| demolition of a delicate kind (oph) | | |
|
Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: demolition of a delicate kind (oph) Jeu 6 Aoû - 20:05 | |
|
nom fardeau qui pourtant ne pourrait la rendre plus fière, rosier de sang et de coeur. une terrible appartenance qui ne s’explique pas, et pour laquelle elle sacrifierait tout. sa loyauté est difficile à offrir malgré le vermeille de leur veines presque sacrées, gamine égoïste n’obéissant qu’au chef de famille, rude, impitoyable, infiniment lointain. prénom héroïne tragique de sa propre existence, ophélia avant d’être aldama. les courbes de son nom sonnent comme un piège auquel elle n'accorde que peu d’importance : rosier avant d'être quoi que ce soit d'autre. date et lieu de naissance 18 octobre 1961, manoir des rosier, grande-bretagne. âge vingt-six, poupée aux traits enfantins, âpre et froide comme triste compensation. orientation sexuelle bisexuelle quand les ombres tombent, que personne ne regarde. le cœur tangue entre fuite et consumation, entre destruction et sacrifice ; incapable de s’offrir réellement, prudence dans ses baisers de feu, un oeil ouvert pour le salut. peur — peur de s’y perdre, de s’oublier elle-même pour sauver l’autre, une bonté d'âme rare et tragique qu’elle sait là, au fond des tripes, réservée pour quelque triste malheureux. pas envie de croire à ces amours contées dans les bouquins, celui qui brûlera tout sous les flammes, elle la première. statut civil promise, un châtiment pénible qu’elle n’endure que pour le salut de sa famille — et pour la fierté du père, vaine et ultime tentative de récolter son estime. un sacrifice inutile, elle qui se sait dépourvue de la moindre fibre maternelle, et plus encore inapte à honorer ce sourire tiré au sort, trop élusive et trop obscure pour faire semblant. statut de sang pur, qu’on dit, fierté vicieuse nichée dans un sourire héréditaire. on n’en attend pas moins d’une rosier et elle se délecte du statut, du luxe, des ténèbres qui dansent entre les voyelles précieuses de son patronyme. scolarité poudlard — une évidence à peine applaudie, serpentard en héritage comme en ambition. elle est née serpent, le restera toujours, blason gravé au plus profond de sa chair depuis des générations. emploi apothicaire et nouvellement propriétaire du business nox atra, obscure boutique de potions et poisons interdits, au fond de l'allée des embrumes. elle aspire à bien plus, rêvassant à idée e faire une différence à l'image de son père, mage noir et fidèle partisan du lord. mais inexpérimentée, jeune et révulsée par la rigidité de la politique, elle ne saurait par où commencer. finances les gallions ne manquent pas chez les rosier, mais c’est une fortune dont elle se sait parasite, sans grand remord. caractère orgueilleuse, élégante, solitaire, compétitive, rancunière, polie, perfectionniste, anxieuse, acerbe, malhonnête, ambitieuse, joueuse, indépendante, haine furieuse de soi, sensible, observatrice, consciencieuse, contradictoire, féroce, impulsive, colérique, susceptible, tricheuse, égoïste, corrompue, réservée, besoin de reconnaissance. particularité magique douloureusement banale. groupe mangemorts. à toujours baigner dans les ténèbres, elle y a pris goût. elle suit les principes héréditaires sans affection aucune pour le lord, spectre noir dont elle estime la puissance et les accomplissements. la race sorcière est sa seule préoccupation. avatar anya taylor joy. crédits non uccidere.
the wand chooses the wizard | | maîtrise de la magie (71%) | | | | | | | | I solemnly swear I am up to no good.000. fourre-tout le dos de la main droite brûlé après un sort offensif ayant mal tourné à ses seize ans // le sommeil aussi léger que troublé, il lui arrive de parler de son sommeil des secrets qu'elle ne garde que pour elle // amatrice des belles choses, son œil d'esthète ne tolère pas moins que la beauté et l'élégance, une nécessité qu'elle dit // l'auto-préservation prônée par sa maison régit son existence, ses choix n'étant que d'innombrables calculs visant à la protéger à tout prix // pourtant masochiste en amour, il lui arrive de s’ensevelir sous le chaos de la passion, rare mais possible, pour ressentir quelque chose // facilement susceptible, on lui a refusé le poste de préfet de serpentard à sa septième année pour avoir trop été impliquée dans des conflits, maigres bagarres et duels immatures non supervisés // corrompue jusqu'à la moelle et dénuée des remords qui l’en empêcheraient normalement, elle est prête à emprunter tous les chemins possibles pour parvenir à ses fins, vipère rusée et calculatrice // elle maîtrise le français et le latin, l’un des livres, l'autre des manuels // plus rancunière qu'un corvidé, elle retient tous ceux qui lui ont fait du tort et n'hésite pas à s'adonner à l’art sournois et puéril de la revanche // supporte difficilement le transplanage, le cœur mal accroché // éternelle insatisfaite, rien n’est jamais assez, et rien n'est jamais assez bien, surtout si c’est de son fait // fidèle aux faux semblants de son univers, elle ferait tout pour ne pas entacher sa réputation, trop attachée à l'image qu’elle renvoie et à l'opinion de ses pairs, surtout ceux qu’elle estime // sa loyauté se mérite, mais n'est jamais totalement donnée, et souvent reprise // brillante membre du club de potions à poudlard // mangemort encore sans marque, elle n’attend que sa consécration pour servir, non le lord, mais leurs principes et la survie de la race sorcière // elle n’applique le concept de l’honneur que parmi ses pairs // de sa ranche familiale, c'est sans doute elle qui supporte le mieux la disparition de son frère, une force qui la fait souvent culpabiliser car il lui manque tellement, laissant un vide profond derrière lui, duquel elle refuse de parler. - Spoiler:
001. potions & poisons élève consciencieuse et ambitieuse, le talent se forçait, plein d’effort et d’échecs. suant pour quelques compliments, ivre de cette estime brillant dans les yeux des précepteurs ; pas le temps de se faire des ennemis quand l’on veut rendre fier. pourtant, parmi tous les parchemins et les nuits écourtées, nul besoin de s’accrocher au milieu de ces potions et poisons, une science obscure qui ne semblait faire vibrer qu’elle. fascinée par le pouvoir insoupçonné d’une malheureuse goutte, désireuse d’en maîtriser l’art rigoureux, une passion parfaite pour une gamine à la soif de contrôle. les manuels vite écorchés, les réserves admirées, un talent inné pour distiller chance et danger au fond d’une vulgaire fiole. d’élève à collectionneuse, de collectionneuse à receleuse, innombrables sont les potions et poisons entassés dans une antre poussiéreuse de l'allée des embrumes. un flot de gallions pour une poignée d’ingrédients interdits, une faveur contre un nom, affaire de toute une vie. flacons scellés, rares sont ceux dont elle s’est déjà servie elle-même, pourtant persuadée qu’elle n’hésitera pas le moment venu.
