AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

let us be brave (constance)


Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyDim 24 Mai - 1:59


let us be brave
@constance bell
Encore une nuit d'un sommeil sans repos. Assit sur le bord de ton lit, tu vins t'étirer de tout ton long, cherchant vainement le moyen de réveiller ton esprit. Secouer ce corps qui ne voulait presque jamais se reposer. Cette sensation collée dans tes pensées que tu n'aurais, avec les années, que de plus en plus de mal de pouvoir te reposer. Qu'elles partaient pour ne plus jamais revenir, comme un cruel rappel que le temps passait de plus en plus rapidement. Et que ton corps lui n'était pas tout à fait le temps, tu en étais comme dépossédé un peu plus à chaque nouvelle lune. Et tu détestais ça. Ton regard balaye ce logement où tu venais à peine d'investir, et dont il ne suffit que trois secondes pour voir dans sa quasi-totalité. C'était vide. Car tu ne possédais que peu de chose. Une pile de livres dans un coin. Une chaise sur laquelle reposait les quelques vêtements que tu pouvais avoir. Et le reste.

Sur une inspiration, tu vins fermer tes yeux pour saisir ta tête dans tes mains, te recroquevillant sur toi-même. Tu aurais pu te persuader que tout allait enfin changer, que tu allais enfin découvrir la chance, et pouvoir démarrer enfin réellement ta vie. Mais tu n'étais pas assez sot pour réussir à te mentir ainsi. L'une de tes mains vint se perdre dans ta nuque, remontant sur ton crâne en emportant au passage ta chevelure qui n'était désormais qu'ont quelques semaines du négligé. Mais tu n'avais pas envie de penser à tout cela. Tu n'avais pas envie de sombrer dans les tristes recoins de ton esprit. Tu mis quelques instants à te sortir de ton lit, te remettre sur tes pieds afin de te diriger lentement dans ta salle de main. Te laver, t'habiller, et sortir.

Tu aurais pu rester dans cette pièce, qui était momentanément la tienne. Mais tu n'avais pas le coeur à t'y attacher, déjà persuader qu'on viendrait te l'arracher si tu le faisais. Car c'était toujours ainsi, quand tu commençais à avoir tes habitudes... C'était à ce moment que tu perdais tout. Enfin, pas tout. Il y avait des gens sur lesquels tu pouvais toujours compter, et c'était chez l'une d'elles que tu te rendais. T'arrêtant sur la route à une pâtisserie Moldu, des muffins au chocolat. Et reprendre ta route avec ton butin.

C'était très souvent la même chose, arrivé devant le pas de la porte. Tu toquais trois coups. Et tu attendais sagement de capter des bruits de pas dans les escaliers. Tu ne connaissais que trop mal son planning de travail, tu avais juste parfois de la chance. Et d'autres fois, beaucoup de muffin juste pour toi. Constance, c'était une sorcière que tu connaissais depuis ton premier jour à Poudlard. Mais vous aviez appris à vous connaitre sur le tard. Elle était devenu un peu comme toi. TU percevais dans son regard des choses qui te parlaient, des choses que tu comprenais et que tu voulais réparer pour elle. Car elle méritait mieux que te ressembler. Personne ne méritait d'avoir le coeur esseulé. Et si tu pouvais être une épaule sur qui elle pouvait se reposer, souffler quelques instants pour oublier le reste, tu le ferais. Car c'était ta manière à toi d'oublier que tu te sentais morne.

Mais quand elle ouvrait, ça te faisait oublier le reste. Car elle te rappelait par son sourire, que tu n'étais pas seul. Elle te rappelait qu'il y avait encore des gens qui pouvaient t'épauler quand tu en avais besoin. Bien que tu détestais demander de l'aide. Tu connaissais les lieux. Car elle t'avait aidé, prêté un canapé, un toit, pour ne pas être dans la rue. Car ça finissait souvent comme ça, continuellement on te mettait à la porte. SI bien que tu avais fini par comprendre que tu n'aurais jamais réellement de "chez toi", ou du moins, que ce ne serait jamais un lieu. Mais les quelques personnes qui comptaient réellement. Et c'était le peu de satisfaction dans ta vie que tu voulais bien t'accorder.

