AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

nostalgia (rosen)


Sybille Trelawney
membre · as cute as aragog.
Sybille Trelawney

id card : taylor lashae, corvidae (avatar) weheartit (profil) panda (icons)
rps postés : 5
Messages : 361
emploi : (diseuse de bonne aventure) dans ta roulotte, à dégommer le monde, à faire rire les passants, doutant de ce troisième oeil, qui ne te serre guère.
habitation : (le chemin de traverse) dans ta roulotte dégommée, à dormir sur une paillasse, rien d'autre, plus rien d'autre.
nostalgia (rosen) Empty
MessageSujet: nostalgia (rosen) nostalgia (rosen) EmptyMar 16 Fév - 14:47

Solitude acide. Les os qui craquent, alors que tout ton corps se meure. La noirceur qui a prit possession de toi, alors que les âmes des damnés viennent épouser ta peau salie. L'adamantine de tes iris laissant place au teint laiteux de la haine. Les acréantements murmurés pendant des années laissant place aux brûlures acides des mots jetés en pleine figure, alors que tout n'est que lacération. Les parégoriques ne faisant plus effets, les murs délabrés de ta roulotte retenant à peine les cris que tu pousses en pleine nuit, lorsque les cytoplasmes des défunts viennent te murmurer tes jugements. Traitre, idiote, catin. Les mots d'Agatha qui résonnent encore, fer blanc dans ta mémoire. Le palpitant qui bat, trop fort, beaucoup trop mal, sans aucun but, errant dans les rocailles, dans les plaines abiotiques. Les ronces te lacérant, seule, terriblement seule, alors que les silences se font lourds, que les victoires ne seront jamais partagées, que tu finiras par errer, billebaudant dans les forêts, sans but, sans vie. Les vents fous qui prennent place dans les fissures du bois mouillé. Tu ne sais plus qui tu es, ou tu es, quelle était donc cette mission qui faisait que le feu brulait encore. Tu ne sais plus, voguant dans les vagues désultoires, dans les camps opposés, trouvant l'amour, l'amitié, la douceur dans chaque pôle, ne sachant finalement plus ou es ta place, ni même si tu en as une, vraiment, quelque part. Tu n'as plus ta place dans la lumière Sybille, la palinodie maussade ayant eu raison de toi, de cette partie solaire qui vivait encore, doucement, dans un coin de ce palpitant, qui avait pourtant continué à battre, à espérer, un peu, que tout irait bien, que la sapience douce de Dumbledore aurait eu raison des ténèbres. Les leptologies ne sont plus que vaines, les paroles sont vides, et les mémoires s'effacent déjà, les fureurs, les fougues, les rires, ivres de cet espoir, de ce renouveau, de cet avenir plus clair, pastel qu'il vous offrait, tout est parti, tout s'est noyé en même temps que lui, lui et son air facond, lui qui vous a abandonné avec vos espoirs morts. Tu as choisi ton camp en ne frappant pas, en ne prononçant pas les paroles qui aurait pu le faire faiblir, lui, seul face à vous trois, lui que tu as sauvé, lui que tu as choisi, la noirceur face à la lumière, le nom Malfoy, plus important que toutes les libertés. Tu ne seras jamais libre tant que le poids des responsabilités, tant que ta vengeance ne sera pas assouvie, Malfoy, chaque partisan de ce nom mourra sous ta main de craie, tu ne peux pas faire autrement. Plus fort que tout, même si les amis s'égarent, que les airs maupiteux n'attendriront plus, même si tu fais parti des malandrins, noyés sous la pluie froide, même si les vitupérations s'abattront sur toi, même si Agatha ne t'adressera plus un seul sourire.