002. liar, liar l’information est pouvoir, Ophélia le sait bien. piètre menteuse elle a fini par abandonner cet art difficile, lui préférant la manipulation précise et vicieuse de ce qu’elle dit et surtout de ce qu’elle ne dit pas. éloquence venimeuse. omission après omission, sans remord aucun pour tous ces secrets volés et gardés, prêts à sortir dans la lumière quand elle en aura besoin. le chantage est dans ses veines, gosse rusée en ayant fait usage sur sa fratrie pour son propre intérêt, négociatrice déterminée souvent douée pour mettre le doigt sur ce que l’on veut vraiment. le mensonge, lui, est une faiblesse qui la trahit souvent, un défaut plus qu'ironique pour une fille malhonnête.
003. pride la fierté fait partie de son héritage, c’est ce qu’elle répète tout le temps. entre le luxe des apparences et la satisfaction de ceux qui ont réussi, ophélia n’a jamais connu autre chose que cet univers obscur où les sourires creux sont de mise, sans pli, sans froissement. fille élevée orgueilleuse, trop difficile pour elle de partager ou de céder, de s’avouer inférieure, de s'avouer imparfaite. la susceptibilité lui brûle la chair et elle s’en grifferait jusqu’à se l’arracher, perfectionniste refusant toute tache à son tableau. pourtant elle en est bien lucide, consciente parfaitement de tout ce qui cloche derrière son sourire, incapable néanmoins d’y changer quoi que ce soit, peu désireuse surtout. le confort du vice lui convient totalement et l’amertume est le chaos qu’elle préfère. la carapace n’est pas aussi épaisse qu’elle en donne l’air, les mots et les trahisons si profondes qu’elle n’en guérit jamais vraiment, écho de ces fautes raisonnant infiniment quelque part dans son silence. alors elle trahit à son tour, jusqu'à ne plus faire confiance, défie n'importe qui d’oser lui dire qu’elle n’est pas aussi parfaite qu’elle a toujours espéré l'être.
004. tout pour le père impossible de pointer du doigt l’origine de son obsession. le père est distant, froid, impossible à atteindre ; mais elle s’acharne à travers les années, persuadée que la consécration d’une vie serait de le rendre fier. rien ne semble suffire mais elle continue d’essayer, prête à lui faire oublier qu’elle est née femme, prête à s’offrir à quelqu’un pour compenser cet irréversible petit détail. le paternel au détriment de la fratrie, une priorité qu’Ophélia n’a jamais perdu de vue, dénonçant sans remord ceux qui fautaient, baissant les yeux quand les rôles s’inversent. admiration inexplicable pour ce père qui n’a jamais montré aucune douceur, Ophélia alors certaine que là n’est pas la clé de l’amour — son existence si vide, si morne, pour seul but d’entendre, peu importe l’attente, son père enfin lui dire qu’il est fier. les déceptions n’en sont que plus brutales, et ses mots aussi affûtés que mille poignards. tout pour le père, quitte à s’en oublier.
005. farewell, brother c’est arrivé comme ça, sans que personne ne puisse réellement le prédire. un destin dont elle aurait pu se douter ; ça n’a jamais été un business sécurisé d’être un rosier. l’aîné adulé, ces empreintes de pas qui ouvraient le chemin aux suivants, un exemple que tous s’étaient forcés d’imiter — disparu. fauché de la main d’un auror, trop peu lâche pour s’enfuir face à la mort, arraché à la vie d’un vulgaire coup de baguette. les retombées en étaient toxiques : le chagrin d’une mère, la colère d’un père, la soeur s'abandonnant au chaos comme pour s’en rapprocher. et elle, Ophélia la silencieuse, terrée dans l’ombre quelque part entre haine et peine. fureur dans ses veines, elle le sentait : un besoin incommensurable de venger son frère tombé au combat. personne ne dit plus rien mais le silence est assourdissant, comme si son nom y résonnait en écho depuis les limbes, rosier marqués par la perte. Evan est tombé, mais elle se promet qu'elle le vengera, même si elle doit attendre son dernier souffle.