Il ne fallut pas longtemps que vous rentriez dans votre routine. Toi assit dans la cuisine, en face d'elle. Laissant le silence prendre quelques instants possession des lieux. C'était calme quand Katie n'était pas là. La semaine dernière, je me suis installé dans le studio dont je t'avais parlé. Sourire d'idiot triste aux lèvres. Il y avait un étrange mélange de tristesse et de satisfaction dans ta voix. Dans ce souffle. Dans tes mots. Dit le bien à tes colocataires. Je pense qu'ils seront ravis de plus me voir aussi souvent débarquer à l'improviste chez vous. Faible rire qui vint ponctuer tes mots. Tu aurais pu garder de mauvais souvenir de ses périodes où tu ne faisais que vivre chez les autres. Qu'ils t'ouvraient la porte de chez eux pour ne pas te laisser dormir dehors. Mais ton regard posé sur Constance, il te fit sourire comme l'idiot triste que tu étais. Car il y avait du bien aussi à dormir chez d'autres personnes, on oubliait quelques instants qu'on était seul. Car on ne l'était plus tout à fait.




Dernière édition par Remus Lupin le Mar 26 Mai - 22:07, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyDim 24 Mai - 3:10


let us be brave
@remus lupin
Aiguilles de sa montre qui trottaient à vive allure, depuis le levé du soleil la sorcière s’affairait à ses occupations. Réveil aux aurores, pudding préparé pour toute la colocation dans l’obscurité dans l’appartement, réveil de la princesse, mademoiselle est ronchon ce matin, tentative avortée de lui arracher un sourire avant le petit déjeuner, le temps presse. Mère et fille se préparent ensemble, cheveux bruns coiffés à quatre main, moment de complicité précieux. Instant de grâce vite dépassé, la course contre le temps reprend. Perchée sur ses talons hauts, sac d’école sous le bras, déposer Katie à l’école, baiser tendre déposé sur les joues de son trésor avant qu’elle ne se précipite d’un pas enjoué à l’intérieur pour rejoindre ses amis, course dans Londres pour rejoindre Le Holly Night et ne pas rater le début de son service, elle est déjà essoufflée avant même que la journée ne commence Constance.

Chambre inspectées avec attention, malgré la situation actuelle à Londres, les inquiétudes, les frayeurs, les maux qui frappaient la société anglaise, l’hôtel était quasiment plein, seules quelques chambres manquaient d’occupants, rapidement éludées par la lionne qui savait bien ce qui se cachait derrière les portes closes des moins salubres des suites. Encore une fois elle ne voit pas le temps passer, pensées qui n’ont guère le temps de vagabonder si ce n’est pour s’inquiéter de la poésie que doit réciter Katie à onze-heures précises, les tâches s’enchainent, les sourires sont distribués autant que sont croisés les clients jusqu’à ce que l’heure de fin de service sonne enfin. Il est quatorze heures et elle s’autorise même un instant de relâchement sur les bords de la Tamise avant de rejoindre son appartement.

Trouvée avant même que son uniforme de jour ne soit troqué pour une tenue plus décontractée, prise par surprise par l’arrivée d’un ami qui lui était précieux Constance se dépêche de se changer, chignon sévère seulement adouci par le pull qu’elle enfile en vitesse qui vient dédramatiser la jupe stricte qu’elle doit porter dans le cadre de son travail. Elle ne met pas longtemps à reconnaitre les trois coups caractéristiques de la présence de Remus derrière la porte. Pas rapides qui traversent l’appartement elle descend les marches de l’escalier deux à deux pour venir accueillir le sorcier d’une accolade, naturel qui revient au galop même s’il reste tinté d’une pudeur qu’ils connaissent tous les deux par coeur. Les regards et les sourires se font écho tandis que les deux sorciers se glissent dans la cuisine, rituel qui n’avait pas pris une ride, paquet de gâteaux à l’odeur alléchante déposé entre eux tandis qu’ils s’étaient installés l’un en face de l’autre.

Verveine servie dans de petites tasses, silence seulement brisé par le bruit de la théière et des cuillères qui remuent le breuvage en rythme désaccordé. L’appartement était vide, colocataires occupés à leur carrière respective, petite Katie à l’école pour encore quelques heures, Remus et Constance avait un peu de temps devant eux pour échanger quelques nouvelles dans la quiétude du lieu. « Oh c’est vrai ? Voilà une bonne nouvelle. » Sourire qui éclaire le visage de la Bell, elle croque dans un des muffins chocolatés apportés par le jeune homme, douceurs qui suffisent à faire taire les grondements de son estomac, sucre qui vient délier ses papilles autant que ses muscles crispés par la journée de travail dont elle venait de s’extirper. « Tu parles, tu sais bien que t’auras toujours une place ici Remus. » Présence du Lupin en filigrane des différents domiciles des Bell, de l’appartement le plus médiocre depuis son retour à Londres, petit meublé ancien où seule Katie avait sa chambre, sacrifice de la mère pour offrir une espace propre à l’enfant, jusqu’au logis plus confortable que mère et fille avaient finalement quitté pour rejoindre cette colocation de Merlin’s Castle profitant des économies certaines que leur permettait de faire ce nouvel endroit.