La porte qui s'ouvre, à peine perceptible alors que ses yeux se posent directement sur ton air misérable. Alors que l'amour laisse place au dégout, alors qu'une finalité heureuse n'est plus possible dorénavant, maintenant que tu t'es égarée dans les limbes, tu es allée trop loin Sybille, tu ne sais plus revenir. Les démons te caressant, et lui, lui qui n'entendra jamais tes cris. Ô mon amour. Pardonne moi. Aide moi. Dis moi que c'est possible. Dis que je peux revenir. Redis moi je t'aime. Regarde moi comme avant. Le même regard. La même douceur. Tes lippes sur les miennes. Ta peau me caressant. Tes doigts sur mes paupières. Les larmes les épousant. Je t'aime. Comme toujours. Depuis toujours. Et pourtant les paupières restent closes, les coeurs s'entrechoquent mais ne s'imbriquent pas. La froideur emplit la pièce, alors que sa chaleur n'arrive pas à t'envelopper. Alors qu'il devient l'ennemi, alors qu'il est dans le camp qui t'a tourné le dos, comme lui t'a tourné le dos. Tu ouvres enfin les yeux, tu comprends, que tu n'as jamais été chez toi dans l'ordre. Tu n'étais qu'un clown, une attraction, dont ils ont fini par se lasser. Une marionnette, drôle, amusante à manipuler jusqu'à ce qu'elle laisse entrevoir ses sentiments, ses opinions. "Bonjour Rosen." Son nom qui se brise sous tes lippes, alors que la déprécation reste bloquée dans ta gorge, alors que tu n'as rien à te faire pardonner, tu as choisi ce qui était le mieux pour toi, toi, pour une fois. "Tu ne devrais pas être ici, je ne suis pas la personne la plus appréciée en ce moment.". Tu rigoles, cruelle, jaune, froide, amère, brisée par ces amitiés qui n'étaient que carton, trop fragile pour résister à une brise, à un alizé. "Tu es encore venu me dire que tu m'aimes et que tu seras toujours la pour moi ? Le whisky dans tes mains alors que tout devient flou, que les vagues te font danser. "Quelle mauvaise hôte je suis ! Je te sers un verre ?" Impassible, froide, brisée par la solitude.


@Rosen Malone
Revenir en haut Aller en bas

Rosen Malone
membre · as cute as aragog.
Rosen Malone

id card : rob raco, (vocivus)
rps postés : 0
Messages : 1510
emploi : (black snake) fier propriétaire, d'ambre et de houblons, le liquide comme monnaie d'échange.
habitation : (westminster) un petit appartement au dessus de son bar.
nostalgia (rosen) Empty
MessageSujet: Re: nostalgia (rosen) nostalgia (rosen) EmptyVen 26 Fév - 20:49


@sybille trelawney // soundtrack
the clock strikes twelve and moondrops burst out at you from their hiding place, like acid and oil on a madman's face, his reason tends to fly away, like lesser birds on the four winds, like silver scrapes in may and now the sand's become a crust and most of you have gone away.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 Nuits blanches en pagaille, l’esprit de Rosen est hanté, bruyant, ça tape et ça cogne et ça s’enchaîne, aucune chance de repos, de répit, les cieux sourds à ses déprécations, les maux billebaudent dans l’crâne prêt à imploser, à céder sous les coups de ce putain de destin qui refuse de le laisser respirer, de lui accorder des solutions, un brin d’apaisement, une nuit d’sommeil. Il est fatigué, embastillé entre les tourments d’un lendemain qui n’est pas encore là et les remembrances d’un temps qui n’existe plus, purgatoire abiotique de l’ivrogne insomniaque, qui n’a que ses mémoires et sa propre voix pour se plaindre, qui n’a plus rien à contempler que les pellicules sénescentes d’une enfance moldue, soulard maupiteux qui n’a que la bouteille pour bercer ses acréantements maladroits, ceux qu’il donne aux amours déçues, pour lesquelles il n’est pas assez bien, pour lesquelles il ne vaut rien, vraiment, malandrin des bas quartiers d’une ville de fer et de cendres, qui ne trouve de réconfort que dans l’ambre parégorique, qui s’est tant imbibé qu’elle n’a plus l’effet d’avant. Alors il redargue les choix de ce myocarde qui n’sait rien, de cette tête qui n’contient pas un brin de sapience. Il traine des pieds dans la sorgue humide, humilié par les passants qui le juge sans le connaître, comme tout l’temps, parce qu’il a cette gueule qui n’va pas, qui n’colle pas, qu'on n'voit que son cuir et sa cibiche, alors on décide sans savoir de sa valeur, on le marque imposteur, fils de personne, on n’accepte pas les leptologies sur ses lèvres trompeuses, perfides, menteur, voleur, moins que rien. Et les vérités ne sont jamais vraiment loin, même s’il se débat avec sa nature, avec ce que le monde lui impose d’être, parce qu’il vient de là, parce que l'œil adamantin est fardé d’un parme délavé.

