I solemnly swear I am up to no good.

001.  (ROSIER) Richesse ancrée à ce nom, vieille noblesse française qui crépite à un autrefois qui a fait scission avec les moldus au temps des fondateurs. Pureté du sang qui crépite, l'arrogance qui palpite, la supériorité raffinée des âmes qui portent ce patronyme. Valeur du sang qui doit rester pur, et ne pas se retrouver souiller par l'univers moldu. Ainsi, ils n'organisent que des unions entre sangs purs, et s'ils n'ont rien contre les sangs mêlés à proprement parler, ils ont une profonde répugnance pour les moldus et les nés-moldus. Plus ou moins affirmée selon les branches. 002. (POUDLARD) Élève intelligent, plus sage que son aîné, il ne fait aucun doute que durant sa scolarité, face à ses excellents résultats, on a pu songer qu'il aurait mieux trouvé sa place parmi les serdaigles. Serpentard avait malgré tout été son choix, ce qui fit naître la fierté dans le regard de l'aîné. Celui dans l'ombre duquel Nolan s'est contenté d'évoluer durant toutes les années où il s'y trouvait. Et comme d'autres, il a commencé à se renseigner sur les arts sombres qui le fascinaient, suivant l'exemple d'Evan, ses pas avec une obstination venimeuse. 003. (EVAN 1959 - 1980) La fascination pour l'aîné s'est rapidement fait reconnaître. Evan, progéniture parfaite que Nolan a rapidement pris pour modèle, empruntant un chemin similaire au sien. Choix de la maison parce qu'il s'y trouvait. Marque à son bras parce que lui aussi... Mais il fallait surtout savoir que Nolan, à mesure que les années ont passé, a commencé à voir sa fascination se muer en amour incestueux inavoué et inavouable. A quiconque. Plus encore à l'intéressé. Alors quand Moody l'a tué... quelque chose chez Nolan est mort avec lui. Comme une lacération béante à son âme devenue plus terne alors qu'il n'avait que 17 ans. Pestilente obsession qui a commencé à s'enraciner dans la caboche déraisonnable. 004. (ARTS SOMBRES - NÉCROMANCIE) Il est allé rechercher le cadavre après la mise en biere. L'a embaumé dans les profondeurs du manoir familial, laissant s'étaler dans les caves aux allures de catacombes labyrinthiques, une pièce fermée et condamnée. Refuge glacé où s'étalent vieux ouvrages, chaudron et autres outils divers.  Tentatives affamées de parvenir à maintenir le cadavre intact. Chose à laquelle il est finalement parvenu. Volonté tenace de parvenir à remettre l'âme du défunt dans le corps immobile et figé. Les cadavres d'animaux lui servent de cobaye lorsqu'il le faut. Le reste du temps, il étudie, s'enlise de plus en plus dans les profondeurs infâmes des arts sombres, magie obscure et interdite. Un inferius ? Trop facile. Trop simple. Et trop éloigné de l'effet désiré qui le laisse se heurter à l'interdiction de la chimère cadavérique à la faux pugnace. Limites de la magie qu'il veut pourtant bafouer de toutes ses forces... sans y parvenir.  005. (GUÉRISSEUR) Qu'aurait-il fait s'il n'avait pas décidé de changer de voie à la mort d'Evan ? Langue de Plomb, sûrement, tant il était passionné par le domaine de la recherche. Mais le décès de son aîné l'a fait vriller sur ses fondations. Persuadé que s'il avait eu les techniques et les connaissances, il aurait pu faire quelque chose. Ce qui est une pure hérésie, puisque Evan était déjà cadavre quand on l'a rapporté aux siens. Néanmoins, il s'est perfectionné dans l'art des soins, guérisseur confirmé qui sait parfaitement ce qu'il fait. Il tente d'ailleurs d'entremêler les recherches d'autres à ces connaissances pour tenter d'atteindre ce but qui en 7 ans ne l'a pas déserté. Obsession qui ne fait déjà sûrement plus frémir son cœur. Errance juvénile sans retour à laquelle il se raccroche comme un leitmotiv inévitable. 006. (DEATH EATERS) La marque s'étale sur son avant-bras, parfaite représentation de son allégeance au mage noir. Pas particulièrement parce qu'il est impliqué dans la bataille, mais parce que comme pour tout le reste, il a emboîté les pas d'Evan, jusqu'à ce serment qui aujourd'hui l'emprisonne dans un camp. Lui qui ne souhaite finalement que parvenir à ses fins, trempant dans la noirceur des arts sombres avec détermination. Il sait néanmoins qu'il est nécessaire d'obéir, de répondre présent aux appels, et il s'est naturellement glissé dans le poste de médicomage, qui l'implique  moins dans le reste. 007. (VIOLENCE) Il a changé, Nolan. Il ne l'était pas autrefois, violent. Mais depuis le décès d'Evan, depuis que son monde s'est changé, il y a cette rage qui palpite au fond de lui, cette violence qui s'exhale sous les gestes et les actes, parfois en détruisant l'intégralité de son laboratoire secret, parfois en reniant sa baguette pour la dure réalité d'un poing malmené, abîmé. Il se perd. Il se noie. Il s'emmure derrière la frontière qui l'empêche de parvenir à son but, sous la folie qui finira sans doute par gratter suffisamment fort pour le faire sombrer un peu plus. 008. (FIANÇAILLES) Elles ont sonné à sa porte comme une inévitable conclusion. Mais il s'est contenté de l'observer de bas en haut d'un regard dédaigneux. Elle est insignifiante dans son existence. Elle est l'obligation qui le condamne à une union qui conduira à produire d'autres rejetons. Il s'y plie, mais il ne l'aime pas la chimère. A peine s'il la désire sous le peu d'intérêt qu'elle fait naître en lui. Peut-être que si elle s'imposait à sa vision, mais ce n'est pas le cas. Sans doute ne veut-elle pas non plus de ce mariage auquel ils se plient malgré tout. 009. (EDUCATION) Comme tout Rosier, Nolan a été éduqué à l'étiquette française et anglaise des grandes familles de sang pur. Il appelle ses parents "père" et "mère". Formé aux duels à la baguette, aux affres des vieux héritages familiaux tels que d'anciens grimoires. Richesse qui pullule  depuis toujours autour de lui, ses vêtements sont faits sur mesures, et sont fait pour rappeler le rang qu'il occupe dans la société magique.  Il a également reçu, lorsqu'il était enfant, des punitions à la hauteur de son paternel, Brann manquant de douceur avec ses enfants, sa baguette et un sortilège impardonnable, ainsi que des privations pour mieux remettre le gamin sur le droit chemin, qui a tôt fait de remarquer la perfection adulée d'Evan. 010. (BISEXUALITÉ) S'il est tout naturel d'aimer les femmes, de lier son destin avec l'une d'elle. Il ne fait aucun doute que l’attrait pour le même sexe est abhorré par le monde contemporain. Evan, d'ailleurs, était parfait à ce niveau. Contrairement à Nolan qui se pense déviant. Il n'a jamais soufflé ce qu'il ressentait pour son frère. Et s'il a déjà chuté entre des bras plus virils, il ne fait aucun doute qu'il se déteste de le faire. Les hommes ne sont pas à désirer. Jamais. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il se raccroche à ces sentiments sans doute déjà morts pour l'aîné cadavérique. Car il ressent plus d'attirance pour le même sexe, que pour celui que l'on qualifie de beau. Alors il renie ce lambeau de lui-même.