« Tu y es bien installé, tu as défait tes paquets ? » Regard qui scrute les traits fatigués du sorcier, Constance connaissait déjà la réponse malgré elle. Elle savait à quel point les appartements du sorcier sonnaient comme provisoires, cavale permanente, fuite qui n’était que question de temps, elle lui souhaitait de pouvoir un jour poser définitivement ses quelques affaires dans un lieu qu’il considèrerait vraiment comme un foyer. « J’aimerais t’offrir quelque chose pour fêter l’emménagement. » Qu'elle reprend, pensive. Coeur plus grand qu’elle-même, envie de faire plaisir, attentions qu’elle se plaisait à distiller lorsqu’elle pouvait se le permettre bien que tout ne soit pas si rose. Gallions qui ne pesaient pas lourds au fond de ses poches mais qu’elle économisait soigneusement pour pouvoir gâter, du mieux qu’elle le pouvait, ses plus proches. Culpabilité évidente de la jeune mère de ne pouvoir faire plus, de devoir réfréner les désirs les plus extravagants de sa fille, remettre à plus tard ce qu’elle ne pouvait encore lui offrir. Elle savait bien que Remus était plus raisonnable que l’enfant, elle savait même qu’il refuserait de la voir lui acheter quelque chose, même la plus simple des babioles mais elle était difficile à éloigner de ses lubies Constance, détermination qui luisait dans ses yeux noisette, tendresse qui y prenait aussi beaucoup de place, quoi qu’il advienne.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyLun 25 Mai - 19:30


let us be brave
@constance bell
Bien que la fatigue veuille te faire fermer les yeux à la seconde où tu t'étais assis, ton regard lui ne faisait que la suivre sagement. Détaillant ses mouvements, elle aussi était marquée par la fatigue. Mais Constance était une mère, ce qui faisait d'elle une femme capable de puiser des ressources dans une réserve que tu lui enviais. Depuis quelques mois, tu avais réalisé que tu connaissais par coeur les moindres traits de son visage, silencieusement tu les avais gravé dans ton esprit, avec cette fascination que tu ne te connaissais pas. SI elle faisait partie depuis des années, des âmes que tu côtoyais, tu ne l'avais jamais réellement vu. Tu avais appris, après qu'elle t'ai tendu la main pour te tirer de la rue, à faire réellement attention à elle. Pas avec le regard d'un ami, mais celui d'un homme. La sorcière avait se charme hypnotisant qui pouvait parfois ravir quelques battements à ton coeur. Ce n'était pas désagréable, car certains de ces sourires et de ses regards, ils avaient juste le don de te donner l'illusion que tout allait pour le mieux. Mais bien vite le rappel de ton esprit venait prendre le dessus, cette peur de ce que tu étais. Tu aurais aimé plus que des sourires, que des regards, de vos moments privilégiés que vous cachiez au monde entier. Mais tu avais peur, non pas d'elle, mais de ce que tu étais. Tu ne voulais pas t'imposer dans la vie d'une autre âme. Car ils méritaient plus que ça.

Glissant tes mains sur la faïence de la tasse, tu profitais de la chaleur que tu pouvais en tirer pour réchauffer tes extrémités. Appréciant cette sensation du chaud qui désengourdissait la fatigue que tu pouvais ressentir. Esquisse d'un sourire que tu viens cacher en baissant la tête vers ta tasse, la tirant dans ta direction pour en humer les effluves de verveine. Yeux qui se closent pour simplement profiter quelques secondes. Et puis tu viens porter la tasse à tes lèvres pour en avaler une gorgée. Tu sais que je n'aime pas m'imposer Phrase anodine et pourtant qui voulait dire bien des choses à l'égard de Constance. Tu poses la tasse à nouveau sur le bois de la table, et tu vins reculer ton buste pour qu'il se pose sur le dossier de la chaise. Tes pieds glissèrent légèrement sur le carrelage de la cuisine et vinrent encadrer ceux de Constance.

