don't look back | |
connaissance du monde magique (70%) | |
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I solemnly swear I am up to no good.001. C’était une évidence, le sang pur et la suprématie sorcière pour toute éducation. Il allait faire de grandes choses, c’était écrit. Dans cette famille, il n’y avait pas d’autre alternative. Le père était exigeant, tourné vers la politique, de grands objectifs en tête. La mère, plus effacée, mais digne représentante de son rang. Pour les trois enfants, pas question de chuter, pas question de mettre un pied en dehors des limites bien définies. Et Tiberius suivait la voie avec brio, sans se douter de rien.
002. Mais il n’y eut pas de magie pour jaillir de ses doigts impatients. Et l’impatience s’est changée en inquiétude, puis en agacement tandis qu’aucun phénomène ne venait l’inscrire durablement dans la lignée de ses ancêtres. Les murmures ont commencé à ramper ça et là, ignobles sous-entendus que ses parents ne voulaient pas entendre. Des regards en coin, des doigts qui se pointaient, c’était une souillure qu’il fallait effacer au plus vite avant qu’elle ne s’étende. Parce qu’il était impossible que les murmures deviennent réalité.
003. C’est sa mère qui a pris les choses en main. Persuadée qu’il n’avait besoin que d’un coup de pouce pour se révéler. Un coup de pouce, ou une chute dans les escaliers, des os brisés, un sursaut de peur pour déclencher le miracle. Tout était bon pour conjurer le sort. Mais la peur ne lui donna pas d’ailes, la souffrance ne fit apparaître aucune étincelle. La seule chose qui naquit dans le fond de ses tripes, ce fut la terrifiante certitude que ça ne cesserait plus jamais. Que sa mère, pour provoquer des pouvoirs inexistants, le pousserait jusque dans ses derniers retranchements. Elle avait beau le prendre dans ses bras juste après, guérir ses plaies, lui murmurer des mots apaisants et des promesses de lendemains plus heureux, il n’y croyait plus. Il s’accrochait à elle, enfouissait son visage d’enfant dans son corsage chaud et rassurant, et tremblait chaque jour des nouvelles cruautés qu’elle allait inventer.
004. Cracmol. Le mot était lâché, fatalité contre laquelle il ne pouvait pas se battre. Pas de lettre de Poudlard, pas de blason à accrocher à ses robes noires pourtant prêtes depuis des mois. Et une nuit, sa mère est venue. Des mots susurrés à son oreille, glaçants, terrifiants. Menaces du pire sous couvert de veiller à son bien-être. Au point du jour il avait quitté la demeure, loin des regards de ses frères et sœurs. Seulement onze ans, la terreur au ventre et la sensation que tout s’écroulait à ses pieds, les mots de maman fortement gravés dans sa tête.
Papa ne voulait pas de lui sous son toit. Papa l’aurait tué s’il était resté.005. Recueilli par une branche éloignée de la famille, des sangs-mêlés, il a mis du temps à accepter. Du temps avant d’arrêter de vouloir tout casser, de vouloir tout brûler, de vouloir se venger. Elevé comme un moldu au milieu de sorciers, il a résisté autant qu’il a pu. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas être comme ça. Et il détestait ces gens qui lui avaient ouvert leur porte, qui l’aidaient à s’intégrer. Mais la résistance, comme le reste, a fini par s’épuiser. Des années, ça lui a pris, avant de céder et de comprendre. Sa colère n’avait pas de fondement, ses injures n’étaient que de l’ingratitude. Il a bien dû se résigner, parce qu’il n’y avait personne à blâmer. Et finalement il s’est battu contre l’éducation intégriste de son père, contre les idées qu’on avait bourré sous son crâne obtus, pour essayer de voir sa situation autrement.
006. L’école moldue, ça a sans doute été le plus dur à accepter. Les élèves autour de lui étaient ceux qu’il avait toujours considérés comme des inférieurs, et il ne voulait pas s’en faire des amis. Il était mauvais élève, bagarreur, teigneux. Il rêvait de Poudlard et de matchs de Quidditch, espoirs perdus à tout jamais. Il n’a pas brillé, loin de là, et pourtant il s’en est sorti. Et avec des amis, par-dessus le marché.
007. Le monde sorcier, il n’a jamais pu s’en détacher. D’abord rongé par la jalousie et l’envie, il a pris du recul et s’y est intéressé avec plus de raison. Il y a gardé des amis d’enfance, ces quelques uns qui ne l’ont pas traité comme un pestiféré, et leur soutien a été la lumière dans sa nuit. Grâce à eux il a appris, autant qu’il le pouvait, tout ce qu’il pouvait. A dévoré des livres sur la magie, les potions, les sorts, les créatures. Ironiquement, il aurait sûrement été un bien meilleur élève à Poudlard qu’il ne l’a été dans ses écoles moldues.
