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these lions inside (erzsi)

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MessageSujet: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyMer 19 Aoû - 15:58


(szoka) erzsi székely

nom orpheline ignorante, jamais elle n’a su qui l’avait propulsée dans ce monde de chaos aux mille couleurs. puis on lui a donné un nom qui ne lui appartenait pas, on lui a appris à faire comme si : székely, qu'on dit, et elle s’en est presque persuadée, héritière d'un empire qui n'est pas le sien. un patronyme lourd d'histoire, autrefois taché de la marque — un changement d'allégeance que peu ont vu d'un bon oeil. un nom bien connu en hongrie et dans l'industrie de la magizoologie, éleveurs de dragons depuis des générations. prénom szoka, erzsebet, erzsi, autant de noms qu'on pourrait lui inventer, empilés les uns sur les autres comme des secrets. à grandir sans savoir qui elle est elle s’est perdue, quelque part entre la fierté d'être erzsi et la certitude d'avoir été autre chose. szoka ancré dans la chair, souvenir indélébile qu’elle nie pourtant de toute pièce, une identité de trop, mais laquelle. date et lieu de naissance on ne lui a jamais offert la moindre vérité. tout ce qu'elle sait, c'est où on l'a abandonnée — un orphelinat austère au nord de la hongrie, quelque part dans le comté de heves. pays qu'elle suppose natal, le considère faute de preuves ; mais de sa naissance elle n'en sait que la date : un venteux 22 avril 1956. mais ça n'a plus d'importance que pour elle — elle est erzsi maintenant, et erzsi est née le 7 février, c'est tout ce que l'histoire retiendra d'elle. le moule d'erzsi est bien trop étroit et elle en a perdu des morceaux d'elle-même à s'efforcer de rentrer dedans, au millimètre près. âge 31, passage du temps que son visage ne laisse pas paraître. poupée porcelaine souvent trouvée trop jeune, elle s'est comme figée dans les années, fantômes de ce qu'elle se doit d'être. mais les années se tassent et elle devient trop immature, trop impétueuse pour ce rôle, lourdement pointée du doigt par ses parents. orientation sexuelle bisexuelle, polyamoureuse le coeur trop vaste, trop vif pour s'arrêter aux maigres amours qui la laissent sur sa faim. elle pourrait avaler le monde entier, mais elle se contente d’une poignée de malheureux, sans critère aucun, rien d’autre que le feu à l'âme. elle aime vite, elle aime fort, elle aime à deux puis trois, et sur sa peau sèchent encore les mille baisers laissés là comme une offrande, un souvenir à chérir les nuits trop solitaires. elle veut ce qui la consume, elle veut aimer jusqu'à s'en sacrifier, le genre d'amour qui perdure même après la mort, à tout jamais. statut civil incertain à personne, à tout le monde, elle n’a jamais trop su où se posait la limite. on la dit célibataire, mais son cœur n’est jamais vraiment libre, jamais vraiment vide. trop facile de s'imaginer des choses en la voyant épaule contre épaule, elle qui abhorre la solitude, mais le cœur qui jongle entre lui ou elle, mais la seule affection qui lui brûle les doigts est celle qu'elle n'admettra jamais. elle le hait, erzsi, et tant que le monde s'en persuadera, elle pourra vivre avec le doute que, peut-être, rien qu'un peu, ce ne soit pas si vrai que ça. statut de sang pureblood orpheline de sang-pur, ses origines effacées d’un revers de main avant même qu’elle ne soit en âge de s’en rendre compte. impossible à dire, d’où elle vient : on a trop payé, trop susurré pour que le secret ne sorte des murs de l’orphelinat, encore moins avec elle. sang-pur, qu’on lui a dit, c’est tout. fut-elle impure, jamais elle ne serait devenue székely, famille d'orgueil et d'honneur qui ne pourrait se permettre telles imperfections. scolarité fière gryffondor intrépide et déraisonnable, elle a atterri chez les rouge et or qui, tous, semblent vouloir s'élever vers la bonne cause. elle s’est accrochée à leurs cris de guerre, leurs poings levés et s’est mise à chercher qui elle était, trouvant racine dans ces valeurs de gloire et de bravoure, tant de choses que les lions lui ont appris. emploi batteuse pour les puddlemere united depuis 1974. mais bel et bien dans l'équipe de réserve, de laquelle elle n'a jamais réussi à sortir, finissant par se persuader qu'elle n'est pas assez bonne pour ça. pas de gloire, pas de grandeur, même si c'est tout ce qu'elle désire. finances le privilège héréditaire au creux du sourire, ça n’a pourtant pas toujours été ainsi. née on ne sait où, abandonnée à même le palier d’un orphelinat, pas l'ombre de luxe jusqu'à ce qu'on vienne la tirer de là, lui offrir tout ce dont elle avait toujours rêvé, sans jamais l’avoir mérité. désormais elle gagne son propre pain grâce au quidditch, mais dépensière pour le plaisir, la précarité lui caresse parfois la nuque, plus qu'elle ne voudrait l'admettre. caractère impulsive, susceptible, fière, sensible, bornée, provocante, immature, reconnaissante, active, irresponsable, amusante, volontaire, courageuse, déraisonnable, irréfléchie, émotive, loyale, drôle, généreuse, rancunière, extravertie, émotionnellement co-dépendante, insouciante, hédoniste, juste, attachante. particularité magique aucune. groupe order of the phoenix. avatar madison sells. crédits muralliann (pint).


