Le loup inspiration "Fantôme de l'Opéra":

La bague qui te brûle les phalanges alors que tout te semble briser, alors que la pluie coule à flot sur les vitres qui ne sont que prison, sur les fenêtres qui reflètent une liberté qui n’est plus. La thébaïde qui te rend folle, alors que tu entends encore la cantate joyeuse d’une vie qui te semble déjà si loin, d’une enfance qui se brise. L’épithalame noirci, acerbe et faux de ce mariage infâme qui continue de troubler ton esprit, qui l’embrume. Sa voix qui lénifie l’obscurité. Ses doigts qui te caressent. Sa langue jouant sur toi. Ses lippes découvrant ton corps. Ton cœur qui s’affole. Les draps qui se froissent. Les gémissements qui s’accordent. Les membres qui trémulent. Atome flexueux sous ses mains. Ton sourire qui s’emplit. Les rêves fous qui naissent. Les larmes qui coulent. Les regrets hantant les murs. Alphonsus battant dans ton âme. Les idées éristiques, les bras qui sont arrachés. Tu aimerais te retourner, courir, t’enfuir, le retrouver, lui et ses promesses d’ailleurs, lui à qui tu aurais aimé dire oui, lui à qui tu aurais tout donner, ton cœur, ton corps, lui qui est maitre de tes pensées les plus secrètes, lui maestro de tout tes désirs. Ton visage qui se fait marbre, l’inconnue qui se reflète, qui te ressemble, en moins vivante, en moins heureuse, les rêves qui se sont envolés, laissant la coquille vide, laissant une duègne sans aucune vitalité, sans aucune raison de vivre. Les regrets oiseux qui se convergent dans tes iris alors que tu te prépares, poupée de cire, pour être un accessoire intéressant au bras de celui que tu dois appeler ton mari dorénavant. La poudre pour cacher les chemins sinueux des larmes sur ta peau ocre. Le crayon pour rubéfier tes lèvres à peine embrassées, avide d’un autre. Les voussures de ta chambre comme seules témoins de ta peine, de ton désespoir alors que ton amour immarcescible pour un autre n’arrive pas à s’éteindre, alors que tu te blesses les omoplates à force d’arracher les émerillons d’or qui t’empêchent de t’envoler, oiseau aux ailes brisées.

Le masque sur ton visage qui cache ton agonie, l’assuétude des bals restant ancrée dans les années. Première sortie officielle en tant que madame Avery. Sa main qui te brûle alors qu’il te montre, joyau de sa couronne à tous ceux dont le sourire cache des ignominies. Les hurlements de leurs victimes se mélangeant à l’orchestre. La charité mise à l’honneur n’est qu’une vaste farce, l’ambiance bonace n’est que subterfuge, pour se faire bien voir, pour qu’ils puissent remonter dans les bonnes mœurs. Tu danses sur ton périgée quand tu croises son regard, derrière son masque et pourtant, ô pourtant tu ne peux pas te tromper, parce que son regard est la dernière vision de ta journée. Tu t’excuses brièvement avant de t’éclipser, avant d’aller vers lui, comme si ton cœur ne battait pas la chamade, comme si tout ton monde ne venait pas de s’arrêter, pour qu’il soit en lumière, juste lui, ça a toujours été lui. « Vous aimez risquer votre vie à ce que je vois monsieur, ce n’est qu’inconscience que de venir ici. Cet endroit est infesté de mangemorts. » Ton regard qui se plonge dans le sien, alors que ton alliance te brule, alors que tu aimerais l’arracher, t’approcher, accrocher tes lippes aux siennes. « J’ai essayé de vous sauver la vie mais je ne serai pas toujours là, vous devriez faire profil bas, je vous l’ai déjà dit. » Et pourtant tu es heureuse de le voir, et pourtant tu donnerais tout pour croiser son regard à chacune de tes sorties. Un regard pour oublier que tu es menottée, qu’elles mordent tes poignets. Amour fatal.
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@Alphonsus De Courtecourse je suis tellement désolée du temps d'attente

