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sleep on the floor (alice)


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MessageSujet: sleep on the floor (alice) sleep on the floor (alice) EmptyJeu 21 Mai - 1:13

sleep on the floor.
'cause if we don't leave this town, we might never make it out. i was not born to drown - baby come on. --- @alice longbottom

L'attente est détestable, éprouvante, et s'étire des heures durant. Ayant exploré le château de Thimius de fond en comble, Marlene serait capable d'en dresser un plan certainement semblable à l'originel. Elle n'a jamais été de ceux à vouloir se tenir en arrière, prudence n'étant pas toujours mère de sûreté, préférant la compagnie des siens à celui du silence environnant.

La sorcière se débat alors. Entre ses pensées, son tricot et ses recherches – elle a investi la salle à manger en ce début de soirée, les prunelles à présent plongées dans la paperasse qui s'étale sous son nez aquilin. Menton qui repose dans le creux de sa paume, Marlene attend – un signe quelconque, vraiment. Comme une réponse à ses prières qui se font mordantes, et parfois aléatoires. Son esprit est embué par les lignes qui le transcendent, pourfendu par les profils de certains employés du Ministère ; d'apparents bons candidats au rang des mangemorts qui n'a de cesse de grossir. Il s'agit là d'une inquiétude qui grossit en elle, n'ayant de cesse à penser à Sirius, enfant prodige de retour chez les siens – la simple possibilité de le voir arborer la marque des mangemorts lui soulève l'estomac.

Étouffant un grognement qui lui vrille la gorge, Marlene laisse son buste tomber en avant, son front qui heurte doucement les papiers sur lesquels elle planchait quelques secondes plus tôt. Des mots, encore des mots, toujours des mots – elle les épluche avec application, et assiduité (du moins l'espère-t-elle). La paresse ne l'a jamais frôlée, mais s'agissant de fatigue – elle n'a plus la force de lutter contre ses paupières qui se ferment. Respiration modérée qui la berce, tandis qu'elle part brièvement dans ses songes.

Dang ! Marlene se redresse brutalement, papier blanc collé à sa joue dont elle se débarrasser précipitamment de quelques mouvements affolés de la main. Puis ses doigts se posent simplement sur le manche de sa baguette, qu'elle presse légèrement, en appréciant les contours salvateurs – mais ses réflexes semblent être amoindris. Encore groggy de sommeil, la sorcière se frotte les yeux avant de plisser les paupières, cherchant à déceler des traits familiers sur la personne qui vient de franchir le seuil de la pièce.

Aussitôt un sourire rassuré étire ses lèvres rosées. Son rythme cardiaque reprend une cadence régulière, calme. Ses doigts libèrent la baguette de son étreinte, et après avoir posé son coude sur la table, elle fait reposer son menton dans le creux de sa paume.

« Toujours pas de retour sur le terrain, hm ? » Elle adresse un clin d'oeil complice à Alice Longbottom, avant de désigner les nombreux dossiers d'un bref mouvement de tête. Elle n'en dit rien pourtant – mais sa mine exténuée, et passablement ennuyée, parle pour elle. Ses recherches ne mènent à rien – elle ne sait pas qui a pu infiltrer le Ministère, ou où Albus Dumbledore peut bien être. « Une tasse de thé ? » Sans attendre sa réponse, Marlene agite sa baguette. Bouilloire qui se met en branle tandis que deux tasses leur parviennent et se posent sur la table. « Je m'ennuie tellement, Alice, si tu savais. » Lâche-t-elle d'une voix éraillée – et elle n'a pas à le signifier. Elle sait ce qu'Alice ressent ; et elle est persuadée que ses sentiments doivent sensiblement ressembler aux siens.

