the wand chooses the wizard | |
maîtrise de la magie (80%) | |
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Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ? Gérer la situation sous-entendrait qu’il y ait eu un ministre de la magie jouant le rôle d’autre chose que d’un pantin sur le devant de la scène au cours des trois dernières décennies. Un chef d’état compétent ? Severus ne se souvient pas en avoir vu un. Ce n’est pas plus mal, cependant. Pendant que le pantin se débat dans ses fils, un marionnettiste peut s’employer à mener la danse dans l’ombre. Mieux vaut être du côté du marionnettiste que dans le camp du pantin amusant la galerie sur scène. C’est aussi parce que le Seigneur des Ténèbres a placé un certain nombre de pions, déjà, au Ministère, que Severus a pu entrer si aisément au Département des Mystères et y entamer une carrière propre à subvenir à ses besoins et à pourvoir l’argent nécessaire à ses recherches privées dont il publie régulièrement des nouvelles dans le
Pratiques de la Potion, un mensuel que les potionnistes de goût ont l’heure de lire.
I solemnly swear I am up to no good.001. Severus a grandi à Carbones les Mines dans un milieu particulièrement défavorisé. Sa mère a eu beau venir d’une aristocratie sorcière réputée, elle a choisi de se marier à un moldu pour échapper à un mariage arrangé avec le fils aîné d’une famille de sang pur qu’elle n’appréciait pas. Cette fuite dans le monde moldu a conduit ses grands parents, Bonisagus et Anna Prince à la déshériter, enterrant de ce fait la lignée Prince faute d’héritier direct ; Anna, surtout, était remontée contre sa fille qui jetait ainsi aux orties un beau mariage avec la famille Black, et c’est elle, bien plus que son mari, qui a été partisane de déshériter leur fille unique. Dès lors, le petit Severus a surtout connu une enfance dans le milieu ouvrier : son père est mineur, sa mère repasseuse, et comme souvent dans des milieux aussi pauvres, l’argent manque, le travail est épuisant, l’alcool sert de réconfort et, lorsque cela ne suffit pas, les mots et les coups peuvent tomber, exutoire à la colère paternelle.
002. Severus a toutefois pu compter, dans sa jeunesse, sur la présence d’une jeune fille rousse, qui habitait non loin de là. Une sorcière, comme lui. La petite Lily Evans a été sa première amie. Sa seule, même, peut-être. Après la souffrance de la déchirure de leur amitié en cinquième année, il s’est avéré beaucoup plus circonspect dans ses fréquentations. Mais au cours de son enfance, il le lui donne, son coeur. Il lui parle du monde de la magie, prend la route vers le Poudlard Express avec elle, et, même lorsque le Choixpeau les sépare dans deux maisons ennemies, il reste pendant cinq ans, plus proche d’elle que de nul autre.
003. Même les amitiés peuvent mener à des ruptures. Une humiliation de trop, devant elle, devant cette jeune femme qui, d’amie d’enfance, est devenue l’élue de son coeur bien qu’il n’ait jamais osé se déclarer. Il l’insulte, blessé dans sa fierté. « Sang de bourbe ». Il la perd. Leur amitié était déjà malmenée par son intérêt grandissant pour les arts obscurs et par son refus de voir comme elle que « au fond, James et ses potes ne sont pas si terribles ». Il aura beau ramper, le soir même, s’excuser, la supplier, rien n’y fera. Elle piétine son coeur en refusant de l’écouter.
Et pourtant, il l’aime. Ce sont les années qui suivent cette mésaventure que Severus Rogue se lance à corps perdu dans l’apprentissage de l’occlumancie : il ne veut plus jamais perdre le contrôle et repousser loin de lui la femme qu’il aime. Il a, à cette époque, encore l’espoir de la reconquérir, un espoir qui disparaîtra lorsqu’en septième année, James
fucking Potter volera le coeur de la belle.
004. Sa haine envers Potter est consommée lorsque ce dernier lui sauve la vie à la fin de leur sixième année. Sirius Black a trouvé
hilarant de manquer de le faire tuer par Lupin sous sa forme lycanthrope. Evidemment, la blague est peut-être un peu dangereuse, et, pour ne pas être accusé de complicité de meurtre, ou pour éviter à son grand pote de toujours d’être accusé de meurtre, peut-être, James Potter intervient et sauve Severus. Depuis, il lui voue un haine sans borne qui a été alimentée par le favoritisme apparent d’Albus Dumbledore : pour ne pas ébruiter la nature lycanthrope de Lupin, il a fait jurer à Severus de ne rien dire sous peine de renvoi, et a récompensé Potter pour action héroïque dès l’année suivante par une médaille et un poste de préfet en chef. Lupin et Black n’ont, bien entendu, pas été renvoyés. Alors non, franchement, Severus n’a pas pleuré Dumbledore lorsque son corps sans vie a été retrouvé.
