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nuits fauves (anar)


Hecate Avery
membre · as cute as aragog.
Hecate Avery

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emploi : (ancienne serveuse) au chaudron baveur, à essuyer les verres à bières, à braver les espoirs déchus.
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MessageSujet: nuits fauves (anar) nuits fauves (anar) EmptyDim 23 Aoû - 14:56

nuits fauves.
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas l'espoir. Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire ce sera plus des mensonges quelque chose de grand qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard☽☽☽ @anar selwyn
Le rideau qui se lève et toi qui reste là, sans comprendre, sans vraiment savoir quoi dire, alors que tout se noue, alors que tu n’as pas ta place, le sang qui coule le long de tes jambes, tes hanches blessées à force de vouloir rentrer dans le moule d’argent, les gens hurlant dans ton dos, les hématomes qui se forment, et tes larmes, qui ne cessent de couler alors que tu aimerais, simplement, que tout soit plus facile, que tu aies ta place, là, près d’eux. Tu restes là, tétanisée, crevée à force de faire semblant, jouant un rôle sans aucune conviction, ne croyant à aucun dialogue, les paroles qui sortent de tes lippes bleutées ne viennent que d’un robot, que d’une poupée de chiffon qui n’est pas toi, toi Hecate et ton cœur qui bat pour la chaleur, pour l’amour, pour tout ce qu’ils ne prônent pas eux, eux qui sont sensés être ta famille, lui si proche de toi, vos anneaux se reliant, les jours qui passent, l’autel qui se rapproche et toi bombardée de peur, les bombes qui éclatent qui te déchirent l’épiderme. Tu restes là, à le regarder, lui, ô lui et ses cheveux de jais et son sourire qui illumine la pièce, Anar et ce lien qui vous unit depuis toujours, la seule famille qui te ressemble réellement, les deux lumières trop aveuglantes pour cette tablée, pour cette réunion que tu écoutes à peine. Tu t’accroches à lui dans cette déferlante, dans la marée qui nettoie tout sur son passage, laissant place aux péchés les plus affreux, à toutes les morts causées, à tous ces remords qui t’animent et tu restes là, à le regarder, ce frère d’une autre vie, marié à ta sœur, tout aurait été plus facile, tellement mieux si c’était à toi qu’il était lié. Les gens qui se lèvent alors que toi tu le regardes encore, lui, si près de Sapho, de ta sœur, union catastrophique de deux âmes aux antipodes, de Sapho et de sa rage, d’Anar et de sa bonté, Sapho qui n’a jamais été dans son regard à lui, toujours avec toi, dans vos aventures, jamais avec elle. Ta faute peut-être, parce que tu ne lui as jamais laissé la chance de se faire aimer de lui, qu’elle a toujours été la colérique, l’égoïste, la nerveuse qui n’a jamais réussi à se calmer, le soleil trop fort qui ne s’emboite pas avec la lune, pas avec lui, jamais avec lui. La lune qui éclaire le monde, qui éclaire le jardin noirci, alors que le monde s’envole, que les volutes de fumée se font grandissantes et que toi, tu restes là, derrière lui à poser ta tête sur son épaule, pour que personne ne vous écoute, pour que vous ayez cette illusion d’être seuls, de ne pas être que deux pantins dirigés par des familles souillées. – Tu pourrais au moins essayer d’être convaincant en mari transit, cette performance en devient pathétique. Tu rigoles mutine, finalement dans le même bateau que lui, à jamais emprisonné avec quelqu’un que vous n’aimez pas, alors que l’amour est si proche, que les rires, que le bonheur est a portée de main, si seulement, vous étiez nés ailleurs, dans une autre famille, sans le poids de vos noms de famille vous obligeant aux exigences de votre rang. – Je ne suis pas sûre d’être plus douée que toi pour montrer une joie factice. Toi, vivant à jamais dans la peau d’une fille que tu n’es pas, à faire des actes qui te dégoutent. – Et dire que dans quelques semaines, je serai madame Avery, ça me répugne. Tu soupires, toujours là, sa présence te soutenant, comme une béquille pour toi, qui chavire, prête à t’écraser sur le rivage. – On aurait dû s’enfuir quand on en avait encore l’occasion. Tu regardes ce monde qui t’es pourtant étranger, essayant de comprendre l’homme, de comprendre cette cruauté dans leurs iris, de comprendre ce qui a de complaisant, à vivre auprès de tous ces meurtriers.
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MessageSujet: Re: nuits fauves (anar) nuits fauves (anar) EmptyMar 25 Aoû - 15:43

nuits fauves.
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas l'espoir. Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire ce sera plus des mensonges quelque chose de grand qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard ☽☽☽ @hecate bullstrode

