back to black (harlan)

lumière froide. Les coeurs qui se déchirent, qui battent à l'unisson, dans la peur, dans l'espoir, d'un renouveau, d'un monde meilleur. Le courage qui emplit les pièces de chaleur, alors que toi, antagoniste, tu brises les acréantements. Les leptologies sorties de ta bouche n'étaient que mensonges, que battologies fadasse. tu aimerais tout reprendre, tout recommencer, aller dans d'autres cercles, laisser tomber cet infini. Tout semble si facile dans les autres mondes, tout serait plus facile si tu pouvais te débarrasser de tes chaines, de tes peurs, de tout ce qui te retient sur cette terre abiotique. Tu aimerais recommencer le jeu, retourner sur la case départ, danser dans les mondes désultoires. Courir, vivre, vers cette lumière adamantine, voir autre chose que la noirceur des nuits d'hiver, voir autre chose que les chaises qui se vident, que le son des gorges qui se serrent. Tu aimerais retourner à ce passé que tu chérissais tant, ou les barbacoles vous courraient après, ou tu pouvais être toi même, avec elles, elles et leurs folies barguignes, elles et leur joie de vivre, tout s'est éteint dorénavant Hecate, et tout te semble tellement loin, alors que tu entends à peine leur echo, alors que tout n'est plus que futilité. Tu restes là, de l'autre côté de la vague, maupiteuse dans une prison dorée, la senescence te caressant doucement, alors que la palidonie te claque en plein visage, alors que les lumières s'éteignent doucement, que la pénombre prend place, que les hurlements de joie des malandrins scandent dans un air purulent. Les étoiles qui se cachent, les esprits qui n'osent plus regarder la finalité, l'espoir porté par les âmes éteintes qui sombrent elles aussi. Tu billebaudes dans ces couloirs blancs, une simple blessure, ménagère, le pansement sur ton bras qui ne recouvre pas ton coeur dégommé.

Son aura qui te percute, alors que tu le vois devant toi, encore, dans un autre contexte, alors qu'il a survécu, alors que d'autres y ont laissé leur souffle. Fuyez pendant qu'il en est encore temps, tout ça n'est que peine perdue. Les mots qui se répètent dans ton âme, alors qu'ils n'ont pas abandonné, alors qu'ils se sont battus pour leur foi, pour leur liberté, pas comme toi. Une déprécation dans ta mémoire, alors que le courage te manque, alors que tu as choisi ton camp, alors que tu as choisi la sécurité, que tu aurais pu te retourner, que les discours faconds auraient pu servir à quelque chose, alors que tu aurais pu enfin montrer ce que tu es réellement, ne plus être une déception. Tes pas te portent, alors que tu aimerais courir, t'éloigner, pas cette fois Hecate. Sois forte. Sois ce que tu es. Brandis les armes. Combats. Déploie tes ailes. Ouvre ta cage. Tu le sais. Tu en es capable. Tu es forte. Sois comme eux. Sois comme Constance. Sois comme Harlan. Sois de ceux qui changent. Deviens une combattante. Ecris ton destin. Sois auteur. Hecate, deviens une héroine. Ne sois plus une honte. Les souffles qui percutent. "Salut Harlan" Le myocarde qui bat, qui bat trop fort. Les vitupérations qui se battent jusqu'à toi. Les liens qui se renforcent, alors que le sang se relie, alors que tu le connais depuis longtemps, alors que les regards doux se transforment en colère, alors que vous n'êtes plus que des inconnus. "Comment tu vas depuis ... ?" Les mots qui s'éteignent alors que tu te redargues, alors que les parégoriques ne font plus aucun effet, brisée, brisée par tes choix. Rallume la lumière.

