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this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family)


Narcissa Black
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Narcissa Black

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emploi : autrefois conjureuse de sorts au sein du ministère de la magie, elle fut remerciée, désormais professeur de sortilèges à poudlard, un poste fraichement acquis et qu'elle semble déjà exécrer, cependant destituée de tout héritage, son coffre vidé, elle ne peut que prendre sur soi.
habitation : godric's hollow, au cœur d'une modeste maison plain-pied, le faste envolé, la tête pas moins haute.
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MessageSujet: this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) EmptyMer 1 Juil - 21:23

This is the most pointless conversation we've ever had


Le vendredi soir et son incontournable dîner entre mère et filles. Une sorte de tradition immanquable, à moins que l’on ne souhaite se mettre Druella Black à dos, ce qui ne se révèle guère être une judicieuse idée, loin de là. Elle jette un scrupuleux coup d’oeil au miroir, examinant son reflet dans les moindres détails. Cissy, la parfaite poupée de porcelaine. Le maquillage se veut léger, naturel. La tenue s’avère des plus classiques, rien de trop extravagant, ni de trop fantasque. Elle sait ce qui plaît à sa génitrice et surtout, ce qui a le don de lui faire hausser un sourcil empreint d’un jugement certain. « Tu vas dîner chez ta mère, ce n’est pas un entretien d’embauche. » La voix de Lucius l’extirpe de sa propre contemplation pour le moins narcissique. Elle ne manque pas de rouler des yeux. C’est facile pour lui, il y a bien longtemps déjà qu’il ne leur accorde plus l’honneur de sa présence, préférant largement vaquer à ses propres occupations, plutôt que de se jeter dans la gueule du loup, ou plutôt de sa belle-mère. Cette fois-ci, ce n’est pas franchement pour lui déplaire à vrai dire, elle l’avoue bien volontiers. Elle est persuadée que sa mère, observatrice comme personne, remarquerait immédiatement le léger fossé s’étant creusé entre les deux époux. Elle peut bien prétendre aux yeux du monde, on ne dupe guère sa génitrice, impossible. « La prochaine fois, contente-toi de me complimenter. » Ou de te taire. Bien que le compliment aurait tout du moins l’honneur de lui arracher un semblant de sourire. Elle se détourne, la mine maussade, enfilant ses escarpins, véritables instruments de torture. « Tu es parfaite, malgré le dédain que tu sembles me porter ce soir. » Il sait trouver les mots, ou presque. Lit-il dans ses pensées ? « On se voit plus tard. » Aucun merci, pas de au revoir. Elle ne s’en encombre pas, jamais. Mais, comme probablement espéré de la part de son époux, un sourire se dessine, illuminant son visage, tandis qu’elle vide les lieux de sa présence.

L’imposant manoir, qu’elle ne connaît que trop bien, se dresse ainsi devant elle, alors qu’elle remonte l’allée centrale d’un pas lent, l’estomac noué après un énième transpalange. Narcissa ne saurait définir exactement si elle apprécie ou abhorre les repas du vendredi soir, un savant mélange des deux peut-être, plutôt ambivalent comme ressenti. Il faut bien avouer qu’en règles générales, il s’agit essentiellement d’un terrain miné. Les critiques de Druella sont toujours redoutées, mais cependant attendues. Mère et filles s’adressant des piques verbales tantôt salées, tantôt amères. Un moyen comme un autre de démontrer son affection au sein de la famille Black où toutes sortes de démonstrations un peu trop sentimentales se révèlent être de la pure faiblesse. Une dynamique des plus complexes.

D’instinct, elle fronce les sourcils, distinguant la porte d’entrée en bois massif, mais pas de Bellatrix. Elle patiente ainsi, bras croisés contre sa poitrine, deux minutes, cinq minutes, dix minutes, avant de soupirer d’agacement. Elle exagère, Bella, aucune ponctualité. L’une ne se glisse pas sans l’autre au cœur de l’antre de leur mère, c’est la règle. On ne se jette guère en solitaire entre les griffes de Druella Black, à moins de s’avérer suicidaire. En vérité, c’est essentiellement à cause et pour Bellatrix que cette règle est née. Narcissa, quant à elle, a toujours possédé le don inné de s’attirer les faveurs de sa mère contrairement à son aînée. Un talent non-négligeable. « Ce n’est pas trop tôt. » Qu’elle s’exclame, une pointe de contrariété dans la voix, tandis que la silhouette de sa sœur se dessine sous ses yeux. « Tu aurais pu faire un effort vestimentaire et... capillaire. » Elle sourit, moqueuse cette fois-ci, charriant avec plaisir la retardataire. La soirée peut dès lors commencer.  