Il n'y avait pas grand chose à défaire. Je crois d'ailleurs que j'avais laissé des affaires ici... dans une inspiration, tu vins chasser un sourire triste de tes lèvres. Tu étais partie vite. C'était nécessaire pour elle, comme pour toi. Cependant tu le sentais ton coeur se faire lourd dans ta poitrine à cette pensée. Ne t’embarrasse pas à dépenser de l'argent pour moi Murmures-tu, en levant les yeux dans sa direction. Tu avais ce regard triste, car tu ne savais pas ou tu allais. Mais ce regard beaucoup le connaissait que trop bien, car tu étais rarement confiant dans l'avenir. Nerveusement tu vins passer ta main dans ta nuque.

C'est Katie qui va être déçue de plus pouvoir me sauter dessus pour me réveiller du canapé surtout. Faible rire qui franchit ta bouche, alors que tu reportais ton regard sur Constance. Tu vins légèrement tapoter son pied avec les tiens comme pour attirer son regard. Avant de dire tout simplement tu m'as manqué tu ne l'avais pas encore dit, car cela faisait des semaines que vous ne vous étiez pas croisé. Et c'était le cas, elle t'avait manqué. Mais c'était des choses que tu ne disais que pour elle.



Dernière édition par Remus Lupin le Mar 26 Mai - 15:08, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyMar 26 Mai - 2:10


let us be brave
@remus lupin
Il avait cet air éternellement fatigué Remus, et Constance s’attendait toujours à le voir s’assoupir en face d’elle, tête enfouie dans sa tasse. Mais il n’en était rien, ses yeux bleus suivaient tous ses mouvements, sourires brièvement échangés et boisson servie et aussi vite l’impression que la fatigue donnait un peu de répit. Elle même assise pour la première fois depuis le début de la journée sent ses muscles se détendre, coude appuyé sur la table et joue soutenue par sa main elle glisse d’une voix qui aurait pu sembler désapprobatrice si elle n’était pas teintée d’une telle candeur. « Et tu sais qu'à mes yeux tu ne l’as jamais fait. » Discours à double sens, regard qui glisse sur le visage du sorcier, avant qu’elle n’esquisse un petit sourire en sentant ses pieds contre les siens.
Elle était heureuse qu’il ait à nouveau un appartement, mais pourtant lui ne le semblait pas vraiment, mélancolie qui ne quittait son regard. « Ah oui c’est vrai je dois les avoir quelques part dans ma chambre ! » Souvenirs des passages du sorcier dans l’appartement, canapé qui l’avait accueilli des nuits durant, quand il n’avait plus de toit sous lequel se réfugier. Souvenirs surtout du départ précipité, du coeur qui battait un peu trop fort et de la nécessité de s’éloigner, deux innocents qui feignaient la normalité aux yeux du monde. « Je m’embarrasse pas, ça me ferait vraiment plaisir. » Même si elle ne savait pas comment agir, un peu maladroite car elle savait bien que malgré toute la bonne volonté du monde, le cycle continuerait inlassablement pour son ami, appartement qui n’aurait peut-être même pas le temps de poindre comme un foyer dans son esprit qui'l devrait le quitter.

Rire qui vient dédramatiser la conversation, petite Katie qui avait adopté Remus avec une rapidité effarante, gamine pleine de ressources dont sa mère ne pouvait que rêver. « Elle le fait avec moi pour compenser, t’es sûr que tu veux pas rester un peu ? Juste pour que j’ai droit à un réveil un peu plus doux. » Elle sourit, comme elle le fait toujours, mais tandis qu’elle parle il y a les souvenirs qui défilent dans son esprit, des joies, des peines, sa petite Katie qui grandissait trop vite et qu'elle aurait voulu préserver du monde entier. Un peu ailleurs quelques instants elle boit quelques gorgées, perdue dans ses pensées. Mais il tapote doucement son pied, et il y a sa tête qui se redresse immédiatement, grands yeux noisette qui brillent légèrement au dessus de la tasse portée à son visage elle sent ses joues rougir légèrement, nouvelle gorgée de l’infusion qui lui permet de retrouver ses esprit avant qu’elle ne souffle doucement, aveux qui ne restait qu’entre eux. « Tu m’as manqué aussi. » Main qui glisse sur la table, venant accrocher avec douceur celle de Remus, premiers contacts depuis des semaines, présence du sorcier qui s’était faite rare ces derniers temps.

