the wand chooses the wizard

détermination (100%)	loyauté (45%)
maîtrise de la magie (90%)	altruisme (0%)
courage (40%)	dynamisme (75%)
espièglerie (50%)	prudence (70%)
sagesse (25%)	extraverti(e) (80%)

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Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
pantins perdus dont les cordes se confondent, ils chutent et trébuchent sur les traquenards des joueurs de l'ombre. amusement des cruautés qu'on achève du bout de la plume, à feu lent, qu'on manipule à souhait à la force de quelques mots, de quelques contes. theseus se régale des échecs, toujours présent, jamais coupable, les opales dédaigneuses ne font que jauger la misère.

I solemnly swear I am up to no good.

danse macabre in g. minor. l'héritier, le premier rejeton d'abraxas et rosamund malfoy, l'enfant maudit. vision du monde imprégnée à travers les yeux de l'ascendant sévère, qui élève son fils comme on dresse un soldat. abraxas qui peint son garçon aux couleurs de la haine et l'orgueil, à la fois juge, jury et bourreau, joueur de second plan pour mieux se faufiler dans les arcanes du pouvoir tout en évitant l'amalgame aux coupables. violence dans la caboche plutôt que du bout des poings, exigences qui rongent et qui creusent dans la cervelle du gamin. qu'on le garde des amours, surtout, qu'on le fasse homme, qu'on le transforme en animal sociable. qu'on lui apprenne à dédaigner le cruor impur et à objectifier les femmes. qu'on lui donne le droit de se croire supérieur. fierté ardente pour le paternel qui le félicite d'une tape sur l'épaule, qui l'use et le construit, qui n'voit pas le monstre qui sommeille, patient, qui attend son heure, qui prive l'enfant de sa génitrice pour s'assurer d'en faire son propre portrait, narcissisme grandiose qui déteint à l'usure sur l'aîné miroir de sa jeunesse. theseus se fait roi du manoir et des alentours, terreur qui veille, qui torture les chats sauvages qui s'aventurent dans le domaine verdoyant, qui s'plait à imaginer la magie féroce usé sur l'petit corps du petit frère jalousé, pour rien, par égo, lucius, l'enfant roi, qui tient l'amour de la mère dans l'creux de sa ridicule petite main. devil, devil. déterminé mais pas studieux, trompeur plutôt que méritant, theseus se cache du côté des ombres, dans les manigances et les mauvaises histoires, dès l'école, dès l'enfance. toujours charmeur, toujours les bons mots au bout des lèvres souriantes, il se parade avec sa robe d'arrogance, intouchable petit diable qui sait jouer de tout et surtout de ses propres atouts, de cette gueule d'ange qui séduit, qui convainc d'une oeillade. il a l'regard empoisonné, theseus, de ceux qui hypnotisent, qui plaisent sans qu'on en veuille, auxquels on donnerait l'bon dieu sans confession. il a le diable, dans l'fond de l'âme noircie de ses pensées les plus ténébreuses. il murmure des interdits et transforme les règles, les plie à ses envies. et on l'pardonne, le gosse, parce qu'il sait qu'on ne l'y prendra pas, qu'on n'y croit pas, à la pénombre en dedans. l'coeur qui pourrit à mesure que les années passent, masse immonde dans la cage thoracique qui ne bat qu'au rythme de ses éclats de violence. you want it darker. poison sur les lèvres voraces, les sortilèges se tordent et s'entremêlent, supplices infligés comme exutoire, l'extase au creux du talion, savant mélange de douleur et d'infamie qu'il goûte avec envie. faciès magnifique qui se déforme, infernal, à mesure que les cris se confondent et que les voix se brisent, suppliantes. l'âme crasseuse se nourrit des atrocités, gavée de meurtres et de sang, elle en redemande, encore et encore, qu'on la gorge de monstruosités, qu'on l'amuse et l'abreuve des pleurs et des litanies. theseus, beau comme un dieu, est teinté par le baiser de la faucheuse, elle l'a fait sienne, agent des tristes destinées, violence faite homme dans un costume céleste.  