don't look back | |
connaissance du monde magique (50%) | |
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Que pensez-vous de la multiplicité croissante des meurtres ? C'est pour elle un véritable cauchemar. Des actes commis par des monstres. Elle ne comprend pas que les meurtres continuent, s'accentuent et gagnent en ingéniosité. Pourquoi personne ne les arrête ? Qu'attend-on pour avertir la population « normale » des dangers ? Elle les a vus, ces êtres vêtus de noir. Arrogants, sûrs d'eux et persuadés qu'éradiquer les non sorciers est un devoir sacré ou à défaut un passe-temps agréable. À présent, Ayleen peine à se sentir en sécurité. La jeune femme n'avait jamais remis en question ses capacités à protéger sa famille, cependant, face à la magie elle se sait désormais sans défense. Son statut de témoin lui donne également l'impression d'avoir une cible dans le dos.
I solemnly swear I am up to no good.Filiation. Ayleen n'a jamais manqué d'amour. Unique fille dans une famille de trois enfants, elle avait été pendant un temps choyée comme une princesse. Tout s'arrêta brutalement lorsqu'elle grandit, devint adolescente et qu'eut lieu la Révélation. À partir de ce moment-là, l'unique préoccupation de son père fut ses fréquentations et son apparence, tandis que sa mère semblait prête à lui inculquer tout le savoir nécessaire pour être une femme au foyer. On ne pouvait pas prétendre qu'il n'y avait pas d'amour dans leurs échanges, mais tout paraissait calculé et contrôlé. La vision qu'avait la jeune fille de sa famille s'ébranla lorsque la lettre arriva, et ne cessa de se ternir au fur et à mesure que la présence Aiden s'effaçait de leur vie. À ce moment, elle mit des mots sur ce qu'elle s'était parfois surprise à éprouver envers sa famille : de la peur face à ce père imprévisible, tantôt distant, tantôt omniprésent, ou encore de la jalousie pour son grand-frère à qui l'on pardonnait tout et qui jouissait d'une grande liberté. Cependant, elle les aimait et s'il n'y avait pas eu ses discussions, ses insultes envers son petit frère, elle aurait sans doute continué éternellement de les aimer sans jamais s'inquiéter du fait que les projets qu'ils avaient pour elle n'étaient pas forcément ceux qu'elle désirait.
Évasion. Chez les Farrell, désobéir n'était pas une option. Il fallait rentrer dans le rang, ou alors échapper à la vigilance du père si l'on souhaitait s'aventurer hors des sentiers battus. Ce sont justement ces heures passées à s'amuser avec Aiden qui furent les plus heureuses pour la brunette. Tout était toujours plus drôle et intéressant avec son petit frère. Elle admirait le don qu'il avait avec les animaux et trouvait que le temps passait toujours plus vite avec lui. Ensemble, ils pouvaient être eux-mêmes, s'imaginer vétérinaire ou astronaute, pompier ou bien fleuriste. Il n'y avait pas de limite à leur imagination. Cette relation presque fusionnelle prit malheureusement fin sur décision du patriarche. L'incompréhension céda à la peur lorsque Grellan Farrell expliqua que son fils avait été maudit et qu'il ne serait jamais plus comme avant, qu'il était devenu un monstre. Aiden n'avait pas changé, il était simplement magique et un peu différent. Mais il fallut faire un choix : suivre ses parents et la sécurité qu'ils apportaient ou bien son pilier dans la famille et subir l'isolement qui s'en suivrait. La boule au ventre et la gorge nouée, elle opta pour la première option. Des excuses pour justifier sa décision, la jeune fille en avait : Aiden allait être absent pendant des mois afin de poursuivre son éducation à Poudlard, tandis qu'elle resterait tout le temps dans leur maison, sans compter que si on obligeait les sorciers à partir loin, c'était peut-être pour une bonne raison. Son cœur n'était néanmoins pas convaincu. C'est pourquoi Ayleen apprit à se taire, à ne pas écouter les critiques faîtes sur l'unique sorcier de la famille et à attendre une opportunité car malgré ce qu'on lui disait, la brunette ne parvenait pas à voir chez Aiden autre chose que son petit frère.
