| you're a fraud and you know it (erzsi) | | |
| Sujet: you're a fraud and you know it (erzsi) Mar 25 Aoû - 23:16 | |
|
nom orpheline ignorante, jamais elle n’a su qui l’avait propulsée dans ce monde de chaos aux mille couleurs. puis on lui a donné un nom qui ne lui appartenait pas, on lui a appris à faire comme si : székely, qu'on dit, et elle s’en est presque persuadée, héritière d'un empire qui n'est pas le sien. un patronyme lourd d'histoire, autrefois taché de la marque — un changement d'allégeance que peu ont vu d'un bon oeil. un nom bien connu en hongrie et dans l'industrie de la magizoologie, éleveurs de dragons depuis des générations. prénom szoka, erzsebet, erzsi, autant de noms qu'on pourrait lui inventer, empilés les uns sur les autres comme des secrets. à grandir sans savoir qui elle est elle s’est perdue, quelque part entre la fierté d'être erzsi et la certitude d'avoir été autre chose. szoka ancré dans la chair, souvenir indélébile qu’elle nie pourtant de toute pièce, une identité de trop, mais laquelle. date et lieu de naissance on ne lui a jamais offert la moindre vérité. tout ce qu'elle sait, c'est où on l'a abandonnée — un orphelinat austère au nord de la hongrie, quelque part dans le comté de heves. pays qu'elle suppose natal, le considère faute de preuves ; mais de sa naissance elle n'en sait que la date : un venteux 22 avril 1956. mais ça n'a plus d'importance que pour elle — elle est erzsi maintenant, et erzsi est née le 7 février, c'est tout ce que l'histoire retiendra d'elle. le moule d'erzsi est bien trop étroit et elle en a perdu des morceaux d'elle-même à s'efforcer de rentrer dedans, au millimètre près. âge 31, passage du temps que son visage ne laisse pas paraître. poupée porcelaine souvent trouvée trop jeune, elle s'est comme figée dans les années, fantômes de ce qu'elle se doit d'être. mais les années se tassent et elle devient trop immature, trop impétueuse pour ce rôle, lourdement pointée du doigt par ses parents. orientation sexuelle bisexuelle, polyamoureuse le coeur trop vaste, trop vif pour s'arrêter aux maigres amours qui la laissent sur sa faim. elle pourrait avaler le monde entier, mais elle se contente d’une poignée de malheureux, sans critère aucun, rien d’autre que le feu à l'âme. elle aime vite, elle aime fort, elle aime à deux puis trois, et sur sa peau sèchent encore les mille baisers laissés là comme une offrande, un souvenir à chérir les nuits trop solitaires. elle veut ce qui la consume, elle veut aimer jusqu'à s'en sacrifier, le genre d'amour qui perdure même après la mort, à tout jamais. statut civil incertain à personne, à tout le monde, elle n’a jamais trop su où se posait la limite. on la dit célibataire, mais son cœur n’est jamais vraiment libre, jamais vraiment vide. trop facile de s'imaginer des choses en la voyant épaule contre épaule, elle qui abhorre la solitude, mais le cœur qui jongle entre lui ou elle, mais la seule affection qui lui brûle les doigts est celle qu'elle n'admettra jamais. elle le hait, erzsi, et tant que le monde s'en persuadera, elle pourra vivre avec le doute que, peut-être, rien qu'un peu, ce ne soit pas si vrai que ça. statut de sang pureblood orpheline de sang-pur, ses origines effacées d’un revers de main avant même qu’elle ne soit en âge de s’en rendre compte. impossible à dire, d’où elle vient : on a trop payé, trop susurré pour que le secret ne sorte des murs de l’orphelinat, encore moins avec elle. sang-pur, qu’on lui a dit, c’est tout. fut-elle impure, jamais