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somewhere only we know (mckinnon sisters)


Mara Lestrange
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Mara Lestrange

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emploi : potionniste de renom, la maîtrise de son art lui permet de fournir les plus grands sorciers de son temps.
habitation : une magnifique maison dans unicorn lane, un foyer que seuls les enfants parviennent encore à réchauffer.
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MessageSujet: somewhere only we know (mckinnon sisters) somewhere only we know (mckinnon sisters) EmptyDim 19 Juil - 19:46

somewhere only we know
avec @marlene ainsworth
Cette journée était interminable. Roxane ne se souvenait même plus de son début, et elle n’en voyait clairement pas la fin. Elle avait l’habitude des jours sans fin, de l’épuisement qui tirait son corps à bout et qu’elle repoussait toujours plus, de se jeter dans le travail la tête baissée pour ne rien voir défiler. Le temps passait toujours bizarrement, elle s’en était toujours arrangée. Elle aimait ça, quand elle ne touchait plus terre et qu’elle était trop fatiguée pour penser à autre chose qu’à dormir pour recommencer. Mais dans le noir qui régnait sur le pays depuis quelques jours, elle perdait tous ses repères et son habituel emploi du temps surchargé s’en était trouvé chamboulé. Elle ne parvenait plus à repousser la peur, elle ne parvenait plus à l’oublier au profit du travail bien fait. Plus rien ne pouvait être fait correctement, depuis que le blackout était tombé. Le jour et la nuit se mêlaient, le froid s’insinuait partout comme cette brume malsaine, gelant les cœurs et sapant les énergies. Après un mois de juin tragique, le mois de juillet s’annonçait pire encore. Le monde entier semblait s’être retourné sur lui-même dans cette catastrophe majeure, et Roxane en souffrait. Mais tout le monde autour d’elle était dans ce cas, alors elle ne s’autorisait pas à se plaindre, ni à s’arrêter. Il fallait travailler deux fois plus, trois fois plus pour pallier à l’absence de courant et à la panique qui régnait dans l’hôpital où elle travaillait. C’était le chaos le plus absolu, et il fallait trouver là-dedans un petit semblant d’ordre à se raccrocher. Essayer de poursuivre les soins, de garder des gestes sûrs, de prononcer des paroles de réconfort. Toujours et sans se plaindre.

Et finalement, c’est sur un ordre de son responsable de service que Roxane du s’arrêter. Elle n’avait pas vu l’heure depuis si longtemps, elle ne s’attendait pas à constater que son service s’était terminé il y a longtemps. Mais elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle essaya de protester – en vain. Elle était épuisée et elle ne pouvait pas rester, pas même pour donner un coup de main qui aurait été fortement nécessaire. Alors elle se résigna, la mort dans l’âme. Traverser Londres par ce brouillard, ça la terrifiait. Le métro était à l’arrêt, bien sûr, et pas moyen de prendre les transports en commun. C’est sur son vieux vélo qu’elle rentra chez elle, pédalant aussi vite qu’elle le pouvait malgré la purée de pois pour réduire au maximum ce temps à être dehors. Elle n’y voyait pas à dix mètres, la petite lampe installée sur son guidon ne produisant qu’un pitoyable halo jaunâtre, bien incapable de percer le brouillard. Elle se trompa de chemin une fois, puis deux. Pesta, frissonna, cru avoir réellement perdu sa route puis serra les dents et repartit encore. Elle n’était pas perdue. Elle allait rentrer chez elle, elle connaissait le chemin. Elle regardait droit devant elle, le visage crispé par la concentration. Ne surtout pas regarder de côté, dans les ombres. Elle avait si peur de ce qui se trouvait dans les ombres, et elle avait l’impression d’être suivie depuis son départ de l’hôpital. Elle essayait de ne pas penser à ce qui pouvait se cacher là, tout près. Ne pas penser aux psychopathes, aux violeurs. Aux Mangemorts.

Elle poussa un soupir soulagé quand son immeuble surgit enfin du brouillard. Elle se battit avec le cadenas de la porte qui donnait sur la cave, se mit du cambouis plein les mains en soulevant son vélo pour aller le coincer entre les conteneurs à poubelles et le vieux sommier qui rouillait là. Pas question de le laisser dehors, même si la sécurité de la cave était toute relative. Elle repoussa la porte, et grimpa les escaliers menant aux étages, une petite lampe de poche à la main. Son épuisement lui pesait davantage à chaque marche, elle avait hâte de s’effondrer dans son lit. Mais elle s’arrêta avant d’atteindre son pallier. Il y avait de la lumière, en haut. Son sang se glaça, la peur qu’elle avait à peine pu oublier lui revenant de plein fouet. C’était ridicule, pourtant. Personne ne l’attendait pour la tuer là. Si quelqu’un voulait l’agresser, il aurait éteint la lumière. Alors elle se reprit, et elle monta. Prudemment, lentement. Jusqu’à tomber sur une silhouette, assise sur les marches dans la semi-pénombre. Et la reconnaître, après une seconde de stupeur. « Marlene ? » Un murmure, incrédule. « Qu’est-ce ... que tu fais là ? » Sa sœur, devant sa porte. Sa sœur, qu’elle n’avait pas revue depuis des années.

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MessageSujet: Re: somewhere only we know (mckinnon sisters) somewhere only we know (mckinnon sisters) EmptySam 15 Aoû - 12:46

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Roxane lui manque. Emotion viscérale qui la renvoie des années en arrière, lorsque sa cadette a préféré claquer la porte de tout ; de leur famille, de leur relation, de ce monde qui l'avait vue grandir. Et Marlene avait compris, elle avait accepté – bien malgré elle, cependant. La rancœur avait serré son cœur et, si l'honnêteté doit être de rigueur, il s'agit là encore d'un sentiment qui jalonne ses moindres sentiments en ce qui concerne sa sœur. Parce qu'elle l'aime, et qu'elle aussi aurait bien voulu pouvoir prendre la fuite comme elle l'avait fait. Envieuse de celle qui a eu le courage de le faire. Elle aurait voulu claquer la porte, elle aurait voulu... tant de choses, en réalité, beaucoup trop pour pouvoir les aligner et les contempler. La vie avait suivi son cours, pourtant, malgré l'absence de Roxane. Ses parents avaient eu l'impression d'avoir perdu un second enfant. Mais la principale intéressée n'en avait probablement eu cure. Tant de moments que Roxane avait manqué, et allait manquer. Présence éclipsée au profit du frère qui n'est plus. L'univers ne tourne plus bien rond, sans elle avec.

Aujourd'hui, pourtant, tout est différent. L'enfant qui arrive, qu'elle attend, ne connaîtra peut-être jamais sa tante – mais il s'agit là d'une résolution qui lui broie le cœur. C'est pourquoi elle est là, à l'attendre dans la pénombre de sa cage d'escalier, ne sachant pas de quoi leur conversation à venir sera faite. Modelée dans de faux semblants, des prétentions idiotes peut-être. A moins d'un mois de son accouchement, Marlene se sent l'obligation d'au moins donner à Roxane l'opportunité de la voir et de comprendre – maintenant, sans déconvenue, sans problème à venir, sans magie.

Assise dans la semi-pénombre, petite lumière éclairant le palier, Marlene attend. Doigts croisés autour de ses genoux, silencieuse, à penser à tout ce qu'elle voudrait dire – sans vraiment savoir de quoi leurs retrouvailles seront faites. La lueur d'une lampe la sort de sa torpeur. Puis la silhouette de Roxane s'immisce dans son champ de vision, et bouscule son petit monde. Coeur qui entame une danse effrénée. Myriade d'émotions qui s'entrechoquent et la rendent plus fébrile qu'elle ne l'est déjà. Beaucoup de choses à dire, alors que ses lèvres sont scellées. La surprise peint le visage de sa cadette. Marlene baisse les yeux, puis les relève, arborant une mine plus dure qu'elle ne le voudrait. Agissant à son égard comme elle agirait avec une inconnue. Lentement, Marlene agrippe la rampe d'escalier et se relève, se dévoilant dans toute sa hauteur – dans dans tous ses reliefs.

« Du tourisme, clairement. » Qu'elle lui répond, regrettant ses paroles qui sonnent plus venimeuses que le trait d'humour qui résonnait dans sa tête. Main qui épouse machinalement son ventre rebondi, comme pour y attirer le regard de Roxane – si elle n'avait pas remarqué ce détail. « Je t'attendais, Rox. J'espérais qu'on puisse parler. » T'as pas changé. Qu'elle voudrait lui dire, mais c'est une politesse froide qui sort de ses lippes alors qu'elle rejoint Roxane sur le palier, plantée devant la portée d'entrée de ce qui semble être son appartement. « Et, c'est même pas la peine d'essayer de me virer. J'partirai pas. Tu comprends ça ? » Qu'elle marmonne, de mauvaise humeur. Prête à tous les combats pour quelques secondes de son temps. Elle lui doit bien ça, de toute façon.


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MessageSujet: Re: somewhere only we know (mckinnon sisters) somewhere only we know (mckinnon sisters) EmptyVen 21 Aoû - 13:20

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avec @marlene ainsworth
C’était Marlene qui se trouvait là, assise sur les dernières marches qui donnaient sur son appartement. Marlene, qu’elle avait coupée de sa vie comme tous les autres ; Marlene, que la culpabilité lui avait interdit de recontacter après son mariage alors qu’elle n’avait rien désiré d’autre que d’aller la voir et la serrer dans ses bras. Marlene qui se leva sans rien dire, dévoilant un ventre énorme sous ses vêtements. Et Roxane ouvrit de grands yeux éberlués, presque choqués. Le regard irrésistiblement attiré par ce ventre qui prenait une place incroyable, qui donnait à sa sœur une toute nouvelle aura. Enceinte. Une donnée qui bloqua toutes les autres, qui supplanta la surprise de voir sa sœur sur son pallier après tant d’années sans plus se revoir. Et Roxane releva finalement les yeux vers le visage de sa sœur, le cœur battant une chamade folle, comme s’il ignorait encore s’il devait se briser pour de bon ou exploser d’une joie sans bornes. Il y avait tant de choses à dire, là maintenant. Trop de mots qui se bousculaient, d’émotions qui s’entrechoquaient. « Du tourisme, clairement. » Le ton de Marlene doucha sérieusement la jeune femme. Bien sûr. A question bête, réponse idiote. A silence trop long, pas d’embrassades en retour. « Je t'attendais, Rox. J'espérais qu'on puisse parler. » Elle hocha la tête, lentement, sans rien dire. Elle ne savait pas quoi dire, glacée par la froideur – tant méritée – de sa sœur. « Et, c'est même pas la peine d'essayer de me virer. J'partirai pas. Tu comprends ça ? »  Un irrésistible sourire étira les lèvres de Roxane, à ces mots, et elle se mordit la lèvre pour essayer de le contenir. C’était plus fort qu’elle, alors que rien ici ne prêtait à sourire. Mais la mauvaise humeur de Marlene … Ca lui avait tellement manqué.

Elle se reprit après un instant de silence, parce qu’il fallait bien dire quelque chose et avancer. Marlene allait rester là toute la nuit si elle ne faisait rien, de toute façon. « Mais non, j’vais pas te virer. J’aurais du mal même si j’essayais. » Fit-elle avec une pointe d’ironie, tandis qu’elle passait devant sa sœur en jetant un nouveau regard furtif à son ventre. Elle se détourna rapidement pour déverrouiller la porte, et entra la première à l’intérieur. « Viens, entre. » Le capharnaüm habituel régnait dans son petit intérieur, et elle sembla y prêter attention pour la première fois depuis très longtemps. Gênée. Elle n’avait pas prévu de visite, n’avait rien fait pour rendre la pièce un peu plus vivable. « Fais pas gaffe à … tout ce qui traîne. » Marmonna-t-elle en poussant du pied une pile de livres où trônaient une tasse de thé à moitié pleine et une assiette sale, avant d’aller allumer les bougies disséminées un peu partout dans la pièce. « Assieds-toi, te gêne pas. » Elle enleva le plaid roulé en boule sur le minuscule canapé et montra la place à sa sœur, mais elle-même resta debout, à enlever les objets qui traînaient à un endroit pour les reposer à un autre. Elle s’activait pour ne pas avoir à s’arrêter et à regarder sa sœur, pour ne pas avoir à faire face à tout ça. Enceinte, bordel. Enceinte si visiblement que ça ne datait pas d’hier. Roxane aurait du le savoir. Elle aurait du être mise au courant dès les premiers mois, elle aurait du se réjouir avec sa sœur de la bonne nouvelle. Mais elle ne le savait pas, et cette seule pensée lui rongeait le ventre. Elle avait loupé ça. Comme le mariage, et tant d’autres choses encore. « Alors, hem, félicitations, j’imagine. » Fit-elle par lâcher, en se retournant finalement vers sa sœur. « Pour le bébé. » Ajouta-t-elle, comme si ce n’était pas l’évidence même.

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MessageSujet: Re: somewhere only we know (mckinnon sisters) somewhere only we know (mckinnon sisters) EmptyJeu 17 Sep - 15:38

somewhere only we know.
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Revoir Roxane rappelle à Marlene une myriade d'émotions. Balbutiements du cœur qui étouffe, envie qui la crève de la prendre dans ses bras, de la serrer, de ne plus la laisser partir. Parce que le manque marque le palpitant d'une morsure éprouvante. Parce qu'il s'agit de sa sœur, bon sang, de sa petite sœur au nom de qui elle pourrait absolument tout faire. La distance la frappe, pourtant, alors que Roxane l'observe – d'une moue que l'aînée juge, rapidement, interdite. L'humeur est mauvaise, comme d'habitude, mais l’œil est pétillant si l'on s'y attarde quelques instants. Il y a quelque chose qui secoue dans la carne, quelque chose qui lui soulève le cœur, quelque chose qui lui donne, tour à tour, le besoin pressant de toucher Roxane – de voir si sa sœur n'est, tout compte fait, pas un mirage. Besoin qu'elle réprime, évidemment, alors qu'elle se redresse. Hautaine. Nez pointé vers le plafond, probablement. A deux doigts de cracher tout le venin que sa bouche peut contenir.

Mais étrangement à l'aise, aux abords de la cadette. Beaucoup de choses se pressent contre ses lippes, alors que Marlene s'attendait à ne pas savoir quoi lui dire. Maintenant, au contraire, les idées fusent et les pensées s'accumulent. Beaucoup trop de choses, sûrement, qu'elle voudrait lui révéler – qu'elle voudrait aborder. Mais la plus importante de toutes, sûrement, étant à propos de Roxane. Comment va-t-elle ? Regard qui perce la silhouette de sa sœur, plantée à ses côtés en s'efforçant d'arborer un air bougon.  « Mais non, j’vais pas te virer. J’aurais du mal même si j’essayais. » Moue faussement choquée qui peint les traits de l'aînée. « ...et ça veut dire quoi ça, exactement ? » Mais l'humour teinte ses propos, alors que le fantôme d'un sourire souligne sa demande outrée. La porte s'ouvre, et Marlene plisse les paupières, curieuse de voir l'appartement de sa sœur. « Viens, entre. » Emboîte le pas de Roxane, et les fossettes se creusent davantage en voyant l'appartement jonché de livres, de bougies, et d'autres babioles. Elle ne s'y attarde pas réellement, consciente que sa cadette n'attendait probablement aucune visite – et surtout pas de se part. « Fais pas gaffe à … tout ce qui traîne. » Marlene renifle. « T'inquiète pas pour ça, t'es la plus bordélique de la famille... c'est bien connu. » Pose son index sur un meuble pour en inspecter la propreté – mais ce n'est qu'un rôle qu'elle se donne, s'imaginant qu'après des années de séparation, Roxane mérite bien d'être emmerdée quelques minutes par sa présence.

Se redresse finalement lorsqu’interpellée par Roxane. « Assieds-toi, te gêne pas. » Petit pas après petit pas, s'installe sur le canapé, là où sa sœur lui a fait de la place. « Merci..c'est joli chez toi, dis. » Lui dit-elle enfin, le compliment manquant lui arracher un énième rictus – mais elle retrouve sa sœur, dans chaque recoin de l'appartement. Quelque chose à son image. Quelque chose de beau, au fond, et au sein duquel elle se sent chez elle. Doigts crispés autour de ses genoux, elle observe Roxane s'activer autour d'elle. Busy bee, qui préfère certainement fixer son attention partout, plutôt que sur son aînée. « Alors, hem, félicitations, j’imagine. » Roxane s'arrête, et se retourne. « Pour le bébé. » Marlene se laisse légèrement tomber en arrière, et bat des cils. « Surprise. » Hausse les épaules, détourne ses yeux ailleurs. Vers les bougies, les rideaux, l'ampoule qui grésille. « La vie moldue semble te réussir. » Commente-t-elle, avec aigreur – ou peut-être est-ce l'humeur chagrine qui reprend ses droits. « t'es heureuse ? »

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