@harlan Bell

back to black. -- @hecate avery
Il ne savait pas pourquoi ça l’obsédait cette histoire de famille le brun, mais depuis des années, il avait besoin d’en savoir plus sur ses origines. A partir du moment où il avait été adopté par les Bell, pourtant, ils étaient devenus sa seule famille. Cela faisait vingt-quatre longues années qu’il appartenait à cette famille et il y avait trouvé sa place le brun. Pourtant, il y avait toujours des questions qui restaient sans réponses et il avait ça en lui depuis qu’il était tout petit. L’amour des Bell le rendait heureux, mais ne comblait pas les trous qu’il avait l’impression d’avoir dans son parcours. Il avait besoin de savoir d’où il venait, pourquoi est-ce qu’il avait été abandonné à son sort quand il n’avait été qu’un bébé. Dans son adolescence, les questions existentielles l’avaient parfois poussé à se montrer ingrat avec ceux qui prenaient pourtant soin de lui comme s’il était leur propre enfant. Il devait beaucoup aux seules personnes qu’il considérait comme ses parents, mais plus jeune, il avait eu un côté rebelle le poussant à les rejeter, parce qu’ils n’étaient pas ses parents. Des mots qu’il regrettait aujourd’hui évidemment, mais sa recherche d’identité n’avait pas cessé. Il avait ce besoin en lui de comprendre et probablement que c’était ridicule et qu’il finirait par être plus déçu qu’autre chose, mais c’était plus fort que lui alors il continuait ses recherches. On pourrait facilement lui dire qu’il courrait après du vent, à quoi bon chercher des personnes qui de toute façon ne voulait pas de lui ? Il était peut-être complètement cinglé et un brin toqué Harlan, mais il irait jusqu’au bout de la démarche. Il était tellement déterminé, qu’il avait décidé de tenter sa chance avec une voyante. Au point où il en était, il n’avait rien à perdre après tout.

Elle avait vu quelque-chose, un indice qu’il gardait en tête depuis un moment maintenant. Un flamant rose. C’était un élément qui aurait facilement pu être complètement insipide et pendant un moment, même aux yeux d’Harlan, ça n’avait eu aucun sens. Qu’est-ce que ça voulait dire, un flamant rose ? Qu’il devait aller faire un tour au zoo de Londres, du côté des oiseaux ? Il n’était clairement pas désespéré à ce point le brun, mais il avait quand même passé un certain temps à retourner la question dans un coin de sa tête et au bout d’un moment, une idée lui était venue. Pas agréable, bien au contraire. Le flamant rose c’était l’emblème des Bulstrode et puisqu’il était question de famille, de racines lointaines, ça avait plus de sens que le zoo de Londres. Mais il devait y avoir une autre explication, ça ne servait à rien de faire des conclusions hâtives. Maintenant qu’il avait ça en tête cela-dit, il avait bien du mal à se calmer le brun. Il ne voulait pas être le fils d’un Bulstrode le brun. Enfin, la voyante avait juste parlé de flamant rose, c’était peut-être juste parce que la réponse était liée à cette famille, pas forcément qu’il était lié à cette dernière. Mieux valait envisager tous les scénarios possibles, histoire d’écarter au maximum ceux dont il ne voulait pas. Il irait chercher les réponses en temps et en heure, sans savoir pas où s’y prendre. Peut-être que le destin avait décidé de lui filer un coup de main en mettant Hecate sur sa route. Il n’avait pas envie de lui parler autrement qu’en lui déversant son poison dans la figure. Mais elle était là en face de lui, peut-être qu’il pouvait faire preuve d’assez de force et de courage pour ne pas se contenter de l’envoyer balader. Un conflit interne qui risquait d’être compliqué. « Hecate. » Il répondit simplement, peu désireux de se lancer dans des salutations en bonne et due forme. Elle ne le méritait pas la brune. Un rire amer passa ses lèvres suite à la question de la jeune femme. « En quoi est-ce que ça t’intéresse ? » Qu’elle arrête de se la jouer gentille à vouloir l’aider et à s'inquiéter pour lui, parce que ce rôle ne lui allait pas du tout. « Je suppose que tu aurais eu bien des raisons de te réjouir, si jamais ça n’allait pas. » Putain de mangemorts qui ne manquait pas une occasion d’aller se marrer sur la tombe d’un membre de l’ordre du phénix. Ravaler la rancœur, les différences pour essayer de parler, pour l’instant, c’était assez mal parti, au moins, il était encore là, en face d’elle, il ne s’était pas barré sans demander son reste, c’était déjà un grand effort de sa part.