the wand chooses the wizard

détermination
(88%)
loyauté
(90%)
maîtrise de la magie
(75%)
altruisme
(50%)
courage
(72%)
dynamisme
(60%)
espièglerie
(83%)
prudence
(19%)
sagesse
(15%)
extraverti(e)
(55%)


Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
la politique, elle n'en a que faire. trop impatiente et trop fougueuse pour se poser derrière les bouquins, elle n'a de savoir que ce qu'on lui a inculqué entre les murs du manoir székely, et le peu qu'elle en a retenu de ses années à poudlard, installée à la demeure secondaire, au royaume-uni, à ses sept ans. erzsi n'a jamais eu le moindre temps à accorder à ces sottises, et bien moins encore à ceux qui les profèrent. ce ne sont que des menteurs, des acteurs presque aussi doués qu'elle — tous convoitant le même pouvoir, pouvoir qui selon elle, n'appartient à personne d'autre que le peuple. elle voit l'infiltration silencieuse du ministère d'un mauvais oeil, sans vraiment y prêter attention, et parfois résonnent des noms qu'elle se sait connaître de quelque part, le passé des székely bien trop lourd pour une innocence parfaite. faibles, désorganisés, lâches et maladroits, autant de choses que les sorciers du ministère se plaisent à être devant ses yeux agacés. et elle essaie tant bien que mal de ne juger personne, elle bien consciente qu'elle ne saurait par où commencer, mais la tentation est parfois trop forte quand elle voit les titres de la gazette, et les têtes du ministère se faire remplacer les unes après les autres, jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne pour dire non. elle le craint, en un sens ; s'est promis de ne pas s'en approcher, justice déjà trop corrompue à ses yeux.

I solemnly swear I am up to no good.

001. c'est qu'elle n'est pas née près des dragons, erzsi — elle n'en avait même jamais vu. arrachée à la solitude pour un avenir qu'on lui promettait grandiose, elle a rejoint malgré elle les rangs des plus célèbres éleveurs de dragons de hongrie, un fardeau d'honneur qui ne vient pas sans le reste. immense réserve de dragons camouflée dans les bois sombres et denses de börzsöny, il a bien fallu qu'elle s'y rende, prédestinée à hériter du business faute de fils. forcée à assister au spectacle, amenée plus près d'eux qu'elle ne l'aurait voulue, elle a bien failli y rester à ses douze ans, attrapée in extremis par les mains solides de ce faux père. du souvenir elle en garde une vaste brûlure sur son bras gauche, peau flambée de l'épaule au coude, mais pas que — la peur n'en est que plus grande, phobie irrépressible qui l'empêche de s'en approcher. ironique pour une fille d'éleveur de craindre ces bêtes cracheuses de feu, ce même feu qu'erzsi s'emploie à cracher à son tour, gamine rendue incontrôlable avec les années. mais sa fougue et sa déraison ne suffisent pour qu'elle repousse les limites bien ancrées de ses nouvelles peurs, terrifiée à l'idée de finir dans les flammes. c'est son épouvantard qui en a pris cette forme un peu plus tard, un monde carbonisé et sombre, et à l'horizon, qu'une seule vague enflammée déferlant dans sa direction alors que la chaleur lèche et meurtrit sa chair. la nuit elle s'imagine parfois rescapée de peu, le visage ravagé par le feu, ne restant de ses yeux qu'une faible lueur dans laquelle flotte encore celle des flammes. impossible désormais d'en supporter la présence, des feux de cheminée aux briquets et autres faiseurs de flammes, une tare plutôt étrange pour la chaleur des gryffondors.

002. l’encre a trop coulé pour en salire le nom, une dynastie au passé sombre qui ne trouve plus fierté en ses origines. après tout, c’était de notoriété publique que les székely supportaient la tradition de la pureté depuis des générations. ralliés aux mangemorts depuis les années 70, ils en avaient fait leur cause publique, prouvant leur loyauté jusqu'à ce que leur nom résonne, coule sur toutes les bouches. mais ce qu'on retient de cette lignée, pure mais gorgée de vices, c'est un changement de cœur que personne n’a su expliquer. 1980, leur loyauté soudain reprise, donnée aux plus bons, aux plus modestes, l’ordre au cœur de toutes les promesses ; un revirement qui n’a pas vraiment été bien reçu. aux yeux des mangemorts ils étaient traîtres, famille en qui tant d’espoirs et de confiance s'étaient fondés, abandonnant lâchement le camp et la cause, secrets avec eux. aux yeux de l’ordre et du reste du monde, ils étaient instables et peu fiables, la loyauté changeant avec les vents, avec l’argent ; le doute vicieux qui s’installe quand on prononce leur nom, les regards qui les suivent de l’ombre à la lumière. une nouvelle allégeance qu’erzsi avait toujours eu, le cœur naturellement donné à la cause, une loyauté qu’on n’a de cesse de remettre en question, même lorsqu'elle tenait tête à ses parents, coincés du mauvais côté de la bataille. mises à l’épreuve, surveillance, suspicion, mille fléaux abattus sur elle pour des erreurs du passé qui ne sont même pas les siennes, le nom des székely encore teinté du sang des innocents. elle doit lutter plus fort que les autres, et parfois leur méfiance pénètre sa chair comme mille éclats, empoisonnant son âme du même doute qu’on porte à son égard. est-ce qu'elle s'en trouve digne, elle ne saurait dire, le cœur alourdi parce qu'on dit d'elle quand elle tourne le dos. presque-mangemorts, le nom taché, la rédemption qu'on prétend impossible et vaine. erzsi tiraillée entre défendre sa famille et s'abandonner au doute, rendue malade par la possibilité qu'il ne la trahisse elle, l'ordre tout entier à sa suite.