Il traîne des pieds dans la nuit froide, il sait exactement où il va. Son image frappe dans l’encéphale embrumée, autant que Mevlana et son ventre arrondi et cette petite chose qui n’a aucun sens, cet enfant qui promet de tout changer et rien à la fois. Son image est un brasier derrière ses prunelles, les rumeurs et les vitupérations sont venues jusqu’à lui, entre quelque faconde désultoire, il a entendu son prénom, et les actes et la folie, l’impossible palinodie de celle qui avait juré vengeance. Il barguigne à quelques pas de sa caravane, alors que ses doigts glacés s’écrasent sur ses paupières, espèrent en arracher des morceaux persistants de son ébriété. Quelques pas. Un peu d’courage. N’brise pas ta promesse. Pas encore, pas cette fois. Fais un effort, Rosen. Même si ça fait mal. Même si t’aimes pas ça. Même si t’as peur. De ce qu’elle va dire. De ce qu’elle devient. De ses démons. Comme des tiens. Même si t’es épuisé. T’as promis, Rosen. T’as juré qu’tu serais là. Et sa voix brise le silence et il la toise, des étoiles fugitives peintes dans l’fond des cobalts égratignées. Et il a peur, parce qu’il y a des débris de son âme un peu partout, parce qu’il n’est pas capable de rassembler les éclats. Il évite les iris, note les odeurs et la familiarité, les exhalaisons d’un feu qui connaît bien, s’éclate le cœur sur les dégâts qui brillent dans les yeux qu’il croise enfin. - Parce que ça risquerait de ternir ma réputation ? Sarcasme qui roule dans la voix rogomme, Rosen qui n’craint plus ce qu’on pense de lui, sauf elle, peut-être, toujours elle, toujours trop tard. - Certaines promesses, je n’ai plus envie d’briser. Constat aciculaire qui grince d’entre ses dents où il glisse une cigarette. - Le reste est toujours vrai, mais ce n’est pas c’que tu veux entendre, pas tant que je ne t’aurais pas donné de raison d’y croire. Et parce que son palpitant est ailleurs, dérobé par un être qui n’existe pas, tant qu’il ne sait pas s’il peut encore dire ces choses-là avec conviction. - Tu n’crois pas que t’en as eu assez ? L’ironie ne lui échappe pas, il s’en fout, il saisit le flacon, s’en sert un verre généreux. L’ivresse de la voyante le pique pourtant, plus que sa froideur et sa distance, c’est ce regard qui lui fait mal, celui qu’il croise d’habitude dans le miroir, alors que l’âme s’égare au-delà du corps. Il sait qu’elle délie les langues, aussi, et il se dit que c’est sa chance, d’entendre sa version, de repousser les mots des autres, prouver que tout n’est qu’un malentendu. - Je croyais qu’tu voulais les fumer, les Malfoy. Les poisons s’échappent d’entre ses lèvres, volutes diaphanes qui encadrent le faciès inquiet, rapidement masqué par le cristal alors qu’il se donne du courage sous la forme d’une lampée de whisky, qu’il essaie de rejeter la réalités, s’accroche un peu plus longtemps à l’image qui brûle dans ses souvenirs, à sa Sybille. - Qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé ?
Revenir en haut Aller en bas

Sybille Trelawney
membre · as cute as aragog.
Sybille Trelawney

id card : taylor lashae, corvidae (avatar) weheartit (profil) panda (icons)
rps postés : 5
Messages : 361
emploi : (diseuse de bonne aventure) dans ta roulotte, à dégommer le monde, à faire rire les passants, doutant de ce troisième oeil, qui ne te serre guère.
habitation : (le chemin de traverse) dans ta roulotte dégommée, à dormir sur une paillasse, rien d'autre, plus rien d'autre.
nostalgia (rosen) Empty
MessageSujet: Re: nostalgia (rosen) nostalgia (rosen) EmptyVen 2 Avr - 16:03