Elle a comme l’impression de glisser un peu trop Constance, si bien qu’elle se redresse un peu trop brusquement, tasse posée dans un bruit un peu trop sec sur la table. « Je vais te chercher tes affaires. » Se justifie-t’elle d’une voix pleine d’engouement, poussant légèrement la chaise sous la table pour en faire le tour non sans une bouchée de muffin piquée au passage. Pourtant, elle s’arrête dans sa fuite calculée à peine arrivée à côté de Remus, un instant de battement où ses gestes restent à flotter  bras qui viennent entourer le torse du sorcier dans une étreinte douce, tête qui se pose tout contre son épaule. « Ne sois pas triste s’il te plait… Je préfère tant te voir sourire. » Qu’elle vient murmurer à son oreille, main qui vient naturellement se glisser dans les cheveux du sorcier pour les caresser doucement comme dans une berceuse contre les méandres de son propre esprit. Ce sourire triste, elle le connaissait par coeur, parfois, elle avait l’impression qu’il ne quitterait jamais le visage de Remus. D’autrefois, il était presque persuadée le voir disparaitre, sensation qu’il oubliait, durant quelques instants volés que tout lui semblait noir. Elle s’accrochait à ces instants, se promettait de les revoir encore, de les transformer en moments, et puis en habitudes, il méritait tellement mieux que la tristesse qui avait jeté l’ancre au fond de l’océan de son regard.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyMar 26 Mai - 17:35


let us be brave
@remus lupin


Bon menteur que tu pouvais être lorsqu'il y avait du monde. Tu étais capable de prétendre que tu étais simplement le bon même sorcier. Attaché uniquement à des amis que tu avais sus conserver avec le temps et qui faisait tourner ton monde. Qui t'offrait un second souffle lorsque tu en avais besoin. Mais tu étais un piètre bluffeur avec toi-même lorsque tu t'entêtais à la voir comme tel. Il fut brusque le battement de ton coeur, qu'elle vint t voler lorsqu'elle posa sa main sur la tienne. Ton pouce vint frôler la peau de sa main. Attirant ton regard, et déjà elle se détache de toi. Délice fugace, qui n'était pas assez pour ton combler le jeûne, que tu t'étais imposé, d'elle.  « Je vais te chercher tes affaires. » Telle une statue de pierre, tu ne bouges pas, ton regard simplement rivé sur cette main désormais laissée à l'abandon par la sorcière. Avalant ta salive avec difficulté. Tu le sens ce poids dans ton être se faire ressentir un peu plus. Tu aimerais chasser bien des pensées, tu aurais aimé exorciser bien des démons. Mais tu savais cette tâche impossible. Tu n'étais pas capable de changer pour devenir quelqu'un d'autres. Tu ne pouvais pas devenir l'homme dont elle avait vraiment besoin. C'était pour cela que tu cherchais toujours à te persuader que vous n'étiez que des amis. Elle méritait mieux, que ton affection, mieux que l'emballement d'un coeur fatigué et marqué par une impureté qui serait toujours tienne.

Et cette pensée qui était si clair, si limpide, tu l'oublies à la seconde ou ses bras entour de torse, et que tu sens son souffle s'écraser sur ta nuque. D'un naturel déconcertant, tu vins poser tes mains, sur ses bras. « Ne sois pas triste s’il te plait… Je préfère tant te voir sourire. » c'est douloureusement que tu viens clore tes yeux, tournant légèrement ton visage sur le sien. Te tournas légèrement sur la chaise, pour tu, lorsque tu ouvres à nouveau les yeux tu puisses croiser les siens.

« Constance... » Il sonne comme un regret dans ta bouche à cet instant. Tandis que ton bras attrape son pied et l'oblige à avenirs en face de toi. Ton bras libre vint entourer sa taille. Et tu vins poser ta tête contre son ventre. « Je ne suis pas triste quand je suis ici. » avec toi. Laissait tes mots d'étouffer quelque peut dans les mailles de son pull, avant de remontrer ton regard vers elle. Vous étiez doué pour laisser planer les choses, dires des mots qui vous faisiez peur sans avoir à le faire. tu portes son poignet, que tu tenais encore prisonnier à ta bouche, afin de poser délicatement tes lèvres dessus. Et le libérant aussi tôt, comme pour ne pas céder davantage à tes envies de proximité avec elle. La dernière fois, tu étais partie trop tôt. La dernière fois tu étais partie précipitamment. Car la dernière fois, la ligne entre le déni et la vérité c'était trop rapproché. Mais c'était plus fort que vous, plus fort que ta raison, ton envie de la garder contre toi. « Il y a quelqu'un d'autres aujourd'hui ? » Elle était importante, la réponse à cette question. Car vous prétendiez très bien quand vous étiez obligé de le faire, mais c'était que trop compliqué quand vous saviez que vous étiez les seuls témoins. Tu la gardes prisonnière encore quelques instants, tu avais besoin de sentir son odeur, car tu l'avais presque oublié. D'un geste de la tête, son pull bouge et tu arrives à percevoir la peau de son ventre, et tu ne pus t'empêcher d'y déposer un baiser. Pour finalement lui rendre sa liberté