003. désireuse de faire ses preuves et apporter son aide à la cause, erzsi est devenue recruteuse pour le compte de l'ordre en 1979, peu après l'avoir rejoint. elle prêche la bonne parole pour gonfler les rangs de ses alliés, pour prendre un peu d'avance sur cette guerre qui ne vaut rien de bon. loin d'être défaitiste, elle remonte le moral de ses troupes, remplit les coeurs de lumière et d'espoir, promettant un avenir radieux qu'elle même sait improbable. ses efforts envers l'ordre ne cessent jamais vraiment, fidèle même quand on lui donne toutes les raisons de ne pas l'être. l'injustice rampe sous sa peau, la blesse — plus motivée encore par tout ce qu'elle a vu ses parents faire autrefois.

004. elle n'est pas la seule, szoka. reniée, oubliée — gamine accidentelle qui n'a fait qu'entraver la route vers l'ambition et le pouvoir. personne ne voulait s'en encombrer, non. elle s'en est même faite vulgaire : la graine fertile mais sans utilité aucune, eux qui ne voulaient qu'un fils. le sang pur coulant dans ses veines n'est plus rattaché à aucun patronyme, aucune famille qui soit la sienne, abandonnée dans un orphelinat reculé de heves alors qu'elle savait à peine qui l'avait expulsée en ce monde. les pattes graissées, les langues scellées, des pactes faits dans l'ombre pour conserver leur anonymat à tout prix — littéralement. à peine assez pour qu'on sache qui elle est parmi la foule, szoka invisible, szoka bien banale. la quête de ses origines a été vaine, et courte plus encore, intimée dès son adoption de ne plus chercher quiconque. székely depuis, et rien d'autre — une étiquette lourde à porter, elle qui a volé la place d'une autre. et pourtant par instants brefs et vivaces elle ne peut s'empêcher de s'imaginer dans leurs bras, les liens du sang soi-disant plus fort que tout. cette envie irrépressible qui la bouffe, de les rendre fiers où qu'ils soient, puis de leur faire regretter cette erreur impardonnable, qu'elle, trop souvent, prétend n'a pas d'importance. le sang pur mais le nom inconnu, une fille sans origine, sans histoire, un vide que les székely n'ont jamais pu combler et qu'elle s'efforce, jour après jour, de remplir secrètement de tous les indices la menant à eux.

005. si la ressemble était aussi frappante que troublante, il ne reste du stratagème que le frêle squelette de ce qu’elles étaient autrefois. changées par le temps, par les différences qui n’ont cessé de se creuser entre leurs deux mondes, elles n’ont de semblable que le secret figé dans les traits de leurs sourires. c'est qu'ils y avaient mis un point d'honneur, les parents székely, à les faire se ressembler plus qu'elles ne ressemblaient elles-mêmes : sélectionnée dans la plus grande prudence et minutie dans un énième orphelinat du fin fond de la hongrie, les gallions généreux pour en apprendre sur son sang et camoufler leurs traces une fois la gamine adoptée. rapatriée au manoir székely enfoui dans les bois, confiée à leur fille. amies, qu'elles sont, la seule que celle qui s'appelait erzsi avait le loisir d'avoir depuis longtemps. de semblables elles deviennent jumelles, un mois entier passé à corriger tout ce qui dépasse : les cheveux raccourcis, la posture arrangée, l'identité placardée sur son nouveau visage sans savoir pourquoi. les cicatrices reproduites sous la lame d'un couteau, les secrets confiés par une erzsi qu'elle pensait être famille. puis on la lui arrache, et sa chambre devient sa chambre, son nom devient son nom, sa vie devient sa vie. rééduquée comme au premier jour, menaces parsemées entre les mots, on lui affirme qu'elle n'est qu'erzsi székely, et personne d'autre. szoka qui devient fantôme, une vie oubliée, mise au placard par les soins des parents. elle s'est crue adoptée — elle n'est que volée, ou peut-être bien voleuse. où est passée erzsi ? qu'elle demande, et on la gifle, parce qu'il ne peut y en avoir qu'une.

