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you swear it's all gone (sirius)

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MessageSujet: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptySam 16 Mai - 0:04

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and you rip it from my hands, and you swear it's all gone and you rip out all I had. just to say that you've won, well now you've won, but I gave you all --- @sirius black

Sourire étirant ses lèvres rosées, Marlene se joint à la foule où chacun applaudit l'acquisition de l'artefact au sorcier qui a su proposer l'offre la plus importante. Paupières plissées, elle se met sur la pointe des pieds afin de pouvoir zieuter ce qui se passe sur le devant de la scène. Mais l'appel est désormais aux petits fours et aux collations ; le groupe s'étiole alors, chaque sorcier partant à la recherche d'une boisson. Du coin de l'oeil, elle remarque la pyramide de flûtes de champagne. Sans qu'elle ne soit assoiffée, la tentation est grande – mais ses mains reposent sur son ventre rebondi, et la sorcière réprime l'envie de faire entorse aux nouvelles règles qui se marient si détestablement à sa grossesse qui approche lentement à son terme. Elle apprécie l'atmosphère de la demeure où la vente aux enchères prend place ; très chic, il ne s'agit pas là de quelque chose dont elle a l'habitude. Si elle avait été accompagnée, Marlene aurait très certainement critiqué l'abondance de victuailles. Force est toutefois de constater qu'elle en profite, à l'abris des regards de ceux qu'elle connait et apprécie, doigts qui s'agitent tandis qu'elle se rapproche du plateau en argent sur lequel reposent une dizaine de petits biscuits.

Petit four en bouche, Marlene fait volte-face et admire la pièce aux mille décorations. Zieutant ceci, et saluant là. Et puis, Marlene se prend à explorer – certainement plus qu'elle ne le devrait. Pousse la porte d'entrée massive dont les dorures sont éclairées à la lumière des bougies, et se dirige vers les fortifications qui, du haut de la colline, donne une vue élégante sur les vagues s'écrasant plus bas. La soirée est fraîche, malgré ce mois de mai. Le vent fouette ses longues boucles blondes – et elle se prend à rêver, Marlene. Oublie la vente qu'elle se doit de suivre, oublie le silence lourd de sens. Oublie son cœur brisé, encore malmené, dont elle s'évertue à ramasser les morceaux. Dans son dos, le manoir a des airs de château, ombre qui se dresse à l'horizon tandis que le jour s'affaisse.

Bras croisés afin de se protéger des bourrasques, Marlene se retourne. Pas à pas, elle se rapproche de l'entrée. Cape voletant dans son sillage, elle pose sa main contre la porte et pousse le battant boisé. Emboîtant le geste d'un autre sorcier qui, de l'autre côté, avait souhaité la tirer. Surprise, la sorcière reste interdite lorsqu'elle croise le regard de celui qui l'a abandonnée.

Et c'est ainsi, qu'en un claquement de doigts, Marlene sent son estomac se soulever. Son petit monde s'ébranler. Ces quelques mois lui repasser en boucle dans la tête ; malgré la présence de Tristan, malgré les attentions qu'elle reçoit de ses amis, la solitude cuisante qui lui brûle les entrailles. Sirius Black. Le revoir l'emplit immédiatement d'un chagrin détestablement palpable. Carne qui réagit à la trahison. Chairs qui peinent à cicatriser. Elle voudrait pouvoir dire qu'elle est parvenue à oublier ; mais comment pourrait-elle se permettre d'effacer de ses songes le père de son enfant à venir ? Comment pourrait-elle oublier toutes ces années passées l'un en compagnie de l'autre ? Tous ces matins, toutes ces nuits. Tout ce qu'il a pu lui dire.

Sa main voudrait heurter la pommette du sorcier. Elle sent le feu parcourir ses doigts, flammes qui lui lèchent le palpitant, poing qui se referme, ongles qui s'enfoncent dans le creux de ses paumes. Coeur qui dégringole dans les talons, estomac qui s'alourdit. « Sirius » l'alliance lui brûle l'annulaire. Sa gorge se serre sous les émotions qui l'accablent. A partir de là, les mots se perdent. Quoi dire ? Et surtout, par où commencer ? « ..tu..allais sortir ? » voix éraillée qui l'étrangle. Ses prunelles sont, tour à tour, interrogatives et assassines. Questions alimentant un chagrin qui prend tout son sens, à le voir ainsi. Le même, elle l'espère, mais sensiblement différent. Quelque chose qu'elle ne saurait expliquer qu'elle pense voir dans son regard.

I will follow you. I will follow you anywhere, you stupid dog.



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Dernière édition par Marlene Ainsworth le Sam 16 Mai - 16:27, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptySam 16 Mai - 11:56

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Off into the world we go, Planning futures, shaping years. Love bursts in and suddenly. All our wisdom disappears. Love, makes fools of everyone, All the rules we make are broken. Love, love changes everyone, And love will never, never let you be the same. · @marlene ainsworth

