the wand choose the wizard | |
maîtrise de la magie (80%) | |
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Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?t'es pas de ceux qui se prononcent sur le sujet. ton opinion, tu le gardes pour toi — y a que ta survie qui compte de toute façon. t'aimes pas la manière dont le ministère gère les relations avec le monde moldu. l'absence de pont entre les deux mondes, qui condamne des gens qui n'ont rien à voir dans tout ça. ça te lève le coeur,
ça t'a touché, t'en parleras jamais. la politique, tu lui craches dessus et tu disparais, dès qu'elle pointe le bout de son nez. on dira que la ministre de la magie fait ce qu'elle peut, mais ce n'est jamais suffisant. c'est le principe même d'être au pouvoir : le peuple est jamais content. et si t'es plutôt du genre voix discrète, il n'empêche que tu fais partie de ceux qui souffrent tous les jours de ce que la guerre leur a arraché. et que t'arrives pas à complètement lever la responsabilité des têtes dirigeantes du monde sorcier.
I solemnly swear I am up to no good.001. tu viens d’une famille où les choses ne sortent pas de l’ordinaire. où on pensait que tu grandirais pour travailler à la même quincaillerie que ton père, et peut-être aller à l’université si t’étais
vraiment doué. si t’avais quelque chose qui te passionnait, qui te démarquait. mais on s’attendait pas vraiment à ce que tu déroges à la règle plus que ça. on s’attendait pas à ce que tu sois
différent.
magique. ca faisait tache, dans la petite banlieue où t’es né. ce qui n’a pas empêché tes parents d’être fiers, ni de t’aimer.
002. ta mère ne t’a jamais vu rentrer à poudlard. elle avait hâte, pourtant. dès l’instant où t’as découvert ta magie, elle savait que tu n’appartenais pas au même monde qu’eux. ça lui était égal. elle a parlé à ton père, l’a aidé à trouver ça un peu plus
normal. avec les années, il s’y est fait. les trucs étranges qui, autour de toi, se produisaient. ta mère a fini par avoir sa curiosité satisfaite. savoir que t’allais te rendre dans une école spéciale, et que t’allais apprendre à te débrouiller avec tout ça. elle avait hâte.
dieu qu’elle était fière de toi. mais son cœur a lâché quand t’avais dix ans, et c’est sans son regard bienveillant que t’as fait tes premiers pas dans ce monde-là. ton père était dépassé, mais ne l’a jamais laissé paraître. il voulait être fier pour deux. te montrer qu’il serait là, maintenant que maman ne l’était plus. et depuis ce temps-là, ton père est devenu ton monde à toi.
003. dès tes premiers pas dans le monde sorcier, tu t’y es plu. discret et observateur, pourtant assez extraverti pour te faire une place partout où t’allais. le choixpeau n’a pas hésité bien longtemps avant de t’envoyer chez les verts et argents ; ça n’a pas fait que des heureux, mais t’y étais à ta place. capable d’encaisser les railleries sur ton statut du sang et, peu à peu, de le faire payer méchamment. t’étais pas mesquin, pas violent. mais t’avais plus d’un tour dans ton sac, et te pousser dans tes retranchements n’a jamais été une bonne idée.
y en a qui l’ont compris à leurs dépens. 004. hormis les emmerdes sur ton sang, t’as rien eu à déplorer de tes années à poudlard. tu refusais d’inquiéter ton père, ou de vendre tes camarades — mais t’avais aucun problème à dire la vérité quand on te demandait qui t’emmerdait. t’as appris à les faire tourner en bourrique. plus intelligent que la moyenne,
fin mélange entre le renard et le serpent. calculateur et manipulateur, dans le genre brillant. ça t’a aidé pendant tes premières années, et on a fini par peu à peu te foutre la paix. tu restais une aberration, pour tous ces gamins qui criaient à la pureté du sang.
mais serpentard t’allait comme un gant. 005. tu t’es vite prouvé aux professeurs. ils savaient se méfier de tes sourires, de tes beaux yeux et de ton charme habile — mais ils n’avaient pas grande raison de le faire au quotidien. t’étais un bon élève, un bon gamin. t’avais la magie bien vivante, énergique, et tu savais l’exercer avec la curiosité qu’il fallait. t’as vite prouvé ta dextérité, ton appartenance dans le monde sorcier. t’excellais en métamorphoses, en sortilèges, et ça te plaisait. en troisième année, tu t’es perdu dans ta passion pour les créatures magiques,
si différentes de tout ce que tu connaissais. buses et aspics n’ont pas été un problème pour toi. t’avais de bons résultats, un avenir prometteur. tu te voyais continuer dans ce monde-là, et tu ne voulais rien d’autre. curiosité piquée par tout ce qui te passait sous le nez.
tant que c’était un défi, ça t’allait. 006. tu sors de l'école, la guerre est là. t'es pas de ces esprits qui y prennent parti, et tu ne fais rien qui pourrait te mettre sur le devant de la scène. t'as envie de devenir magizoologiste, mais au lieu de ça tu te perds dans une librairie magique. peu certain de vouloir intégrer le ministère en ces temps de trouble, en dépit du stage qu'on t'a proposé. t'es bon, mais tu déclines tout. fleury & bott te paraît un meilleur investissement pour le moment. tes livres, tu les connais. t'en as pas l'air de même, certainement pas le cliché du rat de bibliothèque, mais t'es brillant. tu fais un bon employé. et tu restes là un moment.
