the wand choose the wizard

détermination (60%)	loyauté (80%)
maîtrise de la magie* (85%)	altruisme (100%)
courage (15%)	dynamisme (55%)
espièglerie (20%)	prudence (90%)
sagesse (70%)	extraverti(e) (15%)

*avant l'attaque.

Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
il est difficile de ne pas voir les fissures dans la tour, d'ignorer qu'elle s'effondre. même lui, qui préférerait prétendre ne rien voir — ne rien entendre — ne rien dire, ne peut se le permettre. pour benjy, il faut voir les deux faces de la ruine : le fond — pierres mortes qui sifflent encore des sortilèges qui y ont ricoché et des serpents qui s'y faufilent; puis le ciel ouvert — là, au dessus de nos têtes, mer de possibilités, de chances encore de se rattraper, de se reconstruire. d'ériger une nouvelle tour, peut-être. plus solide. fermer les brèches à l'or de la bienveillance. pensée utopique, presque insolente envers tous ceux qui tombent dans cette guerre, mais il continue de croire en son ministère.

I solemnly swear I am up to no good.

moodboard
1978 hogwarts alumnus.
pro-order (still) — left recently.

pancake batter. benjy passe beaucoup de temps en cuisine : préparer de bons petits plats est une activité qui le détend. loin d'être un fin gourmet, il y met tout de même le cœur et ça se sent. son amortentia révèle d'ailleurs des parfums alimentaires, senteur de pâte à crêpes et de vanille fraîchement grattée. la seule bonne chose qui ressort de son arrêt, c'est le temps qu'il peut passer au fourneau, malgré ses efforts moteurs ébranlés, la cuisine reste son havre où il se permet de respirer et d'oublier un instant les cauchemars. fear of the dark. il n'arrive toujours pas à dormir sans une source de lumière. il n'a pas vraiment peur de l'obscurité, mais de ce qui peut s'y cacher. de ce qui échappe à son contrôle, de ce qu'il ne peut pas voir venir. toute son enfance, c'était la faute de papa, et du sang sur le carrelage que maman a passé la nuit à effacer. seul souvenir qu'il a de lui. puis c'était maman, à cause de cette fois où elle l'a arraché de son lit pour le jeter dans un bain trop chaud où elle a laissé sa tête bien trop longtemps sous l'eau. cette nuit-là, ses pouvoirs se sont manifestés, mais ne lui ont pas épargné toute une vie à craindre le noir complet. — son épouvantard faisait l'amalgame de ces moments, montrait une baignoire dégoulinant d'un liquide rouge sombre. et maintenant, maintenant l'attaque. il a peur que ça ne se reproduise dans les coins épargnés par la lumière, peur que ça ne lui arrive encore quand il ferme les yeux. à poudlard, il dormait avec une petite bille de lumos détachée de sa baguette qui brillait sous ses draps, le rassurait. aujourd'hui, la bille ne fait pas long feu, roule et éclate au bord du lit, avec ses sanglots. arts and crafts. avant la guerre, sa véritable aspiration était d'illustrer les contes pour enfants. l'imaginaire de ces histoires lui ouvrait la voie pour s'échapper d'un quotidien moldu des plus maussades. pour garder, avec lui, lors des retours à la maison, un semblant de magie. il a longtemps gribouillé dans un petit carnet ou sur le bord de parchemins avant de véritablement se mettre à la peinture et d'y prendre goût. il peint des portraits très réalistes, tout en gardant un côté vif qui leur est propre. il n'hésite vraiment pas à tremper le pinceau dans le jaune et le rouge, qui donnent à ses œuvres toute leur intensité. c'est le seul moment où il s'autorise à montrer de l'imprévisibilité, de l'instinct primaire. le seul moment où il ne se bride pas pour faire de la place pour les autres, où il ne pense qu'à lui. collecteur de figurines, il s'est aussi mis à les fabriquer lui-même, à les enchanter et à les offrir à ses camarades.  depuis la guerre, il a dû mettre tout ça de côté pour se donner à la cause. blind faith. benjy considère le monde entier sur le même piédestal, aborde la notion de bénévolence et de malévolence de façon naïve et pour beaucoup, dangereuse. il s'efforce à penser que tout le monde suit un code qui leur est juste, un idéal qui leur est propre, mais que ça ne signifie pas nécessairement le conflit avec d'autres dogmes. nous sommes tous capables du meilleur comme du pire, il en paie lui-même les frais. il a vu  et provoqué de terribles faits, il est témoin des cicatrices laissées par l'expérience. mais il a aussi vu les plaies se refermer. ses plus grandes peurs exprimer des regrets. pleurer dans ses bras. chercher la meilleure voie. certaines choses sont irréparables, mais il est convaincu que les malheurs peuvent prendre fin, d'une manière ou d'une autre. bien sûr, son statut n'est pas favorable dans les discussions politiques actuelles, c'est le rouge de son sang qui dicte ses positions, les inscrit dans la grande histoire des choses. être né-moldu, c'est être de la guerre. il n'y a pas moyen d'y échapper. il croit simplement à la justice plutôt qu'en la violence, à l'écoute, à la main tendue : à quiconque. on l'a aidé maintes fois à se relever, et il fera de même, qu'importe celui qui tombe. conversion therapy. à partir de ses seize ans et jusqu'à la majorité, benjy a passé quelques semaines dans un camp de conversion  déguisé en cercle de vacances religieux, afin d'effacer la moindre once de son homosexualité. il a voulu y croire, au départ, pensant que c'est ce qu'il y avait de mieux à faire pour être accepté par sa mère, pour que les moqueries, le harcèlement cessent. il s'est éventuellement rendu