the wand choose the wizard

détermination (70%)	loyauté (80%)
maîtrise de la magie (60%)	altruisme (50%)
courage (80%)	dynamisme (60%)
espièglerie (75%)	prudence (35%)
sagesse (30%)	extraverti(e) (65%)

Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
Driss n'a jamais été un grand féru de politique, trouvant souvent les élus et personnages publics trop pompeux, trop bavards, trop lents. Ce n'est pas question des idées. Certains en ont des bonnes. Certains. Mais Driss aime que les choses aillent vite, et qu'elles aillent bien.
Certainement un héritage moldu quant à la réticence des pouvoirs publics, il s'est toujours un peu moqué des prises de parole et discours des politiciens. Premier à râler, dernier à lever le petit doigt. Comme beaucoup. Il assume.
A ses yeux, le Ministère est totalement incompétent, et il n'hésite pas à condamner cette incompétence. Il ne comprend pas pourquoi la Ministre ne laisse pas l'Ordre gérer cette affaire contre Voldemort, comme ils l'ont déjà fait par le passé. Tout le monde aujourd'hui respecte et admet les capacités de l'organisation à stopper ce conflit. A ses yeux, les haut-gradés du Ministère ne sont que des personnes imbues d'eux-mêmes, qui veulent simplement gloire et richesse.

I solemnly swear I am up to no good.

001. Très aimant avec les gens qu'il aime. A l'inverse, il peut se montrer injustement agressif ou nonchalant envers les personnes qu'il ne connaît pas, surtout s'il les flaire mal dès le début. 002. Il n'a jamais été d'une nature très familiale, préférant passer du temps avec sa bande d'amis. Cependant, lorsque sa soeur lui a annoncé l'état dépressif de sa mère, il n'a pas hésité une seconde pour retourner auprès d'elle. Une loyauté sans faille envers les siens. 003. Sauf peut-être son père. Condamné pour la première fois pour trafic de drogues à ses treize ans, Driss a appris qu'il a plus ou moins trafiqué toute sa vie. Immense déception. Il ne souhaite plus lui adresser la parole, et ne lui a jamais rendu visite en prison. 004. Grand passionné de créatures magiques. Il tient plusieurs carnets où il note toutes ses observations, depuis son départ à l'Est suite à l’obtention de son diplôme. Une vraie mine d'or, il y tient comme à la prunelle de ses yeux et n'accepte que rarement qu'on les consulte. 005. Adore voyager, découvrir le monde. Se sent un peu coincé depuis son retour en Angleterre, mais attend que la situation se stabilise pour reprendre les routes. 006. A gardé beaucoup d'habitudes moldues. Par exemple, il utilise peu sa baguette pour cuisiner, et possède plusieurs objets insolites tel qu'un vieux téléphone, une machine à écrire, qui ont appartenu à ses grand-parents. Il n'est pas rare de le voir arpenter les brocantes ou magasins moldus et d'y faire quelques achats. Ces derniers temps, il évite de parler de ses acquisitions, d'ailleurs. 007. Il parle très peu à sa sœur, trop rigide, trop coincée à son gout. Même s'il n'aime pas trop l'avouer, il serait tout de même prêt à tout pour la protéger. Et il n'aime d'ailleurs pas beaucoup qu'elle commence à lui poser des questions sur des faits surnaturels qu'elle aurait constaté, dont elle aurait entendu parler... Surtout depuis son hospitalisation suite à l'explosion du Parlement, il ne veut pas la savoir trainer trop près du monde magique. 008. Engagé dans l'Ordre du Phénix depuis 1980, il se donne corps et âme pour ce combat, et croit fermement en les idées de Dumbledore. Il ne veut d'ailleurs pas croire à un abandon de sa part, et le sujet l'atteint particulièrement, étant un grand admirateur du vieillard. 009. Paradoxallement, n'a jamais eu d'animal de compagnie. Peur d'être trop mobile, et que l'animal se sente délaissé. 010. A une mémoire de poisson rouge. Littéralement. Il ne se souvient jamais de rien.