Les mois s'écoulent, aussi lentement que douloureusement, et Evelyn s'éloigne avec eux. Le monde perd tous les jours un peu plus de ses couleurs, de sa chaleur. Anar se laisse engloutir par l'obscurité qui s'étend, le cœur lourd et les lèvres scellées. Tout en lui lui demande de partir, de s'envoler vers d'autres cieux et retrouver la seule femme qu'il s'est un jour autorisé à aimer, de découvrir encore plus de ce monde qu'on lui interdit de côtoyer, de voyager dans les transports moldus et écouter ces chansons sur lesquelles Evelyn et lui n'arrêtaient pas de danser et qu'il lui arrive de chantonner dans la nuit noire. Cependant, la raison emporte le reste. Quitter ce qu'il a toujours connu reviendrait à signer son arrêt de mort — et celui d'Evelyn. C'est la voix de son père, résonnant à jamais dans sa boîte crânienne, qui le lui répète. Ses menaces planent toujours au-dessus de sa tête, dans ses regards à travers la pièce ou les quelques mots qu'ils échangent lorsqu'ils en sont obligés. Alors Anar ravale ses émotions, les enterre aussi profondément qu'un cercueil dans la terre. Il prétend que leur arrangement lui convient, sa main baguée dans celle de cette femme qu'on ne lui a pas donné le choix d'épouser. Il y a un temps où sa présence était presque appréciée, où ses baisers étaient même demandés, mais le temps s'est depuis écoulé et les choses ont changé. Sapho n'est plus qu'une promesse entre lui et son père et un bouclier contre la rage de ce dernier. Avec elle, Anar joue le rôle qui lui est demandé. Il manipule son monde pour épargner Evelyn — et espérer un jour la retrouver. Toutefois, sa patience s'amenuise et Sapho en fait les frais, elle qui n'a jamais rien demandé d'autre que d'être aimée. Anar pourrait s'en vouloir, regretter certain.es de ses gestes et paroles, mais il n'arrive pas à trouver la force en lui-même de ressentir autre chose qu'une indifférence teintée de mépris. Au fond, ce mariage n'est que le fruit des exigences et menaces de ses parents et la cadette Bullstrode un pion dans leur jeu macabre. Chaque moment passé en sa compagnie est un rappel de ce qu'il a perdu à cause de sa famille, de Judeus et Cassandra, de Melucta, de ce monde dont il ne veut plus. Apprécier sa compagnie est aujourd'hui simplement trop lui demander.

Pourtant, Sapho est partout. Elle lui colle à la peau, ses doigts entremêlés avec les siens et ses lèvres cherchant les siennes. Anar est presque soulagé lorsque la réunion commence et que chaque Mangemort se tait subitement, attentifs à ce qui se dit au devant de la tablée. Le Seigneur des Ténèbres n'a pas daigné utile d'être présent, alors Rodolphus Lestrange prend sa place, une fierté malsaine et intense brillant au fond de ses iris. Autour d'Anar, tout le monde semble boire ses paroles. Tout le monde sauf lui. Tout le monde sauf Hecate. Il lui adresse un regard rapide, à peine perceptible pour ne pas attirer celui de Sapho. Les minutes passent et la réunion se termine enfin, le laissant avec une belle migraine et un sentiment grandissant de gêne. Les partisans de Voldemort se lèvent un à un, disparaissent aussi vite dans un nuage de fumée ou s'attardent quelques minutes, discutant vivement avec leurs pairs. Judeus est l'un d'eux, entraîné à l'extérieur avant de pouvoir intercepter son fils. — Pouvons-nous rentrer ? Que lui demande Sapho, toujours à son bras. Anar scanne discrètement la pièce à la recherche d'Hecate, loin de lui l'idée de partir sans la voir, pas après tant de jours sans avoir pu discuter avec elle. — Je dois discuter avec quelqu'un avant de partir, mais tu peux rentrer si tu le souhaites. — Hecate ? — En quoi cela te concerne ? Sécheresse du ton, finalité des mots. Sapho ne répond pas, ses yeux orageux dans ceux de son mari. La tempête est près, si près qu'il peut sentir son électricité, mais elle disparaît avant même d'avoir commencée. Les apparences avant les émotions. — Très bien, dit-elle finalement,  le ton amer, quittant les lieux sans attendre.

