the wand choose the wizard | |
maîtrise de la magie (80%) | |
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Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?incapacité évidente, elle soupire en relisant les journaux, s'exclame, se moque. la belle a de grandes leçons à donner mais ne cherche personne pour l'écouter, alors elle observe, s'indigne, rit au nez. jamais ils n'y arriveront, et elle s'en réjouit, de sa tour d'ivoire. le dessein de ses rancoeurs n'a pour obstacle que leur morale, et elle se délecte de la voir s'affaiblir, déchoir sous les attaques auxquelles, pourtant, elle ne participe pas. opportuniste solitaire, elle observe, se terre, attend patiemment le moment où, avec grâce, elle pourra se saisir de ces positions de pouvoir qui n'ont de cesse de vaciller au profit de ses proches.
I solemnly swear I am up to no good.001. parfaite copie, imitation de cire, les mêmes traits, les mêmes lèvres, le même sang. elle la regarde et c'est le miroir de sa vie, précieuse beauté, doigts agiles, sinistre sourire. elle a tout hérité. du port de tête princier au génie chimique et magique. elle sait tout, la douce, tout de ses secrets et tout de sa vie. serment inviolable du bout de la baguette, elles se sont promis le bout du monde et la vengeance éternelle, et c'est pour elle, matriarche de renom, reine déchue, qu'elle mène ses guerres.
002. trois pendentifs qui se chevauchent et trois ensorcelés, l'un qui la mène à elle, ensorcelé, à double-sens et qui fait murmure sur ses lèvres l'adresse à rejoindre, jamais perdues, toujours ensemble, l'autre avec le portrait tiré, ses cheveux longs qui s'étirent sur ses épaules et emprisonnent son dos nu, le troisième, le plus petit, au portrait torturé d'un homme assassiné, le poison délivré dans une fiole minuscule. trois gouttes, et de quoi tuer. trois gouttes, et de quoi se sauver.
003. sinistre de la folie, la belle s'observe, tous les matins, se change, chaque jour. c'est un jeu délicieux qu'elle gagne à chaque fois : se multiplier, le visage de l'autre, sa vie et ses mensonges. le don des femmes, qu'elle lui a répété : toujours, ma fille, tu reviendras à toi-même, plus magnifique encore que la veille. elle l'a écoutée à la lettre, a suivi ses recommandations. chaque matin, changer, pour chaque soir, se retrouver, s'aimer, s'adorer. c'est un délire narcissique presque morbide : elle maltraite l'autre en arrachant sa vie, retourne dans ses peignoirs de satin et pantoufles de verre une fois le soir tombé. irene n'est que mensonge, et n'a d'amour que pour celle qui seule, se couche dans les draps luxueux payés à la sueur de son front.
004. clair, net, précis, elle se souvient de ses prunelles, de ses grands yeux verts qui en quelques minutes se colorèrent d'un gris triste et sombre, sans éclat. elle se souvient, la poupée, ses longs cheveux au dessus de son visage déchiré de douleur, de sa suffocation, de son haleine contre son visage, de son vomi sur les pointes de ses cheveux. elle l'a regardé avec le sourire des conquérantes, amazones vengeresses, surplombée par la silhouette rassurante d'une matriarche satisfaite. au déshonneur, irene l'a soustraite, et c'est en embrassant le front de sa protégée qu'amelia fit le deuil de son défunt mari.
005. brillante enfant, protégée des potionnistes et botanistes, un génie de sa génération. on reconnaît son talent depuis l'école, major de sa promo, aux découvertes publiées à peine vingt-et-un ans révolus. c'est une délicieuse prodige à l'ego presque aussi grand que la renommée : elle le sait, elle le dit, et pourtant, elle se tait. des années qu'irene fuit la recherche, les médias, qu'elle se terre dans son laboratoire que personne ne connaît vraiment. c'est la hyène, que l'on murmure sur le bout des lèvres, que l'on demande, c'est la hyène que l'on reconnaît à son génie, à la précision de ses remèdes, à l'innovation de ses produits. tous et toutes se l'arrachent, et elle se délecte, l'enfant prodige, du succès de son surnom que tous connaissent mais qu'aucun n'approche.
006. un grand amour au regard doux et aux prunelles dérobées. elle a la beauté de sa mère, subtile, elle lui ressemble et quand elle la regarde, c'est elle qu'elle voit. c'est à cette vérité qu'elle s'est soustrait, il y a de cela des années : une douce aux paroles d'ange, la proie d'une bienveillance jamais égalée. irene la cherche, irene la perd, et elle le sait, c'est au bout de ses lèvres que se cache le monde dans lequel toutes deux se sont perdues lorsqu'elles se sont aimées. et dans leurs promesses de mort, pourtant, elles s'arrachent encore, se déchirent encore, l'une battant les certitudes et l'autre redoublant d'obstination. on les connaît, on les admire, on les sait s'aimer, on les envie, et pourtant jamais ne se sont elles autant haïes qu'aujourd'hui, alors même que dans ses rêves elle la voit se serrer contre son corps avant de se réveiller et la trouver sur le canapé.
007. glaciale d'apparence, et la faille au bord des lèvres. irene a la bêtise facile, l'espièglerie enfantine qu'on lui accorde au détour d'un instant de confiance. studieuse et cancre, elle a fait perdre la coupe des quatre maisons à plusieurs reprises dans le secret le plus total. enfant joueuse, défiante, caractérielle : elle tape du poing et obtient ce qu'elle veut, crie de sa voix aigue, rit de ses aînés et piège ses consoeurs. encore faut-il la trouver, pour apercevoir ces instants précieux ; quatre murs à abaisser, et la forteresse qui tressaille d'excitation.
008. vengeresse aux buts précis, elle sourit, s'incline. un remède? oui bien sûr, prenez, c'est la nouvelle marchandise de la hyène, et le masque jamais ne part, et le poison est vendu au plus offrant de l'ordre, s'infiltre pour alléger les muscles avant d'asséner le coup fatal aux allures de grippe, d'ensorcelement, de maladie. elle cache ses traces, la hyène, elle les décime les uns après les autres, avec minutie, attention, change de visage et de nom pour que jamais ils ne la reconnaissent. c'est parmi eux qu'elle s'entraîne, qu'elle étudie, qu'elle met au point ses dernières trouvailles : laboratoire des désespoirs, ils la prennent, ils l'embrassent, ils se meurent.
009. six heures et la rosée du matin sur ses joues rouges, chants des oiseaux sur les arbres gris, pluie des nuages sur ses cheveux blonds, eau des averses sur ses chaussures noires, elle traverse la ville pour arriver en campagne, transplane, à la recherche de plantes, arbres, baies, tout ce qu'il pourrait lui servir, cueille, amasse, sèche. tous les matins à la nuit courte, aucun jour de repos ou ne serait-ce que d'exception, elle sillonne forêts et campagnes pour élaborer ses plans, recettes et recherches, savante folle aux nuits peuplées de monstres.
010.demeure de campagne, la hyène passe une bonne partie de sa journée à s'occuper d'une volière qu'elle a fait construire il y a de cela quelques années pour recueillir toute sorte de créature magique et les accueillir. elle ajoute une corde à son arc, passionnée, apprenant, étudiant.
mischief managed.
pseudo, prénom mille grues, manon âge 22 (ouch c'est la première fois que j'écris ça sur un forum) lieu de résidence la plus belle ville de france (je vous laisse deviner, ça devrait être facile). personnage inventé olèavis sur le forum beau bravo tout le monde. dernier mot tuez trump