disponibles : 01/01malone/irish roots/birmingham.
le monde autour d'eux couleur charbon, la gorge et les mains noires, le monstre de la manufacture ouvrière trompe les habitants venus chercher l'emploi et l'espoir d'une vie meilleure. les malone se confondent dans l'immensité des bâtiments désavoués depuis plusieurs générations, entassés entre les murs fissurés, avec trop de bouches à nourrir, la famille prolétaire perd son gagne-pain à mesure que la société change. mineurs à l'ouvrage pour assurer la survie, ancêtres séduits par le crime, petites frappes des bas quartiers, par nécessité.
mots-clés/tw: moldus, violence, small heath,
criminels, religion, famille, pauvreté.
soundtrack: brother, kodaline
♂ (thomas) tommy malone -
26/28 ans, moldu, barman au black snake, célibataire -
librenaissance sous les nuages de cendres de la ville ouvrière de birmingham, un des derniers rejetons de la tribu malone, tommy a la même fureur dans l'sang que ses grands frères et la même croyance chevillée au corps. sa famille, c'est son tout, son unité, prêt à tout, même à se planter là, du haut d'sa décennie d'existence à peine, entre l'bâton du père et le frère qui fait trembler les murs du salon. tommy qui s'rappelle de rosen qui le berce, des contes qu'il invente pour le distraire du bruit et des cris, rosen qui lui file sa première cigarette, lui montre comment se battre, rosen qui s'en va, dans ce drôle de monde au delà des briques et de la fumée, qui lui envoie des lettres chaque semaine, chargées d'impossible et d'incroyable. tommy qui ne quitte pas sa birmingham, qui s'enfonce dans les conneries et le
family business, tommy qui a la langue qui claque et l'oeil brillant, un peu trop futé pour ses camarades comme pour ses adversaires. trop intelligent pour son propre bien, sans doute.
tommy qui s'émerveille de voir rosen débarquer dans son appart' miteux d'un claquement d'doigts. fraternité à l'épreuve du temps et d'la distance, et qu'importe si leur sang n'est pas pas tout à fait le même, qu'importe si le carmin paternel est contraire, qu'il reflète les erreurs de leur mère.
- come t' london. et l'offre encore et encore, que tommy repousse à plus tard, à chaque fois, parce qu'il ne peut pas partir, parce que les autres sont là, qui n'comprend pas pourquoi rosen ne reste pas. les visites se font de plus en plus rares, rosen se bat, là-bas, pour son droit d'vivre, d'exister, dans une guerre que tommy d'abord ne comprend pas.
le coup de trop, l'épée qui flotte au dessus d'sa tête, tommy qui prend son sac et s'barre pour la capitale, qui se pose chez son frangin, prend son poste derrière le comptoir de son bar. dans cet havre entre deux mondes, il écoute et découvre, les histoires et les batailles, le pourquoi de ce conflit qui finalement ressemble à tellement d'autres. il rejoint le combat, l'ordre du phoenix, pour son frère, par amour pour cette inconnue aux yeux claires qui trainent dans l'fond du black snake, pour toutes ces voix qui s'élèvent et qui rient sous le toit de cette enclave. l'bras de rosen autour de ses épaules, l'odeur du tabac et l'accent de small heath, l'un et l'autre un foyer loin des murs crasseux de la maison de leur enfance.
suggestion d'avatar jack rowan, richard harmon, rudy pankow, dacre montgomery, alexander calvert, dylan rieder...
bref, la vingtaine, une tête de sale gosse