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slow march -- constance.

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MessageSujet: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyDim 24 Mai - 19:40

Les rires résonnent, juste à côté. Le soleil qui se dépose sur les nuques, qui réchauffent les coeurs. Une belle journée, où la brise souffle doucement, sans troubler le monde. Ciel pâle, ciel vide de nuages, qui annonce le climat agréable des prochains jours. Elle a toujours adoré le soleil, Thalia ; plus une gamine d'été que d'hiver, elle aime s'allonger dans l'herbe, profiter de la chaleur sur sa peau, et de l'allégresse que les beaux jours ne manquent jamais de créer. Ça lui rappelle le parc de Poudlard, l'herbe verte, l'ombre des arbres. Elle s'assoyait là, sous le bouleau, observait le temps passer. Aujourd'hui, les années ont passés, mais le soleil reste le même. Au parc à côté, des enfants qui jouent. Ils ne savent pas ce qui se trame dans les ombres, où personne n'ose poser les yeux. Ils ne savent pas que le monde sorcier est en guerre, que les gorges s'assèchent, que les coeurs se déchirent. Ils ne savent pas que tous les jours, des gens meurent et disparaissent. Elle secoue la tête, Thalia. Ses cheveux qui retombent devant son visage. Chasse les pensées noires, pour se concentrer sur son pas.

Elle arrive devant la porte sans trop réfléchir, habituée à présent de venir voir Constance ici. Un appartement spacieux, avec de la place pour la petite Katie. Avec une belle journée comme celle-là, peut-être que sa nièce était partie jouer dehors, profiter du souffle du vent, mais Constance avait assuré à Thalia qu'elle serait là. Elle cogne à la porte, attend sagement que sa soeur le lui ouvre. Vêtue simplement, une veste sur le dos, dans la poche de laquelle se trouvait les quelques Gallions nécessaires. Une aide financière qui n'était pas grand-chose, au final. D'habitude, elle faisait un virement directement à Gringotts, mais elle avait reçu un bonus et avait voulu en donner un peu plus cette fois ; aider sa soeur et sa nièce à se gâter. Elles le méritaient bien. La porte s'ouvre sur un rayon de soleil et sur les traits doux de la jolie Constance, qui a un peu de farine sur la joue. « Tu essaie une nouvelle sorte de maquillage ? » Qu'elle lui lance avec un sourire taquin, avant de lui voler une étreinte rapide. Ne se gêne pas pour entrer dans l'appartement, observant les alentours. Les yeux qui détaillent, qui ne perdent rien. « Katie n'est pas là ? » Rien de surprenant, avec le joli soleil à l'extérieur. Un oeil curieux sur le plan de travail, où le mélange d'ingrédients ne semble pas faire de sens. « Qu'est-ce que tu essaie de cuisiner, au juste ? » Un gâteau, peut-être, ou un dessert moldu. Thalia s'accoude au comptoir, le sourire tranquille.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyLun 25 Mai - 2:28

Fenêtres ouvertes sur le ciel bleu londonien, douce chaleur du soleil qui venait réchauffer la peau de Constance tandis qu’elle s’affairait en cuisine, épais bouquin de pâtisserie ouvert sur le plan de travail. Jour de repos qui n’en avait l’air que parce qu’elle avait troqué son strict uniforme contre quelques vêtements plus décontractés mais sa journée restait rythmée : Des courses à faire, une session devoirs avec Katie qui ne rêvait que de partir courir dans le parc et finalement l’appartement qui s’était transformé en champ de bataille lorsqu’elle s’était prise de la lubie de cuisiner. Depuis le temps qu’elle vivait seule, avec une enfant à nourrir, Constance était rompue à passer du temps derrière les fourneaux, occupation qui parvenait parfois à la détendre, qui lui permettait de penser à autre chose qu’à l’ombre qui pesait au dessus de leur tête à tous. Elle perdait la notion du temps si bien qu’elle sursauta presque lorsque quelqu’un vient frapper à la porte. Sourire qui s’illumine lorsqu’elle découvre Thalia de l’autre côté de la porte, étreinte rapide dont l’ainée se délecte quelques instants avant de jeter un oeil à son visage dans le miroir de l’entrée. « Oh mince tu fais bien de me le dire j’aurais pu rester comme ça toute la journée. » Rire qui s’échappe des lèvres de la sorcière tandis qu’elle fait disparaitre la farine d’un geste de la main.