@rosen malone // soundtrack
the clock strikes twelve and moondrops burst out at you from their hiding place, like acid and oil on a madman's face, his reason tends to fly away, like lesser birds on the four winds, like silver scrapes in may and now the sand's become a crust and most of you have gone away.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 Et soudain tu redeviens cette gamine, blafarde, cabossée, dégommée déjà, celle qui n’aimait que lui, lui depuis toujours, alors que les corps s’accordaient à contrario des cœurs, parce qu’il n’a jamais été réellement à toi, à elle, toi ne récupérant que les miettes, toi n’ayant que les mots doucereux qui ne veulent rien dire, toi n’ayant que les baisers absents alors qu’il n’appelait que ses lèvres, toi n’étant que le pansement pour adoucir ses plaies encore béantes, finalement jamais cicatrisées, toujours agonisant de son souffle, de son ombre ne cessant de le hanter, alors qu’il n’a jamais pu réellement te voir, avançant vers toi que par pitié, que par cette sympathie malsaine, parce qu’il t’a brisé le cœur, parce qu’il te l’a éclaté et que tu ne méritais pas ça, parce que tu ne mérites toujours pas ça. Tu ne mérites pas de t’écraser face à cet amour infrangible, avances Sybille, essaie de décaniller, peu importe ce que les autres en pensent, peu importe si on te traite de traitre, tu t’en fous Sybille, plus rien ne compte, plus rien ne comptera jamais, sauve ta peau, tu finiras par oublier, oublier que tout est détruit, que la plupart de tes souvenirs ne pourront plus jamais être partagé, que tes amis sont morts, que les autres t’ont tourné le dos, tu es l’unique spectatrice d’une vie nitescence qui s’est transformée en orage. Tu ne sais plus compter le nombre de verres que tu as bu, tu ne te reconnais plus, tu n’es plus qu’une pâle copie de ce que tu étais, tu n’es plus qu’une ombre méphitique, qu’une bouffonne amusant la galerie, balançant une connerie ou deux pour une miche de pain, pour survivre, tu n’es plus qu’un animal, les plurivoques tu les as écrasés sans vergogne, tu n’es plus qu’une coquille vide, méconnaissable. « Je suis une traitre, une tapin … » La tête qui tourne un peu, alors que tu essaies de te concentrer sur le smaragdin de ses yeux, alors que tu essaies de ne pas montrer à quel point tu es désespérée. « C’est Agatha qui a dit ça … Tapin. Qui aurait cru qu’elle pourrait un jour employer un terme pareil en parlant de moi » Tu rigoles, rire jaunâtre, aigri alors que tu n’as plus de nouvelles de ta meilleure amie depuis des semaines, alors qu’elle n’est jamais revenue te demander des nouvelles, montrant la grandeur de son insignifiance. Ton regard se fait noir alors que tu termines ton verre d’une traite avant de t’en servir un autre illico. « Ne t’en fais pas pour moi, moi je peux encore boire de l’alcool sans que ça nuise. » Mevlana et les mots qui transpercent les cœurs alors que tu as vu son ventre s’arrondir, alors que tu as entendu les rumeurs s’étendent dans les conversations. Les gens pariant sur l’identité du père, alors que toi, ô toi tu sais très bien que c’est lui, ça a toujours été lui, lui et elle créant une famille, tout va bien dans le meilleur des mondes. La mâchoire qui se serre alors qu’il ose encore te parler de promesses, te donner de l’espoir, venir t’embrasser le matin pour aller froisser ses draps le soir. Tu laisses flotter l’allusion, tu sais qu’il a compris, il sait que tu sais, il sait que tout est terminé, que ton regard ne se fera plus jamais heureux face à lui. « Tellement de choses ont changé depuis la dernière fois ou l’on s’est parlé Rosen. » Tu fais les cents pas dans ta roulotte, essayant de ne plus le regarder, essayant d’oublier cette odeur qui te fait tourner la tête, essayant d’oublier ce désir de le posséder, qu’il soit tout à toi, un instant, une seconde. « Je dois simplement réadapter ma stratégie. Ils sont étroitement liés à des gens que j’apprécie. » Les langues qui se délient, alors que l’image est floue, que tu ne prends pas en compte les conséquences. Il saura ce qu’il veut savoir, et puis il s’en ira, la retrouver sûrement, se sentant moins coupable de te laisser sombrer. « Je ne peux pas imaginer faire du mal à Bella et je sais qu’elle est très attachée à certains Malfoy, il faut que je fasse autrement. » Bellatrix, Bellatrix et les frissons qu’elle procure, et sa cruauté, elle, elle ton amie qui a tué tous les autres. Tu le regardes, et tout te revient en mémoire, la mission, Lucius devant toi, tellement simple, un simple coup, une simple formulation et pourtant … « Je sais pas, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai été distraite, mes sorts ne servaient à rien, j’ai contre carrer ceux de Kingsley … Je ne voulais pas … » Tu soupires. « Je ne voulais pas qu’il soit tué par quelqu’un d’autre que moi mais en même temps là c’était trop risquer, j’étais dans une position, si ils avaient su que je l’avais tuer, ils n’auraient plus eu confiance en moi … » Les céphalées qui bousillent ta raison. « Depuis l’ordre n’a plus confiance en moi et finalement c’est peut-être mieux comme ça. » tu lui tournes le dos, regardant par la fenêtre, la nuit se fait sombre. « Je sais dorénavant ou est ma place. » La lueur s’est éteinte, tu t’es égarée Sybille, dans la nuit noire sans qu’il ne puisse t’entendre, ni te faire revenir.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

nostalgia (rosen) Empty
MessageSujet: Re: nostalgia (rosen) nostalgia (rosen) Empty

Revenir en haut Aller en bas

nostalgia (rosen)

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WE MUST BE KILLERS :: city of london :: la city :: chemin de traverse :: allée des embrumes-