008. Il est mort. Il l’a appris tardivement, ça lui a fichu un sacré coup. Pour sa famille, pour le gratin des sangs-purs, Tiberius Mulciber est mort sans avoir pu entrer à Poudlard. La décision de son père, pour leur éviter la honte de reconnaître son existence. Il a même une tombe quelque part, mais n’a pas encore osé s’y rendre pour accepter la réalité une bonne fois pour toutes. Ca fait encore mal, même s’il n’est pas prêt à le reconnaître.
009. Il a de faux papiers, un faux nom. Il sait qu’il doit se faire discret, que son père n’hésiterai pas à l’envoyer dans cette tombe pour de bon s’il faisait des vagues, ou s’il se révélait au monde sorcier. Et quelquefois ça le démange de gueuler un bon coup au beau milieu du Chemin de Traverse, surtout depuis que son père a accédé aux plus hautes sphères. Il voudrait voir ce que ça fait, juste une fois. Mais il tient encore trop à la vie, alors il se la ferme. Pour l’instant.
010. Il a appris à tirer et à se battre. Pour se protéger, protéger ceux qui lui sont chers, au cas où. Il a besoin d’être armé dès qu’il côtoie le monde sorcier. Puisqu’il n’a pas de baguette, il a au moins ça, et peu de sorciers peuvent se vanter de pouvoir arrêter une balle assez vite, malgré tous leurs pouvoirs magiques.
011. Le trafic d’objets magiques, c’est arrivé par hasard. Juste un moyen d’arrondir les fins de mois auprès de sorciers peu scrupuleux. Mais il s’est pris au jeu, il a trouvé ça d’une ironie assez plaisante. Ca fait quelques années que ça dure maintenant, il a des clients réguliers, il connaît les bons filons. Il joue avec le feu, mais il adore ce frisson et n’est pas prêt à y renoncer.
012. Il ne se sent ni moldu, ni sorcier. Un pied dans chaque monde, il ne sait pas auquel il appartient vraiment, toujours un peu déchiré, toujours un peu torturé. Il n’arrivera jamais à se débarrasser du regret de n’avoir pas su être un vrai sorcier, un vrai Mulciber. Mais il aime sa vie comme elle est maintenant. Il aime les moldus, leur culture et leur aveuglement. Et il est prêt à les défendre contre les gens de la trempe de son père, même contre le Mage Noir en personne s’il le faut.
013. Sa famille de sang, il a fait une croix dessus il y a longtemps, mais ses sentiments envers eux restent mêlés, contraires et destructeurs. Cet incendie dans le cœur, il ne s’en débarrassera sans doute jamais, il a appris à vivre avec. Mais il s’est créé une autre famille, des pièces rapportées ça et là, d’autres âmes cabossées par la vie, un petit cocon où panser ses plaies. Et cette famille-là, loin des liens du sang et de la magie, représente tout et plus encore.
Autres Un peu sanguin, il a tendance à agir sur des coups de tête, quitte à le regretter ensuite. Il essaye d’améliorer ça, mais la situation actuelle ne l’aide pas à se canaliser. / Il boit un peu trop. Se dit des fois qu’il a un problème avec l’alcool, mais n’a pas envie de se prendre en main pour régler ça. Y’a d’autres choses plus importantes à régler. / Il a passé le permis et l’a obtenu, à son grand étonnement. Alors il a continué, a obtenu le permis moto. Dès qu’il aura assez d’argent, il se paiera la Honda de ses rêves. / Il adore la musique, sous toutes ses formes, dans tous ses genres. Il a appris un peu de guitare, un peu de basse, un peu de saxophone, tout ça en autodidacte, juste pour le plaisir. Il aimerait toucher à tout, s’il avait un peu plus de temps. / La politique, il a ça en horreur. Moldue ou sorcière, pour lui c’est du pareil au même, tous des pourris. M’enfin, faut avouer qu’il a touché le fond avec le nouveau Ministre de la Magie.
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mes rps 
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)
avec Ruben déjà y'a moyen j'pense 
j'irais te poker sur discord pour en discuter 
(faudra qu'on discute lien avec Mayra aussi heiiin ?)
, on fait quoi ? leur toute première séance ou il vient pour s'amuser, essayant de la mener en bateau en lui donnant pleins de mauvaises informations ? 
