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(OS) Lights in the magical sky


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MessageSujet: (OS) Lights in the magical sky (OS) Lights in the magical sky EmptyMer 19 Aoû - 22:52

Lights in the magical sky
OS


N'oublie pas de bien manger. Et de te brosser les dents ! - M'avait-dit Martha. - Écris-nous dés que tu pourras ! - M'avait lancé Thomas. Lui, avait gardé un certain contrôle tout du long, des premiers achats à notre arrivée à la gare. Pratique, concentré, s'assurer d'être à l'heure et de ne rien oublier. Martha était un peu plus expressive, mais rien de plus que ce à quoi j'étais habitué. Thomas était un homme ouvert mais à l'éducation rigide qui lui ont appris le flegme britannique comme on le fait si bien, mais rendu au départ du train, ma petite tête aux joues creusées par la fenêtre ouverte de la cabine, il est celui qui marchait au rythme des roues sur les rails en me faisant jurer d'écrire, pendant que Martha se traînait derrière lui, les larmes aux yeux.

Voilà déjà prêt de quatre ans que je vivais avec les Bennet. Nous avions laissé Nate chez ses grands-parents avant de rouler jusqu'à King's Cross. Ces deux-là n'avaient pas eu la moindre volonté de se taire de tout le trajet, moulins à paroles surexcités. Pendant ce temps, silencieux ou presque à l'arrière, mon esprit enfantin anticipait à sa façon ce que serait ma vie là-bas, dans cette école, parmi d'autres enfants de la même espèce. Ce n'est pas comme si je n'étais pas habitué à être seul dans un établissement remplit d'autres enfants. L'orphelinat ou ça, la seule différence résidait en le contenu de ces murs et la probabilité, faute de certitude, que je retournerais dans cette famille aux premières lueurs de l'été. Mais malgré mon calme apparent, j'étais bel et bien excité. Jamais grand bavard, on pouvait tout de même le lire à ma jambe nerveuse, mes joues bouffées ou mon attention décuplée. Un état vite endormis par les vibrations du train que même le soufflet de la locomotive n'aurait su déranger.

Lorsque je me suis réveillé, la nuit était tombée à l'extérieur. Une tempête activait mon cœur, sensation de stress et d'urgence à la simple idée d'avoir raté quelque chose, ou pire, d'émerger au dernier moment et de ne pas être prêt à temps. Heureusement, pas plus calme, mes camarades de cabine m'ont vite rassuré. L'un d'eux était en seconde année, il connaissait le chemin. Curieux, désespérément, je lui ai posé quelques questions pendant que l'on se préparait. Une façon de savoir à quoi m'attendre, mais sa volonté de conserver le mystère n'avait fait que m'inquiéter un peu plus. J'ai tout juste pu profiter de l'odeur de neuf qui émanait de ma robe de sorcier, trop habitué aux vêtements d'occasions. À y penser, je n'avais porté le moindre vêtement neuf jusque-là. L'Orphelinat recyclait beaucoup, et nous habillait en fonction des dons. Les Bennet m'avaient acheté quelques vêtements, oui, mais rien d'aussi bonne qualité. Heureusement que ma mère biologique avait réussi à participer. Je doute qu'ils auraient pu me payer ces uniformes au prix fort autrement.

Toutes ces questions ce sont vite envolées. Aussitôt la mention de barques sur le lac noir et mon stress a explosé. Et si on tombait à l'eau? Et si on ne savait pas ramer? Je savais nager, mais je n'avais jamais conduis le moindre bateau. Même pagayé avec quoi que ce soit. Mais toutes ces questions aussi se sont envolées. À la seconde où le château s'est dérobé derrière les quelques brumes hautes, à la lueur de la lune, mon esprit s'est vidé. Des lumières dans les yeux, moi comme tout les autres, comme une vision féerique. Un rêve conté dans des histoires de couchers. Les fenêtres aux torches blondes qui scintillaient dans la nuit. Le doux fracas des eaux sombres sur les barques de bois ne m'inquiétait plus désormais. Tout ce que je voulais, tout ce que je parvenais à penser, c'était que je voulais aller là-bas. Je voulais entrer dans ce château et en explorer le moindre recoins.

Et c'est ce que j'ai fais. Plutôt deux fois qu'une. Chaque salle de classe. Chaque salle perdues. Bien des zones oubliées, certaines que je n'ai jamais pu retrouver. Peut-être un jour vous raconterai-je l'air ébahit de cet enfant du monde Moldu, captivé, sous les étoiles brillantes du ciel magique de la Grande Salle. Ce n'était que le premier de nombreux autres émerveillements, c'est certain.
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