Thalia la précède dans l’appartement, elle connaissait bien les lieux maintenant, cela faisait quelques temps que Katie et elle s’y étaient installées, la petite avait pris ses marques sans difficulté, comme d’habitude et sa mère oeuvrait au mieux pour se faire à cette nouvelle vie. Elle remarque bien le regard de sa soeur qui scrute tous les recoins, posture d’adulte qu’elle regrettait presque que sa cadette ait enfilé si vite. « Elle est au parc, enfin, normalement. Niven lui a promis de passer devant la boutique d’accessoires de quidditch, tu la connais elle doit être entrain de le supplier d’y aller plus vite. » Bercée par les légendes du sport depuis qu’elle est toute petite, la gamine rêvait du jour où elle pourrait rejoindre l’équipe de sa maison à Poudard, comme sa mère avant elle, et son grand père avant. Sensation douce-amère sur le palais de la Bell qui savait que le Quidditch finissait par briser les siens d’une manière ou d’une autre. « J’ai promis aux enfants, surnom tendre que le sorcière donnait à ses colocataires qui raffolaient tout autant de douceurs que Katie, des macarons, fait est que les parfums que j’ai choisi donnent un résultat… Original. » Elle fait une petite moue avant de hausser les épaules léger sourire en filigrane de ses traits. « Comment tu vas pumpkin ? » Qu’elle demande, inquiétude latente pour sa soeur qu’elle savait en première ligne étant donné la situation actuelle. « Tiens goûte ça, tu seras ma cobaye. » Fait-elle en lui tendant une bouchée de sa première fournée, encore légèrement fumante après être sortie du four tout en s’appuyant contre le plan de travail tête légèrement penchée dans l’attente du verdict de la jolie sorcière.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptySam 30 Mai - 15:37

Elle est belle, Constance. Un truc chez elle qui rayonne avec plus de douceur de sa cadette, et qui sait donc faire attarder les coeurs. Même Thalia s'y retrouve mêlée, à juste aimer la compagnie de son aînée pour ce sentiment de sécurité et de familiarité qui s'installe. Être avec Constance, c'est facile, dans un monde où rien ne l'est vraiment. « Oh mince tu fais bien de me le dire j’aurais pu rester comme ça toute la journée. » Elle sourit avec une certaine tendresse, se laissant envelopper par le soleil qui traînait dans l'appartement. Malgré le gentil bordel qui y était installé, c'était une véritable maison pour sa soeur et Katie, et Thalia ne pouvait qu'en être heureuse. Un peu de stabilité ne pouvait que faire du bien, et c'était rassurant de savoir qu'il y avait au moins ça, alors que le reste du monde sorcier semblait aussi précaire. Placé au sommet d'une falaise qui menaçait de s'écrouler à tout instant, Thalia en avait toujours un peu le coeur serré. Tout ce qu'elle voulait, c'était de protéger sa soeur et sa nièce, et elle était terrifiée de ne pas y arriver. Un pas à la fois, Thalia. Un à la fois.

« Elle est au parc, enfin, normalement. Niven lui a promis de passer devant la boutique d’accessoires de quidditch, tu la connais elle doit être entrain de le supplier d’y aller plus vite. » Thalia ne peut pas retenir un petit rire, en secouant la tête. « S'il l'a promit, alors Katie va certainement s'assurer qu'il respecte sa promesse. » Ça semblait être tout Katie, ça. Elle semblait avoir reçu tous les gênes pour l'amour du Quidditch, c'est certain. Thalia ne pouvait que l'encourager, malgré cette légère amertume qu'elle voyait dans les yeux de sa soeur. Cette dernière lui raconte alors qu'elle est en train de préparer des macarons. « Intéressant, comme choix de mot. » Original. Pas de doute que ça serait bon, cependant. « Comment tu vas pumpkin ? » Elle hausse les épaules, Thalia. Attendrie par le surnom, mais le reste de la question demeure trop lourd. Elle ne savait pas trop comment aborder le sujet. Préférant largement se concentrer sur la première fournée qui venait d'arriver devant ses yeux, et qui sentait délicieusement bon. « Si ça goûte aussi bon que ça sent, ça va être à tomber. » Les saveurs qui explosent sur sa langue, et Thalia donne à son aînée un regard impressionné. « C'est délicieux. Il y en a pour moi, hein ? » Un petit clin d'oeil complice - bien sûr, elle savait que ce n'était pas le cas. « Ça va pas trop mal. Fatiguée. Y'a jamais un jour de repos. Et quand je travaille pas, je... » Elle hausse les épaules. J'ai peur pour les autres. « Au moins ça me garde occupée. Mais ça me manque de passer plus de temps avec vous. » Le regard levé vers les traits de sa soeur. « Vous manquez de rien, hein ? » Peut-être prenait-elle un rôle de protectrice un peu trop au sérieux, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. « Et toi alors, au boulot ? Tout se passe bien ? Rien d'alarmant à signaler ? » Dis-moi que tu fais pas trop de bêtises, Constance.
Que tu te mets pas en danger.
Que tu me laisseras te protéger.