D’après don grand-père, c’était important de se faire voir, de participer à toute sortes de soirées organisées par d’autres sorciers – pas n’importe lesquels – histoire de se faire remarquer. De leur vivant, ses parents avaient été pareils, riches à ne plus savoir quoi faire de leur argent, à part l’exhiber auprès d’une haute société sorcière, dans laquelle la fortune était aussi importante que la pureté du sang. Sirius, il avait toujours été dégouté par ce genre de situation. Plus jeune, il avait bien souvent passé son tour et ça avait arrangé ses parents, certains qu’il leur aurait fait honte, d’une façon ou d’une autre. Ce qu’il aurait fait, bien entendu, juste pour les emmerder et montrer à quel point il était en désaccord avec eux. Maintenant, il n’avait plus le choix, il fallait qu’il entre dans le jeu dégoutant des Black pour parfaire sa couverture. Il voulait mener à bien cette mission, parce que s’il pouvait permettre à l’ordre du phénix d’avoir un coup d’avance sur les mangemorts, peut-être que cette guerre finirait par prendre fin et qu’elle serait remportée par le bon camp. Il faisait de son mieux le brun, même si c’était dur et qu’il avait souvent envie de juste tout plaquer pour rentrer chez lui, auprès de la femme qu’il aimait et qui le prenait aujourd’hui pour un traitre. Ça devait être le cas d’un grand nombre de personnes au sein de l’ordre de phénix, à part James et Dumbledore, personne n’était au courant de cette mascarade, c’était plus sûr comme ça. Marlene lui manquait et il aurait voulu pouvoir le lui dire à elle. Mais elle avait vite rebondi de toute évidence, déjà mariée avec un autre. Depuis le temps qu’ils étaient ensemble, elle avait vraiment dû se dire qu’il était trop lent à s’engager, puisqu’elle avait épousé un autre gars en un rien de temps après son départ.

Il prenait sur lui le brun, au quotidien pour ne pas montrer à quel point cette histoire le blessait. Ceux parmi les siens qui avaient connaissance de son histoire avec Marlene – dont il ne s’était jamais caché – prenaient un malin plaisir à le lui rappeler, comme pour surveiller chacune de ses réactions. Il avait Lia maintenant et même s’il n’était pas amoureux d’elle, elle pouvait au moins lui servir de mécanisme de défense. Il avait appris à juste hausser les épaules et à répondre que lui aussi, il allait se marier, histoire de prétendre qu’il se fichait éperdument du mariage de Marlene. C’était loin d’être le cas, il n’arrêtait pas d’y penser. Il regrettait de ne rien lui avoir dit, mais on lui avait bien fait comprendre qu’il fallait qu’il n’y ait qu’une seule personne, parmi ses proches à connaître la vérité et il avait choisi James. Un choix murement réfléchi. Il restait convaincu que ça avait été la meilleure décision qu’il avait pu prendre en vu des circonstances. Ça l’arrangeait quand même, de savoir sa Marlene, mariée avec un autre homme, tout autant que ça le rendait fou de devoir épouser une autre femme pour rentrer dans les clous de sa famille, masquer des craintes et les doutes qu’on pouvait avoir à son égard. Il prenait sur lui pour beaucoup de choses Sirius, histoire de se faire bien voir et c’était loin d’être facile. Ce soir par exemple, alors que la vente aux enchères à laquelle il participait avec son grand-père était en cours, c’était limite s’il ne devait pas lutter pour ne pas s’endormir. Quel était l’intérêt d’un truc aussi ennuyeux ? Son grand-père avait dit que ce qui comptait c’était qu’on sache qu’ils étaient là. Apparemment, il ne comptait même pas participer à ladite vente, ça rendait le truc encore moins intéressant d’après lui. Il aurait largement préféré qu’on lui dise qu’il fallait qu’on le voie dans les tribunes d’un stade de quidditch, l’ambiance aurait été beaucoup moins soporifique. Au moins il fut soulagé, quand les invités avaient commencé à se diriger vers le buffet. Il n’avait pas tardé à fausser compagnie à son aïeul, après avoir attrapé une coupe de champagne, il avait commencé à se diriger vers l’extérieur de la salle, avec le besoin de prendre l’air pour échapper à cette ambiance insupportable. Mais il était tombé nez-à-nez avec Marlene. Une surprise inattendue, un piège peut-être, orchestré par son grand-père, un nouveau test à lui faire passer. Il croisa d’ailleurs le regard au loin d’Arcturus Black, le toisant, comme en attente d’une réaction de sa part. « Marlene. » Il se contenta de répondre, stressé, avec l’envie de juste la prendre dans ses bras, de s’excuser d’être soudainement parti et de lui expliquer la vérité sur cette histoire. Plus que jamais il aurait eu besoin d’elle Sirius, de sa présence, de son réconfort, mais au lieu de ça il fallait rester impassible. « Oui, en effet. » Et si la discussion pouvait s’achever là, ça l’arrangerait Sirius, mais il avait l’impression d’être coincé, entre le regard de Marlene et celui de son grand-père. « Félicitations pour ton mariage, au fait. » Il déclara, surpris par la justesse de sa propre voix, alors qu’il avait le cœur qui battait à la chamade et l’esprit qui commençait à s’embuer sous le poids des émotions. Il avait d’autant plus besoin d’air maintenant, mais quitter la pièce serait vu comme une fuite douteuse par l’homme qui continuait de l’observer au loin alors il fallait qu’il reste et qu’il tienne bon le Black, il n’avait pas le choix.
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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptySam 16 Mai - 16:25

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Félicitations pour ton mariage.

Ses lèvres se tordent immédiatement en un rictus, où la colère semble prendre l'ascendant sur la tendresse qu'elle lui porte encore. Comment ose-t-il ? Sirius lui a tout pris. Lui a arraché de ses mains ouvertes tout ce qu'ils avaient pu construire. Les félicitations qu'il lui crache sont toutefois énoncées sur un ton clair – qui se voudrait presque indifférent. Son cœur se brise davantage. Ses lèvres frémissent, et ses poings de contractent, phalanges qui blanchissent sous l'effort. A vrai dire, elle ne sait pas ce qu'elle devrait dire, ou faire. De nombreux mois les séparent, et elle a conscience que le Sirius qu'elle a sous les yeux n'est résolument plus celui qu'elle a aimé. Et ça lui tord les entrailles que de penser à ça ; que de penser à ce qu'ils avaient, et n'ont plus aujourd'hui. Son absence la tue, petit à petit. Marlene n'est plus vraiment Marlene, sans Sirius. Des années de relation qui l'ont façonnée. Et un départ brutal, sans explication, qui sonne le glas de sa mort à venir.

