Narcissa Black membre · as cute as aragog. id card : carlson young (pumpkin spice), sign (astra), gif (kenai)
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emploi : autrefois conjureuse de sorts au sein du ministère de la magie, elle fut remerciée, désormais professeur de sortilèges à poudlard, un poste fraichement acquis et qu'elle semble déjà exécrer, cependant destituée de tout héritage, son coffre vidé, elle ne peut que prendre sur soi.
habitation : godric's hollow, au cœur d'une modeste maison plain-pied, le faste envolé, la tête pas moins haute.
 |  Sujet: for your own good (baz) Mar 9 Juin - 21:58 | |
|  Le maquillage est parfait, sans surplus, la tenue élégante, peut-être un peu stricte. Rien ne laisse présager une quelconque escapade au sein d'un quartier moldu. Non, tout tend plutôt à faire croire à un dîner familial banal, en présence de sa génitrice ainsi que de sa sœur. Deux femmes dont Lucius ne tolère que très peu la compagnie, combinaison gagnante. « J’y vais, on ne fait pas attendre Druella Black. » Le mensonge, ultime allié, s’extirpe de ses lèvres avec une facilité déconcertante. Habitude féroce dont elle ne se révèle pas forcément fière, mais dont le recours lui semble souvent inévitable. De toute évidence, justifier une soirée, ne serait-ce qu’un semblant de conversation, avec un sorcier né-moldu - aberration scandaleuse - lui apparaît telle une option inconcevable, une problématique alambiquée. En connaissance de cause, il est fort probable que Lucius s’opposerait farouchement à cette rencontre, occasionnant une dispute superflue. Ainsi donc, la voie des cachotteries est empruntée sans réels remords. Ce n’est pas comme si elle était sur le point de commettre le plus odieux des crimes, la plus atroce des fautes, du moins tout est relatif. Bienheureusement, les siens ne demeurent guère au courant de cette fréquentation, pour le moins indigne, entretenue depuis les bancs de Poudlard déjà. Vérité farouchement dissimulée. Honteuse s’avère-t-elle peut-être, surement même, son éducation ne lui permettant guère une telle relation. Baz Claymerie se révèle être l’exception, l’unique, confirmant la règle.
Résolument déterminée, Narcissa disparaît, se volatilise, réapparaissant quelques secondes plus tard au sein d’une ruelle quelconque, aux abords d’un quartier résidentiel pour le moins commun. Les talons résonnent contre le bitume, brisant le silence mortuaire. Loin d’être dans son élément, elle exècre cet endroit. Elle ne sait pas réellement pourquoi elle se donne cette peine, si ce n’est à cause d’un attachement un peu trop vivace à l’égard d’un sorcier au sang impur. Elle pourrait rompre les ponts, faire le choix de ne guère le prévenir de l'ascension montante du seigneur des ténèbres ainsi que de ses mangemorts. Après tout, elle ne s’avère guère responsable de lui. Pourtant, sa propre conscience la taraude plus que de raison, l'oppresse. Elle craint pour l’avenir de Baz, ni plus ni moins. Bellatrix en serait outrée. Elle aimerait pouvoir prétendre être comme son aînée, force est de constater que ce n’est cependant pas le cas. Pourtant, cela lui éviterait bien des déconvenues ainsi que de nombreux cas de conscience. Peut-être n'est-elle que faiblesse.
La bâtisse lui semble miteuse, du moins à ses yeux, d’autres la qualifieraient probablement de modeste. En tout cas, on est très loin du manoir Malfoy et de son faste, c’est sûr et certain. Narcissa s’élance au cœur de la petite allée piètrement entretenue, se stoppant devant la porte d’entrée. Elle pourrait sans conteste retourner sur ses pas, cependant l’idée ne lui traverse pas vraiment l’esprit tandis qu’elle frappe trois coups. L’attente lui paraît outrageusement longue et ce n’est guère sans soupirer qu’elle patiente. La porte s’entrouvre finalement tandis qu’elle affiche son expression fétiche, autrement dit une mine pour le moins dédaigneuse saupoudrée d’un éclat d’impatience brillant au fond de ses prunelles. « Je remarque que ton sens de l’hospitalité laisse à désirer, Baz. » Peut-être exagère-t-elle, elle l’admet. Elle manque d’esquisser un léger rictus moqueur mais s’abstient, dissimulant avec ardeur toute trace d’affection quelconque - et stupide. « Tu m’accordes l’honneur d’entrer ou tu comptes me planter sur le perron de l’entrée ? » La voix exsudant l’indifférence, parfaite comédienne, il faut dire qu’elle s’avère rodée avec le temps. En réalité, elle craint déjà la finalité de cette rencontre, anticipation négative totalement justifiée. Elle n’est pas ici pour échanger des banalités, bien au contraire. - Spoiler:
je déteste les débuts, ça n'a pas changé  
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