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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyDim 31 Mai - 2:45

La présence de Thalia lui faisait chaud au coeur, deux soeurs qui avaient toujours été proches mais que le quotidien éloignaient parfois. Voir sa cadette l’emplissait de joie bien que la pudeur ne quitte jamais vraiment ses gestes et ses sourires. « Il suffit qu’elle lui fasse ses grands yeux et on va se retrouver avec un balais dans l’appartement. » Elle roule des yeux faussement embêtée, il n’y avait pas grands choses qu’elle refusait à sa fille de toute façon. Heureusement pour elle, Katie était une enfant raisonnable et bien plus sage qu’elle ne l'était à son âge.

« T’as toujours ta part réservée si tu veux. Je suis sûre que tout le monde sera content de te voir. » L’appartement était un refuge pour qui le souhaitait, souvent des proches de passage venaient apporter leur lumière à cette famille éclectique formée par les colocataires, Thalia était toujours la bienvenue, elle le savait. Installée depuis quelques mois, Constance avait finalement l’impression de trouver un foyer, une maison où Katie pourrait s’épanouir loin de l’appartement à peine salubre de leur retour à Londres, il y a quelques années de cela. « Je voulais proposer à papa et maman de passer un weekend chez eux avec Katie dans les semaines qui viennent, tu te joindras à nous ? » Un moyen de se rapprocher de sa famille, un moyen de s’éloigner des risques qui pesaient sur le Londres sorcier, elle savait bien que le travail de sa soeur la poussait à être en première ligne, elle aurait juste voulu pouvoir l’en préserver. Pourtant, c’est Thalia la première qui fait par de ses inquiétudes. « Regarde autour de toi, tu as l’impression que nous sommes à plaindre ? » Elle laisse échapper un petit rire, désinvolte. Elle cherche à rassurer Thalia, elle sait qu’elle est inquiète, elle sait qu’elle l’est continuellement depuis que le destin l’a propulsée au rang de grande soeur, lorsqu’elle a dû mettre sa vie entre parenthèse pour le bonheur d’un bébé. Tout n’était pas parfait, certaines fin de mois restaient encore serrées mais elles s’en sortaient bien toutes les deux, bien moins isolées qu’elles avaient pu l’être à une époque. Constance avait l’impression que malgré l’ombre qui les guettait, la guerre qui grondait et la peur qui l’attrapait aux tripes une fois la nuit tombée, elle avait trouvé un équilibre, le premier depuis des années. Elle avait un appartement, un groupe d’amis malgré les déchirures, un travail qui lui permettait de mettre un peu de côté pour les études de Katie…

Les journées étaient bien remplies néanmoins, fatigue latente à son quotidien et les questions de Thalia trouvaient bien écho à ces affres. « Je ne pensais pas que cette promotion soit lot d’autant de travail, mais oui tout va bien, le tourisme est étrangement encore au beau fixe. » Elle hausse les épaules, feignant d’ignorer le sous-entendu derrière la question de sa soeur, refusant de lui avouer son implication dans la guerre pour ne pas l’inquiéter, pour ne pas la pousser à chercher à la protéger une nouvelle fois, elle qui en faisait déjà bien trop. « C’est tant mieux je ne souhaiterai pas me voir perdre mon emploi. » Elle éludait le risque lié à ses activités, aux réfugiés qui se cachaient dans les chambres inoccupées, aux regards qui s’attardaient parfois sur les portes fermées d’où l’on pouvait entendre les hurlements de douleur des blessés. Elle feignait ne pas savoir Constance, ne pas comprendre, personne ne pouvait suspecter la douce gouvernante, si polie, si gentille.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyVen 5 Juin - 4:24