006. le talent inné pour le vol et tout ce qui s'y rattache, elle n'a pas réellement hésité avant de rejoindre l'équipe de quidditch de gryffondor, plus que fière d'en porter l'uniforme. brillante sur un balai, tête-brûlée apportant parfois bien plus d'ennuis que de victoires, elle s'est vue refuser le poste de capitaine lors de sa septième année, alors offert à son plus grand rival, celui-là même dont elle n'a jamais voulu en admettre l'affection réciproque. plus que réciproque, et même plus que de l'affection. sous ses ordres elle s'enflamme, l'égo fragile et l'ambition trop vivace, tient une rancune éternelle envers celui qui a volé la gloire qu'elle attendait. pourtant ils se retrouvent peu après poudlard, envoyés malgré eux dans l'équipe de réserve des puddlemere united, le talent freiné par l'ambition trop maigre d'une équipe bancale. les conflits reprennent aussitôt, lui de nouveau capitaine, ses remarques acerbes qui autrefois ricochaient, atteignant maintenant en plein cœur, erzsi persuadée que son talent n'est plus. batteuse pour son équipe, c'est une occupation à laquelle on ne l'avait pas destinée, erzsi censée hériter du business familial, et pour laquelle elle lutte chaque jour. voler c'est sa liberté à elle, la seule chose pour laquelle elle se sait bonne, mais son équipe se fait vaincue, les revenus se font minces, et les székely se font impatients.

007. ce qui semble n'être qu'un élevage de dragons n'en est pas : dans l'ombre se fait un business parallèle qui forge la fortune des székely depuis des siècles. oeufs de dragons soigneusement produits, discrètement vendus, généreusement payés. une industrie illégale que beaucoup trouveraient répugnante,  mais qui fait partie intégrante de la famille depuis des générations, le père parfois plus criminel que réel businessman. c'est ce qui attend erzsi, elle le sait, mais elle se rêve un tout autre destin : après tout, ça n'est pas sa vie (mais ça, elle se garde bien de le dire). marché illicite étendu au royaume-uni depuis 1963, quittant la hongrie peu après la soudaine disparition de celle qui s'appelait erzsi — un tragique accident, qu'on lui a dit, dans lequel elle avait perdu la vie. son rôle c'était de prendre sa place, lui faire honneur, mais surtout, surtout, de ne jamais en dire un mot. installés en angleterre et leur fortune toujours aussi florissante, le manoir familial de nograd devient leur résidence secondaire, parents couvrant leurs traces après le présumé meurtre de leur fille, dont erzsi ignore encore tout. elle fait sa scolarité à poudlard sans même s'en douter, pensant naïvement que son amie de fortune avait manqué de chance, et que reprendre son nom était le meilleur hommage qu'elle puisse lui faire.

008. ce n'est que l'année de ses vingt-deux ans qu'erzsi comprend enfin la vérité : qu'erzsi n'était pas des leurs, qu'elle était née impure, qu'il fallait s'en débarrasser. la réalisation se fait petit à petit, au fil des preuves qu'elle ramasse à coups de conversations, de questions discrètes, de nuits blanches à réfléchir. c'est la culpabilité qui la frappe en premier, elle qui se sait maintenant usurpatrice, voleuse de tout ce qu'erzsi avait un jour été. son nom n'a plus la même résonance, ni le même goût ; lui rappelle sans cesse ce qu'elle a arraché à une autre. sa vie n'est plus qu'un ignoble mensonge, et elle se sent honteuse, honteuse de s'être faite avoir, honteuse d'avoir été aussi naïve. reconnaissante envers ces faux parents qui lui ont toujours tout caché, pour ce qu'ils lui ont donné, ce qu'ils lui ont permis : une vie, loin de l'orphelinat, loin de la rue qui l'attendait, elle se perd entre ce qu'on a insufflé en elle au fil des années, et ce que lui dicte sa conscience, jusqu'à lors abhorrant la moindre injustice. mais erzsi est morte, et elle ne peut plus faire marche arrière, plus stopper les mécanismes vicieux de ce que ses parents ont eux-même inventé, pour préserver leur nom. elle y songe souvent, s'en attriste, s'enrage — sa personnalité se fait trouble, se fait instable, erzsi perdue entre les mensonges qu'elle a toujours bouffé et l'amère vérité qu'elle découvre enfin. qui elle est, elle ne le sait plus, se hait sans se haïr, se blâme sans se blâmer. tout se mélange, tout s'écroule entre les lignes de celle qu'elle est censée être — et demeurer coûte que coûte. elle sait ce dont ils sont capables, maintenant. qu'est-ce qui lui dit qu'ils ne seraient pas capables de l'éliminer, elle aussi ? une erzsi de plus, une erzsi de moins, quelle différence.

009. elle se perd, erzsi, et c'est si facile. elle se tient loin de ses parents, répond aux hiboux sans vraiment écrire quoi que ce soit, vit sa vie sans réellement la saisir. c'est que le remord la ronge, d'une part — et son estime d'elle-même, de l'autre. celle qui n'avait jamais l'once d'un doute devient celle qui hésite, sans pour autant réfléchir, celle qui se demande si elle en est capable. tous les aspects de sa vie ne semblent être que des couches d'échecs déguisés en minces victoires : son adoption, son poste dans l'équipe, sans amours facile mais jamais celui qu'elle désire. elle se bâtit des obstacles car elle s'obstine à croire qu'elle ne mérite pas réussite, se cherche des imprévus pour s'empoisonner l'âme. depuis peu elle glisse, erzsi, trouve refuge dans la boisson, dans ces pubs chaleureux qui lui rappellent ce qu'elle aurait voulu trouver en une famille, qui lui font croire qu'elle n'est pas seule, qu'elle est en sécurité, même rien qu'une nuit. mais tout est trop fort quand la nuit tombe, et en doutant elle se fait victime de cette peur qu'elle semblait ne jamais ressentir : et elle boit, elle boit. pour tisser des liens, pour s'oublier elle-même, pour découvrir ce qu'il reste d'elle quand elle en arrache toutes les couches une par une. la boisson festive, joyeuse, irresponsable — elle a l'air plus en vie que jamais quand elle passe sa nuit dehors, mais c'est quand la valse s'achève que tout la submerge, et le cercle recommence, chaque fois un peu plus vicieux.

