the wand choose the wizard

détermination (80%)	loyauté (95%)
maîtrise de la magie (80%)	altruisme (85%)
courage (35%)	dynamisme (60%)
espièglerie (45%)	prudence (75%)
sagesse (50%)	extravertie (20%)

I solemnly swear I am up to no good.

dear daddy. Et de ton père, on notera que tu as hérité le mauvais caractère. Vous êtes aussi butés l’un que l’autre et ce doit être là le plus gros problème ; il y a un fossé énorme qui vous sépare, creusé par l’incompréhension et le manque de communication. Tu n’as jamais véritablement douté de l’amour qu’il te porte, mais l’entendre prononcer ces quelques mots aurait été tellement agréable. Mais papa est entêté et le restera ; il continuera d’assener ses critiques terribles en guise de conseils terribles. Tu as la peau dure, Apsara. Stick and stones and all that shit. Mais tu as atteint tes limites ; lassée des trop nombreuses disputes, des cris constants et des pleurs qui s’ensuivent, tu as décidé de prendre de la distance. Tu ne communiques, à présent, avec ton père que par courrier ; sous ta plume, les mots se font plus fluides et moins acerbes. Ses mots à lui prennent une douceur que tu ne lui connaissais pas jusqu’à ce jour ; surprise tendre et chaleureuse, qui recolle peu à peu les morceaux de ton coeur ébréché. You’re my princess, qu’il écrit avec une pudeur poignante, I just want the best for you. Et tu comprends, Apsara. Vraiment, tu comprends. Mais il vous faut d’abord panser ces blessures que vous vous êtes mutuellement infligés avant de tourner la page. mommy dearest. C’est de ta mère dont tu tiens cette douceur candide, cette tendresse à en faire pleurer les pierres. Et ces souvenirs si sucrés que tu as d’elle, te regardant avec un amour certain, une adoration inconditionnelle. Ses doigts dans tes mèches d’ébène, ses lippes embrassant ta peau dorée par le soleil. Tu ne lui en veux guère, à ta mère, d’avoir épousé un homme aussi bourru que ton père ; love is blind, après tout. En revanche, tu lui en veux un peu de vous avoir laissé tous deux, livrés à vos propres faiblesses et vos travers mordants. Elle n’a jamais voulu jouer la médiatrice et ce n’est pas ce que tu attendais d’elle. Tu attendais qu’elle apaise ton père et te fasse entendre raison. Mais maman est disparate, elle survole les problèmes et ferme les yeux sur les ennuis. Tu dois tenir ça d’elle. Enfin … La communication est bien plus aisée avec elle, mais il y a toujours cette rancoeur que l’on pourrait qualifier de puérile. Tu t’en veux un peu de lui en vouloir ainsi. family. Fille unique, tu as tant regretté de ne pas avoir de frères et sœurs avec qui jouer durant ta tendre enfance. Aujourd’hui, la chose ne t’affecte pas outre mesure. D’autant plus que tu as de nombreux cousins et cousines du côté de ton père, sept au total. Deux oncles et une tante, du même acabit que ton père, qui ont toujours été la source de réunions de famille mouvementées. Tes cousins (ils sont trois) et tes cousines (elles sont quatre), tu les adores. Vous êtes tous proches en âge et de cette proximité naît une complicité certaine ; tu as passé tes années à Poudlard avec certains d’entre eux et c’est avec le coeur léger que tu te souviens de ces années d’insouciance. home away from home. Cela fait maintenant dix ans que tu as quitté Poudlard, mais l’école restera à jamais ta maison. Tu étais une élève facilement distraite, du genre à esquisser des portraits sur ton parchemin plutôt que de noter les instructions de tes professeurs. Tu as toujours eu l’âme d’une artiste, toujours à voir la beauté en ce bas monde. Toujours avec un sourire timide sur les lèvres, tu étais de ceux qui avaient du mal à se faire des amis ; tu n’as jamais eu que ce petit groupe d’amis restreint, deux amis dont tu es devenue inséparable dès votre rencontre à la rentrée de Septembre 1971. Fort heureusement, vous fûtes tous envoyés à Poufsouffle ; Sophie fut, pendant sept années, ta camarade de