the wand chooses the wizard

détermination (95%)	loyauté (83%)
maîtrise de la magie (70%)	altruisme (78%)
courage (60%)	dynamisme (65%)
espièglerie (55%)	prudence (30%)
sagesse (67%)	extraverti(e) (40%)

I solemnly swear I am up to no good.

family. La famille, c'est une chose bien compliquée, je vous l'assure. Plus encore lorsque l'on porte le nom de Greengrass. Néanmoins, je n'irai pas jusqu'à me plaindre d'être née sous une si bonne étoile. Un sang de grande pureté fait la réputation des miens, et c'est une fierté non-négligeable, que de se savoir de la plus haute sphère de la société. Père, Charles Greengrass, a toujours eu à cœur de souligner l'importance de se conforter aux bonnes traditions, et à ne point trahir son sang. Je ne peux que saluer sa loyauté infaillible, qui n'a d'ailleurs aucunement faiblie, quand bien même il se trouve désormais derrière les barreaux lugubres d'Azkaban. Mère, Madalina Greengrass, née Slughorn, est moins extrémiste que mon père. Elle n'est d'ailleurs pas très enchantée de le savoir dans une telle situation, mais Père se soucie peu de savoir s'il va mourir plus tôt qu'il ne l'aurait prévu. Sa cause lui est chère et juste, et il est prêt à tout pour la satisfaire. Mère n'était guère ravie lorsqu'il a insisté pour que, tour à tour, mes frères aînés, puis moi, rejoignions le camp du Seigneur des Ténèbres. Elle avait d'ailleurs longuement débattu avec lui pour le faire changer d'avis quant à mon intention, mais il fallait bien avouer que je ne voyais personnellement aucun inconvénient à m'acquitter d'une tâche de médicomage pour la cause longuement servie par Père. Il fut d'ailleurs particulièrement satisfait de me voir accepter sans rechigner, et je ne peux nier que j'en ai alors ressenti une grande satisfaction. Avant moi, mes frères n'avaient, eux aussi, eu aucun mal à remplir les espérances de notre père. Senan, le plus âgé, avait toujours eu la volonté de suivre les traces de Père, encore plus impliqué dans la cause que je ne le serai certainement jamais. Voire certainement trop, puisqu'il n'a lui aucune difficulté à s'attaquer à des moldus ou nés-moldus. Le second, Malone, est plus réfléchi. Tout comme moi, il soutient la supériorité évidente de notre sang, mais ne voit aucun intérêt aux massacres menés par certains de nos comparses. S'il a rejoint les rangs de notre Seigneur, son rôle est loin d'être le même que celui de Senan. Mère n'est jamais rassurée de nous voir nous éclipser pour des missions qu'elle trouve constamment trop dangereuse. Elle aimerait me voir mariée plutôt qu'au devant du danger, mais je ne suis guère tentée par cette option. J'ai beau reconnaître l'enseignement de mes parents comme le meilleur possible, je ne peux nier que les soirées mondaines ont un je-ne-sais-quoi de profondément lassant. Notre famille est trop grande, trop éparpillée et dispersée, et ce genre de repas où chacun cherche à savoir lequel à une vie plus fleurissante que les autres m'ennuient désespérément. Me marier reviendrait à me priver d'une certaine liberté, et par la même occasion, à vivre deux fois plus de soirées comme celles qui m'horripilent tant.   love. L'amour est loin d'être une chose que je connais sur le bout des doigts. Il m'a toujours été expressément ordonné de ne jamais me rapprocher trop intimement de qui que ce soit. Mon destin était déjà cêlé depuis un long moment. Il ne m'avait été donné que la possibilité de négocier avec mon père le décalage de mes fiançailles. Mes parents me voulaient initialement mariée dès ma majorité, mais Père m'avait autorisée à reporter le tout à mon vingt-cinquième anniversaire. J'avais avancé un pion qui avait semblé le satisfaire, affirmant qu'il me fallait tout d'abord entrer dans une vie active avant de pouvoir consentir à une union. J'avais argué ne point vouloir dépendre de mon époux, et même si cela n'était qu'un argument de circonstances qui renfermait une minime part de vérité, Père m'avait jugé responsable et digne de lui. Au final, la victoire me revenait, sans qu'il n'ait réellement conscience de ce que j'essayais de faire. Je sais vain d'espérer pouvoir éternellement échapper à mon mariage. Père désormais en prison, Mère s'inquiète de mon avenir et de ma sécurité, et cherche à réavancer la cérémonie. Je ne sais si je pourrais la faire patienter encore bien longtemps, et j'en doute d'ailleurs fortement. Derrière des airs effacés que certains peuvent lui trouver, Mère est une femme sûre d'elle et à la volonté d'acier. Il est certain qu'elle obtiendra ce qu'elle veut un jour ou l'autre, que cela me plaise ou non. Au fond, je comprends bien ces inquiétudes ; elle se fait un sang d'encre à l'idée de me voir périr dans un combat qu'elle ne juge pas être le mien. Son amour est bien l'un des seuls que j'ai pu connaître ; Père ne sait véritablement aimer que ma mère. Pour ses enfants, c'est de la fierté qu'il éprouve, rien de plus - mais à vrai dire, c'est tout ce dont je souhaite venant de lui, et cela me suffit amplement. Je n'espère pas réellement construire une réelle relation avec mon futur époux. De lui, je ne sais rien, pas même son nom. De ce que je ressentirai une fois unie à lui, je n'en sais pas plus. De moi-même, il y a bien des choses que je sais, mais celle-ci n'en fait pas partie. En revanche, il y a... cet aveu personnel, à moitié nié, qui se rappelle à moi parfois. Ces regards involontairement intéressés que je me sens poser sur des jeunes femmes de mon âge. Je me sais en constante balance, entre une attirance masculine comme féminine. Le constat ne fut qu'assez tardif ; il avait fallu cette Serpentard, en sixième année, tout comme moi, pour que je comprenne des sentiments trop longtemps refoulés. Elle n'avait qu'effleurer mes lèvres, elle n'avait été que tentatrice, et rien par la suite ne s'était passé. Elle n'avait eu aucun mal à voir la flamme s'allumer dans mon regard, avant qu'un mur d'impassibilité de lui bloque l'accès à tout autre émotion. J'avais passé le reste de ma scolarité à la fuir tout en la surveillant ; c'était un secret qu'elle ne devait pas partager, car il ne pouvait causer que ma perte. Mes parents comme mes frères ne devaient jamais rien en savoir. Jamais.  hogwarts. Je n'irai peut-être pas jusqu'à affirmer, comme certains peuvent le faire, que Poudlard représentait pour moi comme une deuxième maison. Mais il était aisé de comprendre que c'était un lieu apaisant, rafraîchissant, qui offrait un panel de libertés inaccessibles dans le manoir Greengrass. Je ne pense pas avoir été perçue comme une élève particulièrement appréciable, ou encore moins agréable. Froide, distante, hautaine étaient des mots qui revenaient plus souvent au contraire pour me définir. Sérieuse, travailleuse, appliquée, était un vocabulaire plus récurrent chez les professeurs, et le seul qui intéressait mes parents, satisfaits de me savoir parmi les meilleurs, se souciant peu de ma réputation, qui ne m'importait guère d'ailleurs. Des amis j'en avais néanmoins ; la plupart chez les Serpentard, et quelques plus rares Serdaigles ou Poufsouffle. Les Gryffondor m'intéressaient peu - déjà que nos maisons n'avaient jamais été réputées pour s'entendre, j'appréciais peu leur vacarme presque constant. Les Serdaigle étaient plus intéressants, et les Poufsouffle de bons alliés, tout aussi travailleurs que les corbeaux pouvaient l'être. Il était néanmoins évident que je prenais garde à surveiller mes fréquentations, ignorant superbement ceux qui n'auraient jamais dû arpenter les couloirs de ce château, et qui ne méritaient aucunement la moindre attention. magic medicine. Enfant, je n'avais pas la moindre idée de ce que j'aurais aimé faire plus tard. Rien ne me tentait vraiment, et je n'avais pas d'affinités particulières avec telle ou telle activité. En revanche, à l'approche de mes BUSEs, il m'a bien fallu y réfléchir plus sérieusement. La médicomagie était un domaine que je considérais intéressant et particulièrement juste. Devenir médicomage ne signifiait pas simplement soigner ; c'était aussi sauver des vies, peu importait lesquelles. La médecine n'est pas faite pour juger, et c'est pourquoi j'ai pris la décision de poursuivre vers cette voie. Une fois Poudlard quitté, et les stages entamés, ma vocation s'est affirmée. Le sang ne m'effrayait guère, pas plus que la mort qui ne m'inquiétait pas. J'avais grandi en apprenant à me montrer impassible face à toutes situations, et à ne jamais perdre mon sang-froid. J'avais les meilleures qualités possibles pour réussir dans cette voie, et mes examens brillamment réussis n'était qu'une preuve de plus. Puis, à peine officiellement diplômée et autorisée à exercer à Ste-Mangouste, Père m'avait gentiment soufflé l'idée de me glisser dans les rangs du Maître qui manquaient cruellement de médicomages, et une nouvelle voie se traça alors. Je n'en ai pas déserté Ste-Mangouste pour autant, mais la tâche s'avère alors plus ardue lorsqu'il est question de disparaître au profit d'une autre cause que celle de l'hôpital - néanmoins, je ne suis certainement pas du genre à reculer face à un si maigre obstacle.