010. malgré tout, elle est humble. elle offre plus qu'elle ne reçoit, elle sourit rien que pour rassurer, sacrifie son confort et ses caprices pour ceux des autres. elle est dévouée, bien trop pour son bien, capable d'aller jusqu'au bout du monde si on le lui demandait. et si sa rancune n'a pas de limite, elle compense le vice avec l'amour qu'elle a pour ses amis, pour ceux qui l'ont aidée, relevée, sauvée de toute chose. ils sont sa famille, celle qu'elle a choisi, celle qui ne lui a jamais menti. mais elle est trop bonne, erzsi, rêve d'un monde trop paisible pour un peuple aussi chaotique, aussi perdu. et si elle en a conscience, elle s'efforce de croire le contraire, de se prouver qu'elle a tort, de donner un coup de pouce au destin pour dire aux sceptiques qu'elle avait bien raison. c'est cette naïveté qui compense son cynisme qui lui porte préjudice, qui l'approche du danger quand elle refuse d'admettre qu'il existe. on profite d'elle, on tisse des liens pour les mauvaises raisons, on lui soutire affection, secrets, temps, tant de choses qu'elle distribue sans compter du moment qu'elle pense être mérité. sans doute qu'elle a encore en tête la gamine esseulée qu'elle était à l'orphelinat, aussi — parce que le complexe du héro la démange jusqu'au plus profond de sa chair. si elle n'aide pas, si elle ne sauve pas, alors elle ne vaut pas mieux que ses parents, que cette usurpatrice égoïste qui a volé la vie d'une autre et profité de son confort, de ses amis. forcée par sa conscience de se repentir de toutes ses erreurs, poussée par la bonté d'âme à sauver ceux qui lui ressemblent : les plus perdus, les plus esseulés. et elle sait erzsi qu'un beau jour elle ne s'en relèvera pas, que la cruauté du monde se jouera d'elle une dernière fois, mais elle se fait loyale, elle se fait utile, elle se veut la sauveuse qu'elle aurait aimé rencontrer, persuadée qu'elle n'est rien si elle échoue à la tâche. elle ne peut pas sauver tout le monde, mais elle essayera quand même, de toutes ses forces, même si elle doit effacer le nom d'erzsi pour de bon. mais elle se sent imposteur, comme une actrice de porcelaine sous sa peau, et elle a beau gratter, racler, arracher, la sensation ne veut pas partir.



mischief managed.

pseudo, prénom valruna. âge 22. lieu de résidence bretagne, france. personnage inventé, avec une idée incroyable sortie tout droit du cerveau de @Csilla Horváth these lions inside (erzsi) 2866174678 these lions inside (erzsi) 2866174678 avis sur le forum toujours aussi perf??? these lions inside (erzsi) 816819952 dernier mot pick me choose me love me (promis elle est sympa)


Dernière édition par Erzsi Székely le Sam 22 Aoû - 23:07, édité 36 fois
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyMer 19 Aoû - 15:58

*tout est en minuscule à cause d'un souci de clavier, scuzi these lions inside (erzsi) 816819952



you're a fraud and you know it.

ils sont là. son premier instinct n'est pas tant d'accueillir ces maigres espoirs qu'elle a vu tant de fois passer devant ses yeux avant de s'estomper — mais de fuir, de se cacher, se préserver de ce monde qui jusqu'ici avait vécu sans elle et qui maintenant venait la chercher. il n'y a pas de confort ici. pas d'amour, ni de lumière, ni d'espoir. ici il n'y a que les corps amoncellés de ceux qu'on a laissés derrière, de ceux qu'on n'a pas invité à rejoindre la danse de peur qu'ils ne la ralentissent. des enfants, des nourrissons, des corps frêles qui savent à peine parler, et elle dans la foule de haillons, les cheveux longs et emmêlés parce qu'il n'y a personne pour veiller sur elle. au fond, elle sait. elle sait que l'arène l'attend dehors si l'on ne daigne pas la sortir de là avant qu'elle n'en ait l'âge. elle se doute, elle a entendu, aperçu les horreurs qui se font dans les ruelles, sur les trottoirs, dans les ruines qui n'appartient plus à personne — eux trop parasites, trop intrus pour pouvoir jouir de quoi que ce soit d'autre que des restes. szoka elle n'a connu que pauvreté, et elle n'est pas sotte, il n'y a rien pour elle au-delà de ses murs. pourtant elle se crispe, gamine maigrichonne qui jamais n'a été choisie, et elle recule, les yeux gorgés de terreur quand un homme s'avance vers elle. avec le recul elle aurait dû le savoir, que les frissons au creux de son dos n'étaient ni lâcheté ni appréhension, mais la certitude qu'il n'en ressortirait rien de bon, pas même elle. mais les enfants murmurent dans son dos et l'homme se baisse à sa hauteur, le sourire sec mais large, et il l'appâte, il la prend au piège. "c'est toi szoka ?" qu'il demande, et elle n'offre rien de plus qu'un bref mouvement de tête. le coeur battant elle l'observe, cet homme séduisant au costume impeccable, se demande ce qu'il pourrait bien voir en elle. "on m'a raconté ce que tu sais faire," qu'il dit. "tu es une petite fille très spéciale, n'est-ce pas ?" qu'il dit. "est-ce que ça te plairait de quitter cet endroit ?" qu'il dit. et szoka n'a pas le choix, pas vraiment. pourtant elle acquiesce en silence, sonde les yeux clairs de cet homme qui ne s'est même pas présenté. l'homme tend une main — elle est rêche, tellement plus grande que la sienne quand elle glisse ses doigts contre sa peau, une main de pouvoir et de force à laquelle elle s'accroche sans trop savoir, parce qu'il n'y a de beau que les livres usés qu'on leur refile, parce qu'elle a peur — si peur — qu'en le lâchant elle se retrouve seule à nouveau, et peut-être même pour toujours.