elle ne serait devenue székely, famille d'orgueil et d'honneur qui ne pourrait se permettre telles imperfections. scolarité fière gryffondor intrépide et déraisonnable, elle a atterri chez les rouge et or qui, tous, semblent vouloir s'élever vers la bonne cause. elle s’est accrochée à leurs cris de guerre, leurs poings levés et s’est mise à chercher qui elle était, trouvant racine dans ces valeurs de gloire et de bravoure, tant de choses que les lions lui ont appris. emploi batteuse pour les puddlemere united depuis 1974. mais bel et bien dans l'équipe de réserve, de laquelle elle n'a jamais réussi à sortir, finissant par se persuader qu'elle n'est pas assez bonne pour ça. pas de gloire, pas de grandeur, même si c'est tout ce qu'elle désire. finances le privilège héréditaire au creux du sourire, ça n’a pourtant pas toujours été ainsi. née on ne sait où, abandonnée à même le palier d’un orphelinat, pas l'ombre de luxe jusqu'à ce qu'on vienne la tirer de là, lui offrir tout ce dont elle avait toujours rêvé, sans jamais l’avoir mérité. désormais elle gagne son propre pain grâce au quidditch, mais dépensière pour le plaisir, la précarité lui caresse parfois la nuque, plus qu'elle ne voudrait l'admettre. caractère impulsive, susceptible, fière, sensible, bornée, provocante, immature, reconnaissante, active, irresponsable, amusante, volontaire, courageuse, déraisonnable, irréfléchie, émotive, loyale, drôle, généreuse, rancunière, extravertie, émotionnellement co-dépendante, insouciante, hédoniste, juste, attachante. particularité magique aucune. groupe order of the phoenix. avatar madison sells. crédits muralliann (pint).
the wand chooses the wizard | | maîtrise de la magie (75%) | | | | | | | | I solemnly swear I am up to no good.- Spoiler:
001. c'est qu'elle n'est pas née près des dragons, erzsi — elle n'en avait même jamais vu. arrachée à la solitude pour un avenir qu'on lui promettait grandiose, elle a rejoint malgré elle les rangs des plus célèbres éleveurs de dragons de hongrie, un fardeau d'honneur qui ne vient pas sans le reste. immense réserve de dragons camouflée dans les bois sombres et denses de börzsöny, il a bien fallu qu'elle s'y rende, prédestinée à hériter du business faute de fils. forcée à assister au spectacle, amenée plus près d'eux qu'elle ne l'aurait voulue, elle a bien failli y rester à ses douze ans, attrapée in extremis par les mains solides de ce faux père. du souvenir elle en garde une vaste brûlure sur son bras gauche, peau flambée de l'épaule au coude, mais pas que — la peur n'en est que plus grande, phobie irrépressible qui l'empêche de s'en approcher. ironique pour une fille d'éleveur de craindre ces bêtes cracheuses de feu, ce même feu qu'erzsi s'emploie à cracher à son tour, gamine rendue incontrôlable avec les années. mais sa fougue et sa déraison ne suffisent pour qu'elle repousse les limites bien ancrées de ses nouvelles peurs, terrifiée à l'idée de finir dans les flammes. c'est son épouvantard qui en a pris cette forme un peu plus tard, un monde carbonisé et sombre, et à l'horizon, qu'une seule vague enflammée déferlant dans sa direction alors que la chaleur lèche et meurtrit sa chair. la nuit elle s'imagine parfois rescapée de peu, le visage ravagé par le feu, ne restant de ses yeux qu'une faible lueur dans laquelle flotte encore celle des flammes. impossible désormais d'en supporter la présence, des feux de cheminée aux briquets et autres faiseurs de flammes, une tare plutôt étrange pour la chaleur des gryffondors.