Enroulée dans sa cape, sa grossesse passe inaperçue – et la sorcière en est rassurée. Du coin de l'oeil, Marlene remarque sans surprise la présence d'Arcturus Black – charognard qui ne se précipite pourtant pas sur ses proies. Il les observe, silencieux et d'un calme olympien. Son front se plisse sous le poids de ses inquiétudes, alors qu'elle détourne désormais son attention vers Sirius. Dos tourné à la nuit, porte ouverte, Marlene n'a cure de bloquer l'accès au manoir, ou la sortie. N'a cure de l'Ordre – n'a cure de cette mission qui lui semble bien dérisoire. Mâchoires qui se contractent, la sorcière acquiesce simplement aux dires de Sirius, tandis que son regard s'affaisse vers le sol. L'orgueil prend le pas sur cette sagesse qu'elle essaie d'acquérir. Son cœur lui fait mal, meurtrissant ses chairs par ses battements incessants et désordonnés. A-t-il seulement idée de ce qu'il a laissé derrière ?

« Félicitations ? Marmonne-t-elle, dents serrées, alors qu'elle relève son regard bleuté vers lui. C'est tout ce que tu es fichu de me dire ? Félicitations ? » Son ton reste bas, vaguement consciente d'être à deux doigts de plonger au cœur des commérages si elle se prend à vouloir l'élever. Elle baisse les yeux, les rélève – darde ses prunelles vers le grand-père de Sirius, puis vers ce dernier. « Et que devrais-je te dire, Sirius ? Bravo pour tes fiançailles ? J'espère que ta future femme te donnera un héritier – c'est bien tout ce que je peux te souhaiter, non ? T'as pas perdu de temps, uh, espèce de sale - » ses injures meurent dans la gorge, alors qu'elle s'écarte, dos calé contre la porte d'entrée. Sa respiration est précipitée, sifflante. « Et bien ? Tu peux sortir, maintenant. »

Don't mind me. Mais elle le suivra – peu importe là où il veut aller. Peu importe s'il veut qu'elle le laisse tranquille. Sirius n'a pas idée dans quel état il l'a laissée ; et ne sait pas non plus ce qui se trame sous la peau. La colère qui semble l'emprisonner entre ses griffes. Elle veut le lui faire sentir – tout ce qu'elle ressent. Lui qui se fiche de ses sentiments, lui qui lui a menti, lui qui ne s'est jamais retourné. Pourtant, Marlene ne pourrait pas le lui expliquer ; toutes ces nuits où elle avait perdu le sommeil, toutes ces journées sans fin. Des mots ne sauraient exprimer ce qu'elle ressentait, et ce qu'elle ressent encore. La souffrance qui tape, qui martèle. Il ne le sait pas, et ne le saura jamais.


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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyDim 17 Mai - 13:52

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Il n’avait jamais aspiré à être un membre bien intégré parmi les siens Sirius. La pureté du sang, ça avait toujours été le cadet de ses soucis. Il s’était émancipé à Poudlard et malgré la haine des siens envers lui, il n’avait jamais regretté ses choix. Il avait trouvé sa famille parmi les Potter, bien plus que chez les Black. Il avait trouvé son foyer auprès de Marlene et il aurait voulu qu’ils aillent plus loin tous les deux. Il aurait voulu l’épouser, avoir un enfant avec elle. Il avait envié James et Lily pour tout ce qu’ils avaient réussi à construire, comme ça, sans attendre, sans reculer, comme lui, il le faisait un peu trop. La crainte de l’engagement l’avait poussé à avoir de trop nombreuses hésitations dans son histoire avec Marlene. Souvent, il s’était dit qu’ils étaient très bien comme ça, pourquoi changer les choses ? Maintenant, il regrettait. Il aurait dû s’engager, l’épouser pour ne plus avoir la possibilité de faire marche arrière, même pour la bonne cause. Il savait qu’elle était bonne, cette cause pour laquelle il se battait, mais est-ce qu’elle valait vraiment les sacrifices qu’on lui avait fait faire ? Il croyait en Albus Dumbledore, il lui avait fait confiance et c’était bien pour ça qu’il était là aujourd’hui. Mais Dumbledore lui, où est-ce qu’il était ? Disparu, sans que l’ordre ne sache où il se trouvait et les mangemorts, s’ils avaient réussi à lui mettre la main dessus, ils seraient déjà en train de s’en vanter à qui voulait bien les entendre. Est-ce qu’il avait vraiment bien fait, Sirius, de tout sacrifier, sous les ordres d’un homme qui ne donnait même plus de nouvelles ? Il était loyal le brun, beaucoup trop pour oser faire marche arrière, mais il était évident qu’il en souffrait, bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer.

