Aujourd'hui, c'est jour de Quidditch ; les Canons de Chudley contre les Frelons de Wimbourne.

Constance et James, vous vous repérez dans la foule, vous vous rejoignez et acclamez votre équipe préférée : l'ambiance est fantastique. Le temps semble suspendre son cours, et l'allégresse est au rendez-vous (ainsi que des litres de bière). Lorsque les Canons de Chudley gagnent, l'ambiance change pourtant du tout au tout. Les supporters des Frelons ne l'entendent pas de cette oreille et hurlent à l'injustice. Vous êtes pris au piège par un mouvement de foule qui manque de faire tomber Constance du haut du gradin. Vous n'avez plus qu'une seule envie : sortir d'ici à toute vitesse, afin de ne pas vous faire piétiner.

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L’effervescence des matchs de Quidditch l’avait toujours emplie d’une énergie toute particulière. Jadis sur le terrain, étoile entre les joueurs, elle se contentait désormais de vibrer pour son équipe favorite dans les tribunes mais toujours avec le même entrain. Le match se passe sans accro, depuis les tribunes, James et Constance encouragent leurs équipes non sans échanger quelques remarques d’ordres stratégiques, souvenirs presque nostalgiques de leurs années dans la même équipe universitaire. Victoire irréfragable des Canons de Chudley, la foule exulte de multiples exclamations. Depuis les tribunes, sorciers et sorcières font entendre leur joie, ou leur colère. Peu de surprise, le sport est toujours synonyme de mécontentement chez ceux qui ne voient pas leur équipe l’emporter. Toujours impliqués, toutefois guère violents, les deux ex gryffondors se font surprendre. Le vent de cette journée tranquille tourne bien vite. Une première bousculade, le verre que tenait Constance dans les mains s'échappe et vient se briser au sol. Une sursaut, accalmie retrouvant le temps d'un isntant. Et soudain, le chaos. Les panégyristes s’échauffent. Le ton monte. Les cris se font entendre. Acrimonie désagréable. Et la fureur les déchire. Mouvement de foule, panique enclenchée. Constance tente de s’accrocher. Mais elle est vite emportée. Projetée contre une barrière. Elle manque de basculer. Souffle coupé elle s’accroche. Attend que la vague passe. Un homme mafflu manque de lui donner un coup, vésanie du moment qui la dépasse elle serre la main sur sa baguette qui a manqué de lui échapper, prête à s’en servir si la situation le nécessite. « James ! » Qu’elle s’exclame en s’accrochant au bras de son ami, qui est parvenu à se glisser jusqu’à elle malgré la foule compacte. « Faut qu’on sorte d’ici. » Qu’elle souffle d'une voix un peu rauque sans attendre le satisfecit du sorcier elle essaye de se frayer un chemin entre les corps agités. Dieu merci, les enfants n'étaient pas avec eux.