Anar reste immobile, ses iris repartant à la recherche d'Hecate. Il ne lui faut pas longtemps avant de la trouver. Hecate le surprend, son menton posé sur son épaule. Juste comme ça, ils se retrouvent dans leur bulle, celle qu'il ne souhaiterait jamais quitté, mais que la vie lui oblige à abandonner bien trop souvent. — Tu pourrais au moins essayer d’être convaincant en mari transit, cette performance en devient pathétique. La voix qui résonne à ses oreilles est si solaire, si enjouée, si apaisante. Elle n'a pas le timbre irascible de celle de Sapho. Si leurs ressemblances physiques n'étaient pas si frappantes, il serait difficile de deviner qu'elles sont sœurs. Anar laisse un léger rictus s'étirer, rare avec les autres, mais toujours présent avec Hecate. — Je me trouve plutôt convaincant. Après tout, ses parents n'y trouvent rien à redire. Le seul qui le regarde parfois avec les yeux plein de reproches est Aldebaran, mais ce dernier ne sait pas et ne peut donc pas utiliser sa relation avec Evelyn contre lui pour lui faire montrer un peu plus d'affection envers sa femme. — Je ne suis pas sûre d’être plus douée que toi pour montrer une joie factice. Froncement de sourcils. La réalité est cruelle, pour elle comme pour lui. Leur sang, leur nom, leur famille, tout semble être contre eux deux. Et dire que dans quelques semaines, je serai madame Avery, ça me répugne. Anar se retourne, sa main délicatement posée sur le bras d'Hecate et ses iris sincères dans les siens. Il y a tant de choses qu'il aimerait lui dire, tellement de conseils et de mots réconfortants qu'il voudrait pouvoir lui glisser à l'oreille, mais rien ne semble vouloir sortir. Prétendre qu'elle sera heureuse serait idiot, tout comme affirmer qu'elle peut se dépêtrer de ce mariage serait inutile. Ils savent tous les deux que la seule façon de le faire serait de partir — et le faire leur coûterait certainement la vie à tous les deux. — Pense à ma mère qui a épousé Judeus. Judeus, pas mon père. Il y a bien longtemps qu'il ne l'a plus appelé ainsi. Difficile de faire pire. Son rictus s'étire un peu plus, alors qu'il tente d'arracher un sourire à Hecate. La vérité est qu'il a toujours pensé que c'est un crime lorsqu'elle ne sourit pas. — On aurait dû s’enfuir quand on en avait encore l’occasion. Anar soupire. Ce qu'elle dit est vrai, mais y penser n'est qu'un amer souvenir de ce qu'il a perdu en chemin. Ses yeux suivent les siens, voyagent de visage en visage, jusqu'à ce qu'il se pose sur son paternel, celui-ci se dirigeant vers eux. Il ne lâche pas Hecate, resserre même son emprise, pesant le pour et le contre avant de l'entraîner avec elle dans un transplanage qui les font atterrir à plusieurs kilomètres du QG, en plein milieu d'un champ de maïs. Anar lâche le bras de son amie, soupire encore, les mains perdues dans ses cheveux. — Merde, qu'il jure presque inaudiblement. Il ne sait même pas pourquoi ils ont transplané jusque là, alors que tant d'endroits lui étaient venus à l'esprit. Désolé. C'est un rire nerveux qui s'échappe à la suite. J'ai pensé qu'on serait mieux loin de cette foule, loin de lui, surtout, mais il me semble que je ne me suis pas assez concentré sur la destination.

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Hecate Avery
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MessageSujet: Re: nuits fauves (anar) nuits fauves (anar) EmptyMar 15 Sep - 21:20