Ce soir, c’était pire. D’habitude, il n’avait que ses pensées pour le torturer au milieu du silence qui régnait dans la maison vide de ses parents. Ce soir, il y avait Marlene. Ce n’était pas qu’une illusion, qu’un songe, comme il en avait trop souvent ces derniers temps. C’était Marlene, en chaire et en os et avec elle, les souvenirs d’une histoire qu’il avait dû abandonner à contre cœur. Pour la bonne cause. Des mots qu’il était bien obligé de se répéter en boucle, pour se convaincre qu’il avait, bel et bien fait les meilleurs choix possibles. Il fallait rester de marbre, impassible, face à la blonde. Il fallait se convaincre qu’elle avait épousé un autre homme pour simplement le remplacer. Il ne fallait pas chercher d’explication, de sens logique aux choix de Marlene, quand bien même c’était ce qu’il essayait de faire au quotidien, parce qu’il voulait que ses actes aient une justification semblable aux siens. Ce n’était pas ses idéaux qui l’avaient conduit chez les Black, ce n’était pas l’amour qui l’avait poussé à accepter d’épouser Lia. C’était la mission, cette maudite mission. Son cœur, il appartenait encore à Marlene, il lui appartiendrait toujours. Rester de marbre face à la jeune femme était indéniablement, l’épreuve la plus dure qu’il ait eu à traverser de toute sa vie. Il haussa les épaules, d’un air désintéressé, un masque qu’il revêtait avec une grande difficulté. « Dit celle qui s’est mariée deux semaines après mon départ. C’est qui ce gars ? Tu le voyais déjà quand on était ensemble ? » Il inspira longuement suite à sa remarque, bloqua l’air dans ses poumons, l’asphyxie aidait le contrôle des émotions, mécanisme de survie, son corps entier ne concentrait sur l’air qui manquait, qu’il se refusait à expirer. « Espèce de sale quoi ? Je n’ai pas de leçon à recevoir d’une trainée. » Peut-être devrait-il se lancer dans une carrière d’acteur Sirius, en cet instant, il était certain d’avoir toute ses chances, il ne flanchait pas – pour l’instant -, mais il avait vraiment besoin de prendre la fuite à présent. « C’est ça, tu as raison, j’espère qu’elle me donnera un fils digne de mon nom ! » Il haussa la voix, juste assez pour qu’aux alentours on l’entente, pour prouver à son grand-père qu’il avait réussi l’épreuve qu’il lui imposait et puis il quitta la pièce, claquant la porte derrière lui, une drama-queen en devenir, un comportement digne d’un Black. Son aïeul pouvait être fier de lui, il s’était bien fait remarquer ce soir, il avait revendiqué la pureté de son sang. Maintenant il pouvait prendre l’air et avaler d’une traite le contenu de sa coupe de champagne. Il aurait besoin d’alcool bien plus fort, pour décaper l’horreur de ses propres mots.
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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyDim 17 Mai - 15:30

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La présence de badauds est certainement ce qui empêche Marlene de montrer à Sirius sa façon de penser. Sans grande subtilité, elle rêve d'écraser ses poings sur son charmant minois, agripper ses cheveux, le faire hurler jusqu'à ce qu'il lui demande pardon. I have to let him go. L'entreprise est compliquée, cependant, malgré ses bonnes intentions. Un coup – lorsqu'il rejoint les rangs de sa famille. Un coup – lorsqu'il se fiance à une autre. Un coup – lorsque ses yeux clairs sombrent dans les siens, plus sombres, et qu'elle n'y retrouve plus l'éclat qui les animait autrefois. Défaire cette étreinte, alors qu'elle est maintenant si proche de lui, lui semble impossible. Elle veut des réponses. Elle veut des explications, dont son cœur est affamé.

Et des réponses, Sirius les lui donne à sa manière. Incisif, mais composé, ses paroles lui coupent le souffle. Mâchoire inférieure qui s'affaisse sous la douleur de ce qui est dit, et ce qui est visiblement pensé. Traînée. Oh, elle l'aurait insulté de bien pire. Sa gorge est serrée, et la sorcière ne laisse échapper qu'un grognement étranglé. Mais les commentaires assassins affluent à ses lippes, sans qu'elle ne puisse les exprimer – à croire qu'il le faisait exprès d'hausser le ton, nombreux regards qui sont automatiquement attirés par l'éclat de voix qui fait vrombir le torse du Black. Marlene est, quant à elle, interdite face à cette véhémence qu'il n'a aucun droit d'arborer. Plaquée contre la porte, ses prunelles brillantes observent celui dont le départ n'a laissé que désolation et chagrin dans son sillage ; et pourquoi ? Jamais il ne s'était prêté au moindre jeu, et jamais il n'avait haussé le ton en sa présence. Jamais il ne l'avait insultée.

Elle s'écarte lorsqu'il s'engouffre dans le jardin, sursautant lorsqu'il claque la porte derrière lui. Bouche sèche, elle considère faire volte-face – l'espace d'un bref instant, seulement. Après tout, n'est-elle pas mariée ? Après tout, n'est-elle pas supposée trouver un bonheur certain dans cette vérité forcée ? Phalanges qui s'accrochent à sa cape dans laquelle elle est drapée, Marlene esquisse un pas en arrière – oh, fuck this – avant de s'élancer à sa poursuite. Porte qui claque, alors qu'elle trottine derrière Sirius, bourrasques qui fourragent ses longs cheveux blonds. « Tu penses pouvoir m'insulter et partir, Sirius ?» Elle le ratrappe en quelques rapides enjambées, alors qu'il s'approche des fortifications devant lesquelles elle s'était perdue en contemplation, quelques minutes plus tôt. Ses doigts se posent sur l'épaule du Black, contractés autour de sa prise qu'elle force brutalement à se retourner. « Je..n'ai..pas..fini.» Il lui faut tout le courage du monde pour ne pas le marteler de ses poings. De lui faire sentir de quoi la traînée est capable.

« Je n'arrive pas à croire que j'ai pleuré ton absence. Je n'arrive pas à croire que je pense encore à toi, tous les jours, constamment. » S'égosille-t-elle, forte d'une férocité qui se lit aisément dans ses prunelles larmoyantes – mélange de chagrin et de colère. Sentiments qui ont eu tout le loisir de s'épaissir depuis le départ de l'intéressé. « ..ce que tu es devenu..Sirius, être comme ça, à la botte de ton grand-père ? Vraiment ? » Marlene secoue la tête, perdue face à ce changement qu'elle ne parvient pas à expliquer. Et nous – Sirius – nous, est-ce que tu y penses ? est-ce que ça a déjà compté ?