books. La lecture a toujours su m'intéresser et me passionner. L'une des premières choses que Mère me transmit fut cette grande passion pour les mots. Connaître son monde, son histoire, a toujours été essentiel à ses yeux, et c'est une chose sur laquelle je ne peux qu'être d'accord. music. Dans un autre genre, les notes noires et blanches d'un piano ont toujours été une libération et une satisfaction très grande. Le chant n'est pas réellement mon fort, en revanche, les partitions n'ont plus de secrets pour moi, et je ne refuse jamais un morceau à Mère lorsqu'elle m'en fait la demande. appearance. Certainement l'un des points qui me valut tant de ces commentaires agacés sur ma façon d'être à Poudlard, comme en société. Un goût prononcé pour les belles apparences, les maquillages raffinés, les vêtements bien taillés. Je ne suis guère grande couturière, mais je sais reconnaître un bon travail, et n'ai aucun mal à donner le prix nécessaire à mes envies passagères. muggles. Mon sang si pur ne saurait que définir ce que je peux penser d'eux, ou de leur progéniture sorcière. Je n'éprouve pas de haine viscérale - peu sont ceux qui la reçoive, et encore moins qui la mérité. Cependant, il est évident qu'ils n'ont rien à faire aussi près de nous, et qu'une séparation réelle est vivement nécessaire. sighs. Une manie souvent reprochée, comme d'autres que je ne sais contrôler. Personne ne saurait être parfait, et une impassibilité constante est impossible à mes yeux - il y a trop de personnes insupportables en ce monde pour ne pas avoir envie de soupirer de leurs idioties. Père apprécie encore moins de me voir hausser un sourcil ou plisser les lèvres, et c'est pourtant un langage muet presque plus efficaces que des paroles inutiles.

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