006. loup solitaire déloyale, silencieuse, nul doute qu’Ophélia fait une mauvaise amie. son intérêt avant celui des autres, les convenances avant le reste, trop peu de temps pour s’échiner à faire semblant inutilement ; les cercles s’amoindrissent avec l’âge et à mesure que chacun s’en va pour perpétuer sa propre lignée, Ophélia réalise qu’elle est seule, bien loin des bancs de l’école où, toujours, il y avait un serpent pour traîner à portée de bras. si solitaire, mais si seule, enfant perdue n’ayant jamais réussi à trouver son juste milieu, elle erre à travers les années en multipliant les ennemis. sa fratrie, lointaine familiarité qu’elle n’a cessé de décevoir, ses parents, négligents et préoccupés, ses amours, tous si chaotiques et brisées qu’aucun ne survit jamais. elle est seule, infiniment seule, et parfois, dans un pathétique instant de faiblesse, cherche à y remédier par tous les moyens avant de s’en empêcher in extremis. difficile pour une fille aussi fière d’admettre qu’elle veut être aimée, adorée ; quand l'indifférence semble être son arme de prédilection. le malheur se creuse dans les nuits froides sans personne à ses côtés, pas même une voix pleine de loyauté pour percer les ténèbres. une poignée seulement qu’elle daigne monter à sa hauteur, à qui elle accorde tous les privilèges possibles : une loyauté carmin, mais incertaine, et mille secrets qu’elle ne murmure qu’au silence. mais quand il ne reste plus personne, Ophélia s’arrête et se demande si elle n’est pas tout bonnement impossible à aimer. venimeuse, rongée par la colère et l’amertume, vipère sans morale ni principe, sourire de marbre sans une once d’authenticité, trop facile de prendre la tangente face aux crocs terrifiants de son affection, aussi rare que destructrice.
007. haine pour haine l’arène est rude, dangereuse, surtout quand on attend de vous victoire après victoire. les enjeux si hauts, si aveuglants, et Ophélia qui n’a jamais su dire non à tout ce qu’on a toujours prévu pour elle. un avenir brillant mais morne, offerte à un bon parti, silencieuse comme elle l’a toujours été, parce qu’il n’y a pas d'autre manière d'être. de tous les juges, elle a toujours été la plus exigeante, larmes hargneuses roulant dans le creux de son cou quand elle s’avère imparfaite. le jeu est difficile, la défaite si facile, surtout pour celle qui n'a de cesse de se pousser. et Ophélia s’en arrache le coeur, chaque fois qu’elle ne suffit pas, chaque fois qu’elle faute, qu’elle glisse. jamais assez bien pour les apparences qu’elle voudrait donner, pour la fierté dévorante qu’elle voudrait arborer devant tous ceux qu’elle méprise. et au lieu d’en vouloir à la terre entière, à ceux-là mêmes qui la poussent à se détruire pour les égaler, c’est elle qu’elle brise morceau par morceau, les paumes ensanglantées d’avoir trop haï son reflet. fureur d’être, de ne pas pouvoir être, elle se déteste jusqu’à n’en plus pouvoir, brusque et impitoyable contre sa propre chair tandis que les ongles raclent et arrachent, que les insultes nécrosent le reste. elle est sa pire ennemie, mais est incapable de le laisser entrevoir, rien qu’une faible petite seconde, à tous ceux qui n’attendent que de la voir faillir ; alors la haine se recycle, boue en elle jusqu’à ce qu’elle ne trouve l’opportunité de la renvoyer, brûlante et dévastatrice, vers tous ceux qu’elle croise. eux, pathétiques, eux, suffisants, eux qu’elle punit pour se punir elle-même. personne ne doit savoir, elle qui n’ose imaginer ce qu’ils en feraient, ce qu’ils briseraient qui n’a pas encore été brisé par ses mains trop féroces. son cercle est un jeu de faux-semblants, et elle compte bien détruire avant qu’on ne la détruise elle, et tant pis s'ils saignent.
008. mangemorts elle l'imagine déjà, la marque — apposée à son bras comme un sceau indélébile, une appartenance de laquelle on ne peut plus se défaire. c’est qu'ils sont nombreux à l’arborer la marque, dans les rangs florissants des rosier, si fidèles, si zélés. et elle, vulgaire petite femme trop immature encore pour apporter sa soif de noirceur, addition jugée inutile tant son nom demeure silencieux, on la laisserait volontiers finir ses jours sans la glaçante douleur de la marque, cette promesse qu'on ne peut briser et qui nous propulse sur une ligne au-dessus du vide, sans appui ni fin. sans doute qu’elle aurait dû s’en réjouir, ophélia, mais ç'aurait été trop facile et elle le sait. non, elle, elle veut les ténèbres toutes entières, elle veut la solitude qui vient avec la responsabilité. pour une raison obscure qu’elle n’a jamais vraiment cherché, elle veut ce malheur tombé sur elle comme l'honneur ultime, un bras couronné qu'elle brandirait comme une arme au milieu des siens. être comme eux. compter, servir. elle qui se fiche des dégâts, de ceux qu'on blesse et qu'on tue au passage, de ceux qu'on oublie comme elle l'est si souvent. elle qui ne veut qu'une chose, suivre les traces du père, même si elle doit tuer pour ça. petite elle l’avait promis à son frère, qui l’avait écouté prononcer ces mots comme s'il ne s'agissait que d'une obscure petite berceuse. furieuse quand Evan a reçu la marque, perdue de ne pas avoir été choisie. c'était pourtant la logique des choses, ce qu'on attendait de lui. impossible pourtant de se défaire de cette certitude esseulée qu’elle en est capable, qu’elle le doit, qu’elle le veut. faire partie des siens ne suffit plus. elle en veut le pouvoir, la chair noircie par la sombre magie courant dans ses veines, accrochée à son destin en sachant qu’elle s’est forgée toute seule. elle aura la marque, peu importe qui elle doit évincer au passage, peu importe ce qu'on lui ordonnera. une fière mangemort, caressant avec amour la malédiction qu’elle aura elle même projetée sur son ombre.
