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(ravenna) driftwood


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MessageSujet: (ravenna) driftwood (ravenna) driftwood EmptyDim 9 Aoû - 18:45

no shelter from the storm
@ravenna lestrange
 



Les rideaux savamment fermés, c’est finalement dans l’obscurité que les démons finissent par s’apaiser, là où certains n’y guetteront que leur éveil. Rampants, ce n’est qu’à la lumière que leur ombre grandit et envahit les méandres d’un esprit déjà troublé. C’est calme. Il n’y a que le bruit du vent qui se fait protecteur. Mur érigé entre les pensées et le reste du monde. Il brouille les aléas, l’indicible indésirable et édulcore les odes un peu trop sombres.

Troquant un coin pour un autre, le bruit de mes pas devient bien vite oppressant. L’air arrive à me manquer, quand bien même l’effort est silencieux. Les paupières sont grandes ouvertes et les yeux, injectés de sang. Il n’y a pas eu de repos, ni de répit. Les mandibules sont prêtes à se rompre tant elles se broient. Les muscles meurtris se crispent, se perdent, pourrissent dans une torture incessante. Continue. Le myocarde ralentit son rythme jusqu’à la léthargie et se confond entre l’instinct de mort et l’envie de vie. Les sévices du loup-garou continuent de tirer, une douleur pour endormir les autres. La batte de Quidditch est fendue en deux, brisée dans un excès de folie du géniteur à même le corps de son propriétaire, avec acharnement. La fiancée s’en était allée. J’en étais l’unique responsable. Son alliance menaçait de se rompre. T’avais qu’à l’épouser, Edward Lestrange. La joute verbale n’avait fait que ricocher. La fêlure, subtile, avait fini par déchaîner son poison, sa noirceur. Match à domicile qui a viré au fiasco, à l’humiliation, il s’en était allé il y a deux jours. Depuis, il n’y avait eu que l’obscurité et une paix précaire et factice. Espoir de fou, vœu indécent que de vouloir se complaire dans l’abysse.

La porte lentement s’ouvre et les faisceaux lumineux dévoilent un visage aux traits tuméfiés, fendus par endroit. Certaines plaies ont le temps de mûrir, jusqu’à la pourriture. Les boutons de manchettes trônent encore dans la chair du torse, fièrement et suintent une affection devenue sarcastique. Plantés par le géniteur et ses grands soins, le métal avait partiellement fondu. Soudés au derme, comme pour rappeler que dans son absence, il n’y aurait d’autre choix de l’avoir à mes côtés, son visage échange les traits de la fiancée à mesure que les paupières s’affolent. Partie, égarée pour un temps, dans un baiser au goût de cendres, et des retrouvailles tout aussi amères, la fiancée en exil avait décidé d’une autre vie. La mienne avait simplement suivi son cours. L’eau s’était faite de velours, se parant de couleurs vivaces et chaudes, pour finalement se heurter à la glace et à l’acier du géniteur.

Sous la vérité, qui n’avait pas alarmé le père Lestrange dont il semblait avoir l’habitude des escapades de sa fille, le père Avery lui, s’était noyé dans sa rage et sa colère. L’allure de croisière s’était faite de tempête et là où les flots se faisaient chancelants, ils devinrent létaux. Coup sur coup, le poison s’était gravé un peu plus encore dans les chairs, les gangrénant un peu plus. Indélébiles et invisibles, sauf aux yeux les plus aguerris, machinalement je me protège de la lumière qui me brûle la rétine. Silencieux, la vague d’air frais me trahit. Je tousse, de mes poumons encrassés par l’alcool et le sang. Des talons claquent au sol, j’ignore la direction. Baguette en main, à l’odeur familière je me lève d’un bond et me recroqueville aussitôt. Elle. Réflexe mécanique d’un instinct biaisé, le sortilège part et propulse la prodigue hors de l’entrée, la porte se refermant aussitôt. Je prends appui sur le sofa et avance en claudiquant pour finalement glisser jusqu’au sol lentement, toujours la baguette à la main. La voix gronde, se fait tonnerre. « Va-t’en. » L’ordre masque la supplique de la voir s’en aller, perdu une torpeur aux allures de filet du diable.





