the wand choose the wizard | |
maîtrise de la magie (73%) | |
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Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?jane lui parle souvent du ministère le soir, autour du dîner. mais depuis plusieurs mois, il lui suffit de peu de mots pour comprendre la désorganisation qui règne là-bas, car sa simple présence démontre comme ils sont dépassés. elle se pavane comme de plus en plus d'autres, marque au bras, pendant que les londoniens manifestent pour la destitution de Bagnold. le dos de cette pauvre femme semble se courber à vue d'oeil et à la vue de tout ça, sa chute n'est à priori qu'une question de temps. mais d'après lui, il ne sert à rien de le faire avancer trop vite. car si c'est certain qu'elle entraînera avec elle le monde tel que leur génération l'a toujours connu, qui sait qui il faudra déloger ensuite s'ils en manquent pour placer leurs pièces sur l'échiquier.
I solemnly swear I am up to no good.001. avec sa femme, c'est le genre d'histoires d'amour dans lesquelles on n'arrive pas vraiment à se défaire de la première impression qu'on a eue de quelqu'un. une yaxley de serpentard, avec qui il partageait quelques cours et qui se retrouvait parfois assise sur le même coin d'herbe, les soirs où lui et sa bande d'amis tuaient le temps avant le dîner. la personne qui s'ajoute de temps à autre quand le cercle s'élargit, et la première dont il a croisé le regard quand en septième année, ces gars tous un peu macho se vantaient de la belle plante qu'ils amèneraient au bal.
ça t'dis de danser ? qu'il avait lâché sans trop de convictions, mais pas vraiment par dépit parce qu'elle était pas mal, mais de ces beautés banales, pas de quoi suer en attendant sa réponse. et un haussement d'épaules plus tard l'accord était passé. ils ne se sont plus vraiment adressé la parole avant le jour du rendez-vous, pas plus qu'ils ne l'avaient jamais fait en fait et la relation a perdurée comme ça. des rencards à l'angle d'un couloir, plus de bécotage que d'échanges profonds et après poudlard, des baisers souvent imbibés de wisky pur feu. ils ont toujours senti ce truc entre eux, sans vraiment vouloir le développer sortis de ces quelques mains baladeuses. c'était rien de sérieux. d'ailleurs il s'est écoulé quatre ans entre le soir du bal de fin d'année et celui où ils ont fait l'amour pour la première fois, c'est dire à quel point la flamme était faible entre eux. c'était presque absurde de se revoir, désespéré, voué à l'échec, égoïste, et s'ils n'avaient pas conçu leur fils ce soir-là ils auraient sûrement continué à s'embrasser par hasard tout en fondant une toute autre vie chacun de leur côté.
002. ce sont toujours les mêmes visages qui défilent dans leur maison de famille. il faut dire que son père n'a pas changé de vie depuis ses années d'études. le même cercle de connaissances et en son centre, le mage noir, dont demetrius parle en fronçant les sourcils et en remettant d'équerre sa barbe. difficile de deviner s'il l'estime ou si sa présence à ses côtés depuis le premier jour n'est due qu'au fait d'avoir été là au mauvais moment, au moment endroit. sûrement parce que son regard finit toujours par divaguer, pas comme s'il perdait pied au contraire, c'est toujours comme si mille choses passaient dans son esprit et qu'il avait besoin de solitude pour les trier. quelqu'un de difficile à cerner, son père. parce que l'homme est loin d'être loquace, mais quand il parle, ses mots vous restent à jamais en tête.
reste à ta place mon fils, tant que tu n'es pas certain de pouvoir la quitter. lui a-t-il soufflé le soir de ses dix-sept ans, avant d'enchaîner sur ce qui semblait être un discours préparé depuis de longues années. sûrement parce qu'il faisait partie des premiers et que ce n'est pas simple à porter, d'être à la base de ce que devient celui dont il ne prononce plus le nom depuis longtemps. pas que leurs mœurs soient profondément dissemblables ou qu'il se sente différent du garçon qu'il était quarante années en arrière, mais une chose a toujours différée de ces deux hommes : la folie du lord, qu'ils ont tous entretenus au fil du temps. et qu'il ne veut pas voir à la base du monde qu'il laissera à ses enfants.