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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyLun 18 Mai - 0:35

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Garder le contrôle face à Marlene n’était pas une chose facile. C’était une épreuve qu’il aurait pu croire insurmontable. Mais il le fallait. Pour lui, pour elle, pour l’ordre. Pour l’ordre. Elle en était membre, naïvement, il avait cru qu’elle comprendrait sans qu’il n’ait à lui expliquer. Il avait pensé qu’elle le connaissait assez pour savoir qu’il n’avait pas juste changé du tout au tout du jour au lendemain. Depuis le temps qu’ils étaient ensemble, le brun, il se disait qu’elle aurait dû le connaître mieux que ça. Il aurait voulu qu’elle devine ou au moins qu’elle lui laisse le bénéfice du doute, même si lui, il avait juré de ne rien lui dire. Si elle n’avait pas été aussi sûre de sa trahison, elle ne se serait peut-être pas mariée avec un autre peu de temps après son départ. Alors elle devait vraiment croire qu’il n’était qu’une ordure et finalement, ils ne se connaissaient pas aussi bien qu’il l’avait cru tous les deux. C’était mieux comme ça dans le fond, après tout, la distance entre eux aurait dû être plus supportable en étant persuadé que leur amour n’avait pas été aussi fort qu’il aurait bien voulu le croire. Mais ce n’était pas suffisant, il continuait de souffrir le brun, malgré toutes les idées qu’il essayait de se mettre en tête. Dans le fond, ce qui était censé l’aider ne faisait peut-être que le blesser davantage. Il ne savait plus le brun, il était perdu quant à cette histoire avec Marlene et malheureusement, personne ne pouvait l’aider. Il était coincé dans cette situation Sirius, parce que se tourner vers Marlene, ce serait compromettre sa couverture et ce ne serait une bonne chose pour personne. L’ironie, pour le gryffondor qu’il était : il était dans la fausse aux lions et la moindre erreur pouvait le condamner.

Il restait prudent alors, le brun, au quotidien, il évitait les coins où il serait susceptible de croiser la jeune femme, mais ce soir, il n’avait pas eu le choix. Il n’avait pas prévu de la voir. Sans doute que son grand-père lui, il avait tout calculé pour que cette rencontre se fasse et ainsi pouvoir juger le comportement de son petit-fils face à son ancienne compagne. Il avait fait ce qu’on attendait de lui, il s’était montré froid et distant, insultant même, à l’égard de la jeune femme, avec suffisamment de puissance dans la voix pour qu’on l’entende, pour qu’on le remarque, pour qu’on y croit. Ensuite, il était sorti, il avait besoin d’une bouffée d’air, il avait besoin de respirer. L’air frais de l’extérieur lui avait au moins offert un maigre repos, malgré cette douleur qui s’était emparée de lui, comme s’il venait de se prendre un sortilège de doloris en pleine face. Marlene l’avait suivi et il n’avait pas su résister quand elle le força à se retourner, les forces lui manquant alors qu’il était déjà bien déstabilisé, mais il fallait tenir, il fallait revêtir le masque, continuer à jouer le jeu, parce que le reste du monde n’était pas loin et le reste du monde continuait de l’observer, il en était certain. « Moi, j’ai terminé, alors lâche moi ! » Il répliqua avec autant de force que possible, sans parvenir pour autant à la repousser. Il attrapa quand même ses poings pour qu’elle cesse de le frapper, ils étaient si proches en cet instant et pourtant si loin de l’autre, un paradoxe insupportable, le forçant à enfin la lâcher pour reculer d’un pas. « Quoi, t’as pensé à moi peut-être, le jour où tu as décidé de te marier avec quelqu’un d’autre ? » Est-ce qu’il penserait à elle, lui, le jour de son mariage avec Lia ? Oui, sans aucun doute, parce qu’elle serait l’incarnation de tous ses regrets. Mais elle, personne ne lui imposait quoi que ce soit, elle n’avait ni honneur à sauver, si pureté de sang à protéger. Aucun mensonge à servir aux yeux de la populace pour essayer de défendre ses idéaux. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait et elle avait choisi d’épouser cet homme. « Ouais, il a mieux à m’offrir que n’importe qui d’autre ! » Mensonge, encore une fois. Sirius, il n’avait jamais rien voulu de ce que les siens avaient à lui offrir. Toute sa vie, il avait fait ses propres choix, bien loin d’eux. « Ils sont en train de gagner. L’ordre est en train de périr et Albus Dumbledore, ce héros, où est-ce qu’il est ? Probablement parti en vacances aux Bahamas pendant que les autres crèvent pour lui. » Il ignorait où était Dumbledore, mais certainement pas aux Bahamas, ça il en était certain. Il croyait en ce sorcier Sirius, sans quoi il ne serait pas là. « J’ai bien l’intention de survivre à cette guerre, moi. » Opportuniste, traître, telles étaient les images qui lui collaient à la peau, alors autant s’en servir pour préserver sa mission. Pourtant, dans sa tête, il y avait cette petite vois qui ne cessait de lui répéter : tu vois bien que je mens Marlene. Tu sais que je ne crois pas en tout ça. Tu sais que je t’aime. Il y pensait, à ça il y croyait dur comme fer, mais il n’en dirait rien.
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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyLun 18 Mai - 19:44

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Lorsque Sirius enlace ses poignets, le contact est ferme sous le joug de ses phalanges. Palpitant affolé, Marlene l'observe de ses yeux ronds, rougis par les larmes qui affluent. Rougis par la rage, également, qui fait vibrer ses chairs. L'intonation de sa voix lui donne immédiatement envie de s'affaisser ; ce qui ne lui est jamais arrivé avant. Sensation inédite au milieu de cette myriade d'émotions qui l'étreint au quotidien. Elle a mal – elle a si mal. Marlene ne saurait l'expliquer, mais c'est avec la mort à l'âme qu'elle se traîne depuis des mois. Ses sourires sonnent désagréablement faux, et ce nouveau nom de famille qu'elle arbore n'a rien de naturel à ses yeux.

Marlene Ainsworth. Il n'a aucun sens, n'a aucun goût. N'arbore qu'une fausseté qui lui est salvatrice pour bien des raisons. Comment lui dire ? Comment le lui avouer ? L'enfant qu'elle attend est le sien, mais sa prudence aujourd'hui plus affûtée lui dicte de ne pas s'écarter de ce secret qu'elle conserve en son sein.

« Je pense à toi tout le temps.. » Sa voix vibre, gorge qui se serre sous l'émotion, derniers mots qui meurent dans un souffle étranglé. « ..tout le temps, Sirius, tu comprends ? Ne viens pas me faire la morale à propos de mon mariage. Je n'ai pas claqué la porte. Tu t'en es chargé. » Accusation ponctuée d'un coup qu'elle lui assène, poing qui heurte le torse en un bruit mat. Puis, l'index qui pointe et s'enfonce dans le vêtement de l'homme, aux environs du cœur. Sanglot qui déchire l'air. Hold on, please, hold on. « Tu es parti, et tu t'es fiancé dans la foulée. » La célébration avait été inscrite en lettres dorées dans la Gazette du Sorcier ; découverte qu'elle n'avait pas été capable de supporter. La vérité est poignante, détestable. Elle n'a jamais aimé, autant qu'elle a adoré Sirius. N'en a jamais désiré un autre, aussi viscéralement qu'elle a aimé le corps de son ancien compagnon.

I've never loved another.

Sa vérité – celle qu'elle n'a jamais songé à émettre, imaginant que ce qu'elle ressentait n'avait pas grand besoin de s'octroyer le moindre mot. Oh, Marlene lui a dit qu'elle l'aimait – plusieurs fois, et à différents moments. Cet amour est fissuré par la trahison, l'abandon. Dans ses veines palpite toutefois le besoin irrépressible de le voir, et de le savoir en vie. Connaissance des faits vécue par l'expérience, et d'une rencontre qu'elle juge douloureusement fortuite. Les nerfs à vif, elle guette ce visage impassible, pourtant si rieur quelques mois plus tôt. Sirius lui manque – mais, à voir ce qu'il est devenu en si peu de temps, Marlene esquisse également un pas en arrière. C'est une sensation étrange que de s'adresser à une personne que l'on aime toujours, sans être toutefois capable de la reconnaître. Les points ne se connectent pas. Le cœur fissuré et chagriné devient lourd.

« Tu ne peux pas être sérieux.. » croasse-t-elle, cils qui battent, cherchant une once de doute derrière ses propos haineux. « Alors, tu survivras mais à quel prix ? » silence « As-tu pensé à James ? Au petit Harry ? » me, for fuck's sake, me ! « Tu seras peut-être la dernière personne sur cette planète, Sirius Black, mais tu seras tout seul. Et si tu crois que ta famille t'accepte, et te respecte, tu te trompes lourdement. Ton mariage ne sera jamais suffisant pour te racheter une conduite – ils ne t'aiment pas, et ne t'aimeront jamais, pas comme nous. Pas comme moi. » Elle replie son index, et sa voix devient plus modérée. They will never love you like we do.


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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyMer 20 Mai - 15:24

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Il avait toujours aspiré à une vie normale Sirius. Il n’avait jamais cru aux principes de sa famille. Il s’était forgé son caractère à Poudlard auprès des personnes qu’il avait fréquentées là-bas. Il n’avait plus rien à voir avec le reste de sa famille et ce depuis longtemps. Pourtant, il était revenu vers eux Sirius. Il avait choisi de les rejoindre à nouveau et personne – ou presque – ne savait que ce n’était pas par conviction, mais bien pour une mission qu’il se devait de mener à bien pour l’ordre du phénix. Il n’était pas un traitre, bien au contraire, il était un homme qui avait choisi de mettre sa vie entre parenthèse pour servir la cause qu’il défendait. Il n’allait pas prétendre mériter une médaille pour ce qu’il faisait, parce qu’il n’avait guère plus de mérite que les autres membres de l’ordre. Il aurait juste voulu un peu plus de reconnaissance sans doute, au moins la possibilité de prévenir ses proches, pour ne pas passer pour un connard fini. Mais Albus le lui avait fortement déconseillé et Sirius, il lui avait fait confiance. Il lui faisait toujours confiance, même si ça lui faisait beaucoup de mal. Il n’aimait pas le mépris de Marlene, celui qu’il savait commun à bien d’autres personnes qu’il avait fréquenté jusqu’à présent. Il aurait voulu qu’ils sachent qu’ils pouvaient encore lui faire confiance et qu’il était toujours de leur côté. Ce n’était clairement pas le cas. Marlene avait même choisi d’en épouser un autre, le plus rapidement possible, sans doute pour se défaire au plus vite et de façon définitive de la réputation qu’elle aurait pu avoir en devenant l’ex du traitre. Elle avait sans doute eu envie de tracer rapidement un trait sur ce qu’ils avaient été, parce qu’elle était beaucoup trop déçue par ce qu’il avait fait.