« Il suffit qu’elle lui fasse ses grands yeux et on va se retrouver avec un balais dans l’appartement. » Elle lâche un rire, Thalia. Voilà bien une chose qui serait loin de la surprendre, et elle pouvait bien s'imaginer le bordel que ça pourrait créer. Mais ça l'amuse tout de même d'y penser. Elle savait que Katie avait hâte d'enfin pouvoir apprendre à voler - ça ne saurait tarder, avec un peu de chance. Elle sourit à sa soeur, aussi, quand cette dernière lui affirme qu'elle sera toujours la bienvenue. Touchée, heureuse de l'avoir à ses côtés. C'était bien une chose qu'elle ne laisserait personne le lui prendre. Sa famille était importante pour elle, à garder tout près, à chérir et protéger. Ils avaient de la chance de s'avoir, Thalia le savait. Partout autour, des familles étaient brisées, déchirées, arrachées. Elle en voyait tout les jours, à son travail. Et tout ce qu'elle disait, c'était qu'elle ne laisserait pas ça leur arriver. Pas à eux. « Je voulais proposer à papa et maman de passer un weekend chez eux avec Katie dans les semaines qui viennent, tu te joindras à nous ? » Comme si Constance pouvait lire dans ses pensées - c'était la magie des soeurs, peut-être, elle ne saurait le dire. « J'aimerais beaucoup. J'essayerai d'avoir des congés. » Avec tout ce qui se passait, rien était aussi simple - mais ça pourrait lui faire du bien, de monter jusqu'à York pour se recentrer un peu, et revenir dans son quotidien avec plus de clarté d'esprit.

Constance la rassure qu'elles ne manquent de rien, et même si Thalia la croit, elle voulait toujours en faire plus pour l'aider. Après tout, elle savait que la vie était dure, et elle avait la chance d'avoir un boulot qui la payait bien, peut-être un peu trop. Elle qui était maintenant célibataire, et pas très dépensière, elle avait un peu trop d'argent de côté. Un montant qu'elle gardait précieusement pour Katie, ne pensant même pas à la possibilité d'avoir sa propre famille un jour. « Je ne pensais pas que cette promotion soit lot d’autant de travail, mais oui tout va bien, le tourisme est étrangement encore au beau fixe. » Elle acquiesce, observant sa soeur. « Qui l'aurait cru. » Qu'elle dit doucement, haussant les épaules. « C’est tant mieux je ne souhaiterai pas me voir perdre mon emploi. » Thalia secoue la tête, souriant à sa soeur. « Ça arrivera pas. Tu es bien trop indispensable. Même si j'aimerais te voir prendre moins de risques... Je sais que tu m'écouteras pas. » Un sourire au coin des lèvres. Ils étaient travaillants, les Bell. Une famille de têtes déterminées dans ce qu'ils faisaient, c'était certain. Thalia n'avait pas de mal à s'imaginer que Constance était une bonne employée. « Et si jamais, tu sais que je suis là. » Ça lui rappelle ensuite la raison de sa venue, et elle sort la petite pochette de sa veste. « Au fait, j'ai ça pour toi. » Dépose l'argent sur le comptoir, en direction de sa soeur. Un petit sourire. « Pour boucler un peu le mois. » Ça n'avait rien de nouveau, c'était dans ses habitudes. Alors elle détourne rapidement les yeux, s'étirant un peu. « Je prendrais bien un peu de thé, ça te dérange pas ? » L'envie de siroter un peu, relaxer avant de reprendre la route. Profiter de l'énergie de l'appartement, de la présence de sa soeur.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyLun 8 Juin - 1:06

L’idée d’un weekend hors du temps dans la maison de leur enfance mettait du baume au coeur à la sorcière qui manquait de ces moments de répit auprès de leurs parents. Elles avaient toujours été plus proches l’une de l’autre qu’elles l’étaient de leurs géniteurs les soeurs mais Constance voulait que Katie connaisse ses grands parents et elle savait bien qu’ils n’étaient pas éternels. Elle ne voulait regretter de ne pas avoir été plus présente lorsqu'il serait trop tard. « Je ne prends pas de risques Pumpkin, je suis gouvernante pas agent secret. » Elle a un petit rire qui vient briser le silence de l’appartement. Un rire doux, un rire innocent, à croire qu’elle oublie la guerre qui gronde dehors Constance. Elle voudrait que tout ne soit qu’un cauchemar, qu’elle se réveille soudain et que le ciel ne soit pas menaçant. Que Thalia soit en sécurité, confrontée seulement aux affres quotidiens de la métropole anglaise, que Katie puisse se rendre au parc seule comme elle le réclame si souvent et puisse jouer avec ses amis jusqu’à la nuit tombée dans la cours de l’immeuble. Mais il n’en est rien, pourtant, elle prétend, elle sourit, optimiste ou bien naïve, la vie est belle malgré tout veut crier son regard muselé par l’inquiétude.

