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perséphone (rosen)

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Sybille Trelawney
membre · as cute as aragog.
Sybille Trelawney

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emploi : (diseuse de bonne aventure) dans ta roulotte, à dégommer le monde, à faire rire les passants, doutant de ce troisième oeil, qui ne te serre guère.
habitation : (le chemin de traverse) dans ta roulotte dégommée, à dormir sur une paillasse, rien d'autre, plus rien d'autre.
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MessageSujet: Re: perséphone (rosen) perséphone (rosen) - Page 2 EmptyLun 11 Jan - 19:53

perséphone
Yes my love, I confess to you i am only here to break your heart in two the very flower you chose that day. its only task was to decay you see?☽☽☽ @Rosen Malone


Les mondes qui s’effondrent, les hurlements des partisans qui déchirent la nuit céleste, alors qu’au moment du jugement dernier, du dernier souffle de vie, les questions se posent, la foi se remet en question. La peur, la peur acerbe, acide qui rend fou, qui fait ressortir la flétrissure des âmes. Les faux-semblants qui se percent alors que les corps se déchirent, que les mains se lacèrent, que la respiration se fait lente. Les battements du cœur, hymne de vie qui se fait silence dans les bruyères. Tout n’est que honte, que discussion avec soi-même, les autres, la foi, les espoirs, les espérances qui échappent à tout contrôle, guidant la vie, pimentant les jours mais qui ne sont que fadaises au moment de la fin du chemin, lorsque le Tartare se présente à eux, les mains cytoplasmiques qui se font caresse sur les cheveux encore sains, pleurant de détresse. Le courage n’a plus sa place Sybille, quand les corps s’accumulent. La foi s’enfuit lorsque les amis d’autrefois pourrissent à même le sol, que leurs yeux brillent encore, enivrés des projets de liberté qu’ils avaient, avant, avant que tout leur soit enlevé. Tu restes là Sybille, sur cette immense place trempée, les dalles humides qui brillent sous les étoiles célestes, aveuglée par le vermillon de la scène, le silence qui hante, alors que les hurlements cessent, que les gémissements ne font plus écho, morts, tous et toi qui déambule, Cassandre parmi ce chaos, à jamais dans la folie des yeux encore ouverts, vide de cet amant, de cette amie, qui ne sont plus, pour quoi, pour qui, pour une liberté qu’ils n’auraient jamais eu, pour une guerre qui ne sera jamais gagnée. Ils mourront tous, plus personne ne sera là pour se souvenir de la vaillance des discours, de vos joues rosies par l’excitation des débuts de la révolte. Plus personne ne sera là pour parler de l’amour, de cet amour qui vous réunissait tous, qui faisait que tout était possible, qui faisait que finalement il restait un espoir de vaincre. Tu aurais pu continuer si tu avais ressenti ça un peu plus tôt, si tu avais senti son cœur battre à l’unisson avec toi, si son regard avait croisé le tien quand tu te sentais fléchir, si ses bras avaient été un nid, une bulle ou te nicher quand tes parents se sont enfoncés dans les noirceurs des abysses. Tu n’es plus que noirceur, le palpitant qui pourri à force de déception, durci par les années. Tu n’es plus que la troisième partie d’un triangle, la partie bancale, insignifiante, observatrice d’un amour puissant, si différent, si différent de ce qu’il ressentait pour toi, si différente de toi, de tout ce que tu étais. Dévorée par une haine, par la jalousie, par l’envie qu’il soit tout à toi, ne devenant plus qu’une coquille vide, l’âme emplie de vengeance, sans aucune once d’espoir, prête à tout pour ressentir l’accomplissement de la douleur affligée à autrui, nourrie par les hurlements de douleur de tes victimes, que tu feras souffrir doucement, pour que tu ai le temps de savourer leur détresse, pour que tu aies le temps de voir chaque parcelle de leur vie s’étioler, se déchirer, se craqueler pour finalement ne devenir que poussière, pour qu’ils deviennent tout aussi insignifiant que toi.

