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Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 19:04 | |
| /! PS : ordi actuellement cassé, ignorez les lettres manquantes s'il y en a
nom fardeau qui pourtant ne pourrait la rendre plus fière, rosier de sang et de coeur. une terrible appartenance qui ne s’explique pas, et pour laquelle elle sacrifierait tout. sa loyauté est difficile à offrir malgré le vermeille de leur veines presque sacrées, gamine égoïste n’obéissant qu’au chef de famille, rude, impitoyable, infiniment lointain. prénom héroïne tragique de sa propre existence, ophélia avant d’être aldama. les courbes de son nom sonnent comme un piège auquel elle n'accorde que peu d’importance : rosier avant d'être quoi que ce soit d'autre. date et lieu de naissance 18 octobre 1961, manoir des rosier, grande-bretagne. âge vingt-six, poupée aux traits enfantins, âpre et froide comme triste compensation. orientation sexuelle bisexuelle quand les ombres tombent, que personne ne regarde. le cœur tangue entre fuite et consumation, entre destruction et sacrifice ; incapable de s’offrir réellement, prudence dans ses baisers de feu, un oeil ouvert pour le salut. peur — peur de s’y perdre, de s’oublier elle-même pour sauver l’autre, une bonté d'âme rare et tragique qu’elle sait là, au fond des tripes, réservée pour quelque triste malheureux. pas envie de croire à ces amours contées dans les bouquins, celui qui brûlera tout sous les flammes, elle la première. statut civil promise, un châtiment pénible qu’elle n’endure que pour le salut de sa famille — et pour la fierté du père, vaine et ultime tentative de récolter son estime. un sacrifice inutile, elle qui se sait dépourvue de la moindre fibre maternelle, et plus encore inapte à honorer ce sourire tiré au sort, trop élusive et trop obscure pour faire semblant. statut de sang pur, qu’on dit, fierté vicieuse nichée dans un sourire héréditaire. on n’en attend pas moins d’une rosier et elle se délecte du statut, du luxe, des ténèbres qui dansent entre les voyelles précieuses de son patronyme. scolarité poudlard — une évidence à peine applaudie, serpentard en héritage comme en ambition. elle est née serpent, le restera toujours, blason gravé au plus profond de sa chair depuis des générations. emploi apothicaire et nouvellement propriétaire du business nox atra, obscure boutique de potions et poisons interdits, au fond de l'allée des embrumes. elle aspire à bien plus, rêvassant à idée e faire une différence à l'image de son père, mage noir et fidèle partisan du lord. mais inexpérimentée, jeune et révulsée par la rigidité de la politique, elle ne saurait par où commencer. finances les gallions ne manquent pas chez les rosier, mais c’est une fortune dont elle se sait parasite, sans grand remord. caractère orgueilleuse, élégante, solitaire, compétitive, rancunière, polie, perfectionniste, anxieuse, acerbe, malhonnête, ambitieuse, joueuse, indépendante, haine furieuse de soi, sensible, observatrice, consciencieuse, contradictoire, féroce, impulsive, colérique, susceptible, tricheuse, égoïste, corrompue, réservée, besoin de reconnaissance. particularité magique douloureusement banale. groupe mangemorts. à toujours baigner dans les ténèbres, elle y a pris goût. elle suit les principes héréditaires sans affection aucune pour le lord, spectre noir dont elle estime la puissance et les accomplissements. la race sorcière est sa seule préoccupation. avatar anya taylor joy. crédits muralliann (pinterest)