Elle n’est pas la seule à être inquiète, elle le sent dans la voix de sa soeur, faussement réprobatrice quant à sa tendance à ne pas suivre ses conseils. Elle sourit, un peu amusée de remarquer qu’elles regrettaient les mêmes choses, mais ce qui suit ne la réjouit pas. La pochette d’argent déposée sur le comptoir lui arrache une petite moue. Heureusement, Talya a déjà détournée les yeux et ne la voit pas serrer les dents, un peu peinée de ce qui allait suivre elle garde néanmoins le silence, ne sachant pas comment aborder le sujet sans vexer sa cadette. Le thé arrive comme un instant de répit, elle acquiesce doucement, déposant un baiser sur le haut du crâne de Thalia avant de la pousser doucement vers le salon alors qu’elle récupère deux tasses dans un placard. « Oui bien sûr, je te fais ça de suite, va t’installer dans le canapé si tu veux, j’arrive. »

Quelques secondes après, tasses fumantes déposées sur un plateau de bois vernis elle revient au salon. « Talya, ma chérie… Tu veux bien qu’on parle un peu ? » Demande-t’elle en se glissant à côté de sa soeur sur le canapé, assise en tailleur, regard un peu inquiet. « Concernant ça. » Qu’elle ajoute en déposant la petite pochette pleine de pièces sonnantes et trébuchantes sur la table basse auprès des tasses. Elle laisse planer un silence de quelques secondes, observant les traits de sa soeur, Merlin qu’elle avait grandit vite. « Je voudrais que tu reprennes cet argent. » Elle sait que cela va blesser Thalia, elle sait qu’elles risquaient de se quitter fâchées comme à chaque fois que le sujet était abordé mais elle continua néanmoins, sourire rassurant qui se voulait immuable sur ses lèvres : « Nous allons bien avec Katie, je sais que tu n’y croira jamais vraiment, mais nous avons tout ce qu’il nous faut. » Du moins, Constance sentait que sa situation était assez solide pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. « Je voudrais que tu penses un peu à toi… » Elle en avait assez de faire la manche, assez d’être un poids pour les siens, surtout pour sa cadette, cela faisait huit ans qu’elle avait chuté, elle s’était remise, du moins le pensait elle.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyDim 14 Juin - 3:59

Constance avait toujours semblé si forte, aux yeux de Thalia. La soeur aînée invincible, qui s'était relevée de chaque obstacle que la vie avait voulu mettre sur son chemin. Un esprit de fer, et pourtant une telle douceur dans le regard ; quelque chose qui avait toujours manqué à sa cadette. Thalia avait beaucoup d'admiration pour son aînée, pour tout ce qu'elle avait traversée, et la vérité, c'était qu'elle ne savait pas trop comment l'aider. Elle savait que Constance avait du dire adieu à ses rêves et que travailler dans un hôtel n'était certainement pas ce qu'elle aurait voulu faire de sa vie - et tout ce qu'elle trouvait à faire, c'était protéger - un peu trop, peut-être - Constance et Katie. Ça, et donner un peu d'argent. Les gallions dont Thalia ne se servait pas, pas de nature à le faire. Alors c'était la moindre des choses pour elle, à défaut de pouvoir surveiller Constance à tout instant. Elle savait qu'elle était la cadette, qu'elle devait arrêter d'en faire autant, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Constance était tout pour elle. « Je ne prends pas de risques Pumpkin, je suis gouvernante pas agent secret. » Thalia a un petit sourire, le coeur tout de même réchauffé par le sourire de sa soeur. Constance avait toujours su la rassurer - depuis l'enfance, alors qu'elles étaient hautes comme trois pommes, et que le monde tournait trop vite. Constance avait été, sans nul doute, son ancrage. Elle porte si bien son nom.

