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play the game (sapho)


Tiberius Mulciber
membre · as cute as aragog.
Tiberius Mulciber

id card : luke pasqualino + bigbadwolf (avatar), zaja (code sign), mav (gif)
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emploi : employé dans un magasin de disque à soho, et trafiquant d'objets magiques sous le manteau.
habitation : un appartement dans islington, une colocation quasi fraternelle.
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MessageSujet: play the game (sapho) play the game (sapho) EmptySam 30 Jan - 17:08

play the game / @sapho selwyn
Il y avait cette fête privée, dont il avait entendu parler au travail. Des jeunes friqués issus d’une fraternité quelconque qui avaient fait péter la tirelire pour célébrer un anniversaire, dans un club très en vogue du centre de Londres. A la base, Tiberius n’avait pas la moindre envie de s’y rendre, mais de fil en aiguille un pari avait été lancé avec ses collègues, et il s’était vanté qu’il serait de cette soirée. Alors pas question de se défiler, il avait actionné absolument tous les leviers en sa possession, il avait même renoué avec ses vieilles habitudes d’héritier sang-pur pour prendre l’attitude adéquate à ce genre de société. Sang-purs ou moldus, les bourges étaient tous les mêmes, et ils avaient juste besoin de se savoir entre eux, de parler la même langue pour se détendre. Et Tiberius savait parfaitement parler leur langue. Des années à mépriser la plèbe lui avaient inculqué une certaine façon d’être, qu’il avait mis des années à corriger mais qu’il pouvait à présent réutiliser à volonté. Il s’était intégré dans leur cercle sans la moindre difficulté, et les portes de la soirée privée s’étaient ouvertes devant lui.

Le champagne coulait déjà à flot dans la pénombre du club quand il y pénétra, mais il se dirigea vers le bar pour commander une boisson plus forte. S’y accoudant un instant pour jauger l’ambiance de la soirée, il laissa son regard passer sur les différents groupes, notant que la drogue circulait sans que personne ne prenne la peine de se cacher. Il détourna les yeux, sa drogue à lui était déjà dans son verre et il n’aurait pas besoin d’y ajouter quoi que ce soit. Des jeunes mecs à peine adultes gueulaient dans un coin en vidant des bouteilles, l’un d’eux monta sur une table et déchira sa chemise pour dévoiler un torse tout blanc, flasque et imberbe. Des rugissements d’approbation montèrent des gorges de ses acolytes déjà tous complètement cramés et des quelques nanas qui les accompagnaient. Tiberius ricana et reporta son regard vers un spectacle plus intéressant. Des filles dansaient, il se laissa hypnotiser un instant par leurs déhanchements lascifs avant de terminer son verre avec la ferme intention de les rejoindre. Mais avant qu’il n’ait pu se décrocher du bar, une voix vaguement familière interpella le barman. Il tourna la tête, et un sourire lui fendit le visage en reconnaissant une fille déjà croisée à plusieurs reprises dans quelques soirées. « Hey, salut. » Elle ne lui avait jamais donné son prénom, mais ils avaient déjà dansé ensemble une fois ou deux. Il ne pouvait pas dire qu’il la connaissait, mais elle lui était plus familière que tous les autres dans cette pièce. Ca lui suffisait. « Tu viens pour l’anniversaire du petit Willy ? » Fit-il en désignant le type à la chemise déchirée qui s’exhibait toujours sur sa table, à quelques mètres de là. « Tu arrives au bon moment pour le show. » Ironisa-t-il. Au moins ils avaient un accès illimité au bar, ils passeraient une bonne soirée quoi qu’il arrive.

par zaja
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MessageSujet: Re: play the game (sapho) play the game (sapho) EmptyDim 31 Jan - 10:20

play the game / @tiberius mulciber
Des milliers de lames enfoncées dans son épiderme, la douleur insoutenable d’un masque qui la brule, d’un rôle qui l’écrase. Y’a plus de mots, rien que les maux se pressant dans sa cage thoracique, l’empêchant de respirer, lui arrachant toute sanité. Et dans ces moments là où la raison s’efface, où l’esprit se lasse, c’est tout son corps qui lâche. Incapable de maitriser sa magie, l’apparence de toujours disparait de ses chairs, Sapho Selwyn n’existe plus ce soir la forçant à une fuite en terrain ennemi, la forçant à se mêler aux moldus pour retrouver son souffle, pour pas se perdre, pour pas disparaître.