005. Poudlard est enfin fini. Avec lui, la nécessité de supporter Black et d’endurer Potter. Severus se lance à corps perdu dans la recherche d’un apprentissage en Potions. Ancien membre du club de Slughorn et du club de Potions de Poudlard, il n’a pas trop de difficulté à trouver un maître qui veuille bien de lui. En parallèle de ses études, Severus travaille pour pouvoir se loger et se nourrir, désireux de ne pas revenir chez lui. A chaque fois qu’il vient visiter sa mère, il le fait quand son père est absent, ne supportant plus de voir cet homme qui l’a si souvent frappé et qui a si souvent fait pleurer sa mère. Il mène campagne auprès de sa mère pour qu’elle divorce, qu’elle s’en aille, mais sa mère a grandi dans un milieu conservateur où couper les ponts avec son époux ne se fait pas. Alors elle reste. Elle reste et elle endure,
comme une sainte.
006. C’est au bout de deux ans et demi de travail acharné, après avoir sué sang et eau que Severus Rogue se tient enfin à l’aube d’une vie nouvelle, diplôme en poche. Le voici reconnu comme maître des potions après avoir présenté devant un jury les deux potions qu’il devait créer pour l’occasion, un titre qui témoigne de son excellence dans son domaine et qui lui ouvre les portes de revues prestigieuses comme
pratiques de la potion et lui accorde enfin la reconnaissance qu’il pense mériter. Lily ne l’a pas choisi, mais le monde n’aura pas d’autre choix que de reconnaître son écrasante supériorité. Le jeune homme d’à peine vingt ans est désormais le plus jeune maître des potions de Grande Bretagne, ce qui lui offre le luxe d’un article en troisième page de la Gazette du Sorcier : le début de la consécration. Il n’a pas pu s’empêcher de découper l’article et de l’encadrer dans le petit appartement qu’il occupe. C’est le premier de ses accomplissements.
007. Deux jours après l’obtention de son titre de maître des potions, il trouve un vieil homme sur le pas de sa porte. La mine austère, les yeux perçants. Le même regard bleu glacier que sa mère. Il sait qui il est. La ressemblance est confondante. Le lendemain, Severus Prince, plus jeune maître des potions de Grande Bretagne et héritier du patrimoine Prince fait la huitième page de la Gazette du Sorcier lorsque sa réintégration dans la famille Prince est prononcée. Les lettres affluent, et notamment de ses anciens camarades de classe. Il a beau être le fils d’une
traînée qui s’est enfuie pour échapper à un mariage prestigieux avec une famille de Sang Pur, il est aussi l’héritier d’une grande famille, désormais, et le plus jeune maître de potions du pays. D’un coup, cela le rend attirant pour de nombreuses personnes…. Y compris le Seigneur des Ténèbres. C’est à cet instant que bascule sa vie. Severus est pris sous l’aile de la Lignée Prince, sa mère divorce, et le voici revenu sur le chemin de la gloire. Il découvre la vie en tant que Prince. Les obligations de la haute société le disputent au vertige d’être enfin
quelqu’un. Les Prince ne cachent pas leur association avec le Seigneur des Ténèbres depuis le tout début, puisque Bonisagus Prince a été un des chevaliers de Walpurgis, le premier cercle des soutiens de Lord Voldemort. Bien qu’ils aient surtout et avant toute chose à coeur de tirer leur épingle du jeu et que leur réelle loyauté n’aille qu’à leur famille, ils sont connus et redoutés pour leurs talents en potions et en création d’enchantements, deux disciplines dans lesquelles le jeune héritier de la famille, Severus, semble exceller au plus grand bonheur de son grand-père qui attends beaucoup de ce jeune prodige. Et qu’importe le sang souillé par ce moldu de père dont on efface le nom, un mariage prestigieux pourra bien faire oublier cette ignominie.