Argent déposé, tasse de thé quémandée. Un doux baiser sur son front, et Thalia ne peut que lui sourire. « Oui bien sûr, je te fais ça de suite, va t’installer dans le canapé si tu veux, j’arrive. » La cadette acquiesce, ne se faisant pas prier pour se détendre un peu dans l'appartement tranquille. Une fois au salon, elle se laisse retomber dans le canapé, tête déposée, les paupières qui se ferment brièvement. Sa soeur ne tarde pas à revenir, déposant les tasses sur la table, et demandant à parler un peu. Thalia fronce des sourcils. « Bien sûr. » Elle paraissait un peu hésitante, Constance. « Concernant ça. » Un regard vers la pochette d'argent que Thalia venait de lui donner. Cette dernière retourne ses yeux vers sa soeur, ne comprenant pas. « Quoi ? Je l'ai pas volée, j'te jure. » Tentative vaine pour une blague, alors que son estomac se serre. Ne refuse pas l'argent, soeurette, s'il te plaît. « Je voudrais que tu reprennes cet argent. » Elle serre les dents, Thalia. « Nous allons bien avec Katie, je sais que tu n’y croira jamais vraiment, mais nous avons tout ce qu’il nous faut. Je voudrais que tu penses un peu à toi… » Thalia baisse les yeux, essayant de trouver les mots justes. Elle ne savait pas trop comment réagir. Tout ce qu'elle voulait, c'était aider un peu. Les soulager, pour que Constance n'ait jamais à s'inquiéter. Mais le temps avait passé. Sa soeur avait un bon boulot. Katie était plus grande. Mais. « À moi ? Mais je n'ai besoin de rien, moi, tu comprends ? » Elle relève des grands yeux vers son aînée. Secouant la tête. « Ça ne me gêne pas, j'en ai bien plus que j'ai besoin... » Elle hausse les épaules, la gorge sèche. Elle ne voulait pas se quereller, mais elle ne voulait pas repartir avec l'argent non plus. Tête dure. Malheureusement, c'était bien un trait de caractère des Bell. « Si tu as tout ce qu'il faut, alors pourquoi ne pas vous gâter un peu ? Vous pourriez vous acheter un nouveau canapé, ou alors l'économiser. » Elle secoue la tête à nouveau, Thalia. « S'il te plaît, Co. Je suis sûre que tu pourrais lui trouver une utilité. » Elle ne pouvait pas être là souvent pour garder Katie, ou même aider Constance dans le quotidien, alors c'était au moins ça.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyMer 17 Juin - 0:18


Elle se doutait bien que la conversation ne se règlerait pas en quelques suppliques Constance, pourtant, elle se devait d’insister, elle ne voulait pas continuer à vivre ainsi au crochet de sa cadette. L’humour usé comme parade n’arrache qu’une moue encore plus gênée à l’ainée qui se doit tout de même de continuer sa ratiocination maladroite, évitant le regard implorant de sa soeur pour conserver une once de courage. Alors qu’elle terminait sa demande, nez plongé dans ta tasse comme pour s’éloigner de la confrontation, Constance ferme quelques secondes les yeux à la fois inquiète et soulagée d’avoir entamé ce chemin. Le silence c’était posé quelques instants sur la pièce, mais les arguments de Thalia commençaient à filer, torrent d’émotions qui serraient le coeur de Constance. Elle aurait voulu répondre qu’elle avait tout ce qu’elle désirait mais elle savait bien ce qui viendrait après. Mimétisme de sa cadette, comme un semnopithèque prend exemple sur ses semblables, Constance secoue la tête à son tour, si c’était seulement une question de cadeaux, d’économies, elles n’auraient jamais eu cette conversation. Mais elle était arrogante la rouge et or, même si ce trait de caractère s’était élimé avec les années, elle n’en restait pas moins fière et déterminée.

