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(ada) white rabbit


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(ada) white rabbit Empty
MessageSujet: (ada) white rabbit (ada) white rabbit EmptyJeu 18 Fév - 23:30

Myocarde distordu au crépuscule. Nocturne sans sommeil. L’orage gronde encore dans la caboche de Percival. Pensées assassines qui l’assaillent dans l'obscurité. Il s'entend presque hurler, perdu dans l'éther. Un énième tressaillement le fait sursauter et il se lève de sa couche. Le visage placé entre ses cuisses, la respiration de Dumbledore se fait saccadée. Avec lenteur, le rouquin se remémore les faits. Bagnold retrouvé sans vie. Mulciber nommé Ministre de la magie. L’intellect tourne à une vitesse étourdissante. Espoirs brisés par la disparition de la pièce la moins bancale du jeu. Échec au roi. Le fou se redresse. Le legilimens songe immédiatement à Azriel. À ses traits sombres au moment de l’annonce. Il l’a vu, le monde magique, effondré dans l’ambre de ses yeux. Il les a vues, ses attentes et aspirations à l'unité, écrasées dans l'œuf. Il songe aussi à elle, Ada, qui malgré les âges qui les séparent à présent, ne cesse de hanter ses nuits sans sommeil, lui qui se pensait imperméable à toute forme d'affection. Quelque chose en elle l'attire et l'inquiète par ce temps compliqué. Ignorer l’appréhension qui s'immisce en lui serait se mentir à lui-même pour la centième fois. Cracher sur des années de fascination tue. D’admiration refoulée. Force est d’admettre qu’elle est pour lui une énigme vivante. Un soupir s’échappe de ses lèvres scellées. Secouant ses boucles auburn, le sorcier fait usage de sa baguette pour réunir sa chevelure en un chignon négligé. Le temps s’étiole et il perd toute notion de la pendule. Les opales embrumées d’Icare assistent à sa chute. Les aiguilles s’agitent une dernière fois et il s’habille enfin à la hâte. Pantalons de tweed et chemise. Pressé, il enfile une cape de velours émeraude et jette un dernier regard à une lettre solitaire, envoyée par Ruben. Adresse et plan moldus tirés d’un annuaire, a-t-il précisé. L’échine secouée d’un frisson, l'éphèbe étouffe un rire nerveux. Pas la moindre idée de ce que cela signifie.

Le bois soigneusement dissimulé dans sa poche, il s'engouffre dans le ventre de Londres. Glissant d’une artère à l’autre, Percival déchiffre la plume d’Anstruther. Tube. Le mot couché sur le parchemin lui semble simple mais étranger. A cet instant, Dumbledore lève les yeux au ciel. Il s’effondre subitement sur les passants. Pluie anglaise bêtement imprévue et il se sait incapable de faire usage de la vigne en public. Il jure brièvement avant d’apercevoir le symbole en coin de rue. Sauvé. L’homme pénètre le métro à grandes enjambées, puis son cœur manque un battement au son des rames. Perséphone masculin aux enfers dont la quête ne fait que commencer. Comme ceux des sorciers, les moyens de transports des sans magie lui sont anxiogènes. Tâchant de garder son sang froid, l’anti-héros déverrouille discrètement un loquet et dévale des escaliers avant de s'arrêter sur un panneau. Victoria line. Deux directions. Pinçant ses lippes, il vérifie ses notes et le périple homérique se poursuit. Plus agaçants que les douze travaux d’Hercule. S’il dénote, il ne s’attendait pas à monter dans la mauvaise rame. Trois changements plus tard, le voilà agacé, trempé, mais arrivé à bon port. Islington. Ses rues étroites lui semblent vaguement familières, pourtant il vient ici pour la toute première fois. Quatre détours et il amarre, rejoignant un bâtiment sur lequel il est écrit en lettres d’argent : Adrestia Zabini. Soulagement. Le maginologue ferme les paupières et reprend son souffle, allumant une cigarette avant de frapper deux coups distincts à la porte. Quelqu’un ouvre. Inconnu au bataillon. “Ada est ici ?” demande-t-il en reprenant son calme. Rien de tel que le tabac pour le ramener à lui.
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Regulus Black
membre · as cute as aragog.
Regulus Black

id card : freddy carter (fakeclem)
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emploi : journées d'errance, amnésique qui n'a rien à faire que d'courir après de faux espoirs.
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MessageSujet: Re: (ada) white rabbit (ada) white rabbit EmptyMar 23 Fév - 1:56


@percival dumbledore // soundtrack
picking up the pieces wishing it was easy, tryna hold on to what's already gone, just floating through the weekend, drunk until we're speechless, killing for a feeling and a place to belong, a place to belong.

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Désordre qui prend le dessus, amas de vinyls et de papier, la chambre est un capharnaüm de trésors accumulés par les ans. L’orchidée sur la fenêtre est fatigué, elle en effeuille les pétales moribondes, la cancéreuse entre ses dents, elle sourit, Dylan fredonne sa pierre qui roule, l’odeur du café posé sur le rebord chatouille les narines, elle s’éveille doucement, elle ne sait même pas l’heure, juste qu’il fait jour à travers l’averse, qu’elle n’a rien à faire tant que le crépuscule n’étire pas ses longs bras sombres. Déshabillé fleuri, trop grand, qu’elle remonte sur ses épaules. Elle regarde la pluie en se redressant, esquissant quelques pas au rythme des guitares. Il entend le murmure d’une présence dans la salle de bain, elle grimace, ingrate. Ada vit au milieu de milliers, Ada n’est jamais seule, jamais vraiment, alors quand l’appart est vide, quand Tiberius n’est pas là, elle est forcée à n’être accompagnée que de l’encéphale embourbée d’ivresse, qui lui rappelle qu’elle existe avec la peur au ventre qu’on lui reprenne la nuit, qu’on lui reprenne la vie. Dans son œil les reflets d’une histoire qui ne se vit que dans ces moments-là, d’un coup de téléphone, à peine d’un soupir. La liberté au bout des doigts, religion du fond de ses nuits sans sommeil, luciole au creux de ses solitudes, qui accourt et qui s’agenouille, glisse la cibiche entre les lèvres, un rire accroché aux siennes. Lucy qui apaise les coups de blues, Lucy qui n’est qu’un pansement éphémère, facilité sans engagement, Lucy qu’elle salue d’un baiser las, qu’elle croisera encore dans un bar, qu’elle traînera encore dans son lit pour tromper la solitude. La tête blonde est solaire dans le couloir de l’entrée, elle contraste avec la sorgue qui vit là pendant le jour, il faut qu’elle file, on l’attend quelque part, Ada ne l’accompagne pas, elle traîne des pieds et ses pantoufles dans son salon, sa tasse dans la main, ne réagit qu’aux petits coups contre le bois de l’entrée, intriguée, elle s’engage quelques pas dans les escaliers. La porte est grande ouverte, elle remercie Lucy d’un regard, la laisse s’en aller sous les torrents, sans promesse de retour ni explication. - Percy ? Lance-t-elle, étonnée, en comblant les dernières enjambées qui la sépare de la chambranle. Les doigts écrasent la bouche rieuse, il a un air bougon qu’elle ne lui connaît pas, un air d’avoir passé un sale moment, la cape dégoulinante. - Ne reste pas sous la pluie, entre ! Elle s’écarte, jette un regard curieux à l’allée résolument vide. - Azriel n’est pas avec toi ? Dans son esprit l’inséparable, qu’elle n’a jamais vu sans son cadet, regard inquiet qui se décline sous les paupières, elle l’interroge d’une oeillade, le coeur battant.
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