devil's playground. les mots. les mots comme une arme, les mots venus de la mère, la talent au bout d'la plume. contradiction des espoirs d'abraxas qui le voyait siéger au ministère. mais theseus ne craint pas la fureur, il préfère sa forme à lui, de manipulation, loin des polichinelles d'une politique méphitique. les phrases sont son venin, il vole dans les paroles les sous-entendus et les non-dits, il métamorphose les secrets en révélations, perfide et constante propagande au nom des ténèbres dans son arène d'encre et de papier. entre les mondanités et les confidences, le fourbe souriant récolte les cartes de son jeu mortel. chantages et services rendus, murmures des rumeurs entre la nuit et les premières heures de l'aube où, sous le couvert d'un journal honnête, se dissimulent l'avarice et la barbarie. marked man. sombre mercure qui se mêle aux veines, dévore l'indépendance au nom des croyances et de la sanglante maxime. idéologie qui lui sied, inévitabilité dans le parcours splendide, réceptacle d'une loyauté rongée par les moeurs dangereuses. encore on l'entend, toujours on l'écoute, lui qui promet les doigts croisés dans l'dos. la marque est fierté, excuse aussi, elle donne en pâtures à l'assassin les victimes qui ne désirent alors plus que la mort sous le joug du démon. mangemort qui ne se revendique pas du clan des noirceurs pour entretenir la façade, pour filer entre les mailles. son rôle exige tous ses talents de comédien, funambule entre l'abysse en dedans et ce plaisir de plaire et de tromper. sober II (melodrama). un accident, la chute, la faute à pas d'chance, et le fils qui trépasse. son fils. nicholas qui disparaît et l'épouse qui s'éteint, bouffée par le chagrin. marbre dément qui se détruit, la rage au bout du poing, de la baguette vengeresse. le messager assassiné pour avoir osé prononcer la missive. son fils. mort, douze ans à peine, pour une connerie, une question de gauche plutôt que de droite. semblant de normalité qui s'évanouit. dernière lueur qui se fane, personne ne la voit, la tristesse, sous le masque impassible, sauf peut-être bella, elle qui le connaît si bien, qui le connaît trop bien, l'épouse manquée, l'autre vie jamais effleurée du doigt. dignité mensongère qui surplombe la colère, le deuil implacable, son humanité prouvée. juliette malfoy, dernière née d'une grande et reconnue famille de sang-pur française, venue s'échouer depuis les rivages bretons pour la convenance des alliances et de la conservation du sacro-saint sang sorcier ne vivait que par et pour son fils, longtemps amoureuse de son mari avant d'en découvrir les ombres. étouffée par la perte, elle se laisse mourir, l'corps abandonné par la volonté de survivre dans un monde où l'enfant ne vit plus.  start a war. rose dans le parterre négligé du palpitant qui se gangrène. narcissa. improbable intérêt qui s'éveille dès qu'elle adopte le nom de malfoy, et à mesure que le temps passe, à travers les années qui s'écoulent les corps qui se fréquentent à distance, sourire charmeur tout composé pour lui plaire. narcissa. incandescente. la femme de son frère, qu'importe, s'il peut faire mal au cadet merveilleux au passage, il ne s'en régale que davantage, lui qu'il juge indigne de la lumineuse. obsession douce qui ne cesse de grandir, patience et forteresse qu'il érode à coups de moments choisis, d'instants volés où il prononce les mots qu'elle désire, que son mari ne lui dit plus, ne sait pas lui dire. theseus qui flatte et qui cherche et qui susurre d'une voix de miel, qui dévore du bout des lèvres la nuque et la peau longtemps intouchable, qu'il fait sienne avec rage, avec passion, qu'il goûte comme on déguste le tabou, le fruit défendu. narcissa. drôle de lumière dans ses chères ténèbres, déesse souillée contre l'impossible amant. l'envie de recommencer, d'être de nouveau vainqueur, manipuler la beauté sous les yeux du frère qui ne la mérite pas, sous-entendus barbares sous le couvert de plaisanteries douteuses, verve infectée par le désir et l'insolence, le délice des jeux interdits, de posséder la splendide. red right hand. hasard taché de grenat, turpide hérédité d'un sang partagé lorsque le démon achève les corps tremblants. vendetta qui se forme des lettres de son prénom. le blasphème qui le jauge sans qu'il n'en connaisse ni ne reconnaisse l'existence, laissée en vie, trop bien planquée, par sur sa liste, tour des moires amusées, impatientes de les voir se confronter, david contre goliath. la frêle extralucide qui lorgne de son regard vengeur sur le terrible aîné, fraternité qu'ils ignorent, pauvres pantins d'un destin moqueur et les deux qui marchent au bord du gouffre, prêts à s'emporter l'un l'autre vers la chute.

hehehehe :