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MessageSujet: Re: (ravenna) driftwood (ravenna) driftwood EmptyDim 9 Aoû - 21:33

Driftwood.
@phineas avery
Perfection aux portes, robe noire et dorures, corbeau réapparaissant à son monde comme le prédisait Edward Lestrange, poupée d’indiscipline revenant auprès des ailes obscures lui étant destinées. Y’avait-il des secrets d’alcôves entre père et fille ? Comment avait-il pu être si certain du maintien de l’alliance ? La bague trône encore à l’annulaire de la demoiselle, plus discrète que le collier ornant le décolleté insolant. Phineas ne sortait plus vraiment. La coqueluche des médias s’effaçait et elle s’y trouvait à nouveau exposée avec moins de rejet qu’à l’origine. Si cela devait faire partie du rôle, soit, elle ne couperait pas les mains de tous les photographes. Ici, en revanche, rien sinon l’angoissant silence de la demeure irlandaise.

A peine quelques pas en avant lorsque la porte s’ouvre, fait entrer la lumière dans ce qui ne lui semble plus être qu’un cimetière. A peine le temps de croiser le regard qu’elle est rejetée en arrière, porte close, seul l’instinct la maintenant debout malgré la tenue loin d’être appropriée pour une lutte, sinon celle de la séduction. Rattrapée à la poignée des lieux désormais fermés, elle est rendue muette de surprise, le brun tissé d’un blanc marqué d’incontrôle. « Va-t’en. » Froncement de sourcils. Pourquoi une telle violence ? Elle se souvient de leur rencontre houleuse chez les moldus, elle espérait qu’il finisse par comprendre qu’elle était partie pour le mieux ; ça n’était qu’après qu’elle avait compris que ça n’était que pour le pire, sans que même Tobias ne semble s’affoler du manque d’enthousiasme de son ami pour sa passion, seule et unique.

« Tu as échoué, Phineas. » Le ton est calme, le blanc s’efface, le brun reprend ses droits sur la chevelure à la discipline trop parfaite. Il a échoué à accomplir ce qu’elle lui souhaitait. Pauvre idéaliste qui le pensait assez fort pour envoyer son univers valser au profit d’une femme qui aurait été bien mieux qu’elle. Ou pas. Fourvoyée par l’idée qu’elle se faisait de l’amour chez les autres, elle avait cru qu’il pourrait se raccrocher à ça, son état lui souffle que nul ne cherche à sauver Avery de lui-même. « La fille, est-ce que tu l’as eue ? » La fille, est-ce qu’elle t’aime encore ? Question indiscrète qu’elle se permet sur ce ton assuré qui la rend toujours trop crédible en Lestrange dévouée, pourtant une nuance de miel orne la dureté de l’évidence. « Tu n’es pas en état de lutter. Ca s’entend, ça se sent. Il faut être un idiot ou te prêter bien peu d’attention pour ne pas réaliser combien tu vas mal. » Toujours derrière la porte, elle en a lâché le métal, extirpant la baguette du pan ensorcelé de la robe fendue sur le côté. « Même loin de toi, je l’ai su. » Même loin, elle a regardé dans sa direction, presque malgré elle, incapable de l’abandonner à son sort, son père, sa lignée d’imbécile. Edward, maudit Edward la connaissant de trop, conscient qu’elle ne laisserait pas un homme souffrir par sa faute, conscient aussi de son étrange empathie pour les choses différentes ou brisées. Phineas Avery, l’éclat d’un miroir brisé perçant le myocarde et le paternel sur son piédestal buvant patiemment le vin de la douleur, observateur régulier qui se refuse à intervenir. Pas contre Wayne. Wayne provoquera sa propre chute seul comme un grand - à moins qu’il n’ose s’en prendre à sa gamine, sa teigne, sa corneille têtue. L’aspect conciliant en deviendrait aussi corrosif que destructeur, bien qu’on l’imagine trop aisément d’une totale indifférence.

Craquement. Fracture blanche dans la serrure, ensorcèlement de clarté pure venant briser des chaînes, cliquetis brutal déverrouillant l’obstacle. Saleté de briseuse de sorts. Tobias avait absorbé le mal, elle était à nouveau capable de gérer le fragile équilibre, tous les stigmates effacés en dehors de la cicatrice d’enfance. « Ne m’oblige pas à m’imposer, s’il te plaît. Tu n’imagines pas le temps qu’il faut pour essayer de te plaire. Il paraît qu’on ne laisse pas une dame à la porte, trésor. » Paume appuyée sur la porte, elle attend, elle patiente derrière alors même qu’elle pourrait la pousser, achever ce qu’elle a initié de sa magie.     

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MessageSujet: Re: (ravenna) driftwood (ravenna) driftwood EmptySam 22 Aoû - 18:04

no shelter from the storm
@ravenna lestrange
 




La lettre de la tête blonde serrée fermement entre les dextres apaisent les maux du derme qui s’est étiré, sous le coup du rejet de la sorcière brune. Les pièces métalliques fendent la peau encore. Maigre réconfort que sa dernière lettre, je m’adosse au mur, replié et si j’étais moldu, sans doute que je me mettrais à prier. Tous les Dieux qu’ils peuvent avoir.

Sa voix siffle et les souvenirs brûlent. Les sévices épousant ses formes et sa mélodie, je ne parviens à en supporter le moindre son. La lettre, jusque là chérie, est gâchée, abîmée. Froissée, les ongles s’y ancrent. L’échec. Lequel ? Wayne avait fini par savoir, pour la fiancée. Et jamais ô grand jamais il n’oserait s’en prendre à elle. Sadique mais loin d’être idiot, jamais il ne se risquerait à priver Lestrange de sa pièce préférée, ou du moins celle qu’il aimait détester. Il avait juste fallu du temps pour qu’il le comprenne. La fille, est-ce que tu l’as eue ? Machinalement, je défroisse la lettre, relis les mots tendres et secrets. Je ne comprends pas, ce qu’elle sait et comment. Je tente d’arracher les boutons de manchettes de l’épiderme. La main est tremblante, non pas de douleur, mais sous le son de sa voix. Lutter. Contre qui ? Contre quoi ? Tout se confond, les faux-souvenirs et la réalité. Entre ce que le géniteur inflige et ce que la fiancée cause.

Tout se mêle et s’emmêle. Pris dans cette tempête de confusion, mes mains se portent à mes tympans alors que l’arrière de ma tête se heurte plusieurs fois violemment contre le mur. Il faut taire ses voix, réelles ou non. Elle n’est pas dehors. Elle n’est pas là. Elle est partie, Phineas. Elle ne peut pas être là. Alors pourquoi j’entends encore sa voix ? Tout se confond et je continue à frapper le mur de ma tête. Il faut que ces voix-là cessent. L’alcool n’y faisait rien. Concentré jusqu’à l’obsession pour que ces voix se taisent, j’en ignore le filet d’ichor qui s’échappe du cuir chevelu sur mon cou. Même loin de toi, je l’ai su. Et ça se répète, en boucle. Elle, c’était elle. Elle savait, ce que Wayne avait fait. Comment ? Et si, ce n’était pas seulement lui ? Et si c’était elle, aussi ? Les veines se gorgent, le teint troque le livide pour le carmin et la salive s’accumule. Cordes vocales encore nouées, je retiens un cri entre mes mandibules serrées.

Le craquement intervient au même moment alors que je me redresse d’un bond, recroquevillé sur moi-même, le dos busqué. Je serre la baguette dans ma main et la brandis aussitôt, menaçant le corbeau. Elle n’entre pas. Je sais qu’elle ne tardera pas. La sorcière aux cheveux de jais finit toujours à ses fins, tôt ou tard. Et ça recommence. Trésor L’écho résonne à m’en rendre dément. Je m’avance alors vers la porte, le pas claudiquant et lourd. Je maintiens encore la baguette brandie, m’arrêtant derrière la porte pour la verrouiller à nouveau. « Y’a rien pour toi ici. Va-t’en. » Les images se répètent, celui du visage de la fiancée qui dépose son baiser tendre, puis qui s’en va. Ce même visage qui se réjouit du métal qui s’enfonce et qui fond à même le torse. Pire, qui le fait elle-même. De mèche avec le géniteur. Je finis par déverrouiller la porte, l’entrouvrant légèrement. Le regard l’évite soigneusement, rivé sur le sol et incapable de la voir. Dévoilant la pupille injectée de sang et un maigre goût de la lividité, je me racle la gorge et échappe brièvement. « C’est Wayne qui t’envoie ? » Les faisceaux lumineux me brûlent la rétine. Je referme la porte aussitôt et la verrouille.    





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MessageSujet: Re: (ravenna) driftwood (ravenna) driftwood EmptySam 22 Aoû - 20:28

Driftwood.
@phineas avery
« Y’a rien pour toi ici. Va-t’en. » La porte est verrouillée. « Y’a toi. » Il ouvre, apparaît enfin dans toute sa décrépitude sans qu’elle ne semble tressaillir ou s’émouvoir : elle sait comment sont les pères de ce calibre, elle sait jusqu’où ils peuvent aller. « C’est Wayne qui t’envoie ? » Le verrou retentit tandis qu’elle se glace jusqu’au fond de ce qu’il reste de coeur. Pourquoi ? « Qu’est-ce que je ferais avec ton enfoiré de père ? » Le terme échappe à la contenance, à la bienséance, la poupée travaillée aux boucles brunes et à l’air un brin hautain s’efface, la blancheur révèle la réalité, la sorcière que personne ne connaît vraiment, qu’on juge sans creuser derrière l’image fumeuse offerte au monde par la métamorphomagie. Le silence s’impose et les pas s’éloignent simplement. C’est ce qu’il pense d’elle ? C’est comme ça qu’il juge son choix, le retrait du monde magique ? La paume se serre autour de la baguette aux teintes roses et mordorées à l’éclat du soleil. Elle va lui faire la peau. Elle va lui faire payer l’insulte. Elle va lui faire payer les semaines dans le monde moldu, ce rejet du baiser offert comme s’il ne s’agissait de rien. Cet âne baté mériterait qu’elle le colle au mur jusqu’à ce que ses idées lui reviennent en place.

Arrêt.

Elle tourne le dos au manoir, serre les dents. L’envie de faire exploser la porte la démange. Elle ignore ce qui l’empêche de vaciller, de laisser les mauvaises habitudes prendre le dessus ; peut-être le souvenir flou d’Elijah. Tu peux pas encore merder, Ravenna. Un soupir. Les yeux se ferment. La silhouette ne disparaît que pour réapparaître à l’arrière du bâtiment, fissurant sans vraiment de difficulté une large fenêtre, assez pour créer une brèche dans la sécurité des lieux. Une porte verrouillée n’arrête pas une Lestrange, quelque soit la méthode. Ca n’aurait pas arrêté Tobias non plus.

Ca se découpe dans l’obscurité, elle défroisse le bas de la robe comme si le temps n’était pas compté, comme si rien ne pouvait de toute manière la détourner de son objectif, sans qu’elle ne daigne en dévoiler la portée. Pas encore. Trois pas à l’intérieur, les yeux bleus promenant sur le décor. « Il faudra revoir les tapisseries. » Raillerie, sous-entendu. Assurance qu’elle conserve pour ne pas s’effondrer, ne pas se laisser bouffer par la culpabilité. « Avant, il faut envisager de te ravaler la façade. Légèrement. Même ton joli minois n’arrivera pas à compenser les.. dégâts. Appelons cela des dégâts. » Pour ne pas froisser l’ego d’un sportif de haut niveau tombé dans les bas fonds d’un gouffre nommé Avery. Personne n’a donc pensé à faire de ce patronyme un synonyme d’enfers ? Les grecs manquaient d’imagination à ce sujet, pour sûr.

Elle approche. Il n’y’a pas de brutalité dans les gestes et la baguette retrouve sa cachette de tissu. Tout ça pour ça. Comment ne pas perdre le contrôle devant pareil spectacle ? « Tu as conscience que médicomage ne faisait pas partie du cv de la parfaite madame Avery, mh ? » Ni femme de ménage. Où sont donc les elfes, ici ? Une vague odeur d’alcool s’amuse avec son odorat sans qu’elle soit certaine de la provenance. « Ne m’assimile plus jamais à Wayne, Phineas. Ma tendresse à ton égard a cette limite-ci. Ce n’est qu’un rustre analphabète persuadé d’être au sommet du monde parce qu’il peut cogner impunément son héritier. » Son père, au moins, n’avait pas eu la bêtise absolue de s’en prendre à Tobias malgré son impureté, probable précaution, garantie improbable de conserver une part de lignage, aussi impure soit-elle. On ne détruit pas entièrement ce qui, un jour, pourrait servir de carte joker. « Je ne suis certes pas quelqu’un de bien mais je ne suis pas cette sorte de monstre. Tu crois sincèrement que je soutiendrais un homme contre lequel j’ai voulu te défendre ? Tu crois qu’une enfant battue participerait à la destruction d’un autre ? Tu me vois ainsi, Phineas ? » Le froncement de sourcils est visible. La robe est toujours trop élégante, même à l’intérieur du manoir et si la chevelure blanche donne une allure étrange, l’intention de séduction à l’origine du choix est évidente : elle n’était pas venue pour autre chose que lui plaire. « J’espérais pouvoir rattraper mon erreur. Mon père.. n’aurait pas fait ainsi. Il est tordu mais il ne détruit jamais entièrement son patrimoine. J’ai cru qu’en partant, on te trouverait quelqu’un de docile et que tu te porterais mieux. » Edward était fourbe, Wayne n’était qu’un animal et Ravenna espérait ne jamais pouvoir anticiper ses comportements pourtant étudier l’ennemi, l’imiter, pouvait être une solution pour l’annihiler - ce à quoi elle n’était pas encore prête. « Reviens, s’il te plaît. Je ne partirai plus si longtemps. Il ne te touchera pas ici. »     

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