compte que les discours étaient vides, que l'hypnose ne menait à rien.  il s'en est toujours voulu, de ne pas avoir réussi à se débarrasser du problème. il n'a jamais laissé personne le toucher, il n'a jamais laissé les garçons s'approcher de trop près. sober. benjy s'était promis de ne pas tomber dans l'alcool, de ne pas faire comme maman, qui comblait les vides et pansait les maux à la liqueur. si exposé à l'abus et à une figure parentale défigurée par l'alcoolisme, il a tenu à s'y tenir loin. l'anxiété et la dépression ont mis fin à cette promesse. il a laissé la boisson noyer un instant les problèmes, un instant trop long, un instant de trop.  jusqu'à ce que ça empiète sur son travail, et qu'il soit confronté à son inefficacité, s'il restait dans un état pareil. il a cherché de l'aide. est sobre depuis presque quatre ans. il n'a en revanche pas su laisser tomber la cigarette. mediwizard. benjy n'avait clairement pas pour vocation de faire carrière dans la médecine. mais il est du genre à attendre qu'on lui dise quoi faire pour définir ses objectifs personnels. du genre à ne pas croire que ses intentions originelles soient valides. dumbledore l'a approché pour lui dire qu'il ferait un bon médicomage, alors il l'a cru. l'illustre sorcier l'a pointé vers divers apprentissages sur le terrain. au départ, il ne pensait pas avoir l'étoffe d'un guérisseur, bien que stellaire en potions et en soins au créatures magiques, il n'était pas des plus aptes à gérer autant de contact humain. (il ne pensait pas, à l'époque, qu'il ne s'agissait que d'une stratégie pour assurer les arrières de l'ordre en recrutant des auxiliaires prometteurs) mais il a fini par adopter les ficelles du métier, commençant d'abord en tant que maïeuticien à ste mangouste, où il aidait les vies à éclore, pour finir urgentiste, où il les voyaient se faner. depuis son agression qui l'a laissé sacrément amoché pendant plusieurs jours dans un lit d’hôpital, il ne supporte plus la vue des blessures, du sang, de la douleur. c'est pourquoi il voit sa pause comme tout aussi tragique qu'elle est nécessaire. individuality vs community. benjy s'est toujours senti très isolé, à l'écart. il a grandi à l'ombre de ceux qui le pointaient du doigt pour ses différences et de ceux qui prenaient sa défense.  il n'a jamais vraiment vécu pour lui-même, seulement dans le regard des autres. qu'ils soient pleins de dégoût ou de compassion. parfois même de pitié, que certains pourraient voir comme un entre deux. il a accepté qu'il ne pouvait pas être plus que cette image là, qu'il ne pouvait exister qu'à travers l'opinion publique, qu'il n'était que l'un des nombreux autres rouages de la machine. le souvenir qu'on perd. l'accessoire à la vie d'autrui. emphase sur accessoire. sur cette complète insignifiance. le boulon qui rouille dans la boîte à outils, qui semblait de trop. qui pourrait nous servir plus tard. qui ne sert strictement à rien entre temps. il n'est là que pour les bienfaits aléatoires et éphémères du groupe. ses propres bienfaits, mis de côté. il ne saurait pas les aborder, il ne saurait pas se mettre avant les autres, risquer d'attirer encore l'attention. non, à force, il s'est habitué à cette ombre, à ce placard, à ses cachettes. et ne demande pas consciemment d'en sortir, mais son corps refuse de continuer à coopérer. ses peines, visibles comme invisibles, crient du fond de l'abîme, demande à jaillir. ses rires, si longtemps contenus, si longtemps plus bas que les autres, meurent d'envie d'être sonores, de faire écho, de rendre jaloux le soleil même. tentent de rappeler qu'il n'est pas né sous un été gris. spellcaster extraordinaire. loin d'être la perle de son année scolaire, encore moins celle de sa génération, benjy a tout de même su briller là où il le pouvait. sa passion pour la magie transparaît — transparaissait, dans l'usage distingué qu'il en faisait. il faisait partie des favoris du professeur d'enchantements et s'était engagé dans un groupe de soutien en tant que tuteur. là où il n'excellait pas, en revanche, c'est en défense contre les forces du mal, où son manque de pugnacité et sa frousse notoire l'ont souvent mis à mal. il s'est inscrit au club de duels lors de sa sixième année, et n'a pas hésité à utiliser cette adhérence pour développer ses talents, sans grand succès. alors, quand bien même il pourrait être destiné à de grandes choses grâce à son expression magique exemplaire, ses doutes et son manque d'assurance y mettent un frein.  aujourd'hui, sa magie étouffe sous une nouvelle entrave. dégradé par la magie  noire, il a perdu quelques fonctions motrices, qu'il travaille à récupérer. il n'arrive plus à serrer une baguette contre sa paume, et ses sorts ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils étaient, s'il arrive même à les manifester. bits of him. mauvais sur un balai, bon en transplanage. le skateboard pour les plus petites distances. • collecteur de vyniles. • amateur de films d'essai et de littérature philosophique. • insomniaque. tient au café. • garde trop de choses en mémoire. pensera au moindre sourire qu'on lui aura adressé pendant des heures. • déteste le conflit. voix de la sagesse. médiateur. • peur de noyade. peur de l'abandon. peur du rejet. • porte contre le cœur un pendentif que lui a récemment offert sa maman. • garde toujours de l'essence de dictame sur lui. • très peu tactile, il ne refuse pas pour autant les attentions comme les câlins, qui le réconfortent.