erzsi est belle. elle est précieuse, comme une petite poupée blonde, si rare et si fragile que szoka n'ose même pas approcher. elle ne fait que salir, elle, et elle aurait bien trop peur de souiller erzsi avec ses mains de pauvre, ses mains d'orpheline. mais elle est gentille, erzsi, et bonne : elle fait d'elle sa protégée, du haut de ses sept ans, et alors qu'on leur intime de devenir amies, qu'on pousse erzsi à tout lui dire et tout lui montrer, szoka en oublie le reste du monde. jamais elle n'a vu quoi que ce soit de plus beau qu'erzsi en ce monde. de plus beau que ce manoir aux airs de cristal, où l'ombre et la lumière semblent coexister dans une poésie mystérieuse qui la laisse rêveuse. loin des dortoirs austères de l'orphelinat, du bois poussiéreux et fade des bancs sur laquelle ils s'alignaient pour dîner, tous presque identiques — les mêmes haillons, les mêmes visages tristes. ici marque la ligne entre ce monde et l'ancien, le premier jour du reste de sa vie, sans vraiment réaliser qu'elle a laissé son âme sur le pas de la porte avant d'entrer. parce qu'ici elle n'est plus vraiment szoka, plus vraiment personne ; elle est comme l'ombre d'erzsi, une ressemblance poussée à la perfection jour après jour, et on l'habille, et on la reprend, et on la réprimande quand elle mange sans grâce aucune, quand elle ne dit pas merci. les enjeux ont changé, son sourire avec, parce qu'on lui offre tout mais elle ne reçoit pas vraiment, privilèges et chances coincés dans l'entre-deux, comme pour faire joli. mais ça n'est pas chez elle, elle le sent jusqu'au plus profond de son être, alors elle se fait silencieuse, elle suit erzsi partout où elle va, elle sourit sans se demander si elle en a envie, si c'est mérité. elle fait ce qu'on lui dit parce qu'elle n'a d'autre choix, alors elle s'installe sur la petite chaise vers laquelle ils la mènent un matin, bien avant que la lune ne se cache ; et la lame d'un couteau caresse sa chair, bien trop soigneusement pour qu'on ne fasse que la mutiler. mais la mère lui tient la main, et on lui promet mille desserts, on lui susurre au creux de l'oreille qu'elle est courageuse parce que c'est ce qu'elle souhaite entendre, parce que c'est ce qu'il faut dire pour qu'elle endure sagement les épreuves qu'ils lui font passer. c'est subtile, trop subtile pour qu'elle comprenne vraiment ce qui se passe, et si le sacrifice est fort, la récompense n'en est toujours que plus grande, alors elle supporte, elle ferme les yeux et retient son cri, tandis qu'on lui forge une nouvelle vie, une cicatrice à la fois.


naïve petite szoka. plus rien ne les différencie réellement erzsi et elle, si ce n'est qu'erzsi arpente les pièces comme si c'est tout ce qu'elle avait toujours connu, comme si elle savait que sa place était juste ici. szoka, elle, n'est qu'imitatrice, et la peur au ventre lui rappelle chaque soir qu'elle ne fait qu'emprunter leur foyer, leur gentillesse, elle à qui rien n'est plus dû. elle est touriste, actrice, hôte, le coeur ailleurs, le mot orpheline brûlé à même son âme. mais il y a erzsi. un soleil qui brille même bien avant la rosée du matin, une chaleur qu'elle n'avait jamais vraiment connue avant elle. puis d'un coup il n'y a plus d'erzsi. il n'y a plus qu'elle, et elle est seule. est-ce qu'elle l'a fait fuir ? est-ce qu'erzsi ne veut plus d'elle ? et à mesure que les voix fortes dansent les unes contres les autres dans le grand hall, elle reste assise sur la banquette du salon et s'examine. ce ne sont plus ses mains, mais celles d'erzsi, avec ces ongles propres et bien taillés ; ce ne sont plus ses cheveux, mais ceux d'erzsi, un blond éclatant coupé net sous les omoplates ; ce ne sont pas ses vêtements, mais ceux d'erzsi, bien trop chers et bien trop solides pour ce qu'elle avait connu. il ne restait plus d'elle que le reflet parfait de celle qu'elle se plaisait à appeler amie, à rêver soeur — et maintenant qu'elle n'était plus là, c'était comme si elles ne faisaient plus qu'un, les yeux profonds d'erzsi croisant les siens dans chaque reflet. comme au premier jour, le père se baisse à sa hauteur, le hall soudainement vide. on lui dit qu'erzsi est loin, qu'elle ne reviendra pas — qu'elle est morte tragiquement et qu'on ne peut rien y faire. on lui dit qu'erzsi aurait voulu qu'elle hérite de son nom, que le seul hommege possible serait de faire honneur à la fille qu'elle aurait dû devenir. et alors qu'une larme froide et sincère roule le long de sa joue, on lui demande de ne plus jamais parler d'elle. elle lit dans les yeux de ce père une bribe de vérité, pourtant trop loin pour qu'elle puisse la caresser des doigts, et quand il cligne des yeux, il est déjà trop tard. la lueur disparaît, le mensonge prend sa place, bien trop parfait pour qu'elle ne puisse voir à travers — et les mécanismes s'enclenchent, impossibles à stopper. naïve petite erzsi.