Agacement, incompréhension qu’elle sentait poindre dans l’esprit de Thalia comme les mercuriales dans un jardin mal-entretenu, Constance baisse légèrement la tête, se sentant coupable d’infliger un tel revers à sa cadette l’imaginant déjà se retenir de vilipender à son égard, elle et sa manie à tout vouloir contrôle. « Ma chérie… » Avec quelques précautions elle vient poser la tasse fumante sur la table basse pour se rapprocher de Thalia, se permettant une étreinte douce, baiser à nouveau déposé sur le haut de son crâne comme lorsqu’elles étaient plus jeunes. « Je ne veux pas te vexer. » Qu’elle murmure, moue sincère bien loin des sourires papelards offerts pour rassurer parfois. Ne m’en veux pas pumpkin, je t’en prie. Pense-t’elle en s’éloignant doucement pour finalement la regarder en face, yeux clairs qui accrochent le regard brillant d'incompréhension de Thalia. « Mais… » Grande inspiration, elle coince ses mains entre ses jambes comme pour les cacher, malgré elle encore cacochyme d’une époque de faiblesse qu’elle pensait révolue depuis longtemps. « J’aimerais avoir l’impression d’être suffisamment forte pour subvenir a mes besoins, et à ceux de Katie surtout. » Pensées qu’elle avait gardées enfermées dans son esprit depuis des années, n’osant jamais les avouer à qui que ce soit de peur de ne s’attirer que plus de pitié encore. « Je suis un poids pour toi, et pour les parents depuis trop longtemps, j’aimerais prouver que cette période est derrière moi : que je ne suis plus fragilisée par la solitude, que j’ai oublié son absence. » Le père de Katie, ce bélître, qui venait rarement dans les conversation tant elle souhaitait le tenir éloigné d’elle et de sa fille. Elle espérait depuis longtemps remplir ce rôle de mère idoine pour Katie, de soeur protectrice et prévenante pour Thalia, être à la hauteur, preuve était qu’elle ne parvenait pas à ce résultat. « J’aimerais surtout te voir t’épanouir, tu mérites tellement de te faire passer en premier. » Pensées un peu alambiquées, ce genre de discours ne l’avait jamais mise très à l’aise Constance, plus habituée aux discours d’encouragement poussant à l’oblativité de ses camarades au Quidditch, ou des histoires racontées à Katie, zélatrice de la conserver dans sa bulle de rêve et d’imaginaire. Mais le futur était fuligineux et elle aurait voulu offrir un cadeau similaire à Thalia aussi. Incapable dans le temps, elle cherchait à se rattraper sans se rendre compte que sa petite soeur avait déjà bien grandi, bien loin de ses logomachies et de ses désirs d’insouciance.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptySam 4 Juil - 17:48

« Ma chérie... Je ne veux pas te vexer. » Elle serre la mâchoire, Thalia. L'orgueil piqué à cause de l'aînée, et une espèce de médisance qui lui donne envie de répliquer trop tard. Mais au fond, elle n'a pas de raison de se mettre en colère contre Constance, et certainement pas de raison pour la juger de ne pas vouloir de son argent. Elles étaient indépendantes, les Bell. Indépendante et orgueilleuses, l'une comme l'autre. Mais ça avait fait du bien à Thalia de pouvoir aider sa soeur, aussi longtemps que ça aurait pu durer. « Mais... J’aimerais avoir l’impression d’être suffisamment forte pour subvenir a mes besoins, et à ceux de Katie surtout. » Elle baisse les yeux, Thalia, vers ses mains. Elle entend Constance, et elle la comprend. Pourtant une partie d'elle ne peut pas s'empêcher de se sentir blessée. Si elle ne pouvait pas les aider financièrement, et pas non plus les protéger comme elle le voulait, que pourrait-elle faire ? « Je suis un poids pour toi, et pour les parents depuis trop longtemps, j’aimerais prouver que cette période est derrière moi : que je ne suis plus fragilisée par la solitude, que j’ai oublié son absence. » Elle secoue la tête, Thalia. « Tu n'as jamais été un poids pour moi. » Le silence retombe, mais Thalia sait que ce n'est pas tellement ce qui est important. Les mots de sa soeur qui la touchent, près du coeur. Elle s'en faisait tellement pour Constance - mais cette dernière possédait tellement de force. Sans doute bien plus qu'elle-même. « Mais je... je comprends. » Qu'elle souffle doucement, relevant les yeux pour observer son aînée. Gorge serrée, le thé oublié. Constance s'était relevée. De toute sa hauteur. Elle devait le comprendre.

Un petit sourire échangé. « J’aimerais surtout te voir t’épanouir, tu mérites tellement de te faire passer en premier. » Elle inspire profondément, laissant l'air entrer dans ses poumons. « Je suis pas très douée pour ça, tu sais. » Qu'elle avoue avec une petite moue sur les lèvres, haussant les épaules au passage. Se perdant dans le regard de sa soeur, tellement rassurant. La pique au coeur qui se tord dans tous les sens, mais elle accepte. « Ça doit être de famille. » Un regard pour le sac de Gallions, qui était échoué sur la petite table basse aux côtés des tasses de thé. « Je sais que tu es forte, Co. Je ne t'ai jamais pensée faible. J'espère que tu le sais. » Ça tremble légèrement dans sa voix. Les poumons qui ont du mal à reprendre. « Je voulais juste sentir que je vous aidais, puisque je peux pas être toujours là. Je m'inquiète pour vous. Je sais que je le fais trop, mais... » Elle hausse à nouveau les épaules. « Tous les jours je vois les contrecoups de cette guerre. J'ai peur de ne pas faire assez pour vous protéger. Je sais que c'est stupide de penser que l'argent changerait quoi que ce soit, mais c'était ma manière, je pense. » Elle ne savait pas trop d'où sortait toutes ces émotions. Peut-être était-ce la fatigue, l'inquiétude. Elle ne savait pas trop. Relevant les yeux vers Constance. « Je fais quoi, maintenant ? » Elle n'avait pas envie de se battre. Juste de retrouver sa soeur.
Sa grande soeur adorée.