Tu restes là, nourrie, hantée, ne sachant avancer, accrochée à une corde trop serrée, ne sachant pas te détacher des jours heureux, de cet amour d’adolescence qui n’est plus. Il a continué à avancer sans toi, tu es devant un homme, un inconnu, plus l’adolescent que tu aimais, et pourtant, tu aimerais qu’il aime ce que tu es, la femme cassée, charbonnée, étiolée, les ecchymoses qui bleuissent ta peau de craie, tes lippes enflées, brûlées par des baisers jamais donnés. Le corps œdématiés par des mains qui ne l’ont jamais touché, femme de parenthèse, ne vivant plus, plus vraiment depuis trop longtemps. L’électrochoc de sa bouche sur la tienne, le cœur qui se remet à battre, alors que la passion s’affole, alors que tu reviens à une époque, où il était toute ta lumière, ou ses mains étaient ta drogue, toi à jamais sous son joug, à jamais sienne. Un moment, une seconde avant que l’odeur de bois mouillé te ramène au présent, alors que ses yeux s’éloignent déjà de toi, parce que tu n’es pas elle. Reste, reste pour moi, reste pour les lumières que je peux mettre dans ton cœur, reste pour les sourires que je peux dessiner sur ton cœur, reste et oublie les ichor qui s’écoulent dans la boue d’automne. Reste, oublions tout ça, oublions que la guerre fait rage, oublions que demain tout sera fini, qu’on ne sera plus là, que l’apocalypse s’approche, oublions qu’on se baignera dans l’Erebe. Oublions que le jugement dernier approche, oublions nos pêchers, aime moi, aime moi comme je t’aime, aime moi comme tu l’aimes, aime moi comme tu aimes la flamme des bougies dans la nuit noire, aime moi comme tu aimes l’odeur de l’eau fraiche lors des journées trop froide. « Comment peux-tu aimer deux filles si différentes ? Tu ne seras jamais heureux si tu as besoin de contra diction pour vivre. » Deux limites qui ne se touchent jamais, deux âmes nourricières d’une partie de lui, ne l’assouvissant jamais, l’une sans l’autre, se complétant pour qu’il soit euphorie. « Tu ne pourras jamais me retenir comme je n’ai pas pu le faire avec toi, je ne t’étais pas suffisante, je ne le serai jamais. » Tu l’as toujours su, lui avide de noirceur, lui avide de clarté, avide de ta douceur, de tes baisers, avide de ses griffes, de sa passion. « Tu ne peux pas me sauver. » Tu soupires. « On finira tous par mourir dans cette anarchie. Finis pas ton chemin en te préoccupant de ma destinée, pense à ce que tu veux toi, avant que tout se termine, avant que tout ne devienne noir. » Ton sourire se fait tendre, une seconde, à peine, à peine le temps qu’il revoit dans la fenêtre de ton âme, l’ancienne Sybille, dormant ici-bas. « Je mourrai en étant toujours amoureuse de toi Rosen, c’est mon destin. » Ta main qui caresse sa joue de marbre. « Qui sait peut-être que je me trompe, ce ne serait pas la première fois que mes visions me jouent des tours. J’aimerai être comme toi et garder la foi malgré tout. »
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Rosen Malone
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Rosen Malone

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MessageSujet: Re: perséphone (rosen) perséphone (rosen) - Page 2 EmptyVen 12 Fév - 21:55




@sybille trelawney  ☽ ☽ ☽
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and if somebody hurts you, I wanna fight but my hands been broken, one too many times, so I'll use my voice, I'll be so fucking rude, words they always win, but I know I'll lose.


C’est comme un au revoir, un putain d’au revoir qui lui écorche le coeur, lui arrache un bout d’lui-même, elle a des mots comme ces mots qu’on offre aux sacrifiés, à ceux prêts à se perdre pour les autres, pour les démons comme les saints qui vivent en dedans, qui ne demandent qu’à être vengés. Chaque mot frappe comme un adieu, comme si l’destin ne lui laissait pas de choix. Et chaque mot comme une claque, et Rosen qui s’effondre à chaque syllabe, qui retient les larmes face aux aveux, à l’amour qui ne s’éteint pas. Rosen qui n’comprend pas, qui veut lui hurler que rien de ce qu’elle dit n’a de sens, qui veut la prendre dans ses bras, goûter encore à ses lèvres tachées de chagrin, l’avoir contre lui, la protéger de tout, des autres, de l’horreur, de la peine, de lui-même aussi. Il l’écoute et ça s’écroule, chaque certitude, chaque promesse rompue. Il ne sait pas. Il les aime, c’est comme ça, c’est tout, il a l’myocarde fendu en deux, un visage derrière chaque paupière, tout un univers d’impossible qui vit en lui, des galaxies qui se déclinent en milliers d’histoires, de chemins, et chaque route le mène à son torse brisé, un morceau d’organe dans chaque main ensanglantée, offrandes aux apsaras de ses inconciliables destinées. Rien qu’un homme, écartelé par les contraires, les contradictions, par toutes les impasses qui trahissent ses espoirs vaincus, rien qu’un homme incapable de prendre une décision sans faire mal, sans la blesser, sans s’égratigner, un homme sans mot, exsangue et brisé, silencieux, qui accuse le coup de sa défaite, ravagé par la honte, misérable et désolé. Il ne peut pas lui dire, parce que même lui est incapable de se l’expliquer. Parce que c’est elle, parce que c’est toi, parce que c’est nous. Parce que je suis égoïste et buté et que j’n’ai dans le cœur que des absurdités, des paradoxes. Parce que les anges sont silencieux, qu’ils n’écoutent rien de mes prières, parce que je n’ai rien à te donner que tu puisses mériter, parce que je suis trop faible, trop humain, parce que je me suis usé sur sa peau et rien n’est à la hauteur de ta lumière, parce qu’il y a des ombres en moi et je ne veux pas qu’elles te touchent, parce qu’elle et moi c’est différent, que je me réjouis dans sa nuit mais que j’crève pour ton soleil. - Non. qu’il lâche à la fin des discours, grondement maladroit qui se détache de sa gorge serrée par la confession de l’amour éternel, et sa joue se repose un instant sur sa paume avant qu’il la saisisse, qu’il la serre, l’emprisonne entre ses deux mains, mêlant la dévotion à la supplique, sa foi à ses mots. - Tu te trompes. Et qu’importe le temps que ça prendra, j’vais te prouver le contraire. On va survivre toi et moi, ferme les yeux et dis moi qu’j’ai tort, dis moi que tu n’es pas aveuglée par cette foutue certitude que tu as qu’ta vie n’vaut plus la peine d’être vécue. Il ravale ses émotions, pose tendrement ses lippes sur le haut de son front. - Je sais bien que je ne t’ai donné aucune raison d’y croire, mais je ne vais pas t’abandonner, je suis là. Tu n'es pas seule. Et je ne vais pas te laisser te perdre seule dans la sorgue féroce, je ne ferais pas la même erreur, pas encore, si seulement tu savais comme tu mérites qu’on te tienne la main et qu’on ne te lâche pas.

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