(c) sweet poison
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MessageSujet: Re: sleep on the floor (alice) sleep on the floor (alice) EmptyDim 31 Mai - 12:33

Il y avait des jours comme ça où rien n’allait. Des jours comme ça où l’on préfèrerait ne jamais s’être réveillé. Des jours sans … Le visage collé contre le carrelage froid de la salle de bain, Alice ne pouvait s’empêcher de rejouer la scène qui s’était déroulé ce matin. Elle revoyait encore le regard méfiant que Frank lui avait jeté avant de quitter la maison pour une mission. Ce regard était le même depuis près d’une semaine, depuis qu’elle lui avait annoncé sa grossesse ; ou plutôt depuis qu’elle lui avait fait part de ses doutes quant à sa grossesse. Une tension palpable et négative emplissait la maison à chaque fois qu’ils osaient s’adresser la parole, et personne n’arrivait à l’ignorer. Les Longbottom avaient cependant décidé de ne pas prendre parti pour leur fils ou leur belle-fille, et Neville était beaucoup trop jeune pour comprendre le sens même de ces problèmes d’adultes. Ce regard était imprimé sur ses rétines. Il était ni énervé, ni froid ; non, ce regard était méfiant, circonspect, incertain sur les motivations d’une mère en proie à des doutes ingérables. Mais ce matin, il ne s’était pas contenté du regard, il avait également lâché un « Ne fais rien de manière impulsive, tu pourrais le regretter … » avant de fermer la porte sur ses … menaces ? conseils ? paroles … Il savait. Il savait qu’elle n’arrêterait jamais d’y penser, qu’elle finirait par se mettre dans une situation dangereuse. Elle était comme ça Alice, impulsive et déterminée. Même si têtue serait le mot le plus adéquat pour la décrire. Les sentiments qui avaient résulté des paroles de Frank l’avaient mise dans un tel état qu’ils avaient réveillé ses nausées matinales, et qu’elle se trouvait à présent fébrile et faible, allongée dans la salle de bain.

Des légers coups frappés à la porte la firent sursauter. « Maman, tu es là ? » Elle ferma les yeux un instant, prit une profonde inspiration avant de répondre. « Oui mon chéri, j’arrive tout de suite. Va demander à grand-mère de te préparer le petit déjeuner ! » Le simple fait d’imaginer un repas lui provoqua un haut-le-cœur. Elle se redressa et passa de l’eau sur son visage. Elle devait faire bonne figure. Tout allait bien. Tout irait bien. D’un pas assuré, elle marcha jusqu’à la cuisine où Neville plongeait sa cuillère dans son bol de céréales de bon cœur. « Tout va bien ma belle Alice ? Voulez-vous boire ou manger quelque chose ? » Elle s’avança et ébouriffa les cheveux de son fils. « Ne vous inquiétez pas Augusta, je vais juste me préparer un thé, et après je devrai me rendre à Thimius Castle … Pouvez-vous garder Neville aujourd’hui ? ― Oui bien sûr, aucun problème. Mais je pensais que vous étiez en convalescence … » Elle ne répondit rien à ça. On l’avait mise au repos après un léger malaise lors de sa dernière mission pour l’Ordre. Têtue comme elle était, elle avait refusé de suivre les recommandations, mais lorsqu’ils l’avaient menacée de lui retirer sa baguette et l’accès au château, elle avait accepté de faire deux pas en arrière pour quelques temps. Son caractère l’empêchait cependant de se tenir trop loin de l’action et elle préférait faire les cent pas au QG de l’Ordre, plutôt que chez elle.

Empoignant son sac et sa baguette, elle posa un baiser sur le front de Neville et transplana hors de la maison. Le décor changea et rapidement elle retrouva l’atmosphère familière du QG. Elle s’y sentait autant chez elle que dans sa petite maison de campagne. A cette heure-ci, elle savait que la plupart des membres de l’Ordre étaient sur le terrain, mais elle était sûre de trouver une personne en ces lieux : Marlene. Depuis qu’on l’avait mise au repos forcé, Alice avait passé plus de temps à discuter avec Marlene à propos de sa future maternité qu’à penser à son propre bébé. Elles se ressemblaient beaucoup Alice et Marlene, des femmes d’action qu’on avait retiré du terrain bien malgré elles. Thé, tricot et commérage étaient devenus leur quotidien. Elle poussa un peu trop fort la porte de la pièce où se trouvait Marlene qu’elle claqua dans un grand fracas contre le mur. « Oups. Désolé ! » Elle entra dans la pièce et referma la porte derrière elle. Elle hocha la tête en réponse à la question de Marlene et renchérit : « J’ai l’impression qu’ils veulent me punir pour quelque chose dont je ne suis pas responsable. C’est frustrant ! » Elle croisa les bras sur sa poitrine et tapa du pied. Elle prit place en face de Marlene et joua machinalement avec les papiers qui se trouvaient sur la table. « Je sais. Moi aussi je m’ennuie … » Sa mine déconfite parlait pour elle. « Tu as trouvé des pistes pour le retrouver ? » Elle parlait de Dumbledore. « Si seulement on pouvait faire plus. » Elle s’avachit dans son siège et posa machinalement une main sur son ventre.
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MessageSujet: Re: sleep on the floor (alice) sleep on the floor (alice) EmptyMar 2 Juin - 19:35