002. l’encre a trop coulé pour en salire le nom, une dynastie au passé sombre qui ne trouve plus fierté en ses origines. après tout, c’était de notoriété publique que les székely supportaient la tradition de la pureté depuis des générations. ralliés aux mangemorts depuis les années 70, ils en avaient fait leur cause publique, prouvant leur loyauté jusqu'à ce que leur nom résonne, coule sur toutes les bouches. mais ce qu'on retient de cette lignée, pure mais gorgée de vices, c'est un changement de cœur que personne n’a su expliquer. 1980, leur loyauté soudain reprise, donnée aux plus bons, aux plus modestes, l’ordre au cœur de toutes les promesses ; un revirement qui n’a pas vraiment été bien reçu. aux yeux des mangemorts ils étaient traîtres, famille en qui tant d’espoirs et de confiance s'étaient fondés, abandonnant lâchement le camp et la cause, secrets avec eux. aux yeux de l’ordre et du reste du monde, ils étaient instables et peu fiables, la loyauté changeant avec les vents, avec l’argent ; le doute vicieux qui s’installe quand on prononce leur nom, les regards qui les suivent de l’ombre à la lumière. une nouvelle allégeance qu’erzsi avait toujours eu, le cœur naturellement donné à la cause, une loyauté qu’on n’a de cesse de remettre en question, même lorsqu'elle tenait tête à ses parents, coincés du mauvais côté de la bataille. mises à l’épreuve, surveillance, suspicion, mille fléaux abattus sur elle pour des erreurs du passé qui ne sont même pas les siennes, le nom des székely encore teinté du sang des innocents. elle doit lutter plus fort que les autres, et parfois leur méfiance pénètre sa chair comme mille éclats, empoisonnant son âme du même doute qu’on porte à son égard. est-ce qu'elle s'en trouve digne, elle ne saurait dire, le cœur alourdi parce qu'on dit d'elle quand elle tourne le dos. presque-mangemorts, le nom taché, la rédemption qu'on prétend impossible et vaine. erzsi tiraillée entre défendre sa famille et s'abandonner au doute, rendue malade par la possibilité qu'il ne la trahisse elle, l'ordre tout entier à sa suite.
003. désireuse de faire ses preuves et apporter son aide à la cause, erzsi est devenue recruteuse pour le compte de l'ordre en 1979, peu après l'avoir rejoint. elle prêche la bonne parole pour gonfler les rangs de ses alliés, pour prendre un peu d'avance sur cette guerre qui ne vaut rien de bon. loin d'être défaitiste, elle remonte le moral de ses troupes, remplit les coeurs de lumière et d'espoir, promettant un avenir radieux qu'elle même sait improbable. ses efforts envers l'ordre ne cessent jamais vraiment, fidèle même quand on lui donne toutes les raisons de ne pas l'être. l'injustice rampe sous sa peau, la blesse — plus motivée encore par tout ce qu'elle a vu ses parents faire autrefois.
004. elle n'est pas la seule, szoka. reniée, oubliée — gamine accidentelle qui n'a fait qu'entraver la route vers l'ambition et le pouvoir. personne ne voulait s'en encombrer, non. elle s'en est même faite vulgaire : la graine fertile mais sans utilité aucune, eux qui ne voulaient qu'un fils. le sang pur coulant dans ses veines n'est plus rattaché à aucun patronyme, aucune famille qui soit la sienne, abandonnée dans un orphelinat reculé de heves alors qu'elle savait à peine qui l'avait expulsée en ce monde. les pattes graissées, les langues scellées, des pactes faits dans l'ombre pour conserver leur anonymat à tout prix — littéralement. à peine assez pour qu'on sache qui elle est parmi la foule, szoka invisible, szoka bien banale. la quête de ses origines a été vaine, et courte plus encore, intimée dès son adoption de ne plus chercher quiconque. székely depuis, et rien d'autre — une étiquette lourde à porter, elle qui a volé la place d'une autre. et pourtant par instants brefs et vivaces elle ne peut s'empêcher de s'imaginer dans leurs bras, les liens du sang soi-disant plus fort que tout. cette envie irrépressible qui la bouffe, de les rendre fiers où qu'ils soient, puis de leur faire regretter cette erreur impardonnable, qu'elle, trop souvent, prétend n'a pas d'importance. le sang pur mais le nom inconnu, une fille sans origine, sans histoire, un vide que les székely n'ont jamais pu combler et qu'elle s'efforce, jour après jour, de remplir secrètement de tous les indices la menant à eux.
005. si la ressemble était aussi frappante que troublante, il ne reste du stratagème que le frêle squelette de ce qu’elles étaient autrefois. changées par le temps, par les différences qui n’ont cessé de se creuser entre leurs deux mondes, elles n’ont de semblable que le secret figé dans les traits de leurs sourires. c'est qu'ils y avaient mis un point d'honneur, les parents székely, à les faire se ressembler plus qu'elles ne ressemblaient elles-mêmes : sélectionnée dans la plus grande prudence et minutie dans un énième orphelinat du fin fond de la hongrie, les gallions généreux pour en apprendre sur son sang et camoufler leurs traces une fois la gamine adoptée. rapatriée au manoir székely enfoui dans les bois, confiée à leur fille. amies, qu'elles sont, la seule que celle qui s'appelait erzsi avait le loisir d'avoir depuis longtemps. de semblables elles deviennent jumelles, un mois entier passé à corriger tout ce qui dépasse : les cheveux raccourcis, la posture arrangée, l'identité placardée sur son nouveau visage sans savoir pourquoi. les cicatrices reproduites sous la lame d'un couteau, les secrets confiés par une erzsi qu'elle pensait être famille. puis on la lui arrache, et sa chambre devient sa chambre, son nom devient son nom, sa vie devient sa vie. rééduquée comme au premier jour, menaces parsemées entre les mots, on lui affirme qu'elle n'est qu'erzsi székely, et personne d'autre. szoka qui devient fantôme, une vie oubliée, mise au placard par les soins des parents. elle s'est crue adoptée — elle n'est que volée, ou peut-être bien voleuse. où est passée erzsi ? qu'elle demande, et on la gifle, parce qu'il ne peut y en avoir qu'une.
006. le talent inné pour le vol et tout ce qui s'y rattache, elle n'a pas réellement hésité avant de rejoindre l'équipe de quidditch de gryffondor, plus que fière d'en porter l'uniforme. brillante sur un balai, tête-brûlée apportant parfois bien plus d'ennuis que de victoires, elle s'est vue refuser le poste de capitaine lors de sa septième année, alors offert à son plus grand rival, celui-là même dont elle n'a jamais voulu en admettre l'affection réciproque. plus que réciproque, et même plus que de l'affection. sous ses ordres elle s'enflamme, l'égo fragile et l'ambition trop vivace, tient une rancune éternelle envers celui qui a volé la gloire qu'elle attendait. pourtant ils se retrouvent peu après poudlard, envoyés malgré eux dans l'équipe de réserve des puddlemere united, le talent freiné par l'ambition trop maigre d'une équipe bancale. les conflits reprennent aussitôt, lui de nouveau capitaine, ses remarques acerbes qui autrefois ricochaient, atteignant maintenant en plein cœur, erzsi persuadée que son talent n'est plus. batteuse pour son équipe, c'est une occupation à laquelle on ne l'avait pas destinée, erzsi censée hériter du business familial, et pour laquelle elle lutte chaque jour. voler c'est sa liberté à elle, la seule chose pour laquelle elle se sait bonne, mais son équipe se fait vaincue, les revenus se font minces, et les székely se font impatients.
007. ce qui semble n'être qu'un élevage de dragons n'en est pas : dans l'ombre se fait un business parallèle qui forge la fortune des székely depuis des siècles. oeufs de dragons soigneusement produits, discrètement vendus, généreusement payés. une industrie illégale que beaucoup trouveraient répugnante, mais qui fait partie intégrante de la famille depuis des générations, le père parfois plus criminel que réel businessman. c'est ce qui attend erzsi, elle le sait, mais elle se rêve un tout autre destin : après tout, ça n'est pas sa vie (mais ça, elle se garde bien de le dire). marché illicite étendu au royaume-uni depuis 1963, quittant la hongrie peu après la soudaine disparition de celle qui s'appelait erzsi — un tragique accident, qu'on lui a dit, dans lequel elle avait perdu la vie. son rôle c'était de prendre sa place, lui faire honneur, mais surtout, surtout, de ne jamais en dire un mot. installés en angleterre et leur fortune toujours aussi florissante, le manoir familial de nograd devient leur résidence secondaire, parents couvrant leurs traces après le présumé meurtre de leur fille, dont erzsi ignore encore tout. elle fait sa scolarité à poudlard sans même s'en douter, pensant naïvement que son amie de fortune avait manqué de chance, et que reprendre son nom était le meilleur hommage qu'elle puisse lui faire.
