the wand chooses the wizard

détermination (80%)	loyauté (60%)
maîtrise de la magie (80%)	altruisme (50%)
courage (70%)	dynamisme (40%)
espièglerie (50%)	prudence (60%)
sagesse (70%)	extravertie (30%)

Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
A ses yeux, la Ministre gère le contexte actuel au mieux de ses capacités, et cela ne pourrait que la frustrer encore plus. Elle voit bien que le gouvernement perd pied et que la situation échappe à leur contrôle. Cela la fruste d'autant plus quand elle voit les centaines d'innocents pris dans les filets, tels des dommages collatéraux que l'on balaie d'un revers de la main. Enragée que sa fille grandisse dans un tel contexte, elle s'inquiète pour les futures générations, désirant plus que tout que ce climat de terreur s'achève une bonne fois pour toute.

I solemnly swear I am up to no good.

001. Atteinte de l'éclabouille étant enfant, elle a bien failli y laisser la vie. Les médicomages étaient tous formels, elle ne passerait jamais la nuit. C'est sans doute l'indifférence total de son père qui l'a poussé à vivre, bornée comme elle est. Ça, et une profonde envie de prouver aux autres qu'elle est bien plus forte qu'on ne le pense.  002. Elle se ronge les ongles depuis toujours. Sale manie dont elle n'est jamais parvenu à se débarrasser, au grand damne de sa mère qui a tout essayé pour lui faire préserver des mains impeccables. Voyez-vous, cela fait quelque peu tâche parmi l'élite sorcière. Ce qui a incité encore plus Andromeda à exacerber un tel défaut. Tout pour déplaire aux parents, tel est sa philosophie de vie. 003. Sa plus grande peur est sans doute son père. Homme imposant et au caractère indéniablement odieux, il ne l'a jamais aimé, malgré les nombreuses tentatives pour s'imposer dans son coeur. S'il ne l'a jamais maltraitée physiquement, les sévices sont psychologiques, le géniteur ne manquant jamais d'imagination pour rabaisser sa fille au possible. Malgré tout, Andromeda s'est toujours révélée comme la préférée de leur mère, la chouchoute à qui l'on passe tous les caprices. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle a très tôt développé un esprit rebelle. Entre un père négligeant et une mère étouffante, c'est le mental qui souffre. 004. L'amour, le vrai, le véritable, elle l'a trouvé en Ted. Le seul qui ait jamais fait battre son coeur. Malgré ses origines. Voire même sans doute, à cause de ces dernières. Que son sang ne soit pas de cette pureté que ses parents vénèrent, qu'il ne soit pas comme eux. Qu'il soit différent. C'est tout cela qui l'a attiré chez lui. Ca, et sa compassion. Andromeda n'a pas pu résister bien longtemps. Et si elle a du sacrifier sa famille, son rang, et sa réputation, qu'il en soit ainsi. Ces choses là valent bien moins que cette sensation de bonheur et d'euphorie qui prennent possession d'elle dés lors que son regard croise celui de son cher époux. 005. Bien avant Ted, il y avait Rabastan. Fiançailles que ses parents avaient prévu depuis bien trop longtemps désormais. Depuis sa naissance. Décision que l'on prit sans son accord, mais qu'elle n'osa pas contester pendant de nombreux mois. Avant qu'un certain poufsouffle n'entre dans sa vie. 006. Nymphadora, sa fille. Son trésor. Sa plus belle réussite. Elle l'aime à en mourir, quitte à la couver un peu trop, répétant les erreurs passées de sa propre mère. Elle donne malgré tout la possibilité de penser par elle-même, de concevoir ses propres pensées et ses propres valeurs. Tout en lui fournissant tout l'amour et toute l'affection qu'elle-même n'a jamais connu. 007. Son patronus est un cygne. Animal à la très grande prestance et à l'élégance certaine. Animal qui fascine par sa beauté, mais qui peut se révéler des plus dangereux si on le sous-estime. Créature seyant à ravir à Andromeda, que l'on juge bien souvent par son physique que par sa capacité à mordre si on s'amuse à trop la titiller. 008. Grande adoratrice de livres, c'est son amour pour les études sa très grande imagination qui lui ont valu d'être choixpeauflou. Plusieurs minutes à être départagée entre les aigles et les vipères, avant que le vert et l'argent ne finissent par l'emporter. Décision qu'elle n'a jamais renié ni même rejeté, s'étant toujours senti chez elle parmi les serpents, malgré ce côté rebelle bien trop caractéristique des lions. 009. De par les ancêtres de sa mère, Andromeda a appris le français très tôt, et c'est principalement dans cette langue qu'elle s'adressait à cette dernière, autrefois. Malgré tout, elle affectionne bien trop cette langue pour ne plus la pratiquer. Collectionnant de nombreux romans dans cette langue, elle a toujours eu pour vocation de l'apprendre à sa fille qui, malgré tout, semble ne pas être du même avis. L'ancienne Black ne perd par courage pour autant, sachant pertinemment à quel point il est utile d'avoir plus d'un tour dans son sac. 010. Bellatrix et Narcissa. Ses deux soeurs. Bellatrix est celle du milieu, cette cadette que l'on admire ou que l'on dénigre. C'était le rôle de Bella, de l'abhorrer, de faire de sa vie un enfer. Jalousée par une soeur qui cherchait par dessus-tout à écraser les autres par son orgueil et sa fierté, Andromeda a du renoncer à nouer un lien avec elle, consciente qu'un tel miracle ne se produirait jamais. Et puis il y a Narcissa qui, pendant un temps, voyait en Andy un être parfait, un être à copier et à vénérer. Illusion qui s'est bien vite brisé lorsque Andromeda a tout abandonné pour épouser un né-moldu, l'abject, l'infamie. Mais Andy tient toujours à la benjamine, ne peut se résoudre à l'oublier complètement. De nombreuses tentatives de réconciliation ont été entreprises, mais Narcissa s'est plongée dans un mutisme hautain, signifiant bel et bien à Andy que ses espoirs sont vains.