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyMer 27 Mai - 1:25


let us be brave
@remus lupin
Faiblesse du coeur et des chairs, naturel qui finissait par les bruler autant qu’il les réconfortait. Elle entame une fuite vers l’avant Constance, une tentative de se détacher une nouvelle fois, de se préserver de son coeur qui battait un peu trop fort, de son regard qui s’attardait un peu trop sur le visage de Remus, de cette impression de respirer plus légèrement depuis qu’il était entré dans l’appartement. À regret mais à raison, elle fuit. Il n’y avait bien que face à ces sentiments qu’elle déniait qu’elle fuyait, téméraire jeune femme qui n’avait normalement peur de rien. Mais elle se refusait à comprendre, elle se refusait à ressentir Constance. Brisée, coeur ayant trop aimé maintenant solitaire qui peinait à l’idée de s’ouvrir à nouveau. Il était bien plus facile de prétendre, de sourire, de se laisser glisser dans leurs tendresses secrètes avant de faire comme si de rien n’était une fois le monde extérieur retrouvé.

Mais elle ne fuit pas bien loin, épopée arrêtée avant même d’avoir réellement débuté, chambre à coucher qui n’avait jamais paru aussi inaccessible que depuis qu’il se trouvait sur le chemin. Ses belles résolutions, la fermeté de ses actions disparaissent à peine la table contournée. Etreinte qui lui avait manqué, respiration qui se calque sans mal sur celle du sorcier tandis qu’elle murmure ces douces paroles à son oreille dans une tentative d’éloigner ses démons. Il tourne légèrement la tête, chaise qui grince un peu quand il la décale pour pouvoir la regarder. Il ouvre les yeux et elle se perd quelques instants dans son regard. Il y a quelque chose dans sa voix qui la fait frissonner, cet inclinaison de langage qui l'inquiète presque, faussement persuadée qu'elle n'apportait que des ennuis. Docilement, poignet enfermé dans la main du sorcier elle se laisse guider par Remus, quelques pas pour se retrouver face à lui, quelques secondes pour qu’il l’attire à lui, tête déposée sur son ventre et bras qui entoure ses hanches. « Je ne suis pas triste quand je suis ici. » Alors reste. Main qui se glisse dans sa nuque à peine il l’eut lâchée après y avoir déposé un baiser, elle tait les mots qui lui viennent à l’esprit. Parce qu’elle savait que c’était mal, parce qu’eux n’avaient besoin de mots pour se comprendre. Après ce qu’il s’était passé la dernière fois, elle ne pouvait pas, alors elle se tait, profitant de ce moment volé à leurs douleurs respectives. Léger frisson lorsqu’elle sent les lèvres de Remus frôler la peau nue de son ventre elle a les yeux qui papillonnent un peu, vérité qu’elle s’efforçait d’éloigner alors qu’elle ne resterait invisible que pour eux si une autre âme s’était trouvée dans la pièce.

Mais, alors que sa liberté est retrouvée elle s’empresse d’en user à se rapprocher d’autant plus. Doigts de la sorcière qui glissent sur les joues du jeune homme, elle baisse la tête pour croiser à nouveau son regard. Petite voix qui souffle tandis qu’elle se fend d’un léger sourire, un peu mutin : « Ils sont tous à l'extérieur. C'est seulement nous deux. » Nouvel instant de battement, un instant où elle hésite, le manque de ce mois loin de lui qui attise ses sens, laissant la raison sur le perron tandis qu’elle s’approche dans une lenteur démesurée de lui, main appuyée sur la table pour l’assurer alors qu’elle se penche un peu. Front posé contre son front, pendant quelques instants leur souffles s’emmêlent avant que ses lèvres ne se déposent sur le siennes. Baiser doux, pudique, baiser qui s’excuse presque d’exister, elle a peur de le voir disparaitre si elle va trop loin, comme cette fois où ils avaient tous deux compris que la distance était seul remède. Mais elle ne s’excuse pas Constance, et si elle finit par détacher ses lèvres de celles de Remus, elle ne s’éloigne pas plus, elle ne regrettait pas, ne se rendait compte qu’une fois le charme brisé, qu’une fois la réalité retrouvée.