Mais a peine le nightclub rejoint, le vigile trompé d’un habile sortilège, avec la ferme intention de se mêler à tous ceux qu’elle rêvait parfois d’égorger, elle regrette. Elle regrette la décoration proprette du manoir Selwyn, elle regrette les apparences qu’elle s’offre, le visage froid, les émotions qui se dessinent jamais. Elle regrette jusqu’au corps froid de cet époux qui se refuse toujours à elle.
Anar tu vois ce que tu me fais faire ?
Je suis certaine que même là, ça t’est égal.
Et si je le crame cet endroit ?
Et si elle était là ton ingénue ?
Tu me regarderai peut être, non ?

Elle en crève de déjà connaitre la réponse sans même réellement l’interroger. « I hate this, wanna burn them all. » Qu’elle grogne comme pour elle même en se frayant un chemin jusqu’au bar, jeter son dévolu sur la plus couteuse des bouteilles, laisser le poison de l’ambre lui faire oublier où elle se trouvait. « Pardon ? » Face à elle, un barman qu’elle n’avait jusqu’à présent jamais rencontré, le stéréotype du mec aussi misogyne que raciste, hausse un sourcil, pas certain d’avoir compris « Oh non rien excusez moi, un whisky s’il vous plait, sans glace. » Elle n’attend pas une réponse, juste le verre qui vient trouver son chemin entre ses doigts tremblant d’un manque désagréable, d’une addiction qu’elle s’ignore, qu’elle refuse de voir. Pourtant, y’a rien qui vient « Excusez moi miss mais, je dois vous demander si vous avez de quoi payer. » Les yeux qui papillonnent un instant, le regard qui s’attache au reflet de sa peau métisse sur le reflet du bar et les ongles qui se crispe dans ses paumes, prêts à l’écorcher ou bien à lui arracher les yeux. Sale moldu. La moue qui se pince, le port de tête toujours plus altier, princesse qui n’a pour couronne que les épines d’une morne condition puisque la naissance ne la place pas du côté des rois, pas dans ce monde du moins. Quelques billets jetés mollement au barman et le sourire qui se fait mauvais : « J’imagine que vous demandez pas à ces singes de payer quoi que ce soit ? Vous pourrez toujours vous torcher avec le pourboire, c’est ce que je fais moi, et vous feriez mieux de vous en souvenir, vous seriez pas le premier que je fais disparaitre. » La tête qui se penche sur le côté, une fausse innocence au fond des yeux mais les pulsions meurtrières qui refont leur chemin jusqu’à la lisière de ses lèvres. Les mains qui pulsent de magie, fermement serrées pour ne pas perdre un contrôle et sous la lumière des néons, personne pour remarquer que les cheveux de la brune se teintent d’une couleur orageuse.

Cependant, avant qu’elle ne puisse continuer une joute verbale, ou plus physique avec le barman y’a une voix presque familière qui vient l’interpeler. Immédiatement, elle change de posture, retrouve un calme, quoi que tout relatif en se tournant vers le jeune homme qui se trouvait près d’elle : « Oh, bonsoir. » Les souvenirs tentent de refaire leur chemin, quelques soirées auparavant, quelques pas de danse, les effluves de l’alcool pour faciliter un rapprochement silencieux, rien que les âmes qui se frôlent pour repartir chacun de leur côté une fois la fête terminée. Il semble presque plus fréquentable que les autres, finalement pas difficile lorsque l’on observe l’odieux spectacle qu’offraient les étudiants face à eux. « J’avoue que je ne sais pas trop ce que je fais là. » Ironise-t’elle en réponse, les pas qui l’avaient menée sans mal jusqu’à l’endroit et la porte poussée sans même savoir ce qui s’y passait ce jour-là. « Show qui me donne des envies de meurtre. » Elle roule des yeux, un vague sourire aux lèvres, fait passer une vérité bien trop violente sous une plaisanterie sans importance. « Tu les connais ou tu t’es incrusté ? » L’homme faisait-il partie de cette espèce encore plus détestable que tous les autres dépourvus de magie ? Ces riches qui perdaient toute décence, ceux dont tous les pores suintaient d’une arrogance rare. « Promis, je dirais rien. » Ajoute-t’elle avec un léger haussement d’épaules, la gorge qui reçoit finalement la brûlure tant attendue d’un alcool âpre, les épaules qui se détendent légèrement comme si le reste du monde devenait moins difficile à supporter avec quelques gouttes d’un poison enivrant.