008. ce n'est que l'année de ses vingt-deux ans qu'erzsi comprend enfin la vérité : qu'erzsi n'était pas des leurs, qu'elle était née impure, qu'il fallait s'en débarrasser. la réalisation se fait petit à petit, au fil des preuves qu'elle ramasse à coups de conversations, de questions discrètes, de nuits blanches à réfléchir. c'est la culpabilité qui la frappe en premier, elle qui se sait maintenant usurpatrice, voleuse de tout ce qu'erzsi avait un jour été. son nom n'a plus la même résonance, ni le même goût ; lui rappelle sans cesse ce qu'elle a arraché à une autre. sa vie n'est plus qu'un ignoble mensonge, et elle se sent honteuse, honteuse de s'être faite avoir, honteuse d'avoir été aussi naïve. reconnaissante envers ces faux parents qui lui ont toujours tout caché, pour ce qu'ils lui ont donné, ce qu'ils lui ont permis : une vie, loin de l'orphelinat, loin de la rue qui l'attendait, elle se perd entre ce qu'on a insufflé en elle au fil des années, et ce que lui dicte sa conscience, jusqu'à lors abhorrant la moindre injustice. mais erzsi est morte, et elle ne peut plus faire marche arrière, plus stopper les mécanismes vicieux de ce que ses parents ont eux-même inventé, pour préserver leur nom. elle y songe souvent, s'en attriste, s'enrage — sa personnalité se fait trouble, se fait instable, erzsi perdue entre les mensonges qu'elle a toujours bouffé et l'amère vérité qu'elle découvre enfin. qui elle est, elle ne le sait plus, se hait sans se haïr, se blâme sans se blâmer. tout se mélange, tout s'écroule entre les lignes de celle qu'elle est censée être — et demeurer coûte que coûte. elle sait ce dont ils sont capables, maintenant. qu'est-ce qui lui dit qu'ils ne seraient pas capables de l'éliminer, elle aussi ? une erzsi de plus, une erzsi de moins, quelle différence.
009. elle se perd, erzsi, et c'est si facile. elle se tient loin de ses parents, répond aux hiboux sans vraiment écrire quoi que ce soit, vit sa vie sans réellement la saisir. c'est que le remord la ronge, d'une part — et son estime d'elle-même, de l'autre. celle qui n'avait jamais l'once d'un doute devient celle qui hésite, sans pour autant réfléchir, celle qui se demande si elle en est capable. tous les aspects de sa vie ne semblent être que des couches d'échecs déguisés en minces victoires : son adoption, son poste dans l'équipe, sans amours facile mais jamais celui qu'elle désire. elle se bâtit des obstacles car elle s'obstine à croire qu'elle ne mérite pas réussite, se cherche des imprévus pour s'empoisonner l'âme. depuis peu elle glisse, erzsi, trouve refuge dans la boisson, dans ces pubs chaleureux qui lui rappellent ce qu'elle aurait voulu trouver en une famille, qui lui font croire qu'elle n'est pas seule, qu'elle est en sécurité, même rien qu'une nuit. mais tout est trop fort quand la nuit tombe, et en doutant elle se fait victime de cette peur qu'elle semblait ne jamais ressentir : et elle boit, elle boit. pour tisser des liens, pour s'oublier elle-même, pour découvrir ce qu'il reste d'elle quand elle en arrache toutes les couches une par une. la boisson festive, joyeuse, irresponsable — elle a l'air plus en vie que jamais quand elle passe sa nuit dehors, mais c'est quand la valse s'achève que tout la submerge, et le cercle recommence, chaque fois un peu plus vicieux.