003. les liens qu'ils entretiennent avec les ollivanders sont restreint. il a dû attendre ses onze ans révolus pour rencontrer le premier d'entre eux, sur le chemin de traverse lorsque ses parents lui ont acheté sa baguette. c'était étrange, l'œil que portait le vendeur sur lui et la manière dont sa mère se tenait à un mètre de l'homme - son frère - pour discuter de banalités, tout en paraissant parfaitement à sa place.
004. ça a commencé par quelques bièraubeurre aux trois balais. puis du vin d'ortie aux dîners de famille quand il fut en âge d'être autorisé à en déguster, bien que son palais fut déjà détruit par le whisky pur feu qu'il s'enfilait en cachette dès qu'un copain mettait la main sur une bouteille. lui qui déteste perdre la face sait parfaitement où se trouvent ses limites, mais a bien du mal à se convaincre de ne pas les outrepasser. fort heureusement, il n'a pas l'alcool mauvais. il n'est même jamais aussi charmant qu'avec un coup dans le nez.
005. theodore est né il y a sept ans maintenant. son fils unique, qu'il traîne ça et là comme un bon ami qui tient plus de l'ombre que du compagnon. il a besoin de le sentir dans les parages. son œil est toujours vissé sur le crâne du gamin, et ses mains cherchent constamment à retrouver ses épaules. pourtant leur relation se passe de mots. parce que le petit sait que son père l'aime, ou devra le deviner au travers de ses silences. les nott sont comme ça. et il lui ressemble, surtout ses traits. il a le regard sage de son grand-père et du reste, marius espère qu'il prendra tout de sa mère en grandissant. car tout ce qu'il a de meilleur en lui est bien mieux encore chez jane, dont le ventre de grossesse se devinait sur les photographies de leur union et qui continue de donner tout son charme à leur portrait de famille. et s'il ne sait pas vraiment s'y prendre avec son fils, il se verrait bien incapable de survivre à leur trio.
006. cet homme est pénible. il est sauvage et manque cruellement de savoir vivre, et d'envie de contenter son monde. il grogne quand une invitation à dîner lui parvient et que les réunions s'éternisent, et il a cette insupportable manie de prodiguer des conseils qui tiennent plus du jugement.
007. l'on dit de lui qu'il virevoltait sur un balais pour enfant avant de savoir se tenir debout. lui ne s'en souvient pas, mais se débrouillait pas mal durant les cours de vol en première année. il se trouve également toujours quelque part dans les tribunes lors des coupes du monde de quidditch sans qu'on puisse parler de passion, et il a même passé les sélections pour entrer dans l'équipe de sa maison de son temps à poudlard. il fut pris, mais finit par décliner l'invitation du gars qui fut son capitaine pour une demi-seconde. ça lui aura longtemps valu la réputation de petit merdeux dont la seule vocation était de se foutre du monde, et le jeune nott était bien comme ça, mais c'est quand il s'est rendu compte du temps et de l'implication que ça nécessitait qu'il a refusé la proposition. trop d'heures de cours et plus d'options qu'en avaient ses amis réunis, ses résultats scolaires étaient insolemment bons et son insupportable nonchalance faisait tâche parmi les têtes de la classe. et c'était pour lui bien plus stimulant que de balancer des souaffles. le garçon n'a jamais été du genre à s'éparpiller. une chose à la fois, et chaque chose en son temps. puis l'ombre des bibliothèques lui sied bien mieux que l'effervescence des terrains de jeux.
