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fantastic tales (SPARKFEN)


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MessageSujet: fantastic tales (SPARKFEN) fantastic tales (SPARKFEN) EmptyMar 1 Sep - 15:48

— FANTASTIC TALES . —
ft @Spark Dazzler

 Je m'arrêtai de courir, le coeur au bord des lèvres, le souffle court comme si j'avais parcouru non quelques kilomètres mais toute la Chine à pied.  « Bian ! » grondais-je tout bas, en vain ; je ne vis qu'un petit reflet blanc se diriger près d'une gouttière et l'escalader, presque invisible dans l'obscurité de la nuit londonnienne. Avec un nouveau grognement d'effort, je m'approchais du bâtiment ; ce coin de la capitale était rempli de moldus, et ma baguette était donc rangée dans la poche intérieure de mon épais et ample sweat-shirt noir. A dire vrai, capuche rabattue sur le visage, je ressemblais à toutes ces silhouettes autour de moi qui allaient et venaient dans la nuit avancée, à la recherche de quelque chose - compagnie, divertissements, vices. Quant à moi, c'était Bian que je cherchais désespérément - petit dragon chinois, semblable à un serpent, d'écailles blanches et brunes, qui faisait parfois penser également à un axolotl moldu par ses petites pattes. Il ne s'agissait pas d'une race à proprement parler rare ou éteinte, mais il n'était pas commun d'en voir dans des contrées comme l'Angleterre ; néanmoins, Bian avait adoré la pluie, et avait profité de mes soins à ses frères et soeurs pour se faufiler et s'enfuir. Jouer de ma baguette me démangeait - un petit accio ramènerait rapidement la reptile rebelle à moi, mais comme si elle devinait qu'elle était protégée par le secret sorcier, elle tourna sa petite tête serpentine vers moi, tira une langue bifide puis, à mon grand désarroi, pénétra par une fenêtre ouverte dans un appartement. « Par le slip de Merlin ! »

Je repoussais d'un geste agacé ma capuche et mis mes mains sur mes hanches, dans la plus pure posture clichée d'un homme mécontent. Et maintenant, qu'étais-je sensé faire ? Je ne pouvais pas laisser Bian se promener comme ça, insouciante ; après un nouveau grognement, je pris ma baguette entre mes doigts et prêt à m'en servir, je me mis à escalader la gouttière à mouvements maladroits. Je n'avais jamais été spécialement athlétique, et je regrettais à présent d'avoir délaissé le quidditch au profit des livres. Néanmoins, je réussis à m'accrocher au rebord de la fenêtre où la petite créature s'était faufilée et suivis le mouvement ; mes chaussures mouillées rencontrèrent un fatras bienvenu qui étouffa mon bruit. Mes yeux se posèrent immédiatement sur Bian : elle furetait, curieuse, reniflant ici et là les nouvelles odeurs. De toute évidence, elle appréciait sa liberté. « Reviens ici ! » murmurais-je avec toute la fermeté possible. Je fronçais les sourcils pour bien montrer que j'étais peu enclun à être laxiste avec ce genre de comportements ; comme pour me démontrer combien mon avis lui importait, Bian escalada une étagère et se mit à faire tomber ce qui tombait sous son corps ondulant. « Arrête ! » Nouveau cri bas, murmuré presque, colérique à présent ; Bian était une tête de mule à fort caractère, mais j'avais habituellement le don pour former un lien avec les créatures. Cette petite boule d'énergie avait en tête de me faire passer un mauvais quart d'heure, et elle y réussissait ! D'un bond, j'attrapais le petit corps qui se mit en devoir de m'échapper ; nous roulâmes en nous battant à moitié, la petite dragonne s'enroulant autour de moi pour me mordiller la main - assez fortement pour y laisser quelques plaies. Ma tête heurta un meuble et, sonné, j'eus un nouveau petit grognement de gorge et attrapais la bestiole par le cou. « Allons-nous en tout de suite avant que le moldu ne - » Ma baguette trônait à quelques mètres de moi, échappée pendant l'espèce de bataille qui avait eue lieu ; nous avions dû faire assez de bruit en roulant et en nous cognant pour réveiller tout l'immeuble, et je ne fus pas surpris - mais dépité, voire désespéré - d'entendre la porte de la pièce s'ouvrir. Je remarquais le désordre autour de moi et, toujours à moitié allongé en tenant Bian dans mes mains fermement, je me redressais en commençant un pieux mensonge : « Je peux tout vous expliquer, laissez-moi juste ... » Juste quoi ? Ranger le petit dragon que je tiens ? Prendre ma baguette pour vous faire oublier ce souvenir ? Mes yeux sombres se posèrent sur d'autres silhouettes plus petites pénétrant dans la pièce : des demi-fléreurs, tout vêtus de leurs sublimes fourrures. Ma bouche forma un O parfait, tandis que Bian se dépêchait de se cacher sous mon sweat, ne laissant sortir qu'un petit bout de sa tête cornue à la crinière qui me chatouillait. Se pouvait-il que je sois chez un né-sorcier ou un sang-mêlé, voir un cracmol ? « Vous pouvez lâcher ce que vous tenez ... » m'enquis-je d'une voix aussi douce que peu rassurée - l'homme tenait un objet moldu que je ne connaissais pas, mais c'était évident que peu importait le nom de l'objet, je risquais de me le prendre sur le coin de la tête sous peu si je faisais un mouvement brusque ! Bian gigota un peu, attirée par les demi-fléreurs tandis que j'oscillais entre attraper ma baguette pour fuir le plus vite possible ou tasser la situation et remettre un peu d'ordre dans ce bazar qu'avait créé la petite dragonne par plus grand que ma jambe. J'avais mal là où elle m'avait mordu de ses crocs pointus, quelques griffures ornaient mes mains et ma tête résonnait encore du coup contre le meuble. Il ne manquait plus que me faire assommer par un moldu, et le compte y serait.