par zaja
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Tiberius Mulciber
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MessageSujet: Re: play the game (sapho) play the game (sapho) EmptyDim 28 Fév - 17:23

play the game / @sapho selwyn
Elle avait eu un échange houleux avec le barman, dont il n’avait pas saisi les mots mais dont la teneur générale n’avait pas échappé à Tiberius. Et mieux valait, sans doute, que l’échange s’arrête là, la jeune femme semblant toute disposée à en découdre avec l’employé mal luné. Mais l’homme fut appelé ailleurs par un couple dont l’allure semblait sûrement bien plus convenable à ses yeux, et Tiberius accorda toute son attention à sa nouvelle compagne. Elle ne semblait pourtant pas étrangère à ce monde, son attitude fière et les billets qu’elle avait posés violemment sur le comptoir auraient du parler pour elle. Et si le barman y était aveugle, ce n’était pas le cas de Tiberius. Mais même si elle était familière de ces soirées où l’argent et l’alcool coulaient à flot, elle semblait loin de s’amuser aussi follement que les autres fêtards. « J’avoue que je ne sais pas trop ce que je fais là. » Il lui répondit par un sourire narquois, tandis qu’il jetait un regard autour d’eux. Il n’était pas loin de se poser la même question, il avait pensé que la soirée aurait plus d’intérêt. Mais les beuglements des soûlards n’étaient pas si distrayants que ça. « Show qui me donne des envies de meurtre. » Il eut un petit rire. « Bah, il ne mérite même pas qu’on prenne cette peine pour lui. » Il porta son verre à ses lèvres, mais s’arrêta avant de boire une nouvelle gorgée. « Pas encore du moins, mais ça promet pour la suite. » C’était assez atterrant de penser que tous ces jeunes deviendraient ensuite des politiciens dont la sapience serait louée. Tiberius connaissait trop bien le processus qui menait cette jeunesse dorée dans les plus hautes sphères, et y songer lui donna soudain un goût amer sur les lèvres. Il s’empressa de le noyer sous une gorgée d’alcool, dont la brûlure le détourna un peu de ses pensées déprimantes. Il avait bien mieux à faire ce soir que de se plonger dans de telles réflexions.

« Tu les connais ou tu t’es incrusté ? » Un nouveau rire franchit sa gorge. Avait-il vraiment la même dégaine que ceux qui les entouraient ? « Promis, je dirais rien. » Il fit la moue, comme s’il pesait réellement les pours et les contres de se révéler. « Ca me fait de la peine que tu m’associes à ça. » Répondit-il en pointant d’un doigt la bande de fêtards, une grimace faussement outrée sur le visage. « J’ai parié avec des collègues que pourrais m’incruster, et je ne perds jamais un pari. » Surtout pas quand il lui était aussi facile de les gagner. Il n’était peut-être qu’un malandrin dans le monde sorcier, mais il pouvait être bien mieux que ça chez les moldus, s’il faisait quelques efforts. Et ce soir, il y avait gagné une soirée à boire à l’œil. Ce n’était pas ce qu’il avait fait de mieux, il devait bien l’avouer, mais ce n’était pas si mal. « Et toi ? » Demanda-t-il avec un sourire en coin. « Tu ne t’es pas incrustée. » Devina-t-il, avant d’ajouter « Mais ce n’était pas ce genre de spectacle que tu t’attendais à avoir en venant ici. » Et ça, ce n’était pas compliqué à deviner. « Moi non plus. » Il eut un grognement méprisant, puis haussa les épaules d’un air fataliste et retrouva son sourire. « Mais tout n’est pas encore perdu pour la soirée. » Il leva son verre, lui portant un toast silencieux, et but une nouvelle gorgée.

par zaja
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