008. Severus Rogue n’est plus, vive Severus Prince. Ceux qui le croiseront désormais pourraient bien être étonnés de l’homme qu’il est devenu. S’il est toujours discret, Severus est désormais bien plus sûr de lui que lorsqu’il était enfant. Il n’est toujours pas un canon de beauté et a gardé sa pâleur et sa nature de cheveux difficile que les fumées des potions ne cessent d’encrasser. Il commence aussi à commercialiser les deux potions de sa création qu’il a pensées pour sa maîtrise : La première est une potion permettant d’atténuer les effets de la malnutrition infantile chez des adultes. Une prise quotidienne sur plusieurs mois permet de consolider les os et les dents fragilisés par la malnutrition, renforcer les muscles, aider au développement neuronal, au bon fonctionnement des organes et peut même mener à une légère croissance. La potion ne peut totalement annuler les effets d’une famine ou d’une maltraitance au long terme, bien sur, mais Severus espère pouvoir offrir ainsi aux jeunes gens ayant souffert de guerre, de famine, de maltraitance pendant leur enfance un moyen de vivre mieux les effets de pareil maux. Il a lui-même eu la chance de pouvoir s’alimenter à peu près correctement, même les mois difficiles, mais il se souvient de ces familles de mineurs aux enfants nombreux et sous-alimentés. A cet égard, au moins, avoir été un fils unique et un élève de Poudlard l’ont empêché de subir des conditions de vie trop difficiles. La seconde potion qu’il a choisi d’inventer est une concurrente directe d’une potion esthétique, la
lissemplis, crée par Fleamont
fucking Potter. La potion de soins capillaires de son invention s’adapte à tous types de cheveu et permet une mise en forme plus aisée tout en protégeant le cheveu des agressions extérieures, qui un sortilège de calvitie, qui des fumées de potions, qui une explosion de potions ou des projections. A destination, plutôt, des potionistes, Severus rêve de la voir mise sur un marché plus large pour concurrencer ces salauds de Potter.
En toute inimitié, naturellement.
009. Severus suit les pas familiaux et entre au service du Seigneur des Ténèbres, ses talents pour les potions et les enchantements lui assurent d’être un des travailleurs de l’ombre du Seigneur des Ténèbres. Il participe peu aux exactions guerrières, quoi que son grand-père, excellent duelliste, ait engagé un maître du duel pour former son petit fils à hauteur de huit heures par semaine. Il s’occupe principalement de recherches confidentielles pour le Seigneur des Ténèbres, et le développement de toute potion qu’il pourrait choisir de lui commander. D’abord au bas de l’échelle, Severus a rapidement monté les degrés jusqu’à recevoir l’insigne honneur d’être marqué. Il porte cette marque des ténèbres comme un gage supplémentaire de son intégration dans la famille Prince, puisque son grand-père a, lui aussi, le bras orné de ce tatouage. Mais la loyauté de Severus va surtout à la famille Prince et à ses mère et grand-père. Il logent tous trois sur le domaine Prince, désormais, ce qui assure à Severus un confort de vie et de travail inédit. Les brevets qu’il a déposé pour ses potions lui rapportent un peu d’argent et attirent, surtout, un certain nombre de commandes, ce qui lui permet de commencer à gagner un peu d’argent. Sans être suprémaciste pro-sang pur, Severus incarne toutefois des positions assez conservatrices : les moldus n’ont rien à foutre dans le monde de la magie, et les nés-moldus devraient être retirés à leur famille moldue pour être élevés dans le monde sorcier par des familles magiques afin de leur assurer une vie décente. Severus a aussi commencé à pratiquer l’ancienne foi druidique que sa famille n’a jamais désavouée au cours des siècles. Pratique discrète qui le fait toutefois célébrer les solstices, équinoxes et les lunes.
010. Depuis peu, et avec l’appui de ses condisciples mangemorts, Severus est entré au Ministère en tant que chercheur – langue de plomb pour être exact, au département des Mystères. Son érudition et son talent pour les potions lui ont permis d’être recruté, et sa connaissance de l’occlumancie a été un plus évident. Dans le cercle des mangemorts, Severus a commencé à être initié à la Legilimancie par son grand-père qui estime que la capacité à extraire des informations de l’esprit d’une victime récalcitrante devrait être une connaissance essentielle de n’importe quel héritier de la famille Prince qui se respecte. Le jeune homme a réussi à se faire un nom, mais il ne va pas en rajeunissant, aussi son grand-père l’a déjà averti qu’il serait bon qu’il songe à se trouver une épouse correcte,
de la bonne extraction, arguant que s’il ne trouvait pas son bonheur au Royaume Uni, il serait toujours temps d’aller séduire la noblesse française si raffinée avec laquelle les Prince entretiennent des relations cordiales.
mischief managed.
pseudo, prénom Fortuna.
âge 27 ans.
lieu de résidence France.
personnage personnage des livres.
avis sur le forum c’est hyper superficiel de dire ça, mais : je suis amoureuse du design °°.
dernier mot Je suis si désolée de ne pas avoir donné signe de vie plus tôt
j'ai été un peu dépassée par les événements du confinement (je donne des cours à la fac, donc on vient de passer en télétravail, c'est un peu chaud, j'avoue), Je suis toujours évidemment complètement partante pour finir cette fiche et jouer Severus sur ce forum si accueillant
! Désolée de ce retard monumental !