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MessageSujet: Re: fantastic tales (SPARKFEN) fantastic tales (SPARKFEN) EmptyVen 4 Sep - 3:38


✵ fantastic tales ✵
s o u n d t r a c k
((with @lufen chang))
la nuit venait tout juste de tomber dans la ville de londres. une noirceur bien banale cette fois-ci. pas comme ces événements  climatiques étranges récents qui avaient baigné l'angleterre dans une obscurité apocalyptique. nous nous retrouvions seulement au moment du crépuscule. et si la plupart des individus s'apprêtaient à s'endormir, pour ma part, la journée venait seulement de débuter. en effet, comme à mon habitude, après le boulot, j'appréciais rejoindre les recoins animés de la capitale afin de me divertir à ma manière m'enivrant de la drogue et de la boisson en mauvaise compagnie. et ce, après m'être décrassé et changé afin d'être à la fois sortable et confortable dans mon affublement. aussi, c'est ce que je fis tout de suite en arrivant, après avoir salué rapidement mes parents. non sans être pourvu d'un walkman, me déhanchant sur un titre favori de billy idol ; m'ambiançant avant même d'être sur les lieux des festivités. dans ma salle de bain, je ferme les yeux, usant de mon sèche-cheveux tel un micro, oubliant quelque temps l'instant présent. « - on the floors of Tokyo-o! a-down in London town's a go go! » je me sens comme transporté directement en boîte de nuit. j'ai le sentiment d'être soudainement seul. oubliant la présence de mes vieux. ou de mes voisins. qu'importe si je dérange. oui. je suis seul. du moins, c'est ce que je croyais avant d'entendre de grand fracas résonner à travers même mes écouteurs. au départ, je n'y prête pas vraiment attention, jurant sur le peu de délicatesse de la relation que peuvent entretenir le couple du-dessus avant de finalement me rendre compte que ce boucan venait de mon habitation.