chambre et Markus était toujours le bout-en-train de votre petit groupe. Aujourd’hui encore, tu les considères comme tes meilleurs amis et tu sais que le sentiment est réciproque. Et c’est à Poudlard que tu les as rencontré, c’est à Poudlard que tu t’es suffisamment épanouie pour t’ouvrir à eux. here comes trouble. Chevelure ébourriffée et doigts tâchés d’encre, tu es bien loin de l’image de la jeune femme idéale que se sont construits tes parents. Ton père aurait aimé te voir faire une carrière brillante au sein du Ministère, il a sans cesse exprimé ce souhait au cours de ton adolescence. Quelle ne fut pas sa déception lorsque tu lui annonças que tu te mettrais à ton compte pour marquer définitivement la peau d’autrui ; c’est dans un véritable caprice qu’il laissa exploser sa colère et sa déception. Et si sa réaction te brisa le coeur, ta décision était prise. Tu rendrais honneur à la culture thailandaise dont tu as hérité de ta mère, tu sublimeras la peau des sorciers et sorcières qui désirent passer sous tes aiguilles. Ce sera ça, sinon rien. never a good wife. Tu n’es pas bien vieille, mais tes parents auraient aimé te voir mariée à cet âge, peut-être avec un enfant ou deux. Et c’est l’anxiété (et peut-être même cette culpabilité infondée) qui t’étouffe ; tu n’as aucun désir de te marier à qui que ce soit, tu n’es pas certaine de vouloir un jour des enfants. Tu n’as pas les mots justes pour exprimer la chose à tes parents ; tu sais qu’ils seront déçus, comme il l’ont été concernant bon nombre de tes décisions. Tu as le coeur bien lourd et le regard fuyant. tell her you love her. Coeur épris de la silhouette si disparate de l’amie, éternellement amoureuse de ses lettres, que tu conserves au fond de ta malle fourre-tout comme un véritable trésor. Cela fait quelques années (cinq, tout au plus) que tu t’es rendue compte de ces sentiments que tu nourris à l’égard de Beatriz. Ta confidente, celle à qui tu t’es confiée des années durant, la jeune femme est vraiment la plus proche de toi … Et tu l’aimes autant qu’elle te terrifie ; votre amitié tendre est un bien précieux que tu ne voudrais briser par ces sentiments embarrassants, tu ne veux la faire fuir avec la nature terrible et dévorante de ton affection. Alors, craintive, tu gardes sous silence cet amour qui n’a de cesse de grandir à chaque fois que tu poses les yeux sur elle. Ce n’est qu’un béguin, un tout petit béguin, que tu te répètes comme un mantra, alors que ton coeur se serre douloureusement dans ta poitrine. disturb the peace. Tu ne t’es jamais considérée comme particulièrement disruptive. Tu as ton petit caractère, certes, mais tu n’as jamais pensé que c’était là un défaut ou un poids à porter ; chacun a son caractère, après tout, et chacun compose avec comme il le peut. Et si tu courbes l’échine bien souvent, pour laisser passer la tempête, il y a certaines choses pour lesquelles tu n’es pas prête à faire de concession ; ton indépendance rudement gagnée, par exemple. Ta liberté d’expression, ta liberté d’être comme tu es, aussi. enjoy the silence. Tu es bien peu bavarde, ne t’exprimant qu’avec cette voix douce et légère, empreinte d’une timidité certaine. Tu as toujours été ainsi faite ; avare en mots, terriblement réservée. Tu es introvertie par nature, éprouvant bien souvent le besoin de t’isoler pour te ressourcer. Le contact avec tes clients et tes amis (qui se comptent aisément sur les doigts d’une main, voire deux) te suffit amplement, tu n’as absolument pas besoin de plus. to live in fear. Tu es une trouillarde et c’est pour cela que le choixpeau ne t’a pas envoyée à Gryffondor, à l’instar de ton père. Tu es toujours terriblement anxieuse quand il est question du lendemain, tu es toujours paralysée par la peur en ces temps incertains. C’est terrible, mais les choses sont ce qu’elles sont ; tu es une trouillarde, un point c’est tout.

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