« Pars plus aussi longtemps... » Qu'elle murmure un instant sans réfléchir avant de se figer légèrement, pensées qui s'étaient frayé un chemin jusqu'à ses lèvres avec un peu trop de facilité elle baisse les yeux, gênée, regard qui évite le sien pour ne pas se retrouver face à l'échec.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyMer 27 Mai - 17:25


let us be brave
@remus lupin


Tu aurait aimé pouvoir lui dire, ce qui pouvait passer dans tes pensées lorsque tu la voyais, lorsque tu lui parlais. Tu aurais aimé capable de dire les choses telles qu'elles étaient, mais tu ne l'interdisais pas, tu te contentais simplement de ses moments volés, dont vous aviez le contrôle. Même si des fois, c'était bien plus difficile de se voiler la face. Comme te le rappelait le long frisson qui vint parcourir ton être, lorsqu'elle posa sa main sur ta joue. « Ils sont tous à l'extérieur. C'est seulement nous deux. » Tu es simplement pendu à sa bouche, à son souffle, à mesure que tu vois son visage t'approcher de toi. Lorsque tu sens son front se poser contre les tiens. C'était Terrifiant et agréable en même temps. Une torture que tu n'appréciais que trop. Ta main vint frôler l'une de ses jambes, sans pour autant la saisir. Tu le savoures se baiser, comme pour ceux que vous aviez échangés dans le passé, sans jamais en reparler. C'était comme si elle était tout ce pour quoi tu voulais te rattacher, mais tu en étais effrayé. Tout comme elle. Vous aviez vos regards tristes aussi, parfois, car vous saviez tous les deux que vous aviez peur. Peur de ça. Mais vous étiez incapable de vous en empêcher. « Pars plus aussi longtemps... » Ta main se glisse sur la joue, suit les lignes de sa mâchoire pour venir saisir son menton, qu'elle te regarde. Une inspiration, et tu laisses ton nez frôler le sien. Tu laisses le silence prendre quelques instants place. Ton bras libre, entourant sa taille, te redressant légèrement sur cette chaise, et l'attirant à toi. Qu'elle finisse assise sur tes jambes. Que tu la sentes tout contre toi, tes lèvres frôlant sa joue. « Je suis désolé... » Laissas-tu échapper dans un murmure que tu ne pus réprimer. Tu avais peur de parler trop brusquement, trop fort, mais tes mots n'étaient destiné qu'à elle. Tu expires un long souffle avant de capturer la peau de son cou avec ta bouche, comme pour aller les mots au geste. Ainsi tu remontes doucement, pose tes lèvres contre la peau de sa mâchoire, de sa joue. Lui faisant tourner légèrement la tête pour embrasser la commissure de ses lèvres avant de répondre à son baiser, avant autant de douceur qu'elle avait pu mettre.  Ton bras se resserra autour de sa taille lorsque tu le fis pour la troisième fois. Tu l'as voulu pour toi, Constance, mais tu n'étais qu'un couard qui n'avait que trop peur de le dire à haute voix. Bien que tes gestes étaient trop parlant pour ne pas le sous entendre quand tu étais avec elle.
Tu lui souffles « tu me pardonnes ? » Tu frôles toujours ta bouche de la sienne. Recule légèrement la tête lorsque tu sens qu'elle voulait saisir ta bouche. Tel un enfant qui attendait une réponse, affichant se sourire fripon qu'elle pouvait que trop connaitre, tu voulais la réponse que tu connaissais déjà. Mais c'était ce genre de chose qui avait le don de réchauffer ton être. Tu laisses retomber tout en douceur ta main sur ses jambes et tu reconnais au toucher le tissu peu agréable de sa jupe de travail. Tu vins poser ta tête contre son épaule, inspirant pour te donner la forcer d'accepter ce que tu allais dire. « J'suis arrivée si tôt que ça ? » Tu portes finalement ton regard sur sa jupe, confirmant ce que tu pensais. « Va te changer, je vais attendre. »

Tu l'as libère finalement, la laisse partir, et avant de te relever tu vides la tasse qu'elle t'avait amenée quelques instants auparavant. Dans un bâillement que tu ne pus réprimer, tu vins t'étirer de tout ton long en te remettant sur tes pieds. Souffles de fatigue qui vint raisonner dans les lieux. Avant de faire les quelques pas qui te séparait du salon, et du canapé qui t'avait eu bien trop souvent comme invité d'un soir. Tu le laissas tomber lourdement dans le moelleux du fauteuil. Fermant quelques instants les yeux, sombrant dans cet état de semi-conscience qui t'était que trop habituel lorsque tu étais seul et que tu n'avais rien à faire.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
avatar

