'en va, sans au revoir ni nouvelles, et finn qui se blesse à croire que la magie existe, qu'on presse entre les murs où résonnent les conseils malheureux, finn à la caboche fissurée par les espoirs, qu'on essaie de défaire de ses rêveries, de ses vérités, qu'on traite comme s'il perdait la tête.
09.03 tic, manie points d'histoire, 3 lignes minimum par point si vous choisissez de ne pas rédiger l'histoire.
11.11 tic, manie points d'histoire, 3 lignes minimum par point si vous choisissez de ne pas rédiger l'histoire.
15.56 tic, manie points d'histoire, 3 lignes minimum par point si vous choisissez de ne pas rédiger l'histoire.
18.02 il n'a qu'une misère entre ses doigts, quelques pièces sur le comptoir pour s'offrir quelques pints, se sentir à la maison, là où son accent ne détonne pas, où on passe un bras autour de ses épaules sans s'poser de question, eirinn go brách, les mots qui sonnent, résonnent, comme de l'encre dans le sang des insulaires qui pleurent et célèbrent leur terre natale. exilés, comme lui, loin de chez eux, loin des éclats sur les trottoirs fracassés par la violence.  
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