PROLOGUE. CYGNUS & DRUELLA. Andromeda aime ses parents, malgré ce que l'on peut prétendre. Elle les aime. Mais cet amour cache un profond malaise, ainsi qu'une rancune profonde. Un père absent, aux paroles coupantes et mortelles, et une mère qui étouffe par son désir de perfection et de pouvoir. Si elle les aime comme tout enfant aime ses parents, elle les hait d'autant plus pour ce qu'ils sont, et ce qu'ils représentent. Un mode de vie violent et austère, et des idéologies arriérées et inhumaines.  Dad, please stop yelling. - Mom, why are you crying ?

I. BELLATRIX. Les deux soeurs se courent après, menaçant de faire tomber Torhak, leur elfe de maison. Bella est en tête, bien sûr, ses plus grandes jambes lui permettant de franchir plus d'espace en moins de temps que sa plus jeune soeur. Cinq et sept ans respectivement, et toutes deux se veulent inséparables. Soeurs aussi liées que les deux doigts de la main, elles ne se quittent plus. Ou, du moins, Andy se veut être ce pot de colle ennuyeux mais adorable dont on ne peut se débarrasser. La cadette parvient à rattraper son aînée, la touchant à l'épaule. It's your turn to be the filthy muggle now Bella. Sa soeur plisse les yeux, bien trop horrifiée à une telle idée. Mais sont les règles du jeu. Et dans un énième rire cristallin, elle s'élance à la suite d'Andy.

Les années n'ont pas été favorables aux deux soeurs. Jalousie et rancoeur se sont installés chez l'une, et incompréhension chez l'autre. Bellatrix n'est plus en âge de jouer, si ce n'est pour encore mieux frapper ses proies, et les détruire autant de l'extérieur que de l'intérieur. Bella est trop impétueuse, trop imprévisible pour leur mère qui préfère le caractère plus posé de sa cadette. Bella n'a jamais apprécié qu'on soit meilleure qu'elle en quoique ce soit. Ou qu'on soit plus talentueuse qu'elle dans quelque domaine qui soit. Si elle ne l'avouera jamais, Andromeda peut le le lire dans son regard haineux à chaque fois qu'il croise le sien. C'est la jalousie qui la ronge de l'intérieur. Alors Bella se met à imiter leur père, Cygnus, dans toute la cruauté qui s'impose. I know your secret, Andy. Don't think I won't tell father. La menace est là, bien présente, menaçante, pesant sur elle telle une épée de Damoclès. Ted. Andy sait déjà que ce jeu là est dangereux, beaucoup trop dangereux. Et cette fois, il serait bien trop risqué de laisser Bella avoir le dernier mot.