sleep on the floor.
'cause if we don't leave this town, we might never make it out. i was not born to drown - baby come on. --- @alice longbottom

Alice qui pénètre au sein de la salle ; et Marlene qui comprend les raisons de sa présence au sein de château – qu'elle devrait pourtant soigneusement éviter durant sa convalescence. Flammes qui s'agitent dans le creux de son ventre, la sorcière appréhende le moment où Alice repartira sur le terrain ; et la laissera seule, ennuyée avec ses petits papiers. Je ne me suis pas engagée dans l'Ordre pour jouer la secrétaire. En attendant, c'est pourtant ce qu'elle fait ; à trier les documents, à lire entre les lignes et à griffonner des notes. Elle rend des comptes à tout le monde, et le temps lui semble long. Son ventre arrondi ne lui permet toutefois pas d'être audacieuse. Il lui est infiniment dur de refréner cette témérité qui lui colle à la peau depuis l'enfance ; lionne qui n'aime pas voir ses ardeurs être étanchées par les belles paroles de ceux qui ne savent rien. Sagement pourtant, elle obtempère mais prépare ses coups en douce. Inconsciente, et un brin immature ; certainement. Mais que serait la vie sans une pointe de sournoiserie ?

La présence d'Alice auprès d'elle l'empêche d'être seule avec ses pensées. Sa présence est la bienvenue et, déjà, le thé est servi. Soucoupes et récipients se posent doucement sur la longue table en bois. Marlene empoigne sa tasse, et pose ses lèvres sur la porcelaine, grimaçant au contact brûlant du liquide brunâtre. L'attitude de sa vis-à-vis lui arrache un rire douloureux, langue encore à vif, et acquiesce simplement en reposant sa tasse. « Tu y retourneras bientôt, va. Le repos forcé, en ce qui te concerne, ne peut être que de courte durée. » Lui assure-t-elle d'une voix étrangement posée – probablement fatiguée, après cette sieste impromptue qui a laissé une petite trace d'encre sur l'une de ses pommettes. En réponse à sa question (tu veux parler de Dumbledore, j'imagine ?), Marlene se contente de faire claquer ses lèvres l'une contre l'autre, en un bruit qui résume avec brio ce qu'elle en pense ; et le résultat de ses recherches qui s'apparente au néant. Frustration grandissante qui n'en finit plus. « Aucune trace de lui. » Confirme-t-elle, intonation fardée de désespoir qu'elle ne prend pas la peine de réprimer. « J'espère qu'on parviendra à le retrouver...et pas trop tard. » Peur latente que Marlene dévoile ; retrouver Dumbledore est une priorité, mais dans quel état ? Elle se mord l'intérieur de la joue, avant de demander : « Il n'y a aucun bruit de couloir à son propos, au Ministère ? En parlent-ils au moins ? » Marlene sait que le disparition d'Albus Dumbledore est dans tous les esprits – mais certainement pas dans toutes les bouches.

Eclat taquin qui brille maintenant dans son regard, tandis qu'elle désigne la tasse d'Alice d'un bref mouvement de menton. « Ce que tu peux faire maintenant : boire ton thé. » et attendre « Tu sais mieux que moi qu'il n'y a pas grand chose que l'on puisse faire avec ça, elle tapote une liasse de papiers de son index, j'ai l'impression que l'on tourne en rond. Pour Dumbledore, pour les mangemorts qui ont infiltré le Ministère. J'ai peur que l'on se fasse distancer par nos ennemis. » Avoue-t-elle à demi-mot, regard vert rivé vers les lignes qui semblent la narguer.

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