1957 Naissance d’Idriss Ainsworth dans les contrées galloises. Le père est mécanicien, la mère encadre des enfants handicapés. Une sœur, de deux ans son aînée, d’autant d’années-lumière son opposée.

1962 Entrée de Driss à l’école primaire, à Londres, après un déménagement l’an passé. Il fréquente la même école que sa grande sœur, et très vite, il s’impose comme le petit cancre de la classe. Bavardages et arrogances s’enchainent dans les bulletins scolaires qui provoquent la colère du père, l’attendrissement de la mère. Qu’ont-ils fait pour hériter d’un gamin pareil ?

1964 Sept ans. L’âge de raison, il paraît. Driss a sa propre vision du bien et du mal, de la justice, de l’immoralité. Et il veut la faire régner, usant de ses mains plus que de sa langue, ou de son cerveau. On en conclut rapidement qu’il sera un piètre diplomate. Compétition qui se développe avec sa sœur, les parents ne savent plus quoi faire pour apaiser ces deux-là.

1967 Dix ans. Deux chiffres au compteur et le sourire moqueur. Sa magie se dévoile, un après-midi de canicule. Trop flemmard pour aller chercher un verre d’eau. Télékinésie sous les yeux ébahis de ses parents qui constatent avec horreur la divergence de leur fils. Leurs principes catholiques se voient en prendre un coup. Un drôle de monsieur qui vient toquer à leur porte quelques jours plus tard. Contraints de voir leur fils intégrer cette étrange école à la rentrée prochaine. L’aînée pense qu’ils l’envoient au pensionnat, Driss étant trop turbulent. Pour une fois que cette excuse tombe bien.

1968-1975 Poudlard est enchanteur, utopiste, presque irréel au début. Nouveau terrain de jeu. Driss s’y perd et reperd, souvent en retenue, rarement en tête d’affiches des meilleurs élèves. Mais il a trouvé sa place. Chez les Gryffondor. Nouvelle famille qui l’accueille, il en devient rapidement un visage connu, familier, ami de tous, ennemi des serpents, piètre joueur de Quidditch mais fin dragueur. Une passion pour les créatures magiques qu’il développe au fur et à mesure des années. La scolarité se passe.

1972 Quatrième année. Ses parents, qui ont subi un sortilège Oubliette pour passer outre les dons inacceptés de leur fils (Driss se fiche pas mal qu’ils ne connaissent pas la vérité), se séparent. Papa accuse maman de le tromper. Il n’a jamais vraiment connu le fin mot de l’histoire. Le père a toujours été assez colérique, peu bavard. Un homme qui a prit une femme, la première pas trop moche, parce qu’il en fallait une, après la guerre.

1973 Cinquième année. Alors que la grande sœur intègre l’école de police anglaise, le père est arrêté pour trafic de stupéfiants. Visiblement pas la première fois. Ironie du sort. Il en a pour cinq ans.

1975 Diplômé. De justesse, mais diplômé quand même. Driss est fier de lui, mais, alors que tous ses camarades rentrent chez eux, il se rend tristement compte qu’il n’a, finalement, personne à rendre fier. Une proposition, et, aussitôt, il décide de prendre les voiles vers l’Est. La Roumanie l’accueille un temps pour apprendre le soin aux créatures magiques, et notamment l’élevage de dragons. Il foule les terres de la Serbie, de la Grèce, y vit un temps, y rencontre des femmes, beaucoup de femmes, et des gens intéressants. Le monde magique grec le fascine. Il admire ce mélange de mythologie ancestrale et d’admiration de Merlin. Puis, il découvre la Croatie, l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie. Un savoir-faire acquis par la pratique et l’enseignement de ses aînés.

1980 A nouveau, le père se fait choper. Il prend pour dix ans, cette fois-ci. L’aînée l’informe que leur mère va mal, très mal, dépressive depuis son divorce et tous les jugements qu’il a entrainé. Femme fragile, femme qui n’a vécu que pour être épouse et mère. Sa formation s’achève pendant l’été, et bien vite, Driss retourne aux côtés de sa mère, avec qui il vit pendant quelques années. Les rapports avec sa sœur sont toujours aussi tendus. A leurs yeux, il est devenu vétérinaire. En réalité, il a trouvé un poste à Gringotts pour être au plus près de ces créatures qui le fascinent tant : les dragons. Sombre situation qu’il découvre à son retour en Angleterre. Le pays qu’il a quitté en guerre, l’est toujours autant. Trop jeune à l’époque, et pleins de rêves ambitieux, pour s’engager, il n’hésite pas une seconde et rejoint les rangs de l’Ordre du Phénix dès sa terre retrouvée. Il rencontre Marlene dans la foulée. Coup de cœur amical pour cette poupée qu’il prend sous son aile. S’occuper de sa mère aura appris à Driss la patience, la douceur, et, les années passants, il acquiert un semblant de sagesse et d’apaisement. Mais comme on dit, chasser le naturel il revient au galop.

1983 Risquer sa vie chaque jour n’est pas un problème. Mais celle de sa mère et, bien malgré lui, de sa sœur, n’est plus envisageable, alors qu’on entend parler de premiers assassinats de moldus par les Mangemorts. Il déménage, s’installe sur le Chemin de Traverse.

Janvier 1987 Marlene est enceinte. Le lâche qui l’a mise en cloque la largue, laissant la jeune femme laissée-pour-compte, seule et désarmée face aux jugements des vautours de la société. Peu convenable, une mère célibataire, à qui on n’a jamais passé la bague au doigt. Sans hésiter, Idriss demande Marlene en mariage. Hors de question de laisser son amie, sa meilleure amie, son double, son âme-sœur, dans la détresse. Le contrat est clair. Une union officielle, mais une amitié avant tout. Driss pourrait tout donner pour Marlene, et il lui prouve en lui permettant d’échapper aux griffes des fauves, quitte à s’attirer les foudres de certains.

Février 1987 Marlene devient Marlene Ainsworth. Rien de plus étrange, et pourtant, presque une évidence. S’il a toujours été très protecteur envers Marlene, il n’a jamais pu se permettre certaines choses étant donnée la relation de la belle avec ce Black. Il se surprend alors à ressentir une profonde affection pour elle, presque un pincement de jalousie parfois. L’arroseur arrosé. Ils se prennent à leur propre jeu. Pourtant, rien ne l’empêche d’aller voir ailleurs, comme il l’a toujours fait. Et, au fond, il sent. Il y a ce petit quelque chose entre eux. L’illusion qui prend le pas sur la réalité. Mais une illusion reste une illusion.

Avril 1987 Contre toute-attente, il découvre que sa sœur, désormais policière depuis plusieurs années, enquête sur le secret magique. Il comprend qu’elle sait quelque chose qu’elle ne peut pas prouver. Sans savoir ce qu’elle a vu, entendu, constaté, Driss ne veut pas que sa sœur se méfie de lui. Même si apparemment, elle n’a pas encore décidé de le laisser tranquille. Dans le même temps, Albus Dumbledore disparaît. Désillusion pour Driss qui a toujours porté une admiration sans faille au vieillard. Il ne veut pas croire à un abandon, à une fuite, et continue de fermement défendre Dumbledore et ses idées, quitte à se dresser contre ses collègues qui éveillent des doutes.

Mai 1987 Explosion au parlement. Sa sœur, présente pour assurer la sécurité des élus, se retrouve blessée et a connu un séjour en réanimation à l’hôpital de la ville. Le dossier est incombé à l’IRA mais Driss est persuadé que l’attaque va au-delà des conflits moldus.