ça se passe silencieusement, sans vraiment qu'elle ne puisse s'y préparer. on ne lui dit rien, mais elle le sent — un changement d'atmosphère dans les couloirs infinis du manoir, loin de sa hongrie natale. on se met à murmurer, et elle a beau tendre l'oreille les secrets s'échappent hors de sa portée, comme si on prenait soin qu'ils ne tombent pas entre ses petites mains si vilaines. doucement, ils changent. ils changent tous. et si quelque part ils avaient toujours été ainsi, les discussions commencent à se multiplier, le ton haussé ou froid, la certitude plus que glaciale. ils prononcent des mots et des noms qu'erzsi n'a jamais entendus ailleurs, des concepts que personne n'osait traduire en mots. la vérité finit par tomber, mais elle n'est pas celle qui la découvre — les insultes faciles depuis toujours, collées à son derme comme un héritage familial, il y en a une qui finit par sortir du lot. sale fille de mangemorts. le déni est brutal mais nécessaire, et son doute plus que troublant. mais elle se rend à l'évidence quand ses parents l'intiment de les suivre, eux repoussant sans cesse les limites, la cruauté qu'on leur sait déjà tachant alors leur nom comme une trace indélébile. ces székely aux penchants sombres, ces székely qui toujours ont adopté des traditions bien sombres, ces mêmes székely desquels erzsi commence à se détacher, le coeur lourd. le fossé commence à se creuser, jusqu'à ce qu'elle ne voie plus que ça, jusqu'à ce que les autres ne voient plus que ça. elle sait son sang noble, dépourvu de toute horreur, et pourtant elle se sait rattachée aux székely jusqu'à la fin, ses sauveurs, ses parents. elle grandit trop vite, voit des choses qu'elle n'aurait pas dû voir, entend ce qu'elle aurait aimé ne jamais entendre. les soupçons d'une guerre, la peur dans tous les yeux, et ses parents du mauvais côté de la bataille. elle voudrait les y ramener, mais c'est qu'ils ont toujours été là, un peu trop derrière pour avoir été un jour bons. elle découvre un monde qu'elle pensait naïvement ne pas être le sien, s'abandonne à la cause adverse pour leur prouver tort, se promet qu'un jour elle ramènera ses parents du bon côté. mais elle on la pointe du doigt : fausse gryffondor, fausse partisane, la fille du mal et rien de plus. ses deux identités s'entrechoquent et elle réalise qu'elle n'est véritable que quand on la traite de menteuse, eux qui ne savent pas toute l'histoire — szoka, petite szoka, comme un fantôme sur son lit d'orphelinat, qui la regarde depuis un autre univers, qui l'observe sans la reconnaître. la guerre sera rude et elle le sait. mais elle est prête à tout pour se persuader qu'elle n'est pas comme ses parents, que la cruauté ne se transmet que par le sang — et seulement le sang. et si plus tard ils changent de camp, se font traîtres aux yeux des leurs, erzsi ne sait plus vraiment, n'a plus ce qu'il faut en elle pour les croire, pour les soutenir. parce rien n'est jamais aussi facile, et que rien n'empêche un traître de trahir une deuxième fois.

elle a vingt-deux ans quand elle apprend qu'erzsi était née sans une once de magie. que ses veines, si nobles et légitimes, s'en voyaient impures, indignes, une souillure éclaboussant la grandeur de cette dynastie qui s'était forgée toute seule dans l'ombre. une tache dont ses parents n'avaient pas voulu hériter, un problème qu'il avait fallu régler au plus vite une fois la vérité évidente. cracmol. un mot si hideux qui à lui seul aurait suffi à tous les faire tomber — une réputation mise à feu et à cendres, une chute dont on ne se remet jamais vraiment. la fortune éclatée, les alliés perdus, la dignité piétinée. ils n'auraient pas voulu de cette vie, quand bien même leur fille aurait eu la sienne. et si d'abord erzsi ne voit pas vraiment le mensonge que cette bribe de vérité expose, elle ne peut plus l'ignorer quand les preuves parlent d'elle-même, une évidence qu'elle aurait sans doute préféré ne jamais voir. tuée qu'elle sait, qu'elle sent au plus profond de son être — parce qu'elle connaît ses parents, qu'elle sait de quoi ils sont capables, jusqu'où ils sont prêts à aller quand ils se sentent acculés, quand ils se sentent impuissants. rien d'un accident. elle a vus faire, elle les a même aidés, et le dégoût la gagne d'un sursaut nauséabond, la gorge serrée, genoux à terre, prête à dégueuler sa déception et sa fureur. elle ne voit qu'erzsi quand elle ferme les yeux, et la petite fille sur les tableaux du manoir, ceux qui n'étaient pas encore elle, semblent la suivre des yeux comme s'ils savaient. imposteur. un mot lourd qui l'accable, qui l'étouffe. elle lui a tout pris, tout volé, et erzsi n'est plus ici pour l'en haïr. alors le fantôme de szoka sort des ténèbres et l'observe, comme pour lui rappeler qu'elle est toujours là, quelque part dans sa chair, là où les székely n'ont pas pu entrer. c'est comme la tentation d'abandonner ce rôle sordide qu'on lui a confié il y a des années, comme la tentation de revenir la petite fille frêle et esseulée qu'elle était quand ils l'ont tous recueillie. le visage d'erzsi est encore pur dans ses souvenirs, figé comme celui d'une poupée, éclatant même dans la pénombre. mais elle fuit son regard, incapable d'y faire face, trop coupable pour accepter que les choses se soient terminées ainsi.

parce qu'au fond, c'est comme si elle l'avait tuée elle-même.



Dernière édition par Erzsi Székely le Lun 24 Aoû - 1:06, édité 7 fois
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Rabastan Lestrange
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyMer 19 Aoû - 17:57

mon dieu. these lions inside (erzsi) 2087183644
cette histoire, la fausse héritière, mais j'suis tellement accrochée déjà. these lions inside (erzsi) 3425133762
j'aime à la folie. puis cette plume sublime these lions inside (erzsi) 3369612920

re-bienvenue these lions inside (erzsi) 2866174678
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyMer 19 Aoû - 19:10

ce début de fiche est sublime. these lions inside (erzsi) 2087183644
et cet avatar, j'suis in love with tes choix these lions inside (erzsi) 857975638

rebienvenue à la maison ma belle, bon courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as une question, tout ça these lions inside (erzsi) 48049312 :aw:
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyMer 19 Aoû - 20:14

ui
tu l'as fait
tu donnes naissance à erzi
these lions inside (erzsi) 3362736523
j'ai tellement stalké ta petite demande de dc
le personnage est simplement é-norme
et ce début de fiche, déjà un régal sous ta plume
re-bienvenue à la mézon these lions inside (erzsi) 1699837149
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyJeu 20 Aoû - 0:06

@Rabastan Lestrange c'est absolument csilla qu'il faut complimenter, elle a eu l'idée d'origine et c'était juste parfait these lions inside (erzsi) 2087183644 et merci, c'est vraiment trop adorable these lions inside (erzsi) 2866174678 these lions inside (erzsi) 2866174678

@Aldebaran Black mais these lions inside (erzsi) 1973411277 trop cute ??? je viendrai très probablement parce qu'avec csilla on arrête pas de s'emmêler les pinceaux, les détails nous perdent vite jpp these lions inside (erzsi) 816819952

@Percy Scamander stalkée ??? these lions inside (erzsi) 1766823151 j'aime ça. beaucoup trop gentil, roh la la these lions inside (erzsi) 354572281
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Bellatrix Lestrange
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyJeu 20 Aoû - 13:28

i smell drama
these lions inside (erzsi) 1973411277
quelle belle idée
REUH
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyJeu 20 Aoû - 23:16

ce personnage tellement cool
et cette bouille trop magnifique ?? these lions inside (erzsi) 623722059 these lions inside (erzsi) 354572281 these lions inside (erzsi) 354572281
et puis ces idées de liens... damn ça donne envie these lions inside (erzsi) 857975638
rebienvenue these lions inside (erzsi) 816819952
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La Plume
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyVen 21 Aoû - 10:27

encore un personnage qui promet these lions inside (erzsi) 816819952
rebienvenue sur le forum these lions inside (erzsi) 2432669090 bonne chance pour ta fiche these lions inside (erzsi) 354572281
si tu as des questions, n'hésite pas these lions inside (erzsi) 3369612920
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MessageSujet: Re: these lions inside (erzsi) these lions inside (erzsi) EmptyVen 21 Aoû - 14:45

@bellatrix lestrange drama c'est même pas le mot these lions inside (erzsi) 3729935760 on feelse comme des andouilles sur nos filles là, help. et merciiii these lions inside (erzsi) 354572281

@thalia bell v'là la queen these lions inside (erzsi) 2087183644 tysm?? et écoute si ça te tente anytime, n'hésite pas, de toute façon c'est juste ceux qui me sont venus à l'esprit, tout est possible these lions inside (erzsi) 816819952

@sirius black i mean, j'essaye these lions inside (erzsi) 2866174678 these lions inside (erzsi) 2866174678 dans l'idée j'aimerais faire une (petite) histoire, mais comme aucun ordi encore en vu je vais devoir le faire sur mon téléphone, donc y aura peut-être besoin de délai these lions inside (erzsi) 3729935760
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