the wand chooses the wizard | | maîtrise de la magie (71%) | | | | | | | | Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?peu d'estime pour ces pions du pouvoir qui bâclent leur boulot, elle quelque peu persuadée qu'elle aurait su mieux faire. avide lectrice, elle garde un oeil ouvert pour les premières de couverture et les titres accrocheurs, rit au nez de ce qui se pensent aptes à révolutionner. tous ces nés-moldus, ces sang-mêlés noyés dans l'ignorance et la bêtise, aucun ne vaut la peine qu'elle ne s'arrête pour les écouter, bien trop heureuse à l'idée de voir les rangs du Ministère peu à peu accueillir ses pairs. aux yeux d'Ophélia le Ministère est incompétent et faible, incapable même d'empêcher cette prise de pouvoir silencieuse qui se joue sous leurs yeux, et à sa tête une femme maladroite ne méritant pas son attention. alors elle se tient loin des conversations, trempe ses lèvres dans un vin couleur sang, laisse ses pensées dériver quand le sujet s'impose ; la politique elle l'abhorre, les politiciens plus encore. I solemnly swear I am up to no good.001. potions & poisons élève consciencieuse et ambitieuse, le talent se forçait, plein d’effort et d’échecs. suant pour quelques compliments, ivre de cette estime brillant dans les yeux des précepteurs ; pas le temps de se faire des ennemis quand l’on veut rendre fier. pourtant, parmi tous les parchemins et les nuits écourtées, nul besoin de s’accrocher au milieu de ces potions et poisons, une science obscure qui ne semblait faire vibrer qu’elle. fascinée par le pouvoir insoupçonné d’une malheureuse goutte, désireuse d’en maîtriser l’art rigoureux, une passion parfaite pour une gamine à la soif de contrôle. les manuels vite écorchés, les réserves admirées, un talent inné pour distiller chance et danger au fond d’une vulgaire fiole. d’élève à collectionneuse, de collectionneuse à receleuse, innombrables sont les potions et poisons entassés dans une antre poussiéreuse de l'allée des embrumes. un flot de gallions pour une poignée d’ingrédients interdits, une faveur contre un nom, affaire de toute une vie. flacons scellés, rares sont ceux dont elle s’est déjà servie elle-même, pourtant persuadée qu’elle n’hésitera pas le moment venu. 002. liar, liar l’information est pouvoir, Ophélia le sait bien. piètre menteuse elle a fini par abandonner cet art difficile, lui préférant la manipulation précise et vicieuse de ce qu’elle dit et surtout de ce qu’elle ne dit pas. éloquence venimeuse. omission après omission, sans remord aucun pour tous ces secrets volés et gardés, prêts à sortir dans la lumière quand elle en aura besoin. le chantage est dans ses veines, gosse rusée en ayant fait usage sur sa fratrie pour son propre intérêt, négociatrice déterminée souvent douée pour mettre le doigt sur ce que l’on veut vraiment. le mensonge, lui, est une faiblesse qui la trahit souvent, un défaut plus qu'ironique pour une fille malhonnête. 003. pride la fierté fait partie de son héritage, c’est ce qu’elle répète tout le temps. entre le luxe des apparences et la satisfaction de ceux qui ont réussi, ophélia n’a jamais connu autre chose que cet univers obscur où les sourires creux sont de mise, sans pli, sans froissement. fille élevée orgueilleuse, trop difficile pour elle de partager ou de céder, de s’avouer inférieure, de s'avouer imparfaite. la susceptibilité lui brûle la chair et elle s’en grifferait jusqu’à se l’arracher, perfectionniste refusant toute tache à son tableau. pourtant elle en est bien lucide, consciente parfaitement de tout ce qui cloche derrière son sourire, incapable néanmoins d’y changer quoi que ce soit, peu désireuse surtout. le confort du vice lui convient totalement et l’amertume est le chaos qu’elle préfère. la carapace n’est pas aussi épaisse qu’elle en donne l’air, les mots et les trahisons si profondes qu’elle n’en guérit jamais vraiment, écho de ces fautes raisonnant infiniment quelque part dans son silence. alors elle trahit à son tour, jusqu'à ne plus faire confiance, défie n'importe qui d’oser lui dire qu’elle n’est pas aussi parfaite qu’elle a toujours espéré l'être. 004. tout pour le père impossible de pointer du doigt l’origine de son obsession. le père est distant, froid, impossible à atteindre ; mais elle s’acharne à travers les