the wand choose the wizard

détermination (75%)	loyauté (80%)
maîtrise de la magie (70%)	altruisme (80%)
courage (65%)	dynamisme (50%)
espièglerie (40%)	prudence (40%)
sagesse (10%)	extraverti(e) (75%)

Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
Le Ministre de la Magie n'a aucune maîtrise sur la situation, tout comme son Ministère. L'Ordre n'est pas sans savoir que cette prestigieuse institution a été infiltrée par de nombreux sorciers sous le joug de Voldemort; le Ministère, supposé guider les sorciers, n'est plus fiable. La presse est également chancelante. Aux yeux de Marlene, le ménage est à faire partout où les mangemorts passent, ou sont supposés passer. Mais, comme tous, elle garde un silence prudent et essaie de miser sur les meilleurs moyens de vaincre le Lord à son propre jeu.

I solemnly swear I am up to no good.

001. Les McKinnon sont une grande famille de sang-mêlé, où l'on prône la tolérance avant les préjugés. Élevée dans l'idée de défendre la veuve et l'orphelin, c'est sans surprise que Marlene fut envoyée à Gryffondor. Elle a souvent joué de ses poings à Poudlard, abandonnant baguette et magie, lorsque l'on critiquait ses comparses impurs. Etat d'esprit qu'elle conserve encore aujourd'hui, se dépêchant de crier au scandale dès que ses oreilles capturent la moindre insulte discriminatoire.

 002. Si Marlene brille par sa bravoure et sa loyauté, ses qualités semblent souvent s'affaisser face à son arrogance. Persuadée de porter en son sein des paroles d'évangile, la jeune femme est souvent brusquée si un individu s'affiche à l'encontre de ses plans, ou de ses idéaux. Le feu que Marlene porte en elle, spécialement le venin qu'elle crache lorsqu'attaquée, la rend difficilement aimable.

003. Femme adulte dans les années 80, connaissant aussi bien le monde moldu que celui, plus manichéen à bien des égards, des sorciers - Marlene ne se permet jamais d'afficher la moindre vulnérabilité. Aînée féminin de sa fratrie, elle tire les siens vers le haut, et fait forte figure malgré son coeur qui flanche par moment. Rares sont ceux qui l'ont vue s'effondrer. Rares sont ceux qui l'ont entendue se plaindre.

004. Ainsi, c'est étrange qu'elle ait préféré travailler dans un salon de thé à la fin de ses études. Malgré son nez qui se retrousse et ses dents qui grincent, Marlene aime la tranquillité. Elle apprécie les clients également, qu'ils soient réguliers ou non. Elle est dans son élément, et a mis toute son âme dans ce projet qui a vu le jour en 1980. A l'époque, la sorcière était jeune - naïve, sans le moindre doute, et elle a commis énormément d'erreurs qui l'ont faite avancer dans son entreprise. A vrai dire, Marlene est heureuse d'être à la tête de son salon, petit bout de rêve qui a pris vie à force de travail acharné.

005. Marlene n'a jamais été rigide. Elle vaque au gré de ses idées, de ses passions, et encourage son entourage à faire de même. Assez dure à bien des égards, il est surprenant de la voir si rêveuse. Malgré tout, elle conserve la verve acérée et la critique facile.

006. Elle voue une loyauté féroce à ses amis, et à sa famille. En rejoignant l'Ordre du Phénix, Marlene a pris le parti de se présenter en point de défense contre l'injustice qui jonche aujourd'hui la vie de ses pairs. Elle est tombée enceinte en décembre 1986 et, si elle évite de se mettre en danger - préférant la sécurité de son enfant à venir plutôt que son envie farouche de se battre, elle n'hésite pas à tendre la main à ceux qui le souhaitent. Lorsque certains ont besoin d'un bandage, d'une parole rassurante, d'une œillade encourageante - Marlene est là.

007. Les McKinnon forment une famille tentaculaire; elle-même à la tête d'une petite fratrie, ses cousins sont également nombreux. Les repas familiaux sont toujours désorganisés, et elle n'essaie même plus de les sauver de la noyade. Cependant, depuis quelques années, le cœur n'y est plus. L'un de ses frères cadets est décédé en 1984, quelques jours avant son mariage. Il a laissé une trace indélébile dans le coeur brisé de la soeur aînée, qui suffoque sous l'anxiété qu'elle ressent à l'égard des siens. Mais elle n'a pas assez de ses deux mains pour tous les protéger.

008. A bien des égards, depuis qu'elle est tombée enceinte, Marlene a l'impression que le monde moldu est bien moins compliqué que celui des sorciers. Ayant touché aux deux univers, connaissant tout sur le bout des doigts, elle se sent tiraillée entre ces deux entités. Ne sachant pas si son enfant sera plus en sécurité s'il est élevé chez les moldus, Marlene songe parfois à s'esquiver. Les McKinnon se sont efforcé de montrer à leurs enfants tout ce qu'ils connaissaient, afin de lui donner toutes les possibilités - ne pourrait-elle empoigner les préceptes de son éducation, et les utiliser afin de protéger son futur bébé ? Mais la lutte fait rage, et son coeur est avec l'Ordre.

009. Elle n'a jamais été capable de montrer ses sentiments, Marlene. Jamais capable de monter ce qu'elle ressentait réellement - par peur que l'on s'insère dans ses failles, sa vulnérabilité, craignant d'être utilisée. Qui plus est, montrer qui elle est véritablement lui demanderait beaucoup de forces ; sans doute plus qu'elle n'en a. Alors, elle aborde ce visage imperméable, et ses froncements de sourcils fréquents. Et lorsqu'elle veut pleure, elle attend simplement que ça passe.

010. Et il y a eu Sirius Black qui, contre toute attente, a occupé une grande partie de sa vie. Ensemble depuis leur sixième année à Poudlard, Marlene l'a insensément aimé. Pourtant, ses rêves de gosse ont été récemment réduits en cendre. Il l'a foutue en cloque en décembre 1986 avant de lui échapper, rejoignant sa famille et leurs idéaux macabres au début de l'année 1987. Et cet enfant qu'elle attend, Marlene ne lui en a pas encore parlé, craignant pour la vie du bébé à venir et la sienne. Terrifiée de mettre un bâtard au monde, une seule personne est au courant de la situation : Idriss Ainsworth qui s'est empressé de mettre un genou à terre. Ainsi, l'enfant aurait un père, épargnant la jeune femme des préjugés relatifs aux mères célibataires. Leurs épousailles ont eu lieu en février 1987. Et elle commence à y croire, finalement, à ce bonheur fictif que ses bouquins de môme décrivaient. Pourtant, son coeur est noirci par le chagrin - le manque, et cette impression de vivre l'existence de quelqu'un d'autre.