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) EmptyJeu 28 Mai - 0:52


let us be brave
@remus lupin

Il y a cette gêne à avouer ce qu’elle ressent, l’impression de se mettre en danger, l’impression de faire une erreur et de risquer de briser ce qu’ils préservent jalousement au creux de leurs instants volés. Elle préfère encore leurs non-dits naïfs aux affres d’une vérité qui détruit toute leur poésie. Si bien, que lorsque sa requête s’échappe de ses lèvres, elle a peur d’en avoir trop dit. Regard qui s’échappe, elle se mord doucement la lèvre avant qu’il ne redresse son visage. Il ne dit rien au début, mais ses gestes parlent pour lui « Je suis désolé… » Le murmure se fraie un chemin jusqu’aux oreilles de la sorcière, presque imperceptible, inaudible pour quiconque ne serait pas eux. Elle frémit doucement entre ses bras, Constance, sentant son souffle sur son cou, ses lèvres qui remontent jusqu’à sa bouche, baiser d’une grande douceur qui la transporte comme à chaque fois. Ils n’en parlent pas, mais rien ne trompe, elle flotte au dessus du sol lorsqu’il est là. « Tu me pardonnes ? » Le regard répond, grands yeux noisette qui crient ce qu’elle pense sans pour autant l’extérioriser, pudeur qui se manifeste à des instants étrange, opposition entre ses gestes et ce qu’elle avouait qui se faisait d’autant plus grandes que le temps passait. Elle se redresse un petit peu, lèvres qui tentent de capturer celle de Remus sans succès. La moue mutine du sorcier lui arrache un petit rire satisfait alors qu’elle hausse doucement les épaules, regard taquin : « Je sais pas… » Elle était joueuse la Bell mais finalement, elle se reprend, souffle dans un murmure avant de voler un nouveau baiser au sorcier : « Toujours. » Et cet instant aurait pu durer pour toujours si seulement l’un comme l’autre ne savait pas les limites qu’ils s’imposaient. La grâce tombe, elle esquisse un petit sourire et acquiesce. Sa main accroche celle de Remus tandis qu’elle se relève et elle finit par disparaitre dans sa chambre.

Elle est légèrement tremblante lorsqu’elle vient s’assoir sur son lit, torrent d’émotion qui l’emporte loin de la rive, la laissant un peu pantelante et dans le brouillard. Comme à chaque fois elle aurait pu lui dire, comme à chaque fois elle enfermait tout à double tour, elle se contentait de ce qu’ils partageaient à l’abri des regards. Mains passées sur son visage où la fatigue se laissait lire elle retire sa jupe d’uniforme, troquant le tissu rigide contre un short de jean un peu large. Face au miroir, cernes qui répondent à son regard, elle défait son chignon sévère dont quelques mèches s’échappaient déjà avant de repenser aux affaires évoquées par Remus, celles qu’il avait laissées à l’appartement alors qu’il était parti précipitamment, poursuivi par une réalité devenue trop palpable. Chambre finalement quittée, sac plein de ses vêtements dans les bras elle revient au salon d’un pas léger : « Je t’ai ramené… » Remarquant ses yeux fermés elle se tait et dépose les quelques affaires sur un fauteuil avant de se rapprocher doucement. Faisant glisser ses doigts sur ses épaules, elle dépose un baiser sur sa nuque, contourne le canapé pour s’assoir tout près de lui, jambes croisées en tailleur pour lui faire face. Un de ses genoux vient se caler contre la jambe du sorcier et elle s’étire un peu pour caresser sa joue avec douceur : « Tu veux te reposer un peu ? Je peux aller fermer les rideaux. » Qu’elle demande d’une petite voix, regard qui accroche celui de Remus qui a rouvert les yeux lorsqu’elle s’est assise. Il était encore tôt, le soleil londonien tapait sur la fenêtre, Katie ne finissait pas l’école avant quelques heures, ils avaient encore du temps.

Veiller le sommeil de Remus, elle l’avait déjà fait, fatigue latente à sa condition, présence régulière au lendemain de la pleine lune ils avaient passé des journées sur ce canapé ou un autre, lui tentant de récupérer de l’épreuve qu’il avait vécue de par sa transformation et elle guettant les inclinaisons de sa respiration, blottie contre lui. Se redressant un peu, elle appuie son coude contre le dossier pour venir appuyer son menton sur l’épaule du sorcier : « Ce qui te fait plaisir… » Ajoute-t’elle finalement après quelques instants de silence.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

let us be brave (constance) Empty
MessageSujet: Re: let us be brave (constance) let us be brave (constance) Empty

Revenir en haut Aller en bas

let us be brave (constance)

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WE MUST BE KILLERS :: wizarding sweet shop :: armoire à disparaître :: rps finis/abandonnés-