années, persuadée que la consécration d’une vie serait de le rendre fier. rien ne semble suffire mais elle continue d’essayer, prête à lui faire oublier qu’elle est née femme, prête à s’offrir à quelqu’un pour compenser cet irréversible petit détail. le paternel au détriment de la fratrie, une priorité qu’Ophélia n’a jamais perdu de vue, dénonçant sans remord ceux qui fautaient, baissant les yeux quand les rôles s’inversent. admiration inexplicable pour ce père qui n’a jamais montré aucune douceur, Ophélia alors certaine que là n’est pas la clé de l’amour — son existence si vide, si morne, pour seul but d’entendre, peu importe l’attente, son père enfin lui dire qu’il est fier. les déceptions n’en sont que plus brutales, et ses mots aussi affûtés que mille poignards. tout pour le père, quitte à s’en oublier. 005. farewell, brother c’est arrivé comme ça, sans que personne ne puisse réellement le prédire. un destin dont elle aurait pu se douter ; ça n’a jamais été un business sécurisé d’être un rosier. l’aîné adulé, ces empreintes de pas qui ouvraient le chemin aux suivants, un exemple que tous s’étaient forcés d’imiter — disparu. fauché de la main d’un auror, trop peu lâche pour s’enfuir face à la mort, arraché à la vie d’un vulgaire coup de baguette. les retombées en étaient toxiques : le chagrin d’une mère, la colère d’un père, la soeur s'abandonnant au chaos comme pour s’en rapprocher. et elle, Ophélia la silencieuse, terrée dans l’ombre quelque part entre haine et peine. fureur dans ses veines, elle le sentait : un besoin incommensurable de venger son frère tombé au combat. personne ne dit plus rien mais le silence est assourdissant, comme si son nom y résonnait en écho depuis les limbes, rosier marqués par la perte. Evan est tombé, mais elle se promet qu'elle le vengera, même si elle doit attendre son dernier souffle. 006. loup solitaire déloyale, silencieuse, nul doute qu’Ophélia fait une mauvaise amie. son intérêt avant celui des autres, les convenances avant le reste, trop peu de temps pour s’échiner à faire semblant inutilement ; les cercles s’amoindrissent avec l’âge et à mesure que chacun s’en va pour perpétuer sa propre lignée, Ophélia réalise qu’elle est seule, bien loin des bancs de l’école où, toujours, il y avait un serpent pour traîner à portée de bras. si solitaire, mais si seule, enfant perdue n’ayant jamais réussi à trouver son juste milieu, elle erre à travers les années en multipliant les ennemis. sa fratrie, lointaine familiarité qu’elle n’a cessé de décevoir, ses parents, négligents et préoccupés, ses amours, tous si chaotiques et brisées qu’aucun ne survit jamais. elle est seule, infiniment seule, et parfois, dans un pathétique instant de faiblesse, cherche à y remédier par tous les moyens avant de s’en empêcher in extremis. difficile pour une fille aussi fière d’admettre qu’elle veut être aimée, adorée ; quand l'indifférence semble être son arme de prédilection. le malheur se creuse dans les nuits froides sans personne à ses côtés, pas même une voix pleine de loyauté pour percer les ténèbres. une poignée seulement qu’elle daigne monter à sa hauteur, à qui elle accorde tous les privilèges possibles : une loyauté carmin, mais incertaine, et mille secrets qu’elle ne murmure qu’au silence. mais quand il ne reste plus personne, Ophélia s’arrête et se demande si elle n’est pas tout bonnement impossible à aimer. venimeuse, rongée par la colère et l’amertume, vipère sans morale ni principe, sourire de marbre sans une once d’authenticité, trop facile de prendre la tangente face aux crocs terrifiants de son affection, aussi rare que destructrice. 007. haine pour haine l’arène est rude, dangereuse, surtout quand on attend de vous victoire après victoire. les enjeux si hauts, si aveuglants, et Ophélia qui n’a jamais su dire non à tout ce qu’on a toujours prévu pour elle. un avenir brillant mais morne, offerte à un bon parti, silencieuse comme elle l’a toujours été, parce qu’il n’y a pas d'autre manière d'être. de tous les juges, elle a toujours été la plus exigeante, larmes hargneuses roulant dans le creux de son cou quand elle s’avère imparfaite. le jeu est difficile, la défaite si facile, surtout pour celle qui n'a de cesse de se pousser. et Ophélia s’en arrache le coeur, chaque fois qu’elle ne suffit pas, chaque fois qu’elle faute, qu’elle glisse. jamais assez bien pour les apparences qu’elle voudrait donner, pour la fierté dévorante qu’elle voudrait arborer devant tous ceux qu’elle méprise. et au lieu d’en vouloir à la terre entière, à ceux-là mêmes qui la poussent à se détruire pour les égaler, c’est elle qu’elle brise morceau par morceau, les paumes ensanglantées d’avoir trop haï son reflet. fureur d’être, de ne pas pouvoir être, elle se déteste jusqu’à n’en plus pouvoir, brusque et impitoyable contre sa propre chair tandis que les ongles raclent et arrachent, que les insultes nécrosent le reste. elle est sa pire ennemie, mais est incapable de le laisser entrevoir, rien qu’une faible petite seconde, à tous ceux qui n’attendent que de la voir faillir ; alors la haine se recycle, boue en elle jusqu’à ce qu’elle ne trouve l’opportunité de la renvoyer, brûlante et dévastatrice, vers tous ceux qu’elle croise. eux, pathétiques, eux, suffisants, eux qu’elle punit pour se punir elle-même. personne ne doit savoir, elle qui n’ose imaginer ce qu’ils en feraient, ce qu’ils briseraient qui n’a pas encore été brisé par ses mains trop féroces. son cercle est un jeu de faux-semblants, et elle compte bien détruire avant qu’on ne la détruise elle, et tant pis s'ils saignent. 008. mangemorts elle l'imagine déjà, la marque — apposée à son bras comme un sceau indélébile, une appartenance de laquelle on ne peut plus se défaire. c’est qu'ils sont nombreux à l’arborer la marque, dans les rangs florissants des rosier, si fidèles, si zélés. et elle, vulgaire petite femme trop immature encore pour apporter sa soif de noirceur, addition jugée inutile tant son nom demeure silencieux, on la laisserait volontiers finir ses jours sans la glaçante douleur de la marque, cette promesse qu'on ne peut briser et qui nous propulse sur une ligne au-dessus du vide, sans appui ni fin. sans doute qu’elle aurait dû s’en réjouir, ophélia, mais ç'aurait été trop facile et elle le sait. non, elle, elle veut les ténèbres toutes entières, elle veut la solitude qui vient avec la responsabilité. pour une raison obscure qu’elle n’a jamais vraiment cherché, elle veut ce malheur tombé sur elle comme l'honneur ultime, un bras couronné qu'elle brandirait comme une arme au milieu des siens. être comme eux. compter, servir. elle qui se fiche des dégâts, de ceux qu'on blesse et qu'on tue au passage, de ceux qu'on oublie comme elle l'est si souvent. elle qui ne veut qu'une chose, suivre les traces du père, même si elle doit tuer pour ça. petite elle l’avait promis à son frère, qui l’avait écouté prononcer ces mots comme s'il ne s'agissait que d'une obscure petite berceuse. furieuse quand evan a reçu la marque, perdue de ne pas avoir été choisie. c'était pourtant la logique des choses, ce qu'on attendait de lui. impossible pourtant de se défaire de cette certitude esseulée qu’elle en est capable, qu’elle le doit, qu’elle le veut. faire partie des siens ne suffit plus. elle en veut le pouvoir, la chair noircie par la sombre magie courant dans ses veines, accrochée à son destin en sachant qu’elle s’est forgée toute seule. elle aura la marque, peu importe qui elle doit évincer au passage, peu importe ce qu'on lui ordonnera. une fière mangemort, caressant avec amour la malédiction qu’elle aura elle même projetée sur son ombre. 