Les larmes qui n'ont que trop coulées, les absences, les silences qui se répètent alors que tu ne sais voir que les défauts de ton mari, lui qui partage tes draps, pas encore froissés, ne t'ayant pas touché, pas regarder. Tu n'es qu'une parure, un objet de sa collection, lui l'oiseau volage, lui qui ne voulait pas se marier, comme toi, toi n'étant que forme de menottes. Tu ne peux rien lui donner, parce que tu l'as trouvé, lui qui est tout, celui qui aime, celui qui blesse, celui qui te donne envie de tout claquer, de tout vivre, pour une seconde, même si tu dois te mettre en danger, même si tu es là au milieu des loups, dansant, dansant encore, riant, aimant la vie face à ces visages de mort. Tu aimerais lui dire que tout sera un jour oublié, qu'ils pourront hurler, vivre, sans faire attention, danser dans les landes de rocaille, ne plus avoir peur, jamais, plus jamais. La mort, ce qui vous a lié, ce qui vous liera à jamais, vous, vos âmes flottant ensemble sans pouvoir jamais se toucher, se dompter. Oh Alphonsus, comme j'aimerais partir, loin de tout ça, voler, voler avec toi, déambuler dans les rues de Paris, sourire en sachant que je te verrai chaque jour de ma vie, que c'est ton visage que je verrai le matin quand la naissance du soleil se fera spectacle de ce moment de bonheur, quand les volutes blanches des rideaux feront de cette pièce, un mysticisme. Je donnerai tout pour que ça soit possible, pour embrasser chaque parcelle de ton corps, pour que tu sois mien, juste à moi, à l'infini. Tu ne peux t'empêcher de sourire quand les mots sortent de ses lippes. "Vous avez raison, je m'emporte sûrement. Tes yeux qui se baissent, tes émotions qui transparaissent à travers ton masque. Je ne supporterai pas qu'il vous arrive quelque chose voilà tout ... La vision de son corps gisant à même le sol qui te hante, alors que tes lèvres embrassent une joue froide, plus jamais rosie. La vie qui revient, la réalité comme une claque. Mrs Avery, comme une insulte. "C'est une torture vous savez ..." Tu soupires. "Mon cher mari et moi même ne sommes définitivement pas fait l'un pour l'autre, nous sommes complètement indifférent." Ta main attirée comme un aimant par la sienne. "Ce n'est pas évident de côtoyer un homme quand notre coeur appartient à quelqu'un d'autre." L'aveu qui se fait, naturellement, simplement, comme ce que tu ressens pour lui, simple.

Regard qui se croisent. Les myocardes battants. Les lippes se voulant. Les épidermes qui se touches. Lui, toi, vous, aimants. Le monde abiotique. La fureur qui gonfle. Les alentours qui se déchirent. Les hurlements au loin. Rien qui ne vous touchent. La vie qui vous laisse. Une parenthèse, un moment. Un acréantement dans le vent. La palidonie de votre amour, du début d'une affliction adamantine qui n'aboutira pas. Son sourire, son regard, son odeur, parégorique qui te fait tout oublier, oublier ton nom, oublier ta vie, oublier que tu n'es qu'une lâche, que les battologies ne sont que coupe vent, que allocutions facondes ne sont que vide. La déprécation dans ton souffle, dans tes paroles, toi, toi, hantée, brule, par cet anneau qui te retient, par la seule syllabe acquise, oui, oui, je le veux, et tu es entrée dans ta prison dorée, après avoir dansé sur les chemins de roses, femme maupiteuse dans ses draps de soies. Tu es là, deux malandrins, mal-aimés, aimés malgré tout, deux âmes qui se croisent, qui se voient, qui se découvrent, qui s'imbriquent dans ce monde ou les formes ne sont plus que brisées. La sapience de ton choix brisant ton palpitant, tes mains se faisant déjà fripées, senescente qui avance vers la mort. Tu aimerais partir, avoir le courage, alors qu'il brise tes rêves, alors que tout ça n'est que folie, alors que la guerre fait rage, que l'amour, que le bonheur n'est pas la priorité, alors que la liberté scande ses droits, alors que la mort est proche, alors que vous serez sûrement éteint à l'aube. "Vous avez raison, c'est ridicule d'être égoiste. Je ne pourrai pas partir, ma mission n'est pas encore terminée." Sapho, Constance, Marlène, noyées dans leurs convictions, alors que tu n'es que pendule, alors que tu te disloques à force de baigner dans deux eaux. Danse désultoire ou tu as tout à perdre, tout à gagner. Ta paume qui touche à peine la sienne, , barguignant à oser quand même, un instant, un instant seulement, à être une femme, à ne plus être la fille de., à ne plus être sa femme à lui, à être simplement Hecate, emplie de fureur, emplie de passion. "Il faut éviter de se revoir Alphonsus, chaque fois que je vous laisse, chaque au revoir est un déchirement. Je ne pourrai pas le supporter plus longtemps. Tu seras une femme, une amie, une soeur exemplaire, pour survivre, pour gagner cette liberté de pouvoir sauver des vies, encore, encore et encore. "J'espère que ce jour arrive, mais les forces du mal gagnent en force alors que les tombes s'accumulent dans l'autre camp, l'espoir de victoire faiblit. et tu finiras prisonnière pour toujours, les ailes coupées. L'espoir d'un ailleurs, d'aventures brisés. Tout qui se brise dans ton regard.