008. avec jane, ils habitent un loft, sur la rive gauche de la tamise. assez étrange pour le gamin qui a grandi sur une île de se faire au bruit constant, mais surtout au voisinage moldu, qu'il évite autant que faire se peut. des gens excentriques que ces moldus, rustres et limités, qui le font lever le poing chaque fois qu'ils manquent de l'écraser avec leurs satanée voitures. et il se fiche bien de passer pour quelqu'un d'étrange quand il porte sa cape en rentrant de sainte mangouste, car il faut voir les accoutrements dans lesquels ils se trimbalent dans les rues. et quand ses collègues se mêlent à eux dans les bars après le service, il se demande comment ils font pour paraître si à l'aise. lui n'étant pas de ceux qui s'étendent sur la pluie et le beau temps, il n'aurait aucune idée de quoi converser avec ces gens. même theodore, qu'il laissait parfois déambuler avec certains de ces gamins du quartier quand il avait trois ou quatre ans s'est lassé de lui-même. et de son avis, les échanges entre sorciers et moldus devraient s'en tenir aux quelques salutations qu'il accorde à ses voisins d'immeuble.
009. c'est de son père qu'il tient cette vision en demi-teinte des moldus. plus juste que ce qui s'en vient, mais plus sécuritaire que ce qui est en place. et c'est ce dont traitait le discours, le soir de ses dix-sept ans. demetrius ne souhaite pas lever le secret du monde sorcier, mais il ne désire ni les assouvir, ni les éradiquer, pourtant c'est bien dans ces eaux-là que se dirigent les ambitions du lord. et le pourquoi lui désire s'en éloigner, quand l'heure sera venue. ses idées sont plus terre-à-terre que celle de son maître. cohabiter en silence. cesser les mariages entre races pour redorer les lignées de sorciers existantes. s'en tenir aux échanges entre dirigeants des deux mondes. éviter tout mélange quel qu'il soit, finalement. et ce qu'il veut c'est le siège de premier ministre, pour imposer ses idées par les écrits, plutôt que par la peur, ou la force au sens propre du terme. la gloire ne l'intéresse pas. ni la sienne, ni celle du lord. et l'homme est réaliste. il sait qu'il manque de la fougue suffisante pour s'approprier ce siège, ce qui est également le cas de son fils, mais pas de celle qui partage sa vie. c'est par le biais de sa belle-fille, jane, qu'il veut voir le monde se mouvoir selon leurs idées.
010. sa vie n'a jamais été inconfortable. ni palpitante. ce n'est pas quelqu'un de palpitant de toute façon. un garçon sans fond d'histoires dramatiques. des parents relativement présents durant son enfance et par après, et il ne garde pas en horreur les après-midi passées sous la surveillance de l'elfe de maison grincheux, avec qui ça lui arrive encore de partager une bièraubeurre. quant-à ses deux sœurs ça n'a jamais été flagrant, mais y a-t-il jamais eu un autre genre de lien fraternel ? dans les bonnes grâces du lord pour ses nombreux faits d'armes, la plus âgée fait partie de ces nouvelles recrues qui courbent docilement l'échine et observent les familiarités des anciens d'un oeil critique. et depuis que demetrius ne fait plus secret de ses ambitions personnelles auprès de sa branche, elle s'est éloignée en silence, montrant par la même son désaccord quant-à la scission qu'il espère amorcer de son vivant. mais le milieu au sein duquel ils évoluent n'est qu'un banc de requins où la dévotion compte plus que les liens du sang, et elle rit depuis trop longtemps avec ceux qui regardent son père avec suspicions. elle ne passe plus dans la maison familiale et tait ses faits et gestes. la sentant vaciller, le benjamin lui rappelle régulièrement sa place via des manières souvent discutables. et il en va de même pour la deuxième née. ç'aurait peut-être été différent et plus simple s'il avait eu des frères, parce que les hommes et les femmes ont toujours fait bande à part dans la famille. qui sait ? la seule qui déroge à cette règle, c'est jane. parce qu'elle a pris un siège sans perdre son temps à nourrir l'espoir qu'on le lui tende. elle est plus nott que ses aînées. que sa mère. que lui-même, souvent. c'est ce qui la rend si importante. alors ôtez-la de son existence, et l'homme à la vie confortable volera en éclats. instantanément.
mischief managed.
pseudo, prénom natblida, jennifer.
âge vingt-six ans.
lieu de résidence france.
personnage personnage du registre.
avis sur le forum une beauté (l'apparence me rend nostalgique) (always)
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