010. malgré tout, elle est humble. elle offre plus qu'elle ne reçoit, elle sourit rien que pour rassurer, sacrifie son confort et ses caprices pour ceux des autres. elle est dévouée, bien trop pour son bien, capable d'aller jusqu'au bout du monde si on le lui demandait. et si sa rancune n'a pas de limite, elle compense le vice avec l'amour qu'elle a pour ses amis, pour ceux qui l'ont aidée, relevée, sauvée de toute chose. ils sont sa famille, celle qu'elle a choisi, celle qui ne lui a jamais menti. mais elle est trop bonne, erzsi, rêve d'un monde trop paisible pour un peuple aussi chaotique, aussi perdu. et si elle en a conscience, elle s'efforce de croire le contraire, de se prouver qu'elle a tort, de donner un coup de pouce au destin pour dire aux sceptiques qu'elle avait bien raison. c'est cette naïveté qui compense son cynisme qui lui porte préjudice, qui l'approche du danger quand elle refuse d'admettre qu'il existe. on profite d'elle, on tisse des liens pour les mauvaises raisons, on lui soutire affection, secrets, temps, tant de choses qu'elle distribue sans compter du moment qu'elle pense être mérité. sans doute qu'elle a encore en tête la gamine esseulée qu'elle était à l'orphelinat, aussi — parce que le complexe du héro la démange jusqu'au plus profond de sa chair. si elle n'aide pas, si elle ne sauve pas, alors elle ne vaut pas mieux que ses parents, que cette usurpatrice égoïste qui a volé la vie d'une autre et profité de son confort, de ses amis. forcée par sa conscience de se repentir de toutes ses erreurs, poussée par la bonté d'âme à sauver ceux qui lui ressemblent : les plus perdus, les plus esseulés. et elle sait erzsi qu'un beau jour elle ne s'en relèvera pas, que la cruauté du monde se jouera d'elle une dernière fois, mais elle se fait loyale, elle se fait utile, elle se veut la sauveuse qu'elle aurait aimé rencontrer, persuadée qu'elle n'est rien si elle échoue à la tâche. elle ne peut pas sauver tout le monde, mais elle essayera quand même, de toutes ses forces, même si elle doit effacer le nom d'erzsi pour de bon. mais elle se sent imposteur, comme une actrice de porcelaine sous sa peau, et elle a beau gratter, racler, arracher, la sensation ne veut pas partir. liens recherchés♂/♀ type de lien recherché quelques lignes pour décrire le lien. ♂/♀ type de lien recherché quelques lignes pour décrire le lien. ♂/♀ type de lien recherché quelques lignes pour décrire le lien. mes rps
Dernière édition par Erzsi Székely le Ven 4 Sep - 23:50, édité 4 fois |
| | |
| Sujet: Re: you're a fraud and you know it (erzsi) Mar 25 Aoû - 23:16 | |
|
@"pseudo" - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien. @"pseudo" - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien. @"pseudo" - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien. @"pseudo" - type de lienquelques mots ou quelques lignes pour décrire le lien.
|
| | |
| Sujet: Re: you're a fraud and you know it (erzsi) Mar 25 Aoû - 23:17 | |
| +1 maybe |
| | |
| Sujet: Re: you're a fraud and you know it (erzsi) Mar 25 Aoû - 23:53 | |
| @Erzsi Székely Ta miss est beaucoup trop perf, et ressemble beaucoup trop à Driss pour passer à côté de cette fichette. Un an de plus, Gryffondor, tous deux casse-cou et têtes-brûlées, il y a moyen qu'ils aient partagé par mal de conneries et heures de colle au cachot nan ? Au delà d'une amitié / relation positive, je pense que Driss, étant donné que la mif d'Erzsi est connue dans l'milieu, aurait développé une certaine fascination pour la belle, pensant qu'elle partagerait les ambitions de sa famille et qu'elle était vouée à travailler avec des dragons (lui a toujours alimenté ce rêve devenu réalité). Ca aurait pu être une grande surprise d'apprendre qu'Erzsi en a une peur bleue, et difficile pour elle de l'avouer à quelqu'un ? Driss est partie sur les routes de l'Est pendant 5 ans après Poudlard pour apprendre le dressage des dragons. C'est un né-moldu, donc j'imagine que la famille de ta blonde n'aurait pas accepté de le former ? Je demande, sait-on jamais. Il est parti en 75 et est revenu en 80 car sa mère était dépressive et avait besoin de lui. Dans la foulée, il a intégré l'Ordre. Peut-être qu'Erzsi aurait pu le recruter ? |