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MessageSujet: Re: slow march -- constance. slow march -- constance.  EmptyLun 20 Juil - 23:36


Les sentiments de Constance quant à sa solitude avaient souvent évolué, déréliction au début, impression de ne pouvoir survivre sans lui pour l’aider à élever Katie elle avait fini par trouver réconfort et paix auprès des siens, et de Thalia en particulier. Maintenant cependant, elle avait passé une nouvelle étape, celle où elle se sentait investie d’une force suffisante pour porter l’avenir de sa fille seule, sans avoir besoin de quiconque pour la guider. Bien sûr, elle ne réfuterait jamais l’aide apportée par sa petite soeur, jamais elle ne rejetterai cette partie de sa vie mais il y avait des choses bien plus importantes désormais, bien plus urgentes, le bien être de Thalia passait avant tout et ce n’était pas en se saignant pour rapporter quelques galions que sa cadette réussirait à se construire. Nonobstant de le penser, Constance refusa rapidement de s’étendre en capucinade, l’humeur de la brune semblait déjà bien affectée par la conversation.

« Je fais quoi, maintenant ? » Le regard de sa petite soeur ne fait qu’accentuer le sentiment de résipiscence qui grognait dans son coeur. Quête d’équilibre qui imprime les sentiments des jeunes femmes, leurs mots se font timides, leurs moues tristes, cette impression de blesser cette moitié rend les choses encore plus difficiles. Le discours se veut tendre et lorsque les mots se font discrets, les gestes prennent le pouvoir. « Tu viens embrasser ta grande soeur… » Qu’elle murmure avec un petit sourire, ouvrant les bras pour prendre Thalia contre elle dans un étreinte tendre. « Si tu savais à quel point je t’aime… » Ajoute-t’elle en déposant un baiser sur le haut du crâne de sa cadette, instinct maternel qui débordait jusqu’à entourer ses proches d’une douce chaleur, elle garda quelques instants Thalia contre elle, la berçant à moitié la jeune femme susurre quelques airs apaisants, comme pour soulager sa soeur du poids des responsabilités qui pesait sur ses frêles et jeunes épaules. Pourtant, cela faisait bien longtemps que Thalia n’était plus un béjaune, bien longtemps que la petite soeur avait dépassé la grande tant dans sa maitrise magique que dans celle de ses émotions.

Finalement, elle s’écarte. Grands yeux qui sourient. Caresse tendre sur la joue. Elle se fend d’une moue. Caractère toujours mutin de l’ainée. Son regard brille d’une idée. Alors, elle propose doucement. Idée qui fait son chemin. « Écoute, concernant ces galions, et si au lieu de les considérer pour moi, nous les considérions pour nous, pour nous trois ? » Un pas vers Thalia, mais rien qui n’allait au delà. C’était souvent le cas, Constance se fendait de quelques trépas, car ses opinions n’étaient guère plus importantes que la certitude que l’humeur de sa soeur n’en souffrira pas.  «  Des vacances en famille quand tu auras un peu de temps ? Un weekend à l’étranger peut-être ? Katie rêve de découvrir la France, on pourrait y aller toutes les trois ? » Elle est prise d’un léger hoquet Constance, certainement les émotions se faisaient trop pressantes mais elle continue néanmoins son discours, tentant de se convaincre en même temps qu’elle convainquait la jeune sorcière. « J’ai quelques sous de côté, au travail ça marche plutôt bien les clients sont généreux en tips, à nous deux on devrait pouvoir trouver un endroit cosy. » Elle a les yeux qui brillent légèrement, vestiges de quelques larmes qui étaient venus se glisser dans son regard clair tandis qu’elle questionne la sorcière avec un petit sourire. Le ton est doux, loin d’être patelin, il n’y avait jamais eu de faux semblants entre les Bell, pas d'acrimonie non plus. Et tandis qu’elle s’étire légèrement pour attraper sa tasse de thé, longues gorgées bues pour faire disparaitre le hoquet, un sourire se glisse sur son visage, satisfecit de voir des mauvaises pensées s’éloigner de l’esprit de sa protégée.
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