II. NARCISSA. Petite tête blonde qui dénote parmi la farandole brune qui constitue l'arbre généalogique. Petit être qui suit Andy partout, comme elle-même avait l'habitude de le faire avec Narcissa, des années plus tôt. Do you want me to cut it for you ? qu'elle demande à sa jeune soeur. Narcissa n'est jamais que trop heureuse de la laisser jouer avec ses cheveux, de les coiffer et enjoliver à sa manière. Et Andy n'est que trop heureuse de se plier à ses requêtes. Narcissa est bien trop jeune, trop calme, pour subir le courroux diabolique de leur aînée. Elle refuse de laisser la benjamine devenir comme Bella. Yes, pwease, que Cissy lui répond, dans sa voix d'enfant. Deux ans seulement les séparent, mais cela peut paraître énorme, à un certain âge. Alors Andy s'active, faisant de son mieux pour que sa plus jeune soeur passe un moment joyeux, loin de l'austérité de leur quotidien. Pour que Cissy se libère de ses carcans qui les enserrent toutes les deux. Pour une journée seulement, alors que leurs parents sont absents, Bellatrix emboîtant leur pas.

Une journée rien que pour elles. Avant que les années ne finissent par les rattraper elles aussi. Et que l'influence des Black ne finisse par ternir l'étincelle qui brillait dans les yeux de la benjamine.

III. SIRIUS. A chaque famille son mouton noir. Dans le cas des Black, il y a toujours eu son lot de vilains petits canards. Ceux qui refusent de se conformer aux règles et aux valeurs. Ceux qui se rebellent, qui tapent du pied et refusent de courber l'échine. Parmi la nouvelle génération, il y avait Andy et son cousin. Deux constellations brûlant trop vivement pour le trou noir qu'était les leurs. Tous deux assis sur un des bancs du parc, petit moment de répit dans leur routine étudiante, ils discutent, déplorent leur famille, et tentent de survivre dans un monde qui s'obstinent à vouloir les dévorer et les anéantir. It's hard to see you nowadays. Always chasing after Potter. sa voix se veut plaintive, mais, au fond, Andy est heureuse de voir son cousin ainsi. De le voir avoir trouvé sa voix et les siens. Sirius est bien plus courageux qu'elle, s'attirant les foudres de la famille. Andy se veut bien plus patiente et prudente dans sa rébellion, contrairement à lui, qui resplendit par son insolence et sa désinvolture. I hope aunt Walburga isn't giving you too much of a hard time. Elle ne sait que trop bien le tempérament de sa tante, et n'a jamais voulu s'y frotter. Son père a cette même cruauté ancrée dans l'âme. Tel soeur, tel frère, après tout. Aux yeux de la Serpentard, toute cette consanguinité ne peut être que nocive. Et lorsqu'une telle violence pèse trop sur leur esprit, les deux cousins ont tout vite fait d'aller se réfugier chez leur oncle Alphard, qui semble avoir été le canard boîteux de la génération précédente. Andy rêve parfois d'une autre vie. Non, pas parfois. Tous les jours. Elle aimerait s'envoler loin d'ici et ne plus jamais à avoir à vivre tout ça. Elle se dit que Sirius et elle auraient sans doute été plus heureux, moins abîmés, si c'est Alphard qui les avait élevés.

IV. RABASTAN. L'alliance à son doigt pèse bien trop lourd pour sa main, qui dépérit déjà sous le poids de telles fiançailles. Lestrange. Un nom qui inspire crainte et méfiance. Un nom qui n'inspire en rien la confiance. Destinée à un autre avant même son premier cri, tel un maudit bout de viande qu'on vend au plus offrant. Andy exècre même cette idée. Elle ne veut pas d'un tel mariage. Ne veut pas d'énièmes chaînes venant entraver sa liberté, son indépendance. L'amour ne devrait pas ainsi être mutiné pour des préceptes désuets. I'm sorry, but I don't love you. Il s'insurge, s'étouffe dans sa dignité ainsi piétinée. Love ? What is that but a dream for silly children ? Bien évidemment, il ne peut concevoir un tel concept, ayant grandi dans une famille d'où ne règne que le chaos. Elle ne peut lui maudire cette faute. Le lavage de cerveau est une chose bien trop commune dans leur communauté. Nonobstant, Andromeda lui rend cette bague dont elle ne veut pas, se débarrassant ainsi de l'emprise familiale et de ce tout ce qui s'y rapporte. I've heard the rumours you know, about you and the filthy mudblood. L'insulte la fige sur place, et elle crispe la mâchoire pour ne pas perdre contrôle, pour garder son calme. Elle n'est pas Sirius, l'impulsivité n'a jamais fait partie de ses traits. Bien qu'en cet instant, l'envie de refaire le portrait au plus jeune des Lestrange semble la titiller. Are you really willing to give up everything for it. Il ne daigne même pas considérer Ted comme une personne à part entière, mais comme un vulgaire insecte que l'on a la sale manie de vouloir à tout prix écraser. Andromeda hausse un sourcil. He is much more of a gentleman and a human being that you'll ever be, Lestrange. Et sans même demander son reste, la Black lui tourne le dos, s'éloignant de lui, de sa famille, et de tout ce qui représente ce monde qu'elle hait tant.

V. TED. Assombrie par la taille imposante de l'arbre, Andromeda observe du coin de l'oeil, titillée dans sa curiosité. Et elle peut l'apercevoir, accoudé contre l'un des murs du château, à rire à gorge déployé avec ses amis. Le rythme cardiaque de la Black s'accélère alors qu'elle observe la scène, un léger sourire venant se dessiner sur ses lippes sans même qu'elle n'en ait conscience. Le jaune canari de sa cravate fait encore plus ressortir les traits saillants de son visage, duquel elle ne peut se défaire. Fascinée, elle se laisse ensorcelée par un tel charisme, les joues s'empourprant d'euphorie. Elle est bien trop heureuse, ici, dissimulée sous un arbre, à admirer le responsable de ses sentiments. Ted. Un nom si simple, si moldu, qu'elle en vient à l'idéaliser et à le glorifier, tant cela lui semble si banalement grotesque. Refermant son manuel de potions avec plus de force que nécessaire, elle s'empare de son sac et se dirige d'un pas décidé vers l'entrée du château, d'où elle peut entendre les rires s'intensifier. Et déjà, son myocarde manque de s'échapper, tapant à tout va contre sa cage thoracique. Le dos droit, elle continue d'avancer, ne laissant rien paraître de son désarroi. S'il y a bien quelque chose de son éducation qui est profondément ancré en elle, c'est cette prestance et cette grâce en toutes occasions. Je vous serai gré de ne pas vous pavaner comme de vulgaires paons, à moins que votre désir ne soit de rameuter toute une troupe de groupies glorifiées. Les paroles se veulent acerbes, piquantes, typiques de ce que l'on attend d'une Black. Pourtant, son regard s'illumine, et seuls les plus attentifs peuvent y décéler une pointe de malice. Ted sourit, nullement berné par ces mots. Andy fait mine de s'éloigner, la tête haute, profitant d'un seul instant pour se réfugier au creux d'un couloir, la respiration haletante. Deux minutes plus tard, et c'est un Poufsouffle qui se dresse face à elle, sa grande taille le rendant des plus impressionnant, et toujours aussi beau. I wondered when you'd finally show up. Sa voix est suave, et la Serpentard manque de défaillir. Au lieu de quoi, elle dépose délicatement ses lèvres sur les siennes.

EPILOGUE. NYMPHADORA. Enfant chérie que l'on berce d'amour et d'attention. Enfant turbulente mais à l'aura aveuglante. Enfant qui grandira dans la tolérance et l'affection. Andy refuse de réitérer les mêmes erreurs que ses parents, et leurs parents avant eux. Un cycle infini de destruction et de violence ne peut constituer un environnement sain pour les futures générations. Adieu les valeurs puristes, faites place à la modernité. Car, au fond, sang-pur, sang-mêlé, qui peut s'en soucier encore ? Certainement pas Andy, qui aime cet être d'un amour éternel.