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Bellatrix Lestrange
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Bellatrix Lestrange

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MessageSujet: Re: this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) EmptySam 4 Juil - 11:44

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Elle se sent étrangement sereine Bellatrix, sa respiration retrouvant enfin un rythme normal tandis qu'à côté d'elle le corps nu de Rodolphus trouve le repos. Combien de temps qu'elle ne s'était pas sentie aimée ? Avec cette rage, cette passion qui leur appartient. Violence des sentiments, violence des corps qui se chamaillent, se rencontrent et explosent. L'étreinte inattendue s'était éternisée, si bien qu'elle avait perdu toute envie de se rendre chez sa mère. Elle préfère se perdre dans la contemplation silencieuse de son époux. Moment d'égarement qui n'appartient qu'à elle. Esquiver le traditionnel repas du vendredi soir serait facile. Elle trouverait une excuse quelconque, accepterait sa punition comme une gamine. Mais Cissy ne le lui pardonnerait pas. Elle soupire lourdement en s'écrasant contre son oreiller, Rodolphus ouvrant finalement un œil. « Tu vas être en retard. » Il s'amuse, régalé de son corps, le dîner évité encore une fois. Quand elle doit affronter chaque semaine les remontrances de sa mère, les mots acérés, le regard teinté de fierté et d'angoisse. « A qui la faute? » qu'elle s'emporte brusquement, retrouvant son tempérament de feu tandis qu'elle quitte la couche conjugal pour se rendre dans son dressing où l'attend sa tenue sombre. Elle ne fait aucun effort Bellatrix. Le noir lui sied quoiqu'en dise la matriarche ou sa cadette. Ses cheveux à peine remis en place, pagaille organisée. Elle camoufle les cernes qui lui bouffent les yeux d'un trait de crayon, poudre qui ne sert à rien. Un nouveau soupir lui échappe, signe que sa mauvaise humeur lui revient. Elle s'empare de sa baguette abandonnée quelques heures plus tôt dans leurs ébats, la glisse à sa hanche. Prête à partir sans un mot, sans un regard. Il la retient, s'emparant de son poignet dans un geste aussi doux que brusque. « Sois sage. » qu'il lui glisse à l'oreille comme un affront, un ordre. Elle le sent se raidir contre son corps, pas encore rassasié. Ça lui arrache un sourire tandis que ses yeux rencontrent les siens, glissent finalement vers sa virilité. « Toi aussi. » ses doigts effleurent à peine sa bouche et elle disparaît Bellatrix, certaine qu'il l'attendra cette fois. Comme si il n'existait aucune tension entre eux, pas la moindre rage ou jalousie.

Elle transplane aussitôt, la White Lady Street laissée derrière elle. Le vent écossais lui frappant le visage quelques secondes plus tard. Délice appréciable, réminiscence lointaine. De sa démarche lente, elle franchit le portail et s'avance dans la longue allée menant jusqu'au vieux manoir. Ses yeux fatigués distinguent sans mal la silhouette fine et élancée de sa cadette qui l'attends de pieds fermes. Enfin à portée de voix, Narcissa lance les hostilités et Bellatrix la foudroie du regard. Sa bonne humeur entièrement disparue. Rodolphus s'effaçant lentement de sa mémoire. « Pourquoi ? Elle trouvera toujours quelque chose à dire. » Vérité douloureuse. Elle n'a jamais été assez bien Bellatrix. Aux antipodes de la parfaite petite Narcissa. Toujours dans l'excès, trop exubérante, trop bruyante, trop violente. Trop tout. « C'est ton tour de sonner. » Chamaillerie ridicule. Elle croise les bras sous sa poitrine, sourire discret sur les lèvres. Mais à l'intérieur on s'agite et Bellatrix n'a finalement plus envie de rire du tout.



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Arsen Rosier
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MessageSujet: Re: this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) EmptyDim 12 Juil - 21:16


@narcissa malfoy @bellatrix lestrange
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If this makes her a warrior in a field of flowers, then she will walk without fear of being trampled on. The first word I teach my daughter will be “No” and when she grows up in a world that tells her that she can't walk down the street by herself, that “No” will be heard. It will roar and echo down the block and she will never be told to keep silent. She will not know the meaning of the word.


Brouhaha grandissant à travers les étages, fin de semaine mouvementée, elle écoute le monde autour d’elle qui s’active dans les derniers instants de ce vendredi glacé, pas impatients qui se précipitent vers la sortie, drôle de quotidien qui ne semble pas s’enticher des misères qui gangrènent la société sorcière. Lunettes sur le bout du nez, Druella reste calmement à son bureau, elle laisse tous ces autres s’échapper alors que l’horloge sonne cinq heures. Elle ne quitte jamais les lieux sans clore les derniers dossiers, trier la paperasse et réprimander les rares retardataires. Avec l’étrange politesse froide de son sang aristocratique elle remercie le secrétaire venu se présenter timidement dans l’embrasure de la porte toujours ouverte aux dernières heures de la journée. Elle observe l’ultime va et vient des employés pressés d’un œil distrait, les pensées accaparées par le rituel hebdomadaire qui l’attend, timide étincelle d’impatience dans le fond du regard.

Lorsque la quiétude s’empare des couloirs, il ne reste qu’elle entre les murs du département des mystères, alors enfin elle se lève et enfile son long manteau brun, les gestes guidés par l’habitude lancent un dernier sortilège pour protéger son antre, ce bureau gavé de chimères où les étagères se courbent sous le poids des secrets. Repère précieux qu’elle a transformé à son goût, qui irradie de l’ineffable présence. La silhouette se distingue parmi les ombres du neuvième étage, qu'elle inspecte brièvement avant de s’en aller rejoindre la hall, d’où elle transplane jusque sur l’île lointaine où ne règnent que le silence et la mémoire lancinante d’une vie à deux.

– Rolbey, la porte. L’autorité naturelle résonne dans le voix pourtant basse, et le petit elfe de maison affairé à organiser les derniers détails de la table la regarde d’un air intrigué. – Maintenant. Il file sans un mot vers l’entrée afin d’en ouvrir la lourde porte d’ébène, avant même que ses filles ne déclarent leur arrivée. Instinct maternel dont on l’en déduit dénuée, force céleste au delà de la magie, instinct puissant qui boue sous le marbre infâme. L’ichor qu’elle saurait reconnaître dans les ténèbres et auras qu’elle devine, par delà les pierres de la bâtisse. Du bout de la baguette elle réarrange les petites choses qui échappent toujours au fidèle serviteur. Elles sont là, enfin. Sa plus jeune jamais en retard, c’est Bellatrix qui traîne des talons, ponctualité nouée d’indifférence, Druella prend chaque retard pour un affront. – Toujours partisante du moindre effort lorsqu’il s’agit de ne pas me décevoir, Bellatrix. Lance-t-elle, lasse, en constatant le peu d’attention prêté à l’habit et aux cheveux sauvages, avant de se tourner les opales sur la benjamine, – Narcissa. Fantôme d’un sourire fier, reflet de sa jeunesse perdue, beauté froide à l’élégance régalienne, sublime, comme toujours. Approbation toute en simplicité de la tenue et de l’effort, mots qui, elle le sait, tonnent dans le crâne de son aînée. Mots qui blessent, mots choisis, à destination double, qui exclament autant la fierté que la leçon et le reproche.
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Narcissa Black
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MessageSujet: Re: this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) EmptyMar 4 Aoû - 13:03

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Bellatrix lui tire la moue, l’oeillade est froide, loin d’être amusée. Narcissa a pertinemment conscience que ce rituel du vendredi soir n’est autre qu’une corvée infâme aux yeux de son aînée, un piège ignominieux. Les mots résonnent, se révèlent douloureux, elle ne perçoit que trop bien les accents d’affliction dans la voix de sa sœur. « C’est vrai, de toute façon tu n’as jamais eu besoin de son approbation. » Une esquisse de sourire se voulant rassurant arbore les traits de la jeune Black, maigre lot de consolation, de soutien. Bellatrix ne demeure dans l’ombre de personne, elle n’a guère la prétention de s’embarrasser d’un quelconque assentiment, que ce soit de la part de leur mère ou de quiconque, elle vit pour elle-même. En vérité, il s’agit là d’une qualité plutôt enviable. Narcissa, quant à elle, n’a d’yeux que pour les apparences, le jeu des masques et des faux-semblants. Elle n’est pas aussi entière, aussi ardente, que son aînée aux convictions ancrées, aux choix affirmés, à l’exubérance et l'impulsivité flamboyantes. « J’ai bien l’impression que c’est toujours mon tour. » Elle soupire, faussement lasse, plus moqueuse qu’autre chose. C’est constamment la même rengaine. « N’oublie pas que cette fois-ci, il est hors de question que tu prétextes une quelconque urgence pour quitter les lieux plus… » Tôt et sans moi.

Le poing demeure dans le vide, prêt à rencontrer le bois noble, la phrase suspendue dans le temps, tandis que le couloir se dessine soudainement sous leurs yeux, dans l’embrasure de la porte désormais ouverte. La fière et élégante silhouette de leur génitrice trône au cœur de l’entrée, le menton relevé, la tenue impeccable, les cheveux soignés, ainsi que le regard scrutateur. Les sœurs demeurant sans voix, prises sur le fait, tandis que le silence se révèle accablant, déjà lourd de sous-entendus. L’ambiance est glaciale, à l’image de leur famille. Les paroles tonnent finalement, plus ou moins acérées, oscillant entre reproches et compliments. Elle sent déjà son aînée se raidir à ses côtés, les poings probablement serrés et la mâchoire contractée à son paroxysme, contenant son aigreur. « Merci, mère, excusez-nous du retard. » Le terrain est déjà miné d’avance, Narcissa cogite à toute allure, les justifications plausibles s’entrechoquant au cœur de son esprit. Elle ne souhaite pas le moins du monde débuter cette soirée sur une note amère. « Bellatrix fut accablée en dernière minute d’une mission importante, le lord n’attend malheureusement pas. » Le ton se veut doux, navré, parfaitement maîtrisé, tandis qu’elle pénètre dans l’antre de Druella Black, se débarrassant de son manteau aux teintes bordeaux auprès de Rolbey. Narcissa marche sur des oeufs, elle en a conscience. Toujours entre deux feux, servant de bouclier entre la mère et l’aînée de ses enfants. Question d’habitude, elle s’avère désormais rodée. Elle jette un coup d’œil furtif à Bella, l’air toujours aussi rembruni de cette dernière lui arrache d’ailleurs un léger rictus amusé cependant bien vite ravalé, loin d’elle l’idée d’attirer les foudres de sa sœur. Ou, du moins, pas tout de suite, la soirée ne fait que commencer après tout. « Je prendrai un verre de gin. » Qu’elle indique à l’intention de l'elfe de maison, la voix parfaitement hautaine, le dédain perceptible. L'apéritif est désormais lancé, à l’instar des hostilités.

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Bellatrix Lestrange
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MessageSujet: Re: this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) this is easily the most pointless conversation we've ever had (black family) EmptyMar 11 Aoû - 10:55

This is the most pointless conversation we've ever had


Elle n'en veut pas franchement à Narcissa. Difficile d'être en colère contre la jolie poupée. Gamine qu'elle a aidé à façonner. Duo presque inséparable. Elle en veut peut-être davantage à ses géniteurs. Cette mère qui a choisi la facilité. Femme forte ô combien admirée. Elle s'est pourtant inclinée, elle aussi, face au sexe fort. Cygnus qui frappe du poing, élève la voix. Pas de discussion possible. Les dés sont jetés. Sa vie aurait-elle été drastiquement différente si Druella avait tenu bon ? Serait-elle ici à se plaindre si les femmes avaient eu ce qu'elles voulaient ? Black, Malfoy, Lestrange. Qu'importe le nom. L'issue est la même. Et peut-être que cette réalité était, finalement, la meilleure. Elle a cessé depuis longtemps d'imaginer la vie autrement. La vision de Theseus la trompant entre les bras de sa propre sœur avait suffit à lui faire monter la nausée. Merci Cygnus pour les cris, les tables en verre brisées et les convictions jamais bafouées. Merci pour le nom de Lestrange.

"Je ne sais pas si c'est un compliment ou une constatation douloureuse pour toi." Et au fond quelle importance ? Le résultat est le même. Les traits du visage tirés dans une moue ennuyée, Bellatrix reste figée alors que la porte s'ouvre sans que Narcissa n'ait eu le temps de rien. La vision de Druella Black suffit à lui glacer le sang. Elle retombe en enfance Bellatrix. Gamine impressionnée. Enfant jamais assez bien. Première née qui demeure une pâle copie à côté de la blonde parfaite. A l'image de leur génitrice. Quand Bellatrix à tout pris du père. Au même titre que l'autre. Infamie dans le sang.

Sourire crispé, poing serré, elle garde le silence, suit sa cadette dans l'antre de la bête. Elle ne peut pas s'empêcher d'être une sale petite gamine. Pourrie gâtée. Elle grimace. Imitant les mimiques de leur mère. Dégoutée par cet amour maternelle qui dégouline sur les tapis. Amour incompréhensible. Insaisissable. C'est sa sœur qui la sauve sans qu'elle ne demande rien. Narcissa qui veille toujours. Adulte en toutes circonstances. Une oeillade dans sa direction suffit à radoucir les traits de Bellatrix. Parenthèse d'une seconde. "Mon whisky habituel." Le même que Cygnus. Rappel douloureux de la ressemblance. Lien invisible. Elle se perd en contemplation Bellatrix. Comme si elle découvrait la maison pour la première fois. Ses jambes s'égarant. Ses doigts effleurant les vieilles photos sur la cheminée. "Je n'ai pas eu le temps de me regarder dans un miroir." qu'elle réplique, l'air absent. Obnubilée par son propre reflet. Une jeune Bellatrix. Reine immaculée. Les traits plus doux. Fière au bras de l'homme à peine épouser. Avec la vie devant elle. Gamine naïve.


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