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Mais il faut pas que tu désespères, perds pas l'espoir. Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire ce sera plus des mensonges quelque chose de grand qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard☽☽☽ @anar selwyn
Les doigts qui se touchent, la respiration qui se fait plus lente, alors que tout s’apaise quand tu es près de lui, lui, ton tout, lui ton véritable frère, la seule famille qui compte pour toi. La comédie qui s’accentue, le théâtre qui se perpétue, finalement bien que dans cette bulle, dans ce silence sublime, dans ce monde de rubis que vous vous êtes créé, dans votre monde imaginaire où vous pourriez faire tomber les masques, courir dans la lande, rire, vivre, sans sentir les morsures des fils de lins dans votre dos, sans être sans arrêt éloignés par les grands manitous du monde, eux, qui ont décidé de vous séparer, vous, les deux feux follets risquant de créer un incendie de passion à tout moment, lui, l’associant à la glace, elle, elle qui ne sera jamais toi, elle qui ne sera jamais heureuse avec lui, et pourtant tu n’arrives pas à la plaindre, jalouse malgré toi de cette place officielle qu’à prit ta sœur dans la vie d’Anar, toi et ton statut de meilleure amie se diluant face à l’alliance d’or blanc qui t’aveugle sans cesse, parce que maintenant il n’est plus tout à toi, parce que maintenant cette relation est malsaine, parce qu’il appartient à une autre Bullstrode, parce que les parents feront toujours tout pour vous manipuler, vous donnant jamais ce qui peut vous rendre heureux, si seulement ils savaient, que vos cœurs étaient ailleurs, liés à des sangs impurs, souillés, ton cœur resté dans ce bar, avec lui, lui et son rire, et ces effluves de douceur qui te transportent quand tu penses à lui, lui et son statut qui l’enferme dans une prison rouillée loin de toi, et tes doigts qui n’arrivent pas à caresser les siens, vous deux, vous dans vos cages dorées, ayant tout sans jamais être heureux, heureux qu’à deux, mélangeant vos malheurs, vous tenant l’un à l’autre au bord du précipice. Douce chute qui serait peut-être finalement la meilleure des finalités quand tu vois ce qui t’attends Hecate, l’autel qui se rapproche, le ciseau acéré qui se rapproche de tes ailes, et le nom Avery qui ne cesse de te troubler, les menottes t’écorchant déjà les poignets, à jamais liée à un homme que tu n’aimes pas, pas lui, jamais lui, si seulement tu pouvais t’enfuir, partir, ne jamais revenir, emporter Anar dans les montagnes de neige, aller ailleurs, vivre, vivre à nouveau, recommencer, un nouveau jeu, une nouvelle vie, loin d’eux, loin de ce monde qui ne fait que vous étouffer, loin de ces murs qui ne cessent de se rapprocher, de vos parents qui vous regardent commissures qui se courbent encore et encore en entendant les pleurs de regrets, de ces regrets d’amour que vous ne vivrez jamais. « En même temps je peux comprendre ta frustration, Sapho est loin d’être la plus jolie fille Bullstrode, ils auraient pu faire mieux. » Ton rire qui se fait contagieux, les éclats de vie, pour oublier le lieu où vous êtes, pour oublier que tout n’est que mort, désolation, autour de vous, que l’empathie, que toutes les valeurs que tu prônes ne sont que moquées ici. « Parfois je suis triste pour elle, ça ne doit pas être évident d’être marié avec un homme qui ne nous regarde qu’avec haine et mépris. » L’empathie qui s’évacue de suite, Sapho qui a fait le choix de la lâcheté, Sapho qui accepte tout, Sapho et cette transparence qui te dégoute, la glace qui s’entrechoque à la chaleur de ton cœur, toi qui te bat, toi qui a toujours voulu vivre, autrement, loin des codes, loin de ces moules de pierre brulants, toi ne comprenant pas ta sœur, ta sœur qui sourit malgré tout, qui ne se bat pas pour Anar, pour un regard, sans comprendre que sa vraie force est dans cette indifférence factice que toi tu ne pourrais pas jouer, sans comprendre tout les sacrifices que fait ta sœur pour être une Bullstrode parfaite, totalement le contraire de toi, toi le mouton noir, celle qu’on ne regarde jamais, la rebelle, celle qui n’arrivera à rien, qu’on va marier avec un homme froid et dur, en espérant que ça te calmera, que tu comprendras où es ta place, si seulement ils pouvaient comprendre que jamais ce feu en toi ne s’arrêtera, que jamais tu ne seras l’une des leurs. « Mon dieu je n’avais pas vu ça de la sorte, finalement épouser Avery c’est une chance incroyable, j’aurai pu tomber sur un cinglé. » Ta main qui le serre fort, à jamais, pour toujours, comme quand vous étiez enfants, que rien n’important, que le monde n’importait pas, ce n’était que vous, vous deux contre la vie entière, contre les rangs des soldats armés, deux plumes volant dans les courants chauds. Tout se met à tourner en un coup, avant même que tu aies pu te préparer, comprendre ce qui se passait, et les épis caressant ton visage alors que l’immensité t’enveloppe, alors que tu t’assoies au milieu de nulle part, pas très à l’aise avec les transplanages. « Bordel tu aurais pu prévenir, tu sais bien que je déteste transplaner. » La nausée qui monte alors que tu fermes les yeux, une minute, deux pour reprendre le contrôle. « C’est parfait comme endroit, regarde comme c’est beau, on se sent tout petit face à ça tu ne trouves pas ? » Ta main qui l’enveloppe alors que tu coures encore et encore, dansant dans les champs de maïs, avec lui, comme les enfants que vous étiez, il y a si longtemps. « On devrait construire une maison et venir vivre ici, toi tu pourras emmener Evelyn, et moi je … » Absalon et son nom, et son visage qui traverse directement ton esprit, ne disant rien, pas encore, il n’y a rien, un ami, juste ça, rien de plus, tu ne peux pas avoir plus. « Et moi je tiendrai la chandelle avec plaisir. » Tu rigoles, tu le ferais, tu ferais tout pour qu’il soit heureux, Anar.
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