Passion. Depuis toute petite, la jeune fille adore raconter des histoires. Fantastiques ou réelles, peuplées d'extraterrestres ou de cow-boys, peu importe à Ayleen du moment que ses histoires permettent de rêver et font plaisir aux autres. C'est d'abord auprès d'Aiden qu'elle a trouvé une oreille attentive. Lui, cela ne le dérangeait pas qu'une fille ne soit pas une princesse mais une guerrière et un prince un spécialiste des fleurs. Cette créativité n'a pas été du goût de sa famille et encore moins de son grand frère qui n'appréciait pas de voir ses opinions contrariées par une autre logique. L'imagination ne servait pas dans le monde étroit des Farrell et elle devint même dangereuse une fois les capacités d'Aiden découvertes. Pourtant, la brunette ne renonça pas à écrire ou à dessiner tout ce qui lui passait par la tête. Ce passe-temps ne diminua pas avec le temps et elle parvint plus tard à en faire son métier. Ayleen souhaitait que les enfants puissent être libres de rêver et d'être qui ils voulaient au moins le temps d'un livre. Son premier album fut sa manière de demander pardon à son petit frère : l'histoire d'une étoile spéciale qui fut condamnée à la solitude pour ne pas avoir été comme les autres et qui prit sa revanche en devenant l'astre le plus brillant du ciel.
1972 - Harmonisation. À vingt ans, sa vie était devenue plus stable. Elle s'était réconciliée avec Aiden, avait obtenu son pardon et était parvenue à rassembler assez d'argent pour suivre des cours d'art et de botanique. Jonglant entre son job de serveuse et ses projets, Ayleen avait retrouvé l'équilibre dont elle avait été longtemps privée. Cette liberté nouvellement acquise avait favorisé la découverte d'un intérêt pour les plantes et leurs vertus, et plus particulièrement pour le thé. Une boisson dont elle avait remarqué la complexité et les facultés apaisantes bien assez tôt. À sa manière, la brunette mettait un pied dans le monde magique et se contentait d'étudier la médecine par les plantes et la possibilité de les mélanger avec le thé pour produire des arômes nouveaux : à la fois agréables et sains. Il ne s'agissait pas de jouer à l'apprentie sorcière, mais cela donnait l'impression à la jeune femme de partager ne serait-ce qu'un peu la vie extraordinaire de son frère.
Relation. Des discussions avec sa mère, Ayleen n'avait conservé qu'une idée précise du romantisme et du grand amour. Il fallait pouvoir discuter avec sa moitié, se sentir en sécurité avec lui et surtout avoir des projets communs. La vie amoureuse de la jeune femme bascula lors de sa rencontre avec Lucas Carter. Blond, les yeux sombres, il avait capté l'attention de toutes les femmes du restaurant dans lequel la brunette travaillait et la sienne également. Au début, il n'était question que d'échanges polis, puis de questions plus personnelles, et enfin de discussion tardives à la fin de son service. Elle avait appris qu'il travaillait comme avocat dans un nouveau cabinet et qu'il venait d'emménager ici après avoir obtenu un poste. Ces rencontres – pour ne pas les appeler des rendez-vous – finirent par se conclure sur la déclaration d'amour la plus maladroite du monde, entre les poubelles du restaurant et un ivrogne qui s'obstinait à vouloir leur chanter la sérénade. Ayleen était conquise. Un an plus tard, ils se marièrent, entourés de leurs proches et plus heureux que jamais.
1978 - Adoration. Deux ans après, naissait le plus parfait des bébés aux yeux de ses parents : Alistair Carter. Il était le portrait craché de sa mère, mais paraissait avoir hérité d'un tempérament réservé qui ne le rendait que plus adorable aux yeux d'Ayleen. Il fit le bonheur de ses parents car le voir grandir en bonne santé leur apporta un grand réconfort. Le froid et le chaud ne semblaient pas avoir de prise sur l'enfant qui évitait bien des microbes. Le bambin s'attacha sans difficulté à ses deux oncles, mais demeura jusqu'à la fin renfermé avec ses grands-parents maternels. Calme, timide, aimant, Alistair a été bordé avec les histoires merveilleuse de sa mère et élevé dans un environnement serein grâce à son père – véritable force tranquille.
1986 - Complication. De cette soirée, Ayleen n'en garde que peu de souvenirs. Soupe au dîner. Coup de téléphone. Une Annonce. Suivie de ses hurlements. Peu de souvenirs donc, mais son frère présent et son petit garçon en larmes contre elle. Cette douleur lancinante qui transperça son cœur, le blesse encore aujourd'hui. Elle ne put même pas entrer dans la morgue pour identifier son mari, c'est Aiden qui le fit à sa place. Elle, elle voulait conserver l'image de son époux l'embrassant avant de partir rejoindre un client ; surtout pas le voir défiguré, écrasé, mort. Il fut nécessaire d'apprendre à respirer à nouveau, à mettre la peine de côté pour qu'Alistair puisse continuer à s'épanouir et que l'enfant à naître ne subisse pas le stress de sa mère. La jeune femme considéra sa fille comme la dernière preuve de son histoire d'amour et la naissance de la jeune Aliénor fut le catalyseur de nouvelles larmes et aussi un baume pour le cœur de sa mère et de son frère. Seule avec deux enfants, les épreuves commençaient à peine.
Modifications. Veuve. Un terme terrible et qui pourtant ne faisait qu'effleurer la souffrance qu'il représentait. Un mot avec lequel la brunette devait composer et qu'elle acceptait. Après tout, Ayleen avait choisi de conserver le nom de son époux, bien décidée à ne pas l'oublier. Seulement, la situation financière de la famille Carter n'était pas idéale, avec deux enfants à charge et un salaire fluctuant. Heureusement, Aiden – ange gardien – offrit son ancienne maison à Battersea, enlevant une belle épine du pied de sa sœur. Toutefois, ce n'était pas le seul changement qui devait se produire. Le métier d'auteure et d’illustratrice pour enfants ne permettait pas de faire rentrer assez d'argent et encore moins de manière régulière. Ainsi, la jeune femme s'investit dans son second amour : le thé et les plantes et étudia pendant plusieurs mois les méthodes pour gérer un commerce auprès du propriétaire du Canderella Tea Room, un ancien client de Lucas. Elle en prit la succession quand Mr Eaton partit à la retraite.
1987 - Abomination Mais le malheur n'oublie pas si vite ses jouets préférés. Elle avait seulement souhaité prendre une soirée pour elle. Les enfants étaient gardés par une nounou, tandis qu'elle s'était dirigée vers le festival New Age d'Oxford pour profiter du dernier jour et se sentir libérée de ses obligations rien que pour une nuit. Il n'avait pas été difficile de repérer certains sorciers parmi la foule, mais Ayleen trouvait cela agréable que la musique puisse réunir sous la pluie deux mondes différents. Les cris de joie venait ponctuer chaque chanson jouée par les groupes, alors que plusieurs spectateurs s'étaient mis à danser. La jeune femme partagea leur allégresse, se sentant pour la première fois depuis longtemps insouciante. Comme pour la punir, un vacarme assourdissant empli la plaine et aux exclamations de bonheur succéda les hurlements effrayés. Un mouvement de foule agita les gens, si bien que la brunette se retrouva bousculée et jetée au sol. Elle perdit quelques secondes connaissance, néanmoins son corps chahuté se chargea de la réveiller. Tous ses membres la faisaient souffrir, mais Ayleen cessa bien vite de s'en inquiéter en entendant des gémissements. Ses yeux distinguèrent deux individus dans des robes noires, en train de faire voler et tomber une jeune femme, alors que l'homme à ses côtés avaient les bras tordus. Ils se faisaient torturer. Un haut de cœur fit vomir la jeune mère en reconnaissant le bruit d'un os qui se brise lorsque la femme heurta le sol et que l'homme se mit à hurler pendant que son corps convulsait. L'irlandaise fut presque soulagée quand leurs souffrances se terminèrent, sous les rires d'un des Mangemorts. En larmes, la brunette tâcha d'atténuer ses sanglots en plaçant ses mains devant sa bouche et attendit.
Appréhension. Elle voit mieux à présent. Tous ces meurtres qui se produisent et qui font partie des plans des fidèles du mage noir. Face à tous ces crimes qui sont dissimulés, voire non expliqués, Ayleen cherche des réponses auprès de son frère, mais finit à chaque fois plus inquiète et amère. Si les hautes instances sont incapables de faire quoi que ce soit contre la magie, comment pourra-t-elle protéger ses enfants ? Que faire aussi quand Alistair démontre de plus en plus souvent des dons pour la magie ? Parfois lorsqu'elle le regarde, elle voit ces êtres sombres qui ont pris tant de vie, qui l'ont blessée et elle ne peut s'empêcher d'appeler à l'aide craignant à nouveau pour sa vie. Ce n'est qu'une fois la crise passée qu'Ayleen s'autorise à reprendre son fils dans ses bras, priant pour que la magie ne lui prenne pas également Aliénor.
mischief managed.
pseudo, prénom Chocapic
âge L'âge d'avoir des cheveux blancs
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personnage prélien de
@aiden farrell avis sur le forum après avoir erré et éliminé les forums un par un, c'est le vôtre que j'ai retenu pour l'univers et l'impression que l'ambiance est assez conviviale
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