| | |
| Sujet: Re: you're a fraud and you know it (erzsi) Dim 30 Aoû - 2:54 | |
| @Idriss Ainsworth mais hi hello toi écoute de ce que tu m'en dis je les vois déjà complices infernaux, tu vois le genre. faut que je survole un peu la fiche d'Idriss (lire tout de suite me prendrait une semaine, je suis lente ->) mais je suis sûre que ça peut marcher, et puis ils ont vraiment l'air cheeky tous les deux, et Erzsi est juste parfaite pour ce genre de relation. (j'en profite, moi qui fait toujours des personnages insupportables et solitaires...) pour le côté dragons, c'est clair que ça leur fait un sacré point commun (ou presque du coup) et je pense effectivement que les Székely n'auraient pas voulu d'Idriss, du moins pas en tant que formation à proprement parler (plutôt en employé en bas de l'échelle par exemple ? après je peux check avec l'autre madame Székely ) du coup est-ce qu'Idriss aurait quand même fait la démarche de demander, ou est-ce qu'il aurait bien senti la chose et cherché autre part ? je me dis s'il leur a demandé ça pourrait amener un peu d'amertume contre son gré, les humains fonctionnent bizarrement et il aurait pu en vouloir à Erzsi sans trop le vouloir, par association ? s'il a cherché direct ailleurs no worries oublie ça et pour ce qui est d'Erzsi c'est sûr que c'est quelque chose qu'elle n'a pas crié sur les toits, j'imagine sa carrière dans le quidditch comme quelque chose que ses parents n'ont pas réussi à éviter et qu'ils considèrent malgré tout comme une passade ou une crise d'adolescence tardive, se disant qu'elle reprendra le business une fois calmée et plus mature. mais pour Erzsi c'est hors de question, déjà parce que le côté paperasse et responsabilité n'est pas son truc, elle trouve ça boring, et les seules responsabilités qu'elle accepte sont celles de l'Ordre ; et puis ofc parce que les dragons et surtout le feu la terrifient elle aurait peut-être même joué le jeu pour pas qu'on remarque qu'elle est morte de peur, même auprès d'Idriss (sans trop savoir pourquoi au final, vu qu'elle se sentirait safe auprès de lui je pense) et ce serait un des seuls détenteurs (si non le seul ? je sais pas encore) du secret pour le coup:glasses: comment Idriss vivrait ça outre la surprise (si ça "compte" pour lui) ? et pour l'Ordre c'est plus que probable, elle recrute tout ce qui bouge et si elle connaît personnellement Idriss comme les doigts de sa main, qu'elle sait ce qu'il vaut, elle va pas se gêner ça me fait penser qu'elle aurait sans doute énormément d'estime pour Idriss, again faut que je lise un peu, voir ses hauts et ses bas, ses qualités et ses points faibles, pour pouvoir positionner Erzsi face à tout ça mais les vibes que ce que tu dis m'envoient sont déjà immaculate je pense que c'est une amitié que sa famille aurait toujours cherché à achever, une Székely avec un né moldu ça fait pas bon genre pour leur réputation pristine, même après avoir changé de camp (les mauvaises habitudes ont la vie dure) et si les racines de leur amitié sont vraiment solides Erzsi aurait absolument jamais faibli face à ses parents, redoublant d'efforts pour l'inclure dans sa vie ne serait-ce que pour les emmerder un peu bref elle est pas du genre à oublier un ami, à passer à autre chose, ou se laisser influencer, alors je la vois bien extrêmement attachée à lui (attention, elle est collante) pardon en vrai je m'exprime trop mal cette nuit jpp, mais je visualise déjà plein de bonnes vibes, vu le caractère d'Idriss ça ne peut que coller et je cherchais justement une amitié absolument loufoque où il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, alors développons cette idée avec plaisir |
| | |
| Sujet: Re: you're a fraud and you know it (erzsi) | |
| |
| | | you're a fraud and you know it (erzsi) |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |