Sujet: -- you started a war (sirius) Mer 27 Mai - 20:22
“Les liens se font et se défont, les humains s'offensent et se défoncent.” & Les temps sont incertains. Chaque jour, Driss sent ces regards l'accabler, le blâmer d'un crime qu'il n'a pas fait, pas commis. Chaque jour, Driss entend les murmures, les sifflements, les insultes dissimulées sur son passage. Certes, tout cela a toujours existé. Mais aujourd'hui, tout semble se démultiplier. Tout semble prendre un nouveau tournant. Une page se tourne. Et lui n'a pas sa place dans ce nouveau chapitre.
La haine danse au fond de ses entrailles. Les tripes à vif, on attaque son honneur, sa dignité. Son sang qu'il n'a pas choisi, et qui, il en est persuadé, fait sa force. Le racisme de ce monde est écœurant. Il n'est pas bien plus joli de l'autre côté, où ethnies et autres catégories s'affrontent sans cesse. L'un n'est ni un refuge, ni une prison pour l'autre. Deux mondes dégueulasses. Pourtant, Driss parvient toujours à y avoir de la couleur, un peu, de l'espoir. Éternel optimiste, passionné de la vie, tout-feu tout-flamme. Un peu trop enthousiaste pour certains. Trop bavard, trop arrogant pour d'autres. Toujours un peu trop. Peu importe. Il a trouvé sa place, là où on ne l'a pas forcément demandé.
Les dragons n'ont pas été très coopératifs, aujourd'hui. Driss passe le seuil de l'immense porte dorée qui mène au sous-sol de la banque sorcière, le front transpirant, les habits trempés et noircis. Un deuxième monde derrière le calme olympien de l'accueil de la banque, où gobelins et sorciers se pressent en silence, sans déranger, ambiance dérangeante pour le bruyant Idriss. Lui connaît les mystères et fantaisies de ce sous-sol immense. Des années qu'il tente d'apprivoiser et de tisser un lien de confiance avec ces créatures, et il pense ne pas trop mal s'en sortir. Mais les dragons sont aussi capricieux et imprévisibles que leurs flammes, antre des Enfers dans laquelle il se glisse chaque jour, simple reflet des méandres du dresseur. Indomptables, il le sait. Pourtant, il tente l'impossible. Et c'est pour ça qu'il aime tant ces bêtes d'écailles et d'yeux perçants.
Journée terminée. Il s'apprête à rentrer chez lui. Soudain, alors qu'il se retourne pour faire un signe de main à son collègue, quelqu'un le percute, lui barre la route. « Hé ! Faites attention où vous mettez les pieds ! » La colère impulsive qui prend toujours le pas sur la tolérance. Driss tout craché. Il tapote son haut déjà bien sale, et alors, relève la tête. Surpris par l'identité de la personne en face de lui, il arque un sourcil. Black. Sirius Black. Cette conversation l'agace déjà. « Il faut croire que plus rien ne roule droit chez toi, Black. » Le nom comme une insulte, souvenir de celle qu'il a craché à Marlene. De toute ces fois où elle l'a pleuré, où il lui a manquée. La colère qui gronde dans l'esprit de Driss, la rancune échauffée. Le jeune homme en face de lui, s'il a un jour été son collègue dans l'Ordre, n'est plus qu'un traitre à ses yeux. Trahi l'Ordre. Trahi Marlene. Trahi cet enfant qu'elle porte. Driss est un homme d'honneur, de parole, de devoir. Et le comportement du Black en face de lui l’écœure. « Tu viens vérifier les petits papiers de ta chère famille ? J'espère au moins que tu ne t'ennuies pas trop, et qu'ils t'auront trouvé une merveilleuse épouse. » L'esprit revanchard ne peut s'abstenir de quelques sarcasmes et provocations. La bague à son doigt qu'il fait doucement tourner. Les paroles de Marlie en mémoire. Peut-être lui sautera-t-il à la gorge.
Après avoir perdu le rp et l'avoir réécris, le voilà enfin J'espère qu'il t'ira
La Plume
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Sujet: Re: -- you started a war (sirius) Lun 1 Juin - 22:00
the feeling of betrayal
And I know it wasn't right, but it was fucking with my head And everything deleted like the past, yeah, it was gone. And when I touched your face, I could tell you're moving on But it's not the fact that you kissed him yesterday, It's the feeling of betrayal, that I just can't seem to shake · @idriss ainsworth
Il n’avait pas envie de rentrer chez lui Sirius. Il aurait aimé rester à la gazette du sorcier aussi longtemps que possible, parce que chez lui, il se sentait seul et mal à l’aise. Il n’était pas à sa place dans ce manoir. La maison dans laquelle il s’était installé après Poudlard, celle dans laquelle il avait vécu pendant des années avec Marlene, elle avait été plus simple, plus lumineuse, plus vivante. Cette maison lui manquait autant que la vie qu’il avait eue là-bas. Marlene lui manquait au quotidien et pourtant, vu qu’elle s’était mariée en un rien de temps après son mariage, Sirius, il doutait que l’inverse soit réciproque. Il n’avait pas dû lui manquer longtemps, puisqu’elle avait rapidement trouvé le réconfort auprès d’un autre. Il avait été rapidement remplacé dans la vie de Marlene. Peut-être était-ce une bonne chose, il ne savait pas combien de temps cette mission allait durer. Il ne savait pas quand est-ce qu’il reviendrait vers ses proches, alors il ne pouvait pas exiger de Marlene qu’elle l’attende indéfiniment, d’autant plus qu’elle ne savait pas ce qu’il faisait. Mais il aurait quand même préféré qu’elle attende un peu avant de refaire sa vie avec un autre. C’était frustrant de constater que leur histoire avait bien peu comptée aux yeux de la blonde, vu la rapidité à laquelle elle l’avait remplacé. Lui, il était fiancé, certes, l’argument préféré de Marlene pour justifier ses épousailles. Mais il ne s’était pas jeté dans les bras de la première venue pour l’épouser sur le champ. Il était fiancé et il devait bien admettre qu’il espérait vivement que cette mission s’achève avant le mariage, parce qu’il n’avait pas envie d’épouser Lia, cette femme dont il ne savait rien. Il avait perdu Marlene, c’était certain, mais contrairement à elle, il n’avait pas envie de jeter son dévolu sur quelqu’un d’autre histoire d’avoir un lot de consolation.
Il était perdu dans ses pensées depuis un moment le brun, ressassant ces dernières rencontres avec Marlene et tout ce qui en découlait. Finalement il fut sorti de ses pensées par un collègue qui lui demandait s’il voulait aller prendre un verre. Il sursauta, refusa l’invitation, il avait promis à son grand-père d’aller lui chercher un artefact dans son coffre à Gringotts, encore une mission qu’il lui avait été confiée alors que clairement, il aurait pu bouger ses fesses lui-même jusqu’à la banque. Enfin, toujours désireux de gagner des points auprès de sa famille, Sirius répondait positivement à toutes les requêtes qu’on pouvait lui demander. Aller chercher quelque chose à Gringotts, ça ne devrait pas le tuer logiquement. Quoi que. Ce fut la remarque qu’il se fit quand il percuta quelqu’un et qu’il reconnu rapidement l’homme en face de lui Idriss. Celui qui avait épousé Marlene, le gars qu’il avait le plus envie de frapper en plein visage ces derniers temps. « Peut-être que tu devrais commencer par regarder devant toi, au lieu de râler. » Après tout, il n’avait pas fait attention non plus à là où il mettait ses pieds, sinon, ils ne se seraient pas rentrés dedans. La faute était donc partagée, alors il pouvait se garder ses remarques le Ainsworth. « Hm-hm, si tu le dis. » Il leva les yeux au ciel, de cette façon qui signifiait bien qu’il se fichait bien de ce qu’il racontait. L’avantage avec Idriss, c’était qu’il n’avait même pas besoin de prétendre le détester, puisqu’il le détestait vraiment. Il avait épousé la femme dont il était amoureux depuis plus de dix ans, il méritait cette haine. « Est-ce que ça t’intéresse vraiment, ce que je viens faire ici ? » Probablement pas, alors il aurait pu s’éviter de poser la question. « Je suppose qu’il faut qu’elle soit à la hauteur pour que tu puisses me la piquer après, tu as l’air de facilement te satisfaire des restes des autres. » Si Marlene lui avait sauté dessus dès son départ, il avait fait la même chose, à croire qu’il avait attendu le moment où il pourrait enfin tenter sa chance avec Marlene. Quel connard ce type, profiter ainsi d’une situation qu’il ne comprenait même pas. Ça le démangeait vraiment Sirius, de lui coller son poing en pleine face. Fracasse un né-moldu sur la place publique, ça devrait l’aider à remonter dans l’estime de sa famille après tout.
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Sujet: Re: -- you started a war (sirius) Lun 15 Juin - 22:27
“Les liens se font et se défont, les humains s'offensent et se défoncent.” & Sirius est non-chaland, désobligeant. Au même titre que Driss. Se retrouver face à ce traître le fout en rogne. Sa loyauté envers l'Ordre est sans faille, alors il ne peut comprendre les raisons qui ont poussé Sirius à retourner sa veste. Comment se fait-il que Dumbledore accepte d'ailleurs de le laisser gambader à sa guise ? Après tout, s'il est passé chez l'ennemi, il pourrait transmettre des informations confidentielles, des noms, des lieux - au autrement dit, les condamner. Et Driss n'aime pas beaucoup l'idée que Sirius Black soit en train de creuser sa tombe. Mais Dumbledore n'a rien d'un vieillard cacochyme, et s'il y a bien une personne qui a tout son respect sur cette planète, il s'agit bien du fondateur du Phénix. Confiance aveugle que lui porte Driss.
Il devrait tenir sa langue, comme souvent. Comme bien trop souvent. A croire que la compagnie quotidienne des dragons ne lui suffit pas, et que chercher les noises est devenu presque un réflexe pour lui. Les tâches fuligineuses sur ses vêtements lui rappellent pourtant qu'il peut être dangereux de s'attaquer aux titans. Et pourtant, le nom Black ne l'effraie pas. Bien au contraire. Driss aimerait bien lui faire mordre la poussière.
Les restes des autres. Driss serre les poings. Son instinct protecteur se réveille et il n'apprécie pas du tout qu'on parle de Marlene ainsi. Un sang pseudo-pur ou un patronyme influent n'y changent rien. Si ça le démange, il tente tant bien que mal de se contenir. Les temps sont trop dangereux pour qu'un né-moldu se face remarquer en plein milieu de la banque sorcière. Il pense alors à sa famille, sa mère. Si on les retrouvait, si elles payaient pour lui, pour ses actes ? Il n'est pas prêt à assumer les conséquences d'une telle cruauté. La douleur, il peut encaisser. Les coups aussi. Les Doloris s'il le faut. Mais voir ses proches souffrir, jamais. « Les restes des autres ? Tu ne dois pas l'avoir beaucoup aimée pour la traiter ainsi. Elle est bien mieux là où elle est aujourd'hui. Loin de toi. » Regard de défi. Il ne sera pas le premier à attaquer (il ne manquerait plus qu'il se fasse virer à cause de cet idiot). S'il prétend jouer au jaloux, en réalité, quelque chose lui pince le cœur au fond de lui. Il sait que Marlie aime encore cet imbécile. Le sait-il au moins ? Le sait-il, que leur mariage n'est rien de plus qu'une simple mascarade ? Ou bien est-il assez naïf pour ne rien voir, ne rien comprendre ? Et ça le fait chier, Driss. Un type comme ça ne mérite pas l'amour de Marlie. Lui, si. Bien que ça lui fasse tout drôle de se le dire. « Tu ferais mieux de te concentrer sur la pauvre fille qui devra supporter ta lâcheté, et rassure-toi, je n'ai aucune intention de laisser tomber Marlene. » Au moins, c'est dit. Regard brûlant. Driss ne sait pas vraiment sur quel sentier il s'aventure, mais au moins, il ne l'aura pas fait à moitié. Comme toujours.
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Sujet: Re: -- you started a war (sirius) Sam 27 Juin - 13:48
the feeling of betrayal
And I know it wasn't right, but it was fucking with my head And everything deleted like the past, yeah, it was gone. And when I touched your face, I could tell you're moving on But it's not the fact that you kissed him yesterday, It's the feeling of betrayal, that I just can't seem to shake · @idriss ainsworth
Il n’avait jamais été particulièrement jaloux Sirius. Il était en couple avec Marlene depuis des années et s’il avait dû faire une crise de jalousie à chaque fois qu’elle se liait d’amitié avec un homme, il y aurait passé sa vie le brun. Marlene était quelqu’un de très extraverti. Elle se liait facilement d’amitié avec les autres, parce qu’elle était d’une grande générosité et c’était une personne extrêmement gentille, en plus d’être rigolote. Elle avait beaucoup d’amis et il y avait des hommes dans le lot et Sirius, il ne l’avait jamais embêtée avec ça. Après tout, si leur couple avait tenu aussi longtemps sans flancher, c’était peut-être parce qu’ils se faisaient confiance. Il n’avait jamais eu l’impression que la blonde était plus intéressée par un autre homme que par lui et il espérait qu’elle n’avait jamais eu l’impression qu’il pourrait aller voir ailleurs, parce qu’il n’avait toujours eu d’yeux que pour elle. Aujourd’hui, les choses étaient nettement plus compliquées. Il avait été obligé de l’abandonner, sans pouvoir lui expliquer le pourquoi du comment. Il avait tout abandonné pour une mission qui commençait à lui couter vraiment cher. Il avait vite appris qu’elle s’était mariée peu de temps après son départ et pour la première fois depuis des années maintenant, il s’était senti envahit par un sentiment de jalousie. Il avait commencé à douter des sentiments de Marlene ces dernières années. De son point de vue à lui, c’était comme si elle avait profité de son départ pour concrétiser son histoire avec Idriss et ça lui faisait beaucoup de mal. Il détestait Idriss à présent et évidemment, il l’enviait, parce qu’il avait épousé celle que lui, il aimait depuis des années. Il était jaloux parce qu’il avait ce dont lui il rêvait le plus. Il avait ce que lui, il avait dû sacrifier, pour essayer d’aider l’ordre du phénix.
Il détestait clairement ce type, alors il aurait préféré ne pas tomber dessus en allant à la banque. Il n’avait pas envie de lui parler. Il savait qu’il n’allait pas pouvoir garder son calme. Maintenant qu’il était en face de lui il avait juste envie de laisser son poing s’abattre sur sa tronche, histoire de se libérer de toute cette rage qu’il portait en lui. Il lui avait pris de ce qu’il avait eu de plus cher au monde et ça le rendait fou de rage Sirius. En plus de ça, il ne pouvait s’empêcher de venir se pavaner devant lui, pour lui faire comprendre que lui, il avait épousé Marlene hein. « Evidemment, tu sais ce qui est mieux pour elle. Dis-moi, depuis combien de temps est-ce que tu guette mon départ pour pouvoir lui sauter dessus comme un pauvre gars désespéré ? » Il demanda, certain que ça devait faire un moment qu’il lorgnait sur sa petite amie pour qu’ils décident de se marier si rapidement après son départ. Clairement, on pouvait bien lui rabâcher que lui, il était fiancé, il pouvait quand même rétorquer qu’il avait été bien moins vite en besogne que ces deux-là. « Au moins, peut-être que celle-là, elle ne passera pas des années à me prendre pour un con. » Marlene qui épousait un autre homme si peu de temps après son départ, ça lui donnait quand même l’impression d’avoir été pris pour un imbécile. Au pire, avec sa fiancée, les choses étaient claires, on leur avait imposé cette union sans même qu’ils se connaissaient, alors ce n’était pas l’amour fou entre eux. « Souviens toi quand même que tu es son deuxième choix à Marlene. Tu ne vaux pas mieux qu’un lot de consolation. » Il fallait croire que peu importait ce qu’elle avait éprouvé pour Idriss quand ils avaient été ensemble, elle avait préféré rester avec lui, plutôt que de se barrer avec Idriss. Il avait fallu qu’il parte pour qu’elle retourne sa veste ce qui faisait d’Idriss un genre de bouche-trou. Un connard qui avait saisi la première opportunité pour aller se taper la gonzesse d’un autre. Si lui était lâche, alors qu’est-ce qu’il pouvait dire d’Idriss hein ? Il lui en foutrait dans la tronche de la lâcheté, alors que lui il avait renoncé à tout ce qu’il aimait, dans le seul et unique but d’aider l’ordre à gagner cette fichue guerre.
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Sujet: Re: -- you started a war (sirius) Dim 26 Juil - 13:55
“Les liens se font et se défont, les humains s'offensent et se défoncent.” & Ses poings le démangent, son cou se crispe aux paroles du jeune brun face à lui. Comment ose-t-il le traiter ainsi... Tout ce que fait Driss depuis quelques mois, il le fait dans l'intérêt de Marlene. Pour la protéger des traitres comme lui. Pour l'éloigner des serpents qui tapissent petit à petit le monde sorcier londonien. Tout ce qu'il fait depuis qu'il a enfilé cet anneau, il le fait pour mettre son épouse en sécurité. Elle et son bébé. En écoutant Sirius parler, il est évident qu'il ne se doute pas une seule seconde de la supercherie. De l'élan de bravoure, de loyauté de Driss, pour remplacer cet amant, cet amour, ce père parti du jour au lendemain. Il a pris sa place, certes, mais d'une manière dont le Black est bien loin d'imaginer. Et dire qu'il s'agit du père de ce pauvre bébé. Driss sent qu'il se prend au jeu. Un peu trop, d'ailleurs. « Tu l'as abandonnée, Black, et tu oses dire qu'elle te prend pour un con. » Un instant, il manque de trahir Marlene et de balancer à la face de Sirius qu'elle est enceinte. Sans vraiment préciser de qui. Mais il se ravise rapidement, se rendant compte que ce n'est pas vraiment à lui de lui annoncer. « La roue tourne. Elle n'allait pas te courir après indéfiniment. » Déclare-t-il simplement en haussant les épaules. Si le venin craché par Sirius réveille en lui des instincts colériques insoupçonnés, il fait mine que ses réflexions puériles ne l'atteignent pas, feignant l'indifférence. S'il peut encaisser les insultes sur sa personne, il ne peut laisser passer les offenses à Marlene. Pas après tout ce qu'il lui a fait subir. En cet instant, il est bien content de pouvoir faire tourner le traitre en bourrique. Lui faire croire que Marlene s'est vraiment jeté dans ses bras, qu'un mariage d'amour les unie - cette idée l'ébranle un instant. Loin de se douter que Sirius également, a un lourd secret noble à cacher. « Dumbledore aurait honte de ce que tu es devenu. » Le souvenir d'un Sirius actif dans l'organisation rebelle, bien que terriblement agaçant, s'impose une seconde à sa mémoire. Vite balayé par le spectacle qui se déroule devant ses yeux.
Alors, sentant que l'animosité le rend bouillant à l'évocation de vieillard disparu, Driss s'avance de quelques pas, passe son chemin non sans manquer de bousculer d'un coup d'épaule le Black. « Reste loin d'elle. » Qu'il déclare clairement sans se retourner. S'il réplique, il lui sautera à la gorge. C'est certain.
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Sujet: Re: -- you started a war (sirius) Lun 17 Aoû - 15:30
the feeling of betrayal
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Il avait abandonné Marlene. Il avait trahi ses meilleurs amis. Il avait manqué à ses devoirs envers l’ordre du phénix. C’était tout ce qu’on voyait aujourd’hui quand on le regardait. Pour les autres, il n’était qu’un traitre, un sale type qui avait préféré assurer ses arrières, quitte à retourner sa veste comme un lâche, plutôt que de prendre des risques. De son point de vue à lui, ce genre de réflexion était ironique à souhait, étant donné que parmi ceux qui se permettaient de le juger, il était techniquement celui qui avait fait le plus de sacrifices pour l’ordre du phénix. Malheureusement pour lui, il n’y avait bien que James qui était au courant de sa position et comme c’était un secret, même lui, il ne pouvait pas défendre son honneur. Tant pis. Sirius, il se disait qu’il avait fait son choix en connaissance de cause et que même si ça l’agaçait, le jugement des autres, il était prêt à l’assumer, parce que ce qu’il faisait, il le faisait pour une bonne raison, une noble cause, à laquelle il continuait de croire dur comme fer, même si aujourd’hui, il était de retour auprès de sa famille. Même s’il était prêt à accepter les jugements, ça avait tendance à l’agacer et c’était encore pire venant de l’homme qui lui avait volé sa petite-amie. Depuis combien de temps est-ce qu’Idriss tournait autour de Marlene sans qu’il ne s’en rende compte ? Il ne pouvait pas s’empêcher de se poser la question le brun. A croire qu’il avait attendu patiemment la première ouverture pour aller conquérir le cœur de Marlene. Ça l’agaçait Sirius. Il avait envie de lui coller son poing en pleine figure, juste par principe. Il se retenait pour l’instant, mais chaque mot qui passait le seuil des lèvres d’Idriss avait tendance à l’agacer un peu plus.
Il n’avait pas envie de faire preuve de patience face à ce type. Il n’était qu’un putain d’opportuniste qui lui avait volé sa petite-amie à la première occasion. Il leva les yeux au ciel face au Ainsworth, tentant encore de se contenir, malgré la frustration qu’il pouvait ressentir. « Je suppose qu’elle devait vraiment être très amoureuse de moi, pour en épouser un autre si vite après mon départ. » Ouais il avait l’impression d’avoir été pris pour un con Sirius. Un peu comme s’ils attendaient tous les deux, qu’il se casse pour pouvoir vivre leur idylle. « C’est sûr que ça n’a pas été indéfiniment. » C’était même tout l’inverse, elle s’était littéralement jetée sur Idriss, comme si leur histoire à eux n’avaient pas compté. Techniquement, elle ne lui avait même pas couru après, elle n’avait pas essayé de le retenir ou de comprendre ses motivations, comme si ça avait juste été si logique pour elle qu’il trahisse tout le monde, comme si elle n’avait jamais vraiment eu confiance en lui. Ça lui faisait beaucoup de mal à Sirius, même s’il ne pouvait rien dire, pour ne pas briser sa couverture. De toute façon, ce n’est pas à Idriss qu’il irait se confier. Ce type n’était qu’un connard. Il serait bien tenté de lui demander depuis combien de temps il avait des vues sur sa copine. Depuis combien de temps est-ce qu’il se la tapait dans son dos, parce qu’en vue de la vitesse de leur mariage, il était en droit de se demander s’ils ne se voyaient pas déjà avant qu’il ne parte. « Qu’est-ce que je m’en fiche de l’avis de Dumbledore ! Il a quitté ne navire lui aussi, apparemment. » Il semblait bien que le sorcier avait complètement disparu de la surface de la terre. Ça l’agaçait Sirius, il était venu le voir, lui avait confié cette mission pourrie et depuis, il n’avait pas eu la moindre nouvelle du sorcier. Il était juste parti et personne ne savait où. Il n’était pas mort, c’était certain. Les mangemorts se seraient vanter de sa mort si ça avait été le cas, ils l’auraient célébré. Non, personne ne savait où était le sorcier. « Sinon quoi ? » Il demanda à Idriss, préférant répondre à son coup d’épaule par une provocation que par un coup – pour le moment. Bon comédien, il lui adressa un sourire tout aussi provocant que son ton. Qu’est-ce qu’il ferait s’il s’approchait de Marlene hein ? Dans le fond, la question ne se posait pas, il n’avait pas l’intention d’approcher la jeune femme. Mais par principe, face à Idriss, impossible de rester neutre.
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