je fronce les sourcils, arrêtant subitement ma danse et éteignant, par la même occasion, mon baladeur. « - c'est quoi ce b---!? ». à peine ais-je le temps de terminer ma phrase que je vois, par l'ouverture de la porte de la salle de bain, trois boules de poils défiler à toute vitesse en direction de ma chambre, comme attirées par quelque chose. un bruit. ils miaulent, grattent, m'appelant pour que je vienne leur ouvrir. j'hésite un instant. qu'est-ce que cela pouvait bien être ? certainement pas mon père ou ma mère qui sont certainement en train de dormir. est-ce que le serial killer de londres aurait trouvé en moi une cible potable et ce serait introduit chez moi ? je me fige alors que le sol semble se dérober sous mes pieds. puis je tente vainement de reprendre mes esprits. il ne faut pas que je me dégonfle alors qu'un parfait inconnu pourrait s'en prendre à ma famille. torse bombé, je me saisi du premier objet contondant à ma porté - soit, mon sèche-cheveu - et dévale jusqu'à ma pièce avant d'ouvrir le portail d'un claquement immédiat. instinctivement, je détaille l'importun de mes prunelles inquisitrices. un homme. tout vêtu de noir. au sol. à côté de lui, un bout de bois. et entre ses mains, c'est un... serpent ? lézard ? j'ignore ce que c'est exactement. mais c'est louche! je brandis mon arme improvisé dans sa direction. « - inutile...! inutile d'essayer de vous défendre ! » fis-je dans un premier temps maladroitement avant de reprendre, d'un air un peu plus assuré. « - qui êtes vous et comment êtes vous arrivé jusqu'à moi ? ». bien évidemment, l'individu cherche à s'expliquer, sans véritablement donner ses raisons, mais je ne suis pas dupe ! et de toute évidence, il est certainement présent pour me cambrioler - au vu du désordre qu'il a produit -, si ce n'est pour me tuer ! - introduire un animal exotique, sans aucun doute venimeux, est digne d'un génie du crime ! -.

je m'apprêtais alors à insister, essayer d'être convainquant en étant menaçant jusqu'à ce que mes persans fassent brusquement leur apparition pour bondir en direction de l'assaillant, je rugis à l'attention de mes minuscules fauves. « - PRINCE! MAJOR! ODIN! ... À L'ATTAQUE! ». ces derniers ne réagissent pas vraiment à mes ordres, avant tout désireux d'attraper le vermisseau que l'indésirable avait ramené avec lui. d'ailleurs, ce dernier répond à nouveau, me demandant de laisser tomber mon appareil ; le seul objet qui me permettrait éventuellement de me défendre contre cet inconnu. je tique, relevant le sèche-cheveux, déterminé à essayer de combattre l'ennemi avant de probablement périr. je ne voulais pas lui rendre la tâche facile. surtout pas alors qu'il se retrouvait déjà à même le sol, désorienté. ce qui voulait probablement dire que j'avais encore mes chances de m'en sortir. « - ah oui, vraiment !? pour que vous puissiez me faire du mal ensuite !? n'y songez pas même une seule seconde ! » répliquais-je sur un ton qui se voulait être terrifiant. « - un seul geste de travers et je n'hésiterais pas à m'en servir ! » jurais-je alors qu'en vérité, une partie de moi me poussait à ne pas agir, tétanisé par l'angoisse de faire face à un probable criminel - peut-être même le pire de tous -. si je n'étais pas aussi tourmenté, j'aurais nécessairement pris mon courage à deux mains pour le cogner, mais il n'était plus question de provocation avec les petits caïds du quartier. on parlait de vrais délits, là. le type que j'avais en face de moi devait savoir ce qu'il faisait. c'est pas un bad boy comme moi qui allait concurrencer avec un vilain de sa catégorie ; être en mesure de le blesser sans risquer de gagner également des plaies plus douloureuses en retour.
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MessageSujet: Re: fantastic tales (SPARKFEN) fantastic tales (SPARKFEN) EmptyVen 4 Sep - 18:34

— FANTASTIC TALES . —
ft @Spark Dazzler

 J'étais aboslument interdit : un moldu se tenait devant moi, me menaçant d'un objet étrange aux allures trop artificielles pour être honnête, et trois demi-fléreures avaient fait leurs apparitions, leurs regards scintillants posés sur Bian. Je sentais une tension dans l'air qui n'avait rien d'imaginée, mais j'étais bien en peine de réfléchir pour me sortir de là. « Je m'appelle Lufen et je viens rechercher mon ... serpent ? » tentais-je, tandis que Bian me mordillait l'oreille pour me punir de l'appeller vulgaire serpent. Ses petites cornes étaient encore molles, sa crinière ébouriffée me chatouillait, mais je la poussais sans ménagement sous mon sweat-shirt pour, premièrement, l'ôter de la vue du moldu, et secondement, pour cesser la douleur dans mon oreille. Cette soirée, je ne risquais pas de l'oublier !

