Rodolphus, tu viens d'aller faire des emplettes sur le Chemin de Traverse. Maintenant, tu t'es perdu dans Londres, à la recherche d'une boutique qui détient l'artefact précieux que tu recherches. Le commerçant de Barjow et Beurk t'a donné une adresse d'une boutique dans le Londres moldu, susceptible de te donner ce que tu souhaites. Mais tu n'es pas forcément habitué à cet autre côté de Londres, alors tu te perds un peu - t'es plus vraiment certain de ce que tu devrais faire, ou où tu devrais aller. Et puis la pluie commence à s'abattre sur ta pauvre caboche et, sans attendre, tu franchis le pas de la boutique la plus proche.

Eira, t'es pas surprise d'entendre la clochette de ta boutique sonner. Tu lèves les yeux, et fronces les sourcils - parce que tu serais bien ignorante si tu ne reconnaissais pas le fameux Rodolphus Lestrange. Il y a beaucoup de rumeurs qui courent à son sujet, et t'es pas trop certaine si celles-ci sont vraies - ou pas. Mais t'as pas l'intention de découvrir la vérité aujourd'hui, surtout que ta boutique est déserte. Mais t'es une bonne commerçante Eira, alors tu vas aborder Rodolphus pour lui demander ce qu'il désire.

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Dans son ensemble, la journée avait été très calme. La boutique était déserte cette après-midi-là. Parfait pour laisser Eira prendre le temps de faire son inventaire et de préparer de nouveaux produits. Dans l’arrière-boutique, la jeune femme prenait son temps pour entretenir ses plantes, s’assurant qu’elles avaient tous ce dont elles aient besoin. Arrosant certaines, rempotant d’autres. Depuis maintenant deux ans, elle avait sa routine, sa façon de travailler et s’assurer d’avoir toujours la meilleure qualité pour ses clients. Le tour des plantes terminées, elle se rendit dans l’autre partie de l’arrière-boutique. Son laboratoire comme elle aimait l’appeler. Ses différents baumes ou potions étaient en train de se préparer. Pour le moment tout allait bien, la tranquillité de cet instant lui permettait de se concentrer sur sa production. Comme elle aimait le vanter à ses clients, elle produisait tout elle-même, c’était réellement de l’artisanat. Ils n’achetaient pas des produits fabriqués à l’étranger par de grandes entreprises. Du local britannique. Bon, elle omettait de préciser que tout était à base de plantes magiques. A part ça…

Le son de la clochette retentit dans la boutique. Un client, à cette heure-ci ? Tant mieux, elle n’allait pas se plaindre, bien qu’Eira aurait aimé terminer sa préparation avant de faire autre chose. Elle se rendit dans la pièce principale et vit un homme. Grand, les cheveux noirs longs. Elle s’arrêta un instant avant d’être sûre de ce qu’elle voyait. Mais il n’y avait pas de doute. Rodolphus Lestrange. Pourquoi ? Comment ? Que faisait-il là ? Les rumeurs à son sujet allaient de bon train et au vu de la période actuelle dans la société magique, elle ne tenait pas particulièrement à savoir si elles été fondées ou non. Elle se répéta intérieurement de garder son calme, que tout allait bien se passer. Eira fit le tour du comptoir et alla à sa rencontre « Bonjour, en quoi puis je vous aider ? » Phrase répétée tant de fois, besoin de paroles mécaniques, rassurantes. C’est à peine si la rousse avait remarqué le temps de chien dehors.