Sujet: i needs some drugs ft. corwin Jeu 10 Déc - 20:05
i needs some drugs
Au Mimbulus Mimbletonia. début octobre ~19h. ft. @Corwin Andrews
Baguette en main, concentré sur sa destination, Sirius disparut dans un pop sonore laissa Gringotts, la banque des sorciers qu'il venait de quitter pour rejoindre, des kilomètres plus loin, le petit village de Pré-au-Lard. Habitué au transplanage, Sirius n'eut besoin d'aucune seconde pour se remettre de ses désagréments et s'élança immédiatement pour atteindre la petite boutique tout en rangeant sa baguette. Il espérait qu'elle serait encore ouverte, ou au moins que ses propriétaires étaient chez eux et à même de lui ouvrir. Non pas qu'il était extrêmement proche d'eux, mais à une bourse pleine on ne refuse pas grand-chose.
Cette dernière tintait d'ailleurs légèrement à chacun de ses pas, le forçant à plonger la main dans sa poche pour la serrer et empêcher les galions de s'entre-choquer. Il avait besoin d'un peu de tout, à commencer par des onguements et potions revitalisantes. Il avait aussi une demande spéciale, son épaule gauche continuant de le lancer très régulièrement, suite à un très vilain sort qu'il avait reçu début août, il souhaitait essayer un nouveau baume, une recette qu'il avait déniché dans un vieux grimoire de la collection personnelle de son défunt oncle Alphard dont il avait hérité.
Il arriva rapidement en vue de la devanture de la boutique qui titrait : Au Mimbulus Mimbletoni, et malgré l'absence de lumière qui déforma les traits de son visage sous la contrariété, il ne ralentit pas l'allure et encore moins ne tourna les talons. Cela en aurait découragé plus d'un, mais pas Sirius qui osa tenter sa chance. Levant sa main droite, il commença à toquer contre la vitre tout en demandant : « Y'a quelqu'un ? » Les yeux plissés, Sirius approcha son nez pour essayer de mieux distinguer l'intérieur de la boutique.
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Sujet: Re: i needs some drugs ft. corwin Mer 16 Déc - 17:59
C'est particulier de recommencer à travailler avec Charlize. J'avoue, ça me fait vraiment plaisir qu'elle soit de retour à la boutique pour m'aider, surtout les jours d'affluence ou ceux où je dois concocter des potions et autres onguents. Mais ça fait tout bizarre, quand j'entends la clochette et que je vais dans la salle principale, d'entendre sa douce voix saluer le client qui vient d'entrer. Je sais alors que je peux repartir aux fourneaux, ou dans le bureau, selon ce que je faisais. Je me sens moins fatigué et moins contrarié, quand je rentre le soir, de la voir. Ca joue sur le moral, c'est sûr.
Cet après-midi, n'ayant pas grand-chose à faire en arrière-boutique, je lui ai dit qu'elle pouvait partir aux serres s'occuper des plantes. J'ai géré les quelques clients qui sont venus, j'ai pu ranger les rayons et faire l'inventaire. Je viens juste de fermer la porte, et de tourner la pancarte d'"Ouvert" à "Fermé", et d'éteindre les lumière, me préparant à gravir l'escalier qui me mène jusque chez moi, lorsque j'entends toquer à la porte.
Je me tourne, baguette brandie, et entends une voix que je commence maintenant à connaître. Rengainant le morceau de bois magique, je me dirige rapidement vers la porte. En effet, de l'autre côté de la vitre, je vois le visage grimaçant du jeune homme. J'ouvre la porte, rallume les lumières, et le laisse entrer avant de refermer derrière lui, qu'on ne soit pas dérangés. Je sais que quand il vient me voir, outre prendre des nouvelles, c'est pour me demander mon expertise en potions et baumes, souvent au retour d'une mission pour l'Ordre du Phénix.
"Sirius, comment vas-tu ?"
Je peux quand même m'enquérir de sa santé avant de lui demander ce qui l'amène. Je lui fais un signe, l'invitant à aller jusqu'au bureau, avant d'éteindre à nouveau les lumières de la boutique. Je suis quand même sensé être fermé, après tout. Une fois dans mon bureau, je vais chercher une bouteille de Wiskey Pur-Feu et deux verres avant de m'asseoir sur la chaise.
"Un verre ? Dis-moi ce qui t'amène, encore une blessure en mission ?"
Non pas que je juge, bien au contraire. Les blessures de l'Ordre me font gagner un bon paquet d'argent, et je leur suis particulièrement reconnaissants de leur travail, étant donné que, peu courageux comme je le suis, je serais tout bonnement incapable de faire de même. Mes soins, c'est un peu ma contribution passive à l'effort de guerre.
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