009. fiancée promise. offerte. sacrifiée même. la chair dès rosier n'est que marché, offrande contre offrande pour assurer les lignées des uns et des autres, peu importe qui doit s'oublier pour ce faire. ophélia et sa sœur ont toujours su que ce moment finirait par arriver. qu’on ne prend pas à la légère un don et un privilège aussi précieux qu’est la pureté de leur sang, ce même sang qui fait d’eux tout ce qu'ils sont. tous les sacrifices sont bons et encourager pour entretenir la famille, sa survie à tout prix, au diable les gallions et les fillettes, toutes chair à canon ou bien alliance, de gosses perdues en épouses dévouées, que merlin les fasse fertiles. naïvement, elle s'était dit, ophélia, qu'elle aurait encore le temps d'accomplir quelque chose. de se faire une place au sein des hommes avant de ne plus en avoir le droit, avant qu'on n’attende plus d’elle qu'un héritier, bête masculine qui sera sécurité et orgueil parmi les rosier. dynastie immaculée qui se prolonge d'encore un demi siècle. et si elle ne rechigne pas quand on l’appelle dans le grand hall du manoir pour l’informer que le marché est clos, scellé d'une poignée de mains froide et intéressée, la rage qui boue en elle n’est pas de celles qu'on peut facilement éteindre. mari maudit, tare qui vient écorcher son cœur trop peu innocent, elle abandonne sa liberté au bout d'un compte à rebours que même l’honneur ne voudrait voir s'achever. à peine donnée qu’elle se rêve libérée, femme fugace comme l’ombre leur glissant tous entre les doigts, trop précieuse dans sa noirceur et son ambition pour qu'on l’affuble d'une tache aussi vulgaire, aussi lassante. sans passion aucune, elle rêve de celui qui lui volera une moitié d’elle, avec comme seul espoir la mort au bout du couloir. aucun échappatoire, elle doit le leur donner : un fils rosier, un fils ténèbre, tant qu'il est pur, tant qu'il est sien. inerte au bras du mari, élégant petit objet qui cessera bientôt de servir. 010. peur des cadavres elle n'avait que neuf ans quand elle a vu la mort en face pour la première fois. certains s'étaient empressés de dire que c'était tard, bien trop tard pour une rosier, la chair qu'on aurait du endurcir des années plus tôt, avant même que le concept du néant ne vienne la frôler. Pour dire vrai, elle n’y avait jamais vraiment pensé, Ophélia. gâtée par tous les luxes, regardant le monde d'en haut depuis le piédestal de son rang, le danger n’avait jamais réellement frappé. c’était un sombre jour de décembre, après que la nuit soit tombée ; toutes les lumières du chemin de traverse s'étaient enflammées dans un halo réconfortant. là où la neige avait fondu se gâtaient encore des dizaines de sorciers tous un peu empressés de rentrer chez eux. ophélia, elle, n'en avait que faire, suivant sa mère d'un pas obéissant, osant à peine admirer les vitrines qu’elles n'étaient pas venues ici pour admirer. un bref instant de distraction de sa mère s'éloignait déjà dans la maigre petite foule, à peine distinguable parmi les capes noires volant à leur suite. puis, de nulle part, une vitrine vole en éclat et en déboule une silhouette inconnue, l’allure négligée, le souffle court. a peine avait-elle eu le temps d'y jeter un œil que les mains glaciales de sa mère s'étaient déjà refermées autour de ses clavicules comme les serres d’un aigle sévère, la tenant à l'écart de ce qui semblait être une poursuite inattendue. une ombre noire, et sa mère qui l’en détourne alors que les cris de surprise noient le reste -- les bribes de supplications, le bois qui explose sous les coups de baguettes gauches et brusques. et violents, si violents. une main qui se glisse dans la sienne alors qu’un éclair verdâtre s'échoue dans ses iris, aveuglant, terrifiant. soudain la silhouette noire se fige, hissée au-dessus du sorcier qui a cessé de se débattre, sa fuite enfin terminée. et si sa mère l’a traînée hors de la rue en à peine un souffle, à peine paniquée par l'exécution, ophélia avait bien eu le temps de le voir dans les yeux du vieux sorcier. immobile, affalé sur les débris comme pour reprendre son souffle -- mais ses yeux infiniment vides, brillants comme deux perles dans une once de vie. son visage figé en pleine horreur, comme s'il n’avait pas eu le temps de cracher son dernier cri. c'était si rapide. si confus. en y repensant bien, ophélia ne se rappelait plus de rien ; ni de la voix froide de sa mère qui lui intimait de suivre la cadence, ni les passants qui les bousculaient avec terreur comme pour échapper à leur sort. un visage qu'on oublie pas, pourtant, ancré à même son esprit comme le rappel de sa rencontre avec la mort. insomniaque, troublée par l'anxiété et la frustration, c’est plus que rarement qu’elle se glisse hors du lit et observe la lune, peut-être pour ignorer les grincements inexplicables qu’elle entend la nuit, la sensation glaçante qu’il se promène dans le couloir ébène un souvenir de son passé. et ses cauchemars -- en sueur, en terreur, s'agrippant aux draps comme pour fuir ses songes. parfois elle jurerait revoir son visage, les yeux fixés sur elle, la bouche comme un cri silencieux la suppliant une dernière fois. 000. fourre-tout le dos de la main droite brûlé après un sort offensif ayant mal tourné à ses seize ans // le sommeil aussi léger que troublé, il lui arrive de parler de son sommeil des secrets qu'elle ne garde que pour elle // amatrice des belles choses, son œil d'esthète ne tolère pas moins que la beauté et l'élégance, une nécessité qu'elle dit // l'auto-préservation prônée par sa maison régit son existence, ses choix n'étant que d'innombrables calculs visant à la protéger à tout prix // pourtant masochiste en amour, il lui arrive de s’ensevelir sous le chaos de la passion, rare mais possible, pour ressentir quelque chose // facilement susceptible, on lui a refusé le poste de préfet de serpentard à sa septième année pour avoir trop été impliquée dans des conflits, maigres bagarres et duels immatures non supervisés // corrompue jusqu'à la moelle et dénuée des remords qui l’en empêcheraient normalement, elle est prête à emprunter tous les chemins possibles pour parvenir à ses fins, vipère rusée et calculatrice // elle maîtrise le français et le latin, l’un des livres, l'autre des manuels // plus rancunière qu'un corvidé, elle retient tous ceux qui lui ont fait du tort et n'hésite pas à s'adonner à l’art sournois et puéril de la revanche // supporte difficilement le transplanage, le cœur mal accroché // éternelle insatisfaite, rien n’est jamais assez, et rien n'est jamais assez bien, surtout si c’est de son fait // fidèle aux faux semblants de son univers, elle ferait tout pour ne pas entacher sa réputation, trop attachée à l'image qu’elle renvoie et à l'opinion de ses pairs, surtout ceux qu’elle estime // sa loyauté se mérite, mais n'est jamais totalement donnée, et souvent reprise // brillante membre du club de potions à poudlard // mangemort encore sans marque, elle n’attend que sa consécration pour servir, non le lord, mais leurs principes et la survie de la race sorcière // elle n’applique le concept de l’honneur que parmi ses pairs // de sa ranche familiale, c'est sans doute elle qui supporte le mieux la disparition de son frère, une force qui la fait souvent culpabiliser car il lui manque tellement, laissant un vide profond derrière lui, duquel elle refuse de parler. mischief managed. pseudo, prénom valruna, cat mom et horror lover. âge 22. lieu de résidence la meilleure des régions, bretagne baby. personnage inventé, famille des livres. avis sur le forum un petit echo m’a amenée jusqu’ici, no ragrets. c’est beau, c’est cozy, mangez-moi. dernier mot le feu de ma vie c’est enemies to lovers, je dis ça comme ça. ça fait un moment que j’ai pas écrit/rp mais j’avais envie d’un bb plein d’angst je cherche : — une piste au black/criminel/trafic niveau professionnel, si vous trempez là-dedans je suis toute ouïe — un SP promis pour la madame — ennemi juré ????
Dernière édition par Ophélia Rosier le Jeu 6 Aoû - 8:33, édité 20 fois |
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Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 19:17 | |
| +1 si les dieux du rp sont avec moi les dieux n'ont PAS été avec moi lmao
Dernière édition par Ophélia Rosier le Jeu 6 Aoû - 7:49, édité 1 fois |
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Theseus Malfoy membre · as cute as aragog. id card : sebastian stan, allsouls (avatar) valruna ♡ (gif) ethereal (icons) rps postés : 1 Messages : 515 emploi : (editeur en chef du daily prophet) les mots qui empoisonnent et la propagande sous-jacente, entre les lignes s'infiltre le venin des ténèbres. jeux des ombres entre les arcanes du pouvoir. habitation : (077) somptueux manoir sur the white lady street, manoir bouffé par le vide et l'écho des rires enfantins à jamais égarés.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 19:37 | |
| ce personnage qui s’annonce et les mots magnifiques, je fonds bienvenue parmi nous (si tu cherches un fiancé au sang-pur, peut-être qu’on peut se trouver quelque chose avec theseus )
Dernière édition par Theseus Malfoy le Lun 3 Aoû - 19:43, édité 1 fois |
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Rosamund Malfoy Admin · the biggest troll in town. id card : anderson (av, ethereal) (ban, serpentema) rps postés : 0 Messages : 802 emploi : ( romancière ) profession secrète depuis de longues années déjà, sous le pseudonyme Philippa Archambault. Membre du Conseil d'Administration de l'académie de Beauxbâtons habitation : ( kensington ) une très belle Georgian Townhouse, au 113 Queen's Gate.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 19:39 | |
| bienvenue par ici tu as une bien jolie plume. par contre, je te mets en garde, si tu te laisse embarquer par mon fils, t'as intérêt à avoir du caractère et les nerfs solides. |
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Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 19:57 | |
| @Theseus Malfoy Seb + Malfoy au secours écoute ce sera avec plus que plaisir j'ai survolé un peu (je lis comme une tortue) et déjà cette plume ok ok, et ensuite ce passé tragique, moi je dis oui oui OUI @Rosamund Malfoy (Gillian... ) merci c'est adorable, puis ça fait si longtemps que j'ai pas réellement écrit et j'ai comme la sensation que je vais me faire bully sévère si j'ose mettre un pied dans cette famille de fous j'aime ça. |
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Bellatrix Lestrange Admin · the biggest troll in town. id card : katie mcgrath (av waldosia ; gif hadhafang ; sign astra) rps postés : 12 Messages : 1287 emploi : mangemort à temps plein, la marque des ténèbres trônant fièrement à son bras. habitation : manoir lestrange, 121 the white lady street, londres.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 20:32 | |
| Bellatrix sera là pour zieuter et désapprouver Bienvenue par ici! |
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Narcissa Black membre · as cute as aragog. id card : carlson young (pumpkin spice), sign (astra), gif (kenai) rps postés : 0 Messages : 382 emploi : autrefois conjureuse de sorts au sein du ministère de la magie, elle fut remerciée, désormais professeur de sortilèges à poudlard, un poste fraichement acquis et qu'elle semble déjà exécrer, cependant destituée de tout héritage, son coffre vidé, elle ne peut que prendre sur soi. habitation : godric's hollow, au cœur d'une modeste maison plain-pied, le faste envolé, la tête pas moins haute.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 20:37 | |
| Ce serait bien que tu tiennes le potentiel fiancé en laisse, merci Bienvenue dans le coin |
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| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 20:47 | |
| du angst, la base. et puis anya, le pseudo, ce début de perso hâte d'en lire plus, si tu veux une police sur les fesses thalia est là bienvenue parmi nous |
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Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 21:43 | |
| @Bellatrix Lestrange ce serait un accueil on-ne-pleut-plus chaleureux, et quelle ambiance (Bellatrix bb) @Narcissa Malfoy si ça se passe, je peux rien promettre, semi-chaos + chaos = un peu plus de chaos @Thalia Bell t'es un amour ahh comme quoi y a pas que moi qui carbure à l'angst. on se trouvera un truc avec plaisir, puis Thalia a l'air wow |
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| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) Lun 3 Aoû - 22:13 | |
| jtm babe. t’es un amour d’être venue et hâte de rp with you, always. |
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| Sujet: Re: la petite mort (ophélia) | |
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