Mais c'était sans compter sur les trois félins : tandis que j'interférais en notre faveur, à moi et Bian, cette dernière glissa hors de mon vêtement et, hérissée sur quatre petites pattes, elle gronda en faisant un peu de fumée avec sa gueule, l'air aussi féroce que possible. Je tentais de l'attraper par la peau du cou, mais elle s'échappa et je tempêtai tout bas, à grand renfort de slip de Merlin et de baguette de Morgane. Et le moldu était toujours aussi remonté. Parfait pensais-je, entre amertume et défaitisme ; ce genre de situation n'arrivait qu'à moi. « Du mal ? » répétais-je, essayant de m'imaginer ce qui lui, il s'était imaginé - avais-je l'allure d'un pervers venu tout droit pour renifler ses caleçons ? Bon, peut-être, avec mon sweat noir, mon pantalon troué et mes cheveux en désordre, peut-être que je n'avais effectivement pas l'allure du tout venant, mais lui non plus ! Je plissais les yeux dans sa direction - il avait l'air pâle, maigrichon et hirsute, et s'il avait été une de mes créatures, je lui aurai donné du vermifuge, de grosses rations et du repos. Il avait l'air fatigué, ou malade - je ne savais pas que les vices moldus pouvaient avoir ce genre de conséquences sur le corps, car je n'en connaissais aucun, de vice moldu. « A vous servir de ça ? » et je pointais du doigt l'objet en question ; la question sortit de ma bouche avant que je ne puisse l'intercepter. « Qu'est-ce que c'est ? » On aurait dit un gamin devant une licorne, se demandant ce que c'était que ce cheval un peu bizarre. « Bon écoutez, peu importe, je vais récupérer Bian et vous laisser tranquille ... Bian ! » criais-je, alors que la dragonne imitait les feulements des chats ; d'une seconde à l'autre, ils allaient entrer en pleine bataille. Cela ne manqua pas : je tentais d'attraper la dragonne, mais elle glissa entre mes doigts et se mit à se battre avec les trois demi-fléreurs, qui eurent bientôt le dessus, merci le surnombre. J'en profitais pour attraper ma baguette et, dans un pur réflexe sorcier que je devais regretter, lançais un « Stupéfix ! » sur le carnage.

Quelques touffes de poils continuèrent de voleter quelques secondes, tandis que les quatre créatures s'étaient figées ; je me sentais mieux, ma baguette entre les doigts, mais j'étais bon pour effacer les souvenirs du moldu. « Si je vous dis que j'ai la capacité incroyable de me faire obéir des animaux, vous me croyez ? » dis-je en me redressant pour lui faire face, baguette toujours en main. Néanmoins, je faisais attention de ne pas avoir l'air agressif ; tout près, feulements et grondements résonnaient encore, mais ils allaient être figés encore quelques minutes, normalement. « Et merde, j'ai pas envie d'effacer votre mémoire » gémis-je tout bas en frottant ma main libre contre mon front ; mes égratignures me faisaient mal, et ma tête continuait de me lancer là où je m'étais cogné. Quel superbe sorcier je faisais ! « C'est quoi votre prénom ? » Sublime erreur que de tenter d'en apprendre plus sur celui que je devrais, sans aucun doute, oublietter. Mais à cet instant, j'avais pitié de lui, de sa vie de moldu tranquille - plus ou moins - voletant en éclat devant Bian et mes pouvoirs. « C'est peut-être un peu tard, mais désolé d'être rentré chez vous par effraction. A ma décharge, la fenêtre était ouverte, et je ne faisais que suivre Bian - cette petite furie. » Je n'avais jamais eu aucun problème à m'excuser, surtout quand j'étais en tord ; je pointais du doigt la bestiole qui tentait de gigoter, son petit corps écailleux tout luisant de bave de demi-fléreur. Peut-être ferait-elle moins la fière après quelques griffures ou morsures, tiens. « Comment vous pouvez avoir des ... ce sont vos chats ? » repris-je, après avoir songé - malin le lynx ! - que ce moldu ne connaîtrait pas l'appellation de demi-fléreur ; il s'agissait d'une race à part, assez peu représentée car mélangée à du gène de chat. Je souris dans leur direction, me croyant capable d'apaiser les bestioles comme j'en avais l'habitude, moi le soigneur de dragons, mais je ne vis aucune douceur ni aucune amicalité dans leurs regards ; les créatures se liguaient contre moi, ou était-ce moi qui rêvait ? Je bougonnais un peu, mon égo écorché. « Sacrés bestioles » marmonnais-je, réalisant que je faisais la conversation pour repousser le moment fatidique où je devrais effacer de la mémoire du non-maj la scène qui s'était déroulée.


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