009. fiancée promise. offerte. sacrifiée même. la chair dès rosier n'est que marché, offrande contre offrande pour assurer les lignées des uns et des autres, peu importe qui doit s'oublier pour ce faire. ophélia et sa sœur ont toujours su que ce moment finirait par arriver. qu’on ne prend pas à la légère un don et un privilège aussi précieux qu’est la pureté de leur sang, ce même sang qui fait d’eux tout ce qu'ils sont. tous les sacrifices sont bons et encourager pour entretenir la famille, sa survie à tout prix, au diable les gallions et les fillettes, toutes chair à canon ou bien alliance, de gosses perdues en épouses dévouées, que merlin les fasse fertiles. naïvement, elle s'était dit, ophélia, qu'elle aurait encore le temps d'accomplir quelque chose. de se faire une place au sein des hommes avant de ne plus en avoir le droit, avant qu'on n’attende plus d’elle qu'un héritier, bête masculine qui sera sécurité et orgueil parmi les rosier. dynastie immaculée qui se prolonge d'encore un demi siècle. et si elle ne rechigne pas quand on l’appelle dans le grand hall du manoir pour l’informer que le marché est clos, scellé d'une poignée de mains froide et intéressée, la rage qui boue en elle n’est pas de celles qu'on peut facilement éteindre. mari maudit, tare qui vient écorcher son cœur trop peu innocent, elle abandonne sa liberté au bout d'un compte à rebours que même l’honneur ne voudrait voir s'achever. à peine donnée qu’elle se rêve libérée, femme fugace comme l’ombre leur glissant tous entre les doigts, trop précieuse dans sa noirceur et son ambition pour qu'on l’affuble d'une tache aussi vulgaire, aussi lassante. sans passion aucune, elle rêve de celui qui lui volera une moitié d’elle, avec comme seul espoir la mort au bout du couloir. aucun échappatoire, elle doit le leur donner : un fils rosier, un fils ténèbre, tant qu'il est pur, tant qu'il est sien. inerte au bras du mari, élégant petit objet qui cessera bientôt de servir.
010. peur des cadavres elle n'avait que neuf ans quand elle a vu la mort en face pour la première fois. certains s'étaient empressés de dire que c'était tard, bien trop tard pour une rosier, la chair qu'on aurait du endurcir des années plus tôt, avant même que le concept du néant ne vienne la frôler. Pour dire vrai, elle n’y avait jamais vraiment pensé, Ophélia. gâtée par tous les luxes, regardant le monde d'en haut depuis le piédestal de son rang, le danger n’avait jamais réellement frappé. c’était un sombre jour de décembre, après que la nuit soit tombée ; toutes les lumières du chemin de traverse s'étaient enflammées dans un halo réconfortant. là où la neige avait fondu se gâtaient encore des dizaines de sorciers tous un peu empressés de rentrer chez eux. ophélia, elle, n'en avait que faire, suivant sa mère d'un pas obéissant, osant à peine admirer les vitrines qu’elles n'étaient pas venues ici pour admirer. un bref instant de distraction de sa mère s'éloignait déjà dans la maigre petite foule, à peine distinguable parmi les capes noires volant à leur suite. puis, de nulle part, une vitrine vole en éclat et en déboule une silhouette inconnue, l’allure négligée, le souffle court. a peine avait-elle eu le temps d'y jeter un œil que les mains glaciales de sa mère s'étaient déjà refermées autour de ses clavicules comme les serres d’un aigle sévère, la tenant à l'écart de ce qui semblait être une poursuite inattendue. une ombre noire, et sa mère qui l’en détourne alors que les cris de surprise noient le reste -- les bribes de supplications, le bois qui explose sous les coups de baguettes gauches et brusques. et violents, si violents. une main qui se glisse dans la sienne alors qu’un éclair verdâtre s'échoue dans ses iris, aveuglant, terrifiant. soudain la silhouette noire se fige, hissée au-dessus du sorcier qui a cessé de se débattre, sa fuite enfin terminée. et si sa mère l’a traînée hors de la rue en à peine un souffle, à peine paniquée par l'exécution, ophélia avait bien eu le temps de le voir dans les yeux du vieux sorcier. immobile, affalé sur les débris comme pour reprendre son souffle -- mais ses yeux infiniment vides, brillants comme deux perles dans une once de vie. son visage figé en pleine horreur, comme s'il n’avait pas eu le temps de cracher son dernier cri. c'était si rapide. si confus. en y repensant bien, ophélia ne se rappelait plus de rien ; ni de la voix froide de sa mère qui lui intimait de suivre la cadence, ni les passants qui les bousculaient avec terreur comme pour échapper à leur sort. un visage qu'on oublie pas, pourtant, ancré à même son esprit comme le rappel de sa rencontre avec la mort. insomniaque, troublée par l'anxiété et la frustration, c’est plus que rarement qu’elle se glisse hors du lit et observe la lune, peut-être pour ignorer les grincements inexplicables qu’elle entend la nuit, la sensation glaçante qu’il se promène dans le couloir ébène un souvenir de son passé. et ses cauchemars -- en sueur, en terreur, s'agrippant aux draps comme pour fuir ses songes. parfois elle jurerait revoir son visage, les yeux fixés sur elle, la bouche comme un cri silencieux la suppliant une dernière fois. liens recherchés♂/♀ mentor ambitieuse mais inexpérimentée, tenue à l’écart des agissements de la cause depuis toujours parce qu'on la réserve pour autre chose, un mariage, une excuse ; elle a besoin d’un mentor pour pouvoir combler ce qu’on refuse de lui offrir. la magie noire, les secrets les plus obscurs, l’histoire qu’on ne lui a jamais raconté, l'opportunité de s'élever en égale face à ses pairs masculins, de briller par sa fidélité et son zèle. un lien solide mais chaotique entre le maître et l'élève, un jeu de dominance motivé par un orgueil irrépressible, chez l’un la rude maladresse d’enseigner, chez l’autre la froide frustration d’apprendre. une confiance d'inattendue qui est née de circonstances imprévisibles ; mentor se portant garant pour son élève qui pourtant n’est pas aussi sage et réfléchie qu’elle devrait l'être. Ophélia qui lui attire des ennuis, et ce maître inespéré qui l’en haït puis l’en pardonne. chacun gardant ses arriérés, apprenant de l’autre, mais incapables encore de faire passer l’autre avant soi, lâches et égoïstes. Ophélia pourtant prête à presque tout, le défendant bec et ongles, brandissant sa baguette ou des mots