007. travailler là-bas, ça te permet de fouiner. t'aimes pas les tensions qui étouffent le monde magique, tu rentres chez ton père tous les soirs après avoir travaillé,
mais t'as rien pour te protéger. l'idée t'a rapidement effleuré : animagus, parfait pour disparaître et te cacher. t'as pas lésiné sur les recherches, mais tu ne t'es pas précipité à le réaliser. ça t'a pris presque deux ans, au bout du compte. deux ans avant que ta porte de sortie se manifeste sous le pelage étonnamment terne d'un renard. les premières fois fut douloureuses, mais t'as pas ralenti. tu t'es entraîné, jusqu'à acquérir la fluidité dont t'avais besoin pour être sûr que cette forme ne te trahirait pas. que tu pourrais changer si la situation l'exiger.
que ça pourrait te sauver. plus besoin de ta baguette. plus besoin de rien. t'es devenu le renard, et tu ne t'es pas recensé.
sans quoi ça n'aurait plus rien eu d'un secret. 008. ton père gardait les oreilles à l'extérieur de la guerre. dans le monde moldu, on n'en parlait pas — et on croyait même à des attaques de l'ira. il voyait dans tes yeux que ça venait de ton côté, mais t'avais choisi de ne pas l'inquiéter. et puis, quand tes vingt-et-uns ans ont approché, un couple de moldus à deux rues de chez vous s'est fait tuer. les mangemorts n'ont pas été coincés, et pour toi le déclic s'est fait. tu ne protègerais pas ton père, de là où tu étais. t'avais toutes les chances du monde d'être une cible,
lui aussi. et tu refusais de laisser ça arriver. du jour au lendemain, t'as quitté ton boulot chez fleury & bott. ton père n'a pas compris, et t'as pas voulu lui expliquer les détails. t'as fait passer l'idée générale. tu t'es mis à bosser à la quincaillerie où lui avait passé les vingt dernières années. tous les ponts coupés avec le monde magique,
ou presque. t'as rangé ta baguette pour te faire passer pour le commun des moldus ; t'as même hésité à la briser, mais tu l'as gardée par sécurité.
si jamais un jour on vous retrouvait. le seul truc dans lequel t'as continué de tremper, c'est tes transformations. renard au regard malin, souvent réfugié au fond du jardin. à vérifier que personne ne vous suivait. à vouloir tout faire pour protéger ce père —
il était tout ce qui te restait. et mener une vie normale, une vie moldue, était pour toi le meilleur moyen de ne pas attirer l'attention sur vous.
009. ça a fonctionné. pendant deux ans, t'as plus vraiment entendu parler du monde magique. t'avais coupé tous les ponts avant de le quitter, et tu savais éconduire ou éviter ceux qui tentaient de te retrouver.
même pour les bonnes raisons. tu t'es laissé aller dans un quotidien moldu. t'en as presque oublié où t'avais rangé ta baguette, et tu ne l'as pas touchée. la guerre était rangée dans un autre monde, et tu les tenais fermement séparés. jusqu'à un soir, y a un peu plus d'un an de ça désormais. un soir où
on t'a retrouvé. y a pas eu de pitié. ta baguette brisée avant même que tu ne puisses l'atteindre pour vous protéger. on t'a dit que c'était l'ordre naturel des choses que tu sois privé de ta magie. t'es pas du genre à supplier, mattei ; ton père non plus. il avait bien compris que t'avais quitté ce monde-là pour une raison. il ne t'en a jamais voulu d'être un sorcier. mais t'oublieras jamais son regard, au moment où l'impardonnable l'a tué.
010. t'as qu'un vague souvenir de comment tu t'en es tiré. tu sais que t'as eu un réflexe presque instantané, et que le type qui te tenait ne s'attendait pas à ce que tu lui arraches sa baguette à mains nues. l'effet de surprise de ton côté, t'as grossièrement bataillé ta sortie de chez vous.
c'était pas ta baguette, mais elle t'a sauvé. dès que t'as pu, t'as transplané. un trou à la place du coeur, à partir de ce moment-là. nulle part où aller,
et ça resterait comme ça. aucune envie de t'asseoir et de t'arrêter. aucune envie d'essayer de reprendre ton souffle, si ça voulait dire t'exposer. y avait plus que toi, désormais.
et tu serais plus difficile à tuer. tu t'en es assuré. la baguette que t'as raflé était pas la tienne, mais elle t'a suffisamment convenu pour que tu te démerdes avec. et chaque fois que ton chemin coupait celui d'un sorcier qui voulait te coincer, t'avais trouvé l'arme parfaite.