Ce n’était pas juste pour lui. Mais il n’y pouvait rien le brun. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était regarder sa vie s’effondrer et de continuer de jouer son rôle. C’était évident pourtant, qu’il serait trop tard pour lui, le jour où enfin Marlene et les autres sauront qu’il avait œuvré pour l’ordre du phénix pendant tout ce temps. Ce jour-là, il aurait déjà tout perdu, mais la guerre serait finie et ils l’auront gagnée, c’était la seule idée à laquelle il pouvait encore s’accrocher le Black. La motivation qui l’aidait à tenir bon. Il pensait à la fin de la guerre, la fin de la terreur, la fin des morts qui s’enchainaient. C’était pour ça qu’il faisait ça et un jour, ses efforts et ses sacrifices paieront. « Fiancé ouais. Toi tu t’es tout de suite mariée. » C’était frustrant, parce que de son côté, l’alliance pouvait encore tomber à l’eau et il l’espérait vivement Sirius, comme si la guerre pouvait s’arrêter avant le mariage. Elle, ce serait évidemment plus compliqué et puis de son point de vu à lui, ça ne faisait que prouver qu’il n’avait eu que très peu d’importance dans sa vie, alors qu’elle, elle représentait tout ce qu’il avait de plus précieux. Il n’avait pas envie d’en épouser une autre, il n’avait même pas eu envie de la quitter, c’était la mission qui voulait ça, mais il ne pouvait rien dire le Black, il fallait qu’il continue à jouer son rôle. Elle avait raison au moins Marlene : il n’était pas sérieux. Il ne pensait pas ce qu’il était en train de lui dire. « James est grand, il est capable de faire ses propres choix et Harry n’est pas mon fils. » Il se faisait beaucoup de souci pour eux en vérité et ce qu’il faisait, c’était bien pour que les gamins comme Harry puissent vivre dans un monde meilleur que celui qui était en train de se dessiner à cause de Voldemort et de ses mangemorts. « Je le sais bien ça Marlene, c’est pas de leur amour dont j’ai besoin, mais de leur puissance et de leur influence. » Il haussa les épaules Sirius. Il s’en fichait en vérité du pouvoir et de l’influence de sa famille, mais c’était un bon argument pour justifier ses choix. C’était difficile après tout, de trouver des arguments pour justifier des choses en lesquelles il ne croyait absolument pas.
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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyMer 20 Mai - 19:56

you swear it's all gone.
and you rip it from my hands, and you swear it's all gone and you rip out all I had. just to say that you've won, well now you've won, but I gave you all --- @sirius black

L'attente avait marqué une partie conséquente de leur relation. Dix années, durant lesquelles rien n'avait été évoqué. Ni mariage, ni enfant, ni la moindre once de stabilité. Cependant, Marlene n'avait jamais douté de l'amour qu'ils se portaient – de ces sentiments encore si lourds de sens, qui imprégnaient son corps et son cœur de mille façons. Sirius Black était, il y a de ça encore quelques mois, un homme d'exception. Qui parvenait à la faire rire, et qui savait de quelle manière épancher ses peines. Aujourd'hui, le goût de ses lèvres persiste encore sur les siennes, mais la foi qu'elle portait en lui s'est estompée au profit d'une incompréhension palpable. Rancœur qui lui bouffe le palpitant, alors que face au monstre, Marlene s'en trouve désarmée. Désespoir qui n'a pas lieu d'être.

Pourtant, elle se livre avec ardeur et sa verve ne lui manque pas. Marlene défend son mariage, ses amis – sa vie – avec une passion qu'elle ne sait pas apprivoiser. Ses mots peuvent paraître un tantinet rustres, mais elle ne parvient pas à canalyser cette rage qui fait briller ses yeux d'un éclat presque démentiel.

« Tu veux jouer à qui a la plus grosse, maintenant ? Sirius ? Maintenant ? » Sourcil qui s'arque, venin qui ponctue ses mots. Oh, it feels good to let the anger speak for itself. « Tu es parti, et tu t'es fiancé. En cinq mois, tu as fait plus avec une autre qu'en dix ans à mes côtés. Alors ne viens pas me faire la leçon sur mon mariage – je ne te dois rien. » Vérité qui éclate ; à peine assujetti au bon vouloir de son grand-père, Sirius a déjà une femme dans sa vie. Evénement que Marlene juge révoltant, et sur lequel elle a énormément débattu avec Idriss – qui essayait de lui faire comprendre à quel point elle méritait mieux. Peut-être n'a-t-il pas tort. L'alliance qu'elle porte n'a jamais été un fardeau ; au contraire. Si tout sonne faux, peut-être est-ce à cause de l'amour qu'elle porte encore à Sirius. Sentiments révolus, aujourd'hui stériles sous le regard abject que ce dernier lui porte.

« Jusqu'à preuve du contraire, tu es le parrain d'Harry. Est-ce que cela ne représente rien à tes yeux ? » Marlene essaie de lui influer un peu de bon sens, mais ses mains commencent à frémir sous la colère qui attaque insidieusement ses pensées. « Quant à leur puissance, et leur prétendue influence – à quoi ça va bien pouvoir te servir ? Dès qu'ils en auront l'occasion, ils s'empresseront de te lancer un avada avant de jeter ton corps dans un caniveau. A leurs yeux, tu ne vaux pas mieux que le dernier des nés-moldus. » Un dernier essai – un tout dernier. Et s'il la repousse, Marlene saura qu'elle l'a perdu.

Le creux de ses paumes épouse les joues fraîches de Sirius, en un geste doux, presque intime. Tendresse qui lui manque. Étreintes qu'elle aurait voulu ne jamais voir finir. « Que t'est-il arrivé ? » Voix qui flanche, tandis que ses prunelles observent le malheureux qu'elle ne parvient plus à reconnaître. Cet homme est à l'antithèse de ce qu'il a un jour été. Et son cœur s'affaisse, et son cœur balance, et Marlene se demande si l'on peut mourir de trop ressentir.


