the wand chooses the wizard

détermination (90%)	loyauté (80%)
maîtrise de la magie (48%)	altruisme (95%)
courage (27%)	dynamisme (71%)
espièglerie (52%)	prudence (46%)
sagesse (34%)	extraverti(e) (15%)

Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
Iseult n'est pas anglaise et ne vit à Londres que depuis quelques mois, alors la Ministre, elle ne la connaît pas plus que ça. Sortant d'un drame, faisant un deuil, elle s'est peu intéressée à la politique anglaise et aux faits divers qu'elle voyait passer ici et là. Mais depuis plusieurs semaines elle a ouvert les yeux sur la situation qui l'angoisse. Elle ne sait pour autant pas quoi en penser, ni ce qu'elle ferait de mieux que la Ministre actuelle et si elle entend la colère des anglais elle ne se sent pas légitime sur le sujet. Alors elle ne dit rien, se contente d'avoir peur et d’espérer que la situation passera, la crise aussi.

I solemnly swear I am up to no good.

001. iseult déteste qu'on la touche, elle n'est pas du tout tactile. car on lui a rarement demandé son avis ou son consentement avant de lui empoigner la taille ou de lui sentir les cheveux, avant de lui pincer le menton pour la regarder de plus près, avant de lui attraper la main pour la tirer au milieu des regards. alors, après avoir subi trop de contacts non-désirés, elle a simplement fini par ne pas aimer qu'on la touche. il y a quelques exceptions, sa famille bien sûr et quelques amis proches. 002. si iseult était une saison, elle serait le printemps. le renouveau, un soleil clément et pas encore assassin, un brise légère, les fleurs dans les champs et les abeilles entre les arbres. elle a cette même douceur dans le regard et les gestes, et la même résilience dans l’âme, renaître après l'hiver. 003. elle ne sait absolument pas nager et, en réalité, a même plutôt peur de l'eau et des étendues, que ce soit la seine ou la tamise. jeune, elle est tombée à travers la glace d'un lac gelé et depuis est terrifiée à l’idée de tomber à nouveau dans l'eau. alors elle s'en tient toujours éloignée. 004. elle vit pour sa passion, la danse, depuis des années maintenant et passe ses journées à s’entrainer, répéter, s’améliorer. mais elle joue aussi de la harpe depuis qu'elle a huit ans, une volonté de sa mère. 005. sa couleur préférée est le rose poudré, elle en porte d'ailleurs souvent et s'habille rarement en couleurs foncées, préférant la légèreté des tons pâles qui lui rappellent la douceur de ses costumes de danse. 006. c'est une danseuse reconnue dans le milieu, et dans la haute société : elle s'est représentée non seulement au magicopéra de paris mais aussi pour certaines occasions à ceux de moscou, saint-pétersboug, amsterdam, milan et maintenant s'est installée à londres. 007. avant d'être fiancée à roland, elle a essuyé beaucoup de demandes en mariage, parfois même d'inconnus. des propositions d'alliances que ses parents ont refusé à sa place, protégeant leur fille d'un mariage arrangé trop influencé par sa nature de vélane. et si les demandes de mains se sont arrêtées à l'annonce de ses fiançailles maintenant que roland n'est plus sur terre, ces dernières reviennent doucement mais surement sur le pas de sa porte : elle est à nouveau dépeinte par les medias comme un coeur à prendre, l'un des joyaux de france à marier. 008. iseult possède un fléreur du nom de duchesse, au poil long et blanc comme la neige. chatte de maintenant 5 ans, c’était un cadeau d'anniversaire de la part de son frère. elle l'aime particulièrement et l'a emmenée avec elle à londres. 009. lorsqu'iseult ne danse pas ou ne joue pas de la harpe, elle aime passer le temps grâce à la couture et la broderie fine. une passion que sa tante apolline lui a transmis après plusieurs été passés chez elle, et lorsqu'elle n'a pas la tête aux travaux manuels, elle aime se perdre dans les livres que sa marraine, rosamund, lui offre et particulièrement ceux que philippa archambault. 010. iseult ne boit pas et ne fume pas, la danse classique est un sport plus dur qu'il ne le paraît et elle souhaite danser aussi longtemps que son corps le lui permettra. alors elle fait attention, ne s'adonne pas à ces vices : et si elle se surprend à boire, il en va de soit qu'elle ne tient absolument pas l'alcool.

13 juillet 1965 • naissance d'Iseult, premiers cris de la Delacour et émerveillement des parents. Elle voit le jour en France en plein été par une matinée déjà ensoleillée. Tête blonde et yeux clairs qu'elle gardera en grandissant, on sent déjà chez le nourrisson des traits bien familiaux.

année 1973 • (8 ans) iseult est introduite à la harpe par sa mère, qui en joue elle aussi depuis sa plus tendre enfance. L'instrument impressionnant lui fait d'abord peur avant d'enfin glisser ses doigts dessus. Alors l'enfant prend goût, jamais forcée, jamais punie, toujours encouragée, les couloirs du manoir des Delacour est bientôt rempli des échos de ses arpèges.

année 1975 • (10 ans) pour la première fois, sa nature de vélane se retourne contre elle. C'est le début des problèmes, des attentions trop fixes, des inquiétudes de ses parents qui jusqu'à présent ne réalisaient pas encore l’étendue des soucis que son sang lui apporterait. Premiers commentaires douteux et première fois que son père voit rouge lors d'un dîner de charité en compagnie d'autres sorciers nobles. C'est la fin de l'innocence et de l'insouciance que ce soit pour Iseult ou pour ses parents.

1er septembre 1976 • (11 ans) rentrée à Beauxbâtons en première année. Iseult est une enfant d'une timidité maladive qui reste un peu trop souvent dans les jupes de son frère lorsqu'elle n'est pas en cours. Pas facile de se faire des amis ou de se sentir à l'aise lorsqu'elle peut sentir dans les couloirs les regards des uns et les chuchots des autres sur son passage, son sang de vélane comme une cible, un étendard dont elle ne peut se défaire.

1er septembre 1977 • (12 ans) rentrée à Beauxbâtons en deuxième année. Iseult rentre dans le club de danse classique de l'école, poussée par ses parents pour combattre sa timidité, elle qui avait trop peur d'en faire partie. Elle passe les tests d'entrée haut la main et trouve sa place rapidement parmi les têtes du groupe. Certaines filles, jalousent, mettent son talent sur le don de son sang et refusent de lui parler mais malgré les tensions, elle continue d'y croire et d'y rester, la danse comme un échappatoire.



1er septembre 1978 • (13 ans) rentrée à Beauxbâtons en troisième année. Une camarade jalouse, lui fera boire à son insu une potion qui la rendra malade la veille d'un récital. Manque de chance, l’élève n’était pas douée dans ce domaine qui demande pourtant une précision extrême : ce qui devait être quelques nausées se transforment en un aller-retour à l’hôpital magique de Paris. Iseult y reste quelques jours, le temps pour l’élève d’être renvoyée pendant un mois de Beauxbâtons après un conseil de discipline furieux. À son retour, le mot a fait le tour de l'école et tout semble changer alors, les élèves choqués par cette histoire. On la prend en pitié, on s'excuse, se désole, on lui tend la main, on insiste pour être son amie, c'est à ce moment là que sa timidité laisse doucement place à une personnalité plus solaire.

1er septembre 1979 • (14 ans) rentrée à Beauxbâtons en quatrième année. Quatorze ans, le début des premiers amours de jeunesse. Iseult pourtant, n'y a pas vraiment droit : les garçons de son âge et des années supérieures l'angoissent. Leurs regards insistants, leurs balbutiements maladroits et leurs gestes déplacés d’adolescents perturbés ne la mettent pas en confiance et elle se refuse à toute avance se créant malgré elle une réputation d’inaccessible qui n’empêche pourtant pas les avances des uns et les remarques des autres.

1er septembre 1980 • (15 ans) rentrée à Beauxbâtons en cinquième année. Sa timidité s’envole lentement avec les années et ses cours de danse lui permettent de s’exprimer avec grâce et élégance. Elle prend confiance en elle sur les planches mais brille d'une lumière plus douce en dehors. En réalité, les gens la mettent mal à l'aise, les avances et les regards des uns elle les met sur le coup de son sang et non pas de sa propre identité. Pour elle, l'attention des autres n'est attirée que par sa nature de vélane rien de plus. Elle manque de confiance en elle, surtout quand la jalousie des femmes creuse ses insécurités. Son don, elle le vit de plus en plus comme une malédiction malgré les amitiés créées et l'attention qu'on lui porte et qu'on envie.

1er septembre 1981 • (16 ans) rentrée à Beauxbâtons en sixième année. L'année de ses seize ans, ses notes en défense contre les forces du mal chutent drastiquement. On expliquera le fossé par le changement de professeur d'une année sur l'autre : et quelque part ce n'est pas faux. C'est bien à cause de Monsieur Desmoulins qu'elle a des problèmes, mais pas à cause de ses cours ou de sa manière de noter : c'est à cause du malaise qu'il lui impose. Regards, sous-entendus, gestes déplacés, double lecture et non-dits sont monnaie courante et dans sa présence Iseult est déconcentrée en plus de ne pas se sentir en sécurité. Alors elle se braque, mais ses mauvaises notes ne font qu'empirer et bientôt ce sont des cours particuliers qu'il lui donne et qui la rendront malade d'angoisse et de malaise. Finalement, le professeur partira en voyage avec sa femme autour du monde, lui offrant une année de répit en septième année. Cette expérience ne fera que renforcer son malaise en présence des hommes.

1er septembre 1982 • (17 ans) rentrée à Beauxbâtons en septième année. Dernière année à Beauxbâtons, si Iseult ne brille pas particulièrement par ses notes, elle brille par ses perfomances en danse, si bien qu'à la fin de l'année le magicopéra de Paris lui proposera une place dans sa compagnie qu'elle acceptera avec joie.



année 1983 • (18 ans) c'est sa première année comme danseuse pour le magicopéra de Paris. Bien vite la foule se presse pour voir la vélane sur les planches, la curiosité fait finalement place à l'attraction car sans avoir besoin de faire quoique ce soit on lui confère une présence et un charisme qu'elle-même n'arrive pas à voir mais que les gens lui donnent sans hésiter. D'abord quadrille, elle termine l'année en tant que coryphée face aux applaudissements de la foule. Enfin dans son milieu, dans son domaine et dans son monde, Iseult s'épanouie bien plus qu'à Beauxbâtons, moins angoissée, plus heureuse, elle rayonne.

année 1984 • (19 ans) un an déjà qu'Iseult est danseuse. Sa passion comme métier, elle ne l'aurait jamais parié, encore moins après Beauxbâtons, mais voilà que durant l'année on lui offre l’opportunité d’être sujet. Elle fait ses premiers petits solos et c'est à ce moment là qu'elle se fait vraiment remarquer. Son talent bien sûr y est pour beaucoup, mais son sang de vélane la fait briller plus encore que les autres. On a d'yeux que pour elle, elle le sent, parfois elle se laisse baigner dans les regards émerveillés et parfois ces derniers l'assaillent tant qu'elle voudrait disparaître dans un nuage de fumée.

année 1985 • (20 ans) disparaître, elle le veut bien, mais pas pour ses yeux à lui. Roland, c'était un musicien du magicopéra. Il la regardait danser tout près en jouant du violon et parfois oubliait quelques notes d'ailleurs, happé par ses arabesques et ses entrechats. Il a pris son courage à deux mains un jour pour l'inviter à dîner : elle a d'abord refusé. Trop méfiante, elle en avait vu des dizaines des invitations comme ça et mettait l'envie sur le coup de sa particularité. Mais le sorcier a réussi à se frayer un chemin jusque derrière sa carapace à coup de petites attentions ici et là dissimulées dans les coulisses du magicopéra. Le jour où elle a accepté, c'est aussi le jour où elle est devenue première danseuse et sous le coup de la joie, elle a dit oui. Sa plus belle erreur.

hiver 1986 • (21 ans) il lui a demandé sa main l'été, et leurs fiançailles n'auront pas duré longtemps. Parce que son sang de vélane attire parfois plus que des regards insistants, parfois l'attirance tourne à l'obsession et l'obsession au drame. C'est ce qui est arrivé à l'un de ces hommes qui n'ont d'yeux que pour elle. Devenue danseuse étoile du magicopéra en automne, Iseult ne se méfiait plus trop maintenant qu'à son bras il y avait Roland et et qu'à son doigt, la promesse d'un mariage l'année prochaine. Alors elle ne faisait plus trop attention à ceux qui la mettaient toujours mal à l'aise, aux insistants, aux obsédés, à ceux que la sécurité du magicopéra connaissait bien. Et ce soir-là de décembre dans les jardins enneigés du palais de Versailles, ce qui devait être une promenade en amoureux se termina en cris et larmes : il s'appelait Germinal, il avait trente-huit ans, il était fou amoureux d'elle depuis ses débuts et la voir sur le point de se marier à ce violoniste était insupportable. C'est lui qui a lancé le premier sort, Roland s'est contenté de protéger Iseult avant de comprendre que Germinal ne s'attaquait pas à la danseuse mais à lui. Roland est mort ce soir-là, juste avant que la police magique n'arrive et que Germinal ne s'enfuit, ne disparaisse dans la nuit.

janvier 1987 • (22 ans) c'est le mois de la reprise en mains, ou presque. Lancelot lui propose devenir s'installer chez lui à Londres : parce que tout à Paris lui fait penser à Roland, elle le voit partout, tout le temps. Au magicopéra, dans les coulisses, dans les rues, les terrasses des cafés, chez elle aussi parfois. Et elle accepte non sans s'inquiéter de la présence des mangemorts, ceux-là dont elle a entendu parler dans la presse. Elle n'y avait pas vraiment prêté attention jusqu'au moment de déménager sur le sol anglais, problème d'outre-manche qui lui paraissait alors lointain mais Iseult n'a de toute façon plus rien à perdre. Alors elle quitte Paris pour Londres, fait ses valises et s'en va sans regarder en arrière. Ses amis lui manqueront, sa famille aussi, mais elle a besoin de respirer, de se reconstruire loin du fantôme de Roland trop présent.

5 mai 1987 • (22 ans) iseult ne suivait pas vraiment les actualités, les faits divers et les scandales des anglais. Trop concentrée sur sa nouvelle vie qui prend forme, elle devait d'abord s'installer et prendre ses marques, trouver sa place au sein de la compagnie du danse du royal ballet du magicopéra de Londres. Nouvelle danseuse étoile, tête d'affiche française et vélane qui plus est, sont esprit était trop occupé. Elle mangeait, buvait, dormait danse classique depuis un peu plus de quatre mois. Mais ce drame là, elle s'en souviendra, il la marquera.

15 juin 1987 • (22 ans) avec la mise en place du couvre-feu, la vie d'Iseult devient plus complexe et ses représentations sont toutes avancées pour pouvoir encore avoir lieu avant 20h. Ses amis la somment de rentrer à Paris mais elle n'en a pas la force : elle préfère vivre dans l'incertaine Londres que retrouver les rues parisiennes qui lui rappelleraient, elle en est certaine, trop Roland. Elle qui commence tout juste à voir le bout du tunnel. Alors elle reste à Londres, avec ses nouveaux amis, et avec son frère, et continue de vivre un brin aveugle face aux horreurs qui bousculent la capitale. La demande des anglais à la démission de leur Ministre, elle ne la comprend pas tout à fait, ou du moins un peu. Le fait est qu'elle n'y connaît rien en politique anglaise.

juillet 1987 • (22 ans) il fait sombre. Et quelque part, Iseult a la naïveté de ne pas paniquer plus que ça : de la pluie et de la brume à Londres ? Groundbreaking. Mais l'agitation autour, les réclamations des anglais, les disparitions des uns et les faits divers dans le daily prophet, tout ça commence à sincèrement l’inquiéter. Elle ne contemple pour autant toujours pas l’idée de rentrer à Paris, ou du moins, pas sans son frère. Il a bien trop fait pour elle pour qu'elle parte à la première inquiétude et elle ne se pardonnerait pas l’idée de le laisser ici seul. Alors Iseult reste, essaie de voir le bon côté des choses, le silver lining. Elle essaie.