voleur de baguette. assez habile pour ça. pas toujours concentré sur les mauvaises personnes — parfois, juste sur les sorciers qui te provoquaient. aucun problème à leur faire les poches pour les soulager de leur baguette, ou à te transformer au beau milieu de la nuit pour la tirer de leurs tables de chevet. t'as pas de limite, mattei. plus rien à perdre,
sauf ta vie. ça te donne le coup de fouet nécessaire à ne pas te mettre sur le champ de tir pour rien. mais tu cultives ta nouvelle occupation avec un peu trop de passion. t'en as pas l'utilité, à première vue — mais t'as les contacts qu'il faut pour les inspecter, et t'as peu à peu appris à le faire par toi-même. n'ayant aucun mal, par la suite, à les vendre à d'autres réfugiés. pour te faire un peu d'argent,
pour survivre. le monde n'est plus ce qu'il était, et tu sais en tirer profit. restant rarement plus de deux ou trois nuits au même endroit. habile pour tous les sortilèges de protection et de dissimulation.
animal errant. ça n'en sera pas plus facile de t'éliminer pour autant.
MORE. t'as pas une personnalité facile. roublard et malin, t'es l'incarnation même du renard au quotidien. ta mère elle-même te surnommait
little fox quand t'étais gamin. ça n'a pas vraiment été une surprise quand ton patronus a pris cette même forme, puis plus tard, ton propre corps.
— t'es pas l'exemple même du courage. t'as appris à être animagus pour toujours savoir te cacher. pour pouvoir fuir, dès que le vent tourne et que le résultat ne te plait pas. t'as à coeur ta propre sécurité ; et maintenant que t'as plus personne d'autre à protéger, t'as bien du mal à t'investir pour tendre la main à quelqu'un d'autre.
— ta première baguette était faite en bois de châtaignier. plume de phénix en guise de coeur, presque trente-cinq centimètres. elle était parfaite pour ta magie, ta curiosité, ta dextérité,
mais tu l'as perdue. on te l'a brisée, et t'as jamais eu le temps d'en faire ton deuil. aujourd'hui, tu te contentes de celles que tu peux voler. t'as bien sûr ta préférée, celle que tu gardes dans ta poche à toute occasion. les autres ne sont là qu'au cas où malheur arriverait.
là pour handicaper les adversaires que tu as dépouillés. — t'es un as de la survie. observateur et calculateur, sachant comment retourner les coeurs et les esprits. gagner la confiance, même si tu ne donnes jamais la tienne. tirer des autres ce dont t'as besoin, et te moquer de ce qui leur reste par après. les années et la guerre t'ont taillé dans un fer que beaucoup détestent, mais que tu ne regrettes pas.
— t'es pas un mauvais garçon, dans le fond. t'as juste pas eu la vie facile. éduqué à la dure dans la maison qui t'a ouvert son toit,
dans ce caractère houleux que t'avais. aujourd'hui, on voit plus nettement que jamais ces deux facettes de ta personnalité. ta générosité, dans la manière dont tu peux temporairement prêter main forte à d'autres réfugiés. ta lâcheté et ton individualité, dans ta propension à ne jamais faire confiance à personne et à refuser de t'impliquer.
— t'as jamais vraiment brisé les coeurs, mattei. tu dégages pas ce genre d'aura. on se méfie de toi, et t'es pas du genre à aimer approcher les filles dans cette idée-là. depuis que tu navigues entre deux mondes,
depuis que t'es en fuite, tu rends ça d'autant plus clair. parfois t'as besoin d'un toit pour la nuit, et tu fais ce qu'il faut pour ça. le reste du temps, t'as aucune envie de t'engager, et tu ne le fais pas.
— t'es grand. presque trop. on te remarque, c'est certain. difficile d'ignorer tes épaules, ta carrure. on te flatte en te disant que tu devais faire partie de l'équipe de quidditch à l'école.
tu l'as fait, pendant tes deux dernières années. t'avais des problèmes avec la plupart de tes camarades, mais t'avais pas besoin de t'entendre avec eux pour remplir tes fonctions de batteur. faut dire que la puberté a été clément avec toi. avant ça, t'étais pas bien impressionnant. pas bien grand. gamin qu'on n'aurait pas prédit devenir aussi puissant.
— ta carrure t'empêche souvent de passer inaperçu. mais le renard, lui, le peut. petit, court sur pattes, il n'a pas suivi les proportions de ton corps à l'état humain. on le prendrait presque pour un chien, si ce n'était de la queue touffue, des yeux brillants et du nez trop long.
y en a qui s'y méprennent parfois. mais ça te permet au moins de passer inaperçu. dans les ombres, à observer. à disparaître, à te faire oublier.
exactement comme tu le voulais.mischief managed.
pseudo, prénom non uccidere / clo.
âge 25 y.o.
lieu de résidence canada.
personnage inventé.
avis sur le forum dernier mot j'ai craquééééé.
histoire de changer un peu de registre.