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MessageSujet: Re: you swear it's all gone (sirius) you swear it's all gone (sirius) EmptyJeu 21 Mai - 21:28

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Il n’était pas particulièrement doué pour les histoires d’amour Sirius, il n’en avait pas connu beaucoup dans sa vie après tout. Il y avait eu une ou deux filles avant Marlene, des crush d’adolescent qui n’étaient jamais allés bien loin, parce qu’il n’avait pas été tant que ça intéressé par les filles à l’époque, trop immature pour ça. Mais quand il avait commencé son histoire avec Marlene, il avait beau être encore bien jeune, il en était tombé vraiment amoureux, mais son expérience étant limité, c’était parfois compliqué de savoir comment s’y prendre. Il avait quand même une certaine crainte vis-à-vis de l’engagement. C’était bien pour ça qu’il ne lui avait jamais demandé sa main, ou qu’il avait pris son temps avant de se décider à franchir ce pas, si bien qu’il n’avait pas eu l’occasion d’aller au bout de sa démarche. Il n’avait jamais eu l’occasion de parler de bébé avec elle, parce qu’il n’avait pas eu l’impression d’être prêt pour ça, que ça avait été flippant pour lui. Mais Marlene non plus, elle n’avait pas posé le sujet sur la table, alors il s’était dit qu’elle avait un peu la même vision des choses que lui, cette peur au ventre, de mettre un bébé au monde alors même qu’ils étaient en guerre. Peut-être qu’il avait mal gérer les choses à l’époque le brun et que ne faisait que pousser Marlene à se poser encore plus de questions aujourd’hui. Lui, il regrettait. Il regrettait de ne pas avoir profité de la vie comme il l’aurait dû à l’époque. Il avait été bien naïf Sirius, à se dire qu’ils avaient le temps devant eux, qu’il n’y avait aucune raison que les choses ne changent entre eux. Elles avaient changé et clairement pas dans le bon sens du terme. Maintenant il était coincé dans cette situation et il ne pouvait même pas essayer de sauver l’image que la blonde avait pu avoir de lui.

Tout ce qu’il pouvait faire maintenant, c’était s’enfoncer un peu plus à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Mais il n’avait pas le choix le brun. Qu’est-ce qu’il pouvait faire d’autre ? Dire la vérité ? Compliquer les choses pour sa mission, risquer de la mettre en danger ? Ils étaient au milieu des loups en cet instant, alors ce serait vraiment suicidaire de lui dire toute la vérité en cet instant. Il fallait tenir le coup, même si c’était compliqué. « Bah, techniquement, entre toi et moi, je gagne quoi qu’il arrive. » Il répondit, essayant tant bien que mal de masquer le rictus immature qui commençait à se dessiner sur ses lèvres, face à ce petit bout d’humour débile. Ça faisait du bien de blaguer quand même. Ce n’était pas l’ambiance chez lui. Mais il fallait reprendre son sérieux maintenant. Récupérer le visage impassible qu’il abordait depuis le début de cette entrevue. « Si ça peut te rassurer, techniquement, je ne lui ai rien demandé à elle non plus. » Ça, c’était la vérité au moins, pas quelque chose qu’il avait besoin de cacher, de toute façon, tout le monde le savait que les mariages arrangés c’était la mode dans ce genre de familles. Il en était victime aussi le brun. Il n’avait pas choisi Lia, c’était son grand-père qui l’avait choisie, parce que l’alliance avec les Selwyn était une bonne chose pour la famille. « Ils n’ont qu’à trouver quelqu’un de mieux que moi, s’ils ne sont pas contents de mes choix. » Il savait que ça finirait par arriver et ça lui brisait le cœur à Sirius. Il avait énormément d’affection pour le petit Harry, alors l’idée de devoir être remplacé dans son rôle de parrain, ça lui faisait beaucoup de mal. Mais il savait que ce serait mieux pour le petit. Ils devraient demander à Remus, il serait un excellent parrain, pour le petit et ce malgré la lycanthropie. « Ils ont besoin de mon sang, c’est largement suffisant. Je suis le dernier à pouvoir transmettre leur nom. »Leur nom, c’était sorti sans qu’il ne réfléchisse. Il aurait dû se mettre dans le lot, mais il n’en avait pas encore le réflexe, enfin, ce n’était qu’une histoire de vocabulaire, rien de bien grave. Le fait était que sans Regulus, il était le dernier héritier masculin des Black et que ça justifiait de le garder en vie. Bellatrix n’aurait sans doute jamais d’enfant, trop folle pour ça et de toute façon, ce serait un Lestrange. Narcissa avait Draco, mais c’était le nom de Malfoy qu’il portait et Andromeda elle, elle avait une fille bâtarde aux yeux de la famille. Alors même s’il n’était pas le meilleur des choix, il était quand même leur dernier espoir. Sans lui, la grande maison des Black allait s’éteindre. Le geste de la blonde ne déstabilisa, le laissant bouche bée un moment, alors qu’il perdait ses mots, son cœur battant la chamade dans sa poitrine, il perdait le nord Sirius. Reprends-toi ! lui hurlait la petite voix dans sa tête. « Je … euh. » Il était confus maintenant. Il écarta quand même la blonde, mais ça restait compliqué de se reprendre maintenant. « Laisse tomber, tu ne peux pas comprendre. » Il n’avait pas mieux comme explication sur le coup, elle l’avait perturbé avec son contact inattendu et maintenant, il ne savait plus où se mettre Sirius.

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