tranchants dès qu’on lui en donne l’occasion. quelque part, aussi la figure parentale qu'il lui manquait, les siens distants et froids ; elle qui admire, qui se surprend à se lier de ces affections dont on ne défait pas. ♂/♀ l'archnemesis rival depuis les bancs de l’école, des caractères trop similaires pour s'allier, et un besoin incorrigible de se montrer supérieur. rixes trop fréquentes à poudlard, toujours finissant à l’infirmerie ou au bureau d’un professeur. votre opposition en serait presque tristement célèbre, délicate et souvent moquée parmi vos proches. l’orgueil trop puissant pour la moindre trêve, vous êtes prêts à toutes les crasses pour prendre de l’avance et humilier, pour en sortir gagnant. si votre cause est la même, votre course est celle de la reconnaissance, de l’utilité, avides de compliments et de ce respect que vous pensez mériter ou travaillez fort pour arriver jusque là. si elle diverge, vous n’avez de cesse d'enchaîner duels et disputes, conflits incessants alors que vous refusez de vous montrer ouverts. pourtant rien ne serait pareil sans cette rivalité qui vous consume, qui vous fait brûler de colère comme d’adrénaline, et trop nombreux sont les souvenirs, trop solides sont les rancœurs : vous êtes terrifiés à l'idée de ne plus avoir ce qui souvent vous semble être comme un jeu malsain mais amusant, ce hobby des plus déconseillés, et quelque part, un rival sur la même longueur d’ondes, les yeux si familiers qu’ils crachent la haine sans besoin de mots. peur de perdre ce lien, de se retrouver seul, lassés par la facilité, le manque de concurrence -- et une possessivité égoïste dans cette façon d'écarter ceux qui souhaitent s’en impliquer : c’est votre affaire, à vous deux, comme un secret empoisonné que vous ne souhaitez pas partager, furieux quand vous voyez quelqu'un d'autre que vous s’en prendre à iel. s’iel doit être frappé, ce sera de votre poing, et vous défendez ce droit coûte que coûte à travers les années, le jeu n'en étant que plus irritable et amusant. quelque part, cette immaturité figée dans le temps est l'opportunité nostalgique de redevenir adolescents, alors que les temps se gâtent, une époque où la seule chose qui comptait étaient vos notes et votre rivalité. ♂/♀ innocence d'antan amis depuis la plus petite enfance, familles voisine ou amies, toutes deux sang-pur. meilleurs amis avant même les bancs de l’école, c’est l’adolescence qui a fini par vous éloigner, mais vous n'avez eu de cesse de redoubler d’efforts pour vous en retrouver encore plus proches. si (f), une amitié précieuse qui ne surprenait personne, une possessivité parfois violente quand le devoir s’en mêlait, Ophélia peureuse à l'idée de perdre votre amitié quand votre main sera offerte au plus méritant. vous y êtes passée avant elle, et elle s’en est retrouvée d’autant plus seule, distance silencieuse entre vous depuis que vous vous en êtes allée pour une nouvelle vie de femme, de mère ; deux choses que vous vous étiez naïvement promises de ne jamais devenir, vos jupons noyés autour de vous, assises dans le jardin Rosier, deux doigts liés. vous n’avez pourtant pas cessé de vous voir, et votre lien est légendaire ; rarement l’une sans l’autre, même aux yeux d’autrui. point d'ancrage d'une époque facile et de rires immatures, mais survivant à toutes les tempêtes, simplement… changée. l’envie, parfois, d'être née simple pour en avoir eu le droit, à cette vie libre dont vous rêviez nonchalamment, et votre amitié à jamais préservée. le devoir avant tout, vous vous attelez à vos tâches, mais vous êtes une priorité l’un pour l’autre. si (m) tout pareil, sauf qu’au lieu d'être une marchandise, vous étiez le bon parti. Inséparables depuis toujours, les paris étaient sur vous deux, le mariage idéal, et l’alliance ultime entre vos deux familles qui n’ont de cesse encore aujourd'hui de se retrouver en dîners privilégiés et en soirées mondaines plus que privées. l’amitié aurait fait de ce mariage une aventure, dont vous parliez souvent en vous imaginant plus vieux, tous les deux. mais pour une raison x, vous avez été promis à une autre, de votre fait (ignoré d'Ophélia) ou non, et la révélation a été la première cassure. toujours aussi proches, une rivalité sentie mais jamais dite entre Ophélia et votre femme/fiancée s’est créée, animosité qui n’a de cesse de s’envenimer ; femme que souvent vous devez défendre, par devoir ou par affection, ce qui n’aide en rien le fossé grandissant qu’on appelle âge adulte, qu'on appelle responsabilité, et peut être même l’accumulation lente et pénible de toutes vos erreurs. c’est plus de l'amitié que de l’amour, du côté d'Ophélia qui elle a connu la passion mais en rien l’amour -- c’est aussi pour ça que vous mettez tous les paris sur votre complicité, capable de survivre à tout si vous y mettez réellement du vôtre. ♂/♀ l'exception à la règle ils n’ont rien en commun, viennent d’horizons différents et de familles opposées. ne partagent ni sang ni statut, et surtout pas la liberté d'être impunément alliés -- mais pour une raison que vous ne vous expliquez pas, et un passé qui vous y a poussés, vous ne vous détestez pas autant que vous le devriez. vos causes sont à l'extrême l’une de l'autre, les disputes faciles et impitoyables, et toujours quelque part un fossé de méfiance, la peur au ventre que l’un dénonce, trahisse, abandonne l’autre. il serait si facile de passer votre chemin et vous concentrer sur ce que vous cherchez, mais c’est un lien étrange et sans que vous sachiez pourquoi, trop précieux pour être brisé. alors vous avez honte, vous cachez, vous fuyez ; proches dans l’ombre aussi fugace soit-elle, blessés de devoir faire semblant devant tous les regards, fatigués de se tenir à distance. (détails, circonstances et raisons à voir ensemble ) ♂/♀ type de lien recherché quelques lignes pour décrire le lien. mes rps
Dernière édition par Ophélia Rosier le Dim 30 Aoû - 1:04, édité 7 fois |
| | |
Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Jeu 6 Aoû - 20:06 | |
|
@poppy bullwark - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien. @theseus malfoy - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien. @eleonora rosier - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien. @"pseudo" - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien.
— leo, ++/- — theseus —/+-/+ — poppy ++ — ros (uc)
Dernière édition par Ophélia Rosier le Lun 10 Aoû - 9:50, édité 2 fois |
| | |
Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Jeu 6 Aoû - 20:06 | |
| +1 |
| | |
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 3:42 | |
| je me pose ici parce qu'il nous faut trouver quelque chose entre cousines. |
| | |
Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 7:22 | |
| @Eleonora Rosier hiii, oui il faut il faut de manière générale je suis horriblement nulle pour trouver des idées de liens et de rps, donc scuzi en avance ceci dit j'ai lu ta fiche (que j'ai beaucoup aimée ) et puisque Leo est revenue à Londres et qu'elle vit sa vie en se cachant de sa famille jusqu'aux nouvelles fiançailles qui ne sont qu'une question de temps, tout en espérant ne pas tomber nez à nez avec l'un d'eux, je me dis que ça pourrait faire éclater ses espoirs de se retrouver devant Ophélia la boutique d'Ophélia s'y trouve, au fin fond de l'allée des embrumes, alors c'est possible qu'elles se tombent dessus par accident. ceci dit Oph a pas grand-chose à faire ailleurs qu'à l'allée, du moins j'ai pas encore d'idée leur rencontre serait pas forcément des plus joyeuses étant donné la relation que Leo a avec sa famille entière, et comment elle s'en distance ne serait-ce que par sa maison ou sa façon de vivre que j'imagine loin du confort, des manières et des faux-semblants des familles SP ? en plus de ça, Oph a pas vraiment une bonne réputation auprès des membres de sa famille ayant son âge ou presque, puisqu'en vrai, Evan était le seul qu'elle respectait et ne trahissait pas c'est un peu une garce pour son propre intérêt, pas forcément diabolique mais vraiment conditionnée. vu ce que j'ai lu de Leo, malgré toutes ses qualités, est-ce qu'elle verrait Oph d'un bon oeil ? j'imagine les Rosier comme une grande famille pleine de secrets et désaccords, surtout entre les membres d'un même groupe d'âge. peut-être qu'elles se supportaient pas une fois les portes fermées, ou qu'au contraire elles se sentaient toutes les deux comme le black sheep de la famille parce que Oph par exemple, elle était dans l'ombre d'Evan et rien de ce qu'elle fait n'est jamais assez bien, ni pour elle ni pour son père, et Leo, elle, passait entre les mailles du filet trop facilement en étant plus jeune. en fait tout est possible, Oph est compliquée mais peu amicale et puis ça peut avoir beaucoup changé/plus tard changer comme relation dis-moi si t'as déjà en tête une dynamique entre elles, si tu les vois bien s'entendre ou au contraire se détester |
| | |
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 7:54 | |
| (je suis sous le mauvais visage mais flemme de changer, tu m'excuseras. ) mais déjà, merci pour les compliments et j'aime tellement les différentes possibilités, d'ou ça peut aller et tout ça. je me disais que gamines, elles auraient pu limite bien s'entendre comme tu dis, puisqu'elles étaient toutes les deux les moutons noirs de leur branche respective, elles auraient pu bien se trouver lors des nombreuses réunions de famille et tout ça. ça aurait pu se corser un peu quand Oph est rentrée à Poudlard, de voir que Leo ne se tenait pas seulement qu'avec des SP, qu'elle était pas chez les serpents, ça aurait pu créer des tensions j'me dis. après comme tu dis, les retrouvailles ne seront pas de tout repos. j'imagine bien Leo être à la recherche d'une potion rare, peut-être quelque chose d'interdit mais qui pourrait l'aider dans le cadre de son travail comme médicomage bref et tombe sur Oph, elle qui a réussi à ne voir aucun Rosier pendant sept ans, elle va galérer la pauvre. peut-être que Oph pourrait faire marcher Leo? Genre elle va garder son retour secret en échange de x ou y? Je sais pas trop ce que Leo pourrait offrir pour on peut toujours y penser ensemble? en vrai j'aime l'idée que Leo soit "prisonnière" de Oph, genre qu'elle lui soit redevable. je ne sais pas si c'est quelque chose qui pourrait te plaire? puis je mets Poppy à ta disposition si Oph se cherche une jolie blonde avec qui passé une nuit ou plusieurs dans le plus grand des secrets. |
| | |
Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 8:38 | |
| @Poppy Bullwark j'avais même pas tilté que Poppy c'était aussi toi, non mais Lucy quoi j'adooore tes idées. ( d'ailleurs si ça t'intéresse un lien avec Poppy, vu qu'Oph est née en fin d'année elle est dans la même promo que Poppy, et vu qu'elles étaient serpents, et très portées sur leur camp (faut que je liiise) je me dis qu'elles auraient pu être très complices, ce qui serait rare pour Oph ) (SKJSKSJS J'AVAIS PAS VU LA FIN ben, comme dit, je pense que le courant serait passé, j'ai pas lu la fiche tho, mais elle pourrait effectivement avoir conquis Oph que ça soit plus jeunes (avec le danger de se faire prendre, entourées par des SP et risquant gros, tout ça… ) ou plus récemment sachant que je vois Oph comme étant lucide sur sa sexualité, mais hésitante (aka, n'ayant jamais tenté quoi que ce soit avec une fille) ce serait un travail acharné pour lui faire oublier les convenances et les apparences, mais Poppy en est capable j'en suis sûre, et même si Poppy en a pas envie, on peut toujours jouer sur une attirance qu'Oph n'a jamais voulu admettre, qu'elles soient amies ou pas, et qu'elles aient tenté quelque chose ou non ) (enfin tout ça sonne confus, MAIS OUI, c'est un oui) YES, qu'elles s'entendent super bien petites, puisque mises à l'écart même rien qu'un peu. elles aspirent toutes deux à plus, à autre chose : Oph veut être respectée et puissante comme son père, et Leo veut une vie loin de ces mascarades, normale et libre le fait qu'Oph aille à Poudlard en s'attendant trouver Leo faire exactement ce qu'elle-même a prévu de faire (serpents, bonnes fréquentations, apparence minutieuse) et voir qu'en réalité il n'en est rien, que c'est comme si Leo trahissait publiquement la famille, qu'elle les reniait en quelque sorte, ça la blesserait énormément et personnellement, eux qui sont toujours en cliques et tout elle le vivrait comme une réelle trahison, et une honte aussi, quand elle voit Leo pour la première fois là-bas (sans doute quand elle se tiendrait devant le choixpeau, et son sourire se perdrait à la vue des couleurs de Serdaigle). je vois bien les filles tenter de s'expliquer, ayant été proches, mais Oph trop furieuse pour l'écouter, et finalement l'évitant/la fuyant pendant le reste de la scolarité pou pas ête associée à elle. je pense qu'il y aurait des piques dirigées vers elle à propos de Leo aussi, sur le fait qu'elle soit pas là où elle devrait être, et au début Oph suivrait les moqueries en petit comité par faux-semblant, puis l'effet de masse/mouton et la colère ensemble, elle finirait par peut-être même les initier l'amertume ah la la. du coup c'est clair que ça marquerait une cassure dans leur relation, Leo étant discrète + Oph ayant pensé que tout serait… normal, elle aurait pas eu vent de sa maison ni de son "comportement" inhabituel alors phew la surprise pour ce qui est des retrouvailles, Oph vend surtout des poisons et des potions très nocives, ça se voit rien qu'à la tête noire et poussiéreuse de la boutique, et des gens louchent qui y entrent, alors elle rirait au nez de Leo pour suggérer qu'elle a comme une potion miraculeuse ou quelque chose. après elle a bel et bien des plantes, ingrédients et potions qui pourraient l'aider, mais vu comme elle est pas prête à céder ses marchandises dures à trouver pour un hôpital ou simplement quelque chose qui ne la concerne pas, c'est typique de sa part de créer une dynamique de marché ou de compensation et j'adore qu'elle soit comme la main de la marionnette. pour elle, même si elle n'est pas forcément fan de tous les membres de sa famille, ou simplement un peu apathique à leur égard, ça ne lui viendrait même pas à l'idée de se cacher d'eux sur le long terme, ou de leur cacher un retour éventuel, alors que Leo soit revenue sans rien dire + qu'elle "supplie" ou demande à Oph de ne rien dire aux autres la froisserait dans le mauvais sens MAIS elle a l'esprit marchandeur, et si Leo a quelque chose à lui offrir (maintenant ou plus tard) elle serait plus qu'apte à garder le secret. et je pense que d'une certaine façon, pour Oph qui rêve d'avoir le dessus sur les gens un peu comme son père et sa façon de se faire respecter sans avoir à le demander, ce serait un plaisir monstre de savoir que Leo est au creux de sa paume comme ça j'ai pas encore d'idée pour ce qu'elle pourrait demander comme faveur, mais on trouvera. |
| | |
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 9:20 | |
| pour Poppy: oui, oui, oui. j'vois bien qu'elles soient très proches depuis l'école, elles se ressemblent de part leur caractère, leur volonté du bien-paraître et tout. peut-être qu'il pourrait y avoir beaucoup de non-dits entre elles, une attirance et une chimie qu'elles auraient toutes le deux mis sur le dos de l'amitié ou un truc du genre. Poppy a été amoureuse une fois d'une autre fille et ça s'est mal terminé, quand sa soeur l'a appris elle a fait disparaître la dite fille, donc ce ne serait pas quelque chose qu'elle crierait sur tous les toits, et puis elle est mariée à Astor donc elle a une belle couverture quoi. elle se permet des histoires sans lendemain surtout quand elle sait que ça risque pas de lui retomber dessus, mais j'me dis que si Oph venait à admettre à Poppy pour ses doutes sur sa sexualité, ça pourrait expliquer cette dite tension sexuelle qui existe entre elles depuis forever et j'vois bien Poppy vouloir explorer ça, quitte à utiliser son charme de quart vélane pour faire craquer sa grande amie bon évidemment ce serait jouer avec le feu tout ça, mais c'bien le drama. pour Leo: non mais ohlalalala. mon coeur se brise d'avance juste à penser à la coupure, la colère et la déception de Oph à son arrivée à Poudlard. Leo se serait douter de la réaction de sa cousine, mais probablement qu'elle aurait pas imaginé que ce serait aussi violent et douloureux de faire face d'abord au silence et ensuite aux moqueries d'Oph, qu'elle aurait toujours considéré plus comme sa soeur que ses propres soeurs quoi. et j'imagine qu'en tant de guerre, Leo aurait pu vouloir chercher des plantes un peu n'importe ou ne serait-ce que pour se faire des réserves et pouf, elle tombe sur la dite cousine. Leo serait définitivement en mode supplier et à la merci de sa cousine, et je pense qu'au long terme ça peut vraiment faire quelque chose de tordu. surtout que Leo, elle se serait jamais vraiment remise de cette coupure entre elles toutes ses années plus tôt. |
| | |
Ophélia Rosier membre · as cute as aragog. id card : self (av) mars (sign) rps postés : 1 Messages : 204 emploi : obscure apothicaire, receleuse de potions et poisons rares et interdits à nox atra, allée des embrumes. commerce malfamé au coin d'une ruelle où criminels et mangemorts s'enchaînent. habitation : (014) manoir rosier, norfolk.
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 10:17 | |
| (il manque des lettes mais seiously ça fait tois lectues entièes que je fais pou tout emplace et la FLEMME, alos scuzi ) Poppy tellement de bonnes idées je les vois bien ne pas s'être connues plus que ça tout de suite, les serpentards vivent en meute mais superficiellement, donc elle l'aurait fréquentée sans vraiment la connaître, puis par accident maybe un ou deux ans plus tard elles auraient fini par se rapprocher, et je sais pas toi mais je les vois bien toujours toutes les deux, physiquement inséparables même si des secrets les séparent. on demanderait à l'une où se trouve l'aute, elles passeraient leur temps libre ensemble, et se connaîtraient vraiment bien à force, tout en ayant quand même des réserves et d'autres fréquentations. mais comme tu dis y aurait toujous eu cette attirance qu'elles ont pas forcément cherché à expliquer parce que jeunes et immatures, se connaissant elles-mêmes pas trop et ayant les études/le paraître comme priorité, tout ça. je sais pas quand cette fille est arrivée dans la vie de Poppy ? je dois lire ta fiche ; mais si c'était à Poudlard Oph aurait pas pu échapper à tout ça et aurait été beaucoup jalouse/possessive, et du coup irritable, je pense. pas forcément en devinant ce qui se passe entre elles, because c'est trop important pour que Poppy ne fasse pas attention, la preuve ça a mal fini et quand ensuite Oph aurait cette épiphanie tout prendrait sens pour elle. je sais pas comment elle le lui dirait, e 1) elle aurait peu que Poppy prenne la fuite et e 2) qu'elle la dénonce, ébruite son secret — mais étant donné qu'elles sont proches y aurait sûrement plein d'occasions et totalement YES pour le côté "faisons la craquer" même de façon éloyale, Oph elle trouverait ça extrêmement stimulant, elle aime le daner, et d'un autre côté elle aurait peur de s'y brûler vu leur backround qui ne pardonne pas. elle s'y laisserait prendre en tout cas ça c'est sûr, faut dire qu'Astor et tout je pense qu'elle s'en fiche, en bonne égoïste ça pourrait même compliquer leur lien au final, même si les connaissant je pense qu'une fois la révélation faite, elles seraient d'autant plus complices. mais entre Astor, et le fait qu'Ophélia soit fiancée (pas encore établi la chono, mais je pense que c'est récent / ceci dit c'était une question de temps quoi) c'est daner ++ et aussi le risque de se faire prendre par ses propres sentiments sinon c'est pas drôle en bref, comme tu dis, dramaaa, et je sais pas, je les trouve tellement iconiques toutes les eux, style duo des enfers, en tout cas elle ferait partie des rares priviléiés qui auraient la confiance et la loyauté d'Oph et ça ça me plaît, je vois même Oph capable de la défende, c'est die Leo non mais oui ces feels, ça me fait de la peine vrai qu'elle se serait sûement dit que, étant si proches d'Oph, y aurait pas de risque que ça finisse SI mal, mais Oph est peu portée sur les autres même quand elle essaie, alors elle prend pas sur elle j'y vois presque un… malaise ? avec le fait que, y a pas si longtemps, elles étaient super proches, soeurs quasiment ; puis cette cassure arrive et d'un coup plus rien, Oph qui met une distance énorme entre elles, qui médit, qui entretient sa rancoeur… et pouf elles se revoient après des années y a tellement rien de progressif là-dedans, et je pense qu'Oph non plus s'en est jamais remise même si elle ferait comme si pour blesser Leo (j'essayais d'imaginer une énorme réunion familiale chez les Rosier, avec Leo, et je me dis "aaah mais, si pour une fois Oph tient parole, Leo pourrait pas s'en douter et, si le secret sort, penserait sans doute que c'est elle qui a tout dit" et aaah ces feels puis la froideur émotionnelle d'une éventuelle réunion Rosier, comme si c'étaient tous des étrangers…) |
| | |
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) Ven 7 Aoû - 10:46 | |
| non mais girl t’écris des pavés avec ton clavier tout pété, t’as mon admiration éternelle déjà la Poppy: god je suis déjà so in love de ces deux-là, ça promets tellement de feels cette amitié/ambiguïté entre elles, ohlala. et oui du coup Tara c’était quand elle avait 15-16 ans donc pile dans les années où Oph et Poppy auraient été inséparables, j’vois trop cette jalousie et les questions et puis Tara qui disparaît soudainement et Oph qui s’en réjouit presque en mode "j’peux ravoir ma BFF pour moi seule" et au contraire quand Poppy va savoir elle va définitivement vouloir faire sa grande tentatrice parce qu’elle limite ça fait des années qu’elle fantasme sur sa meilleure amie en secret j’me dis qu’éventuellement Oph va apprendre que le mariage c’est juste un gros mensonge pour faire plaisir à la famille, Poppy est super loyale à sa famille et à la cause des SP (c’est une Lestrange de naissance!) mais elle pourrait pas s’empêcher de se mettre dans des situations compliquées, c’est plus fort qu’elle Leo: mais oui mais oui. Tellement de feels à venir dans cette famille dans tous les cas j’aime tellement cette base de relation, y’a moyen de jouer autant sur le passé que sur le présent si jamais t’as envie qu’on se lance sur le rp retrouvailles tu me diras, trop hâte qu’on développe tout ça |
| | |
| Sujet: Re: demolition of a delicate kind (oph) | |
| |
| | | demolition of a delicate kind (oph) |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |