the wand choose the wizard

détermination (100%)	loyauté (40%)
maîtrise de la magie (90%)	altruisme (20%)
courage (50%)	dynamisme (70%)
espièglerie (80%)	prudence (60%)
sagesse (40%)	extraverti(e) (15%)

I solemnly swear I am up to no good.

001. machiavel aux yeux noirs, depuis sa plus tendre enfance, affamé de secrets susurrés. il s'dirait curieux de la nature humaine, déconnecté d'celle-ci pourtant. un adversaire plus qu'un allié; l'intérêt devenu arme. on l'paye en gallions et ici et là, il glane des informations silencieuses sur ses clients. des listes compromettantes de faciès rattachés à des histoires catastrophiques, secrets en cave dans sa mémoire ou quelques carnets enchantés. le pouvoir de c'qui ne se dit pas, ce qui est embarrassant. mercenaire, main tendue dans l'noir, si vite à devenir une poigne s'refermant sur une âme. dans les bas-fonds d'un monde magique grondant de ténèbres, il est myocarde furieux de trafics en tout genre; le marché d'humains et celui d'marchandises illicites, remèdes et poisons tout à la fois. exécutant et exécuteur; épouvantard, prêt à revêtir la gueule du cauchemar d'n'importe qui. 002. puissance viteri qui l'a laissé s'asseoir à la table de grands politiques du monde magique. sous le couvert d'être homme d'affaires, héritier de commerces de marchandises sorcières, le sceau familial pour se conjuguer à celui, plus insidieux et discret, de l'opération dormant dans le noir. il a fait sa place ici-bas, comme les géniteurs: self made, les viteri à la gueule d'étrangers qu'on n'a que trop sous-estimés. il en a serré, des paluches faussement amies, sourires accrochés aux lippes. l'obséquieux du sens des affaires pour mieux masquer des intentions aussi ambitieuses que destructrices: alcibiade des temps modernes, nectar aux lippes, prêt à régner sur des cendres. 003. élève rigide en quête d'prouver sa valeur, logé dans les cachots de serpentard, il n'était pas le plus sociable de tous; discret observateur léchant les murs, patient, comme s'il attendait son heure, le nez plongé dans des livres. studieux pour engranger l'plus de connaissances: une pratique affamée d'une magie qu'il aurait voulu dompter. l'excellent élève brillant sur les estrades des cours de métamorphose et de sortilèges, la théorie devenue un art appliqué à la perfection. dans ses veines, le pouvoir n'a jamais été affaire d'âme, mais arme aiguisée selon ses besoins. l'intérêt oscillant; quelques notes catastrophiques dans les matières les moins enrichissantes, l'besoin de se forcer pour les cours de potion-- mais le maniement de la baguette, comme une extension de son esprit affiné. adulte aujourd'hui, la pratique est soutenue; il n'est pas le sorcier confortable qui fera apparaître des verres remplis de nulle part plutôt que de les servir à la main. un talent dosé là où il le faut; l'ambitieux qui s'dit si vite que la baguette est là pour le servir, et non pas l'inverse. 004. érudit plus que populaire, gamin qui en a profité pour engranger une curiosité affamée: de plus en plus profondément il a plongé tête la première dans l'histoire de la magie, abysses du passé recelant de bien meilleurs mystères que ceux vendus par la voix monocorde du professeur. un profond dédain et désintérêt pour les créatures magiques; fascination pour les artefacts anciens, perdus depuis si longtemps, les vieux contes qu'on ne narre plus. dans les années supérieures, la section interdite a été explorée ici et là. il a la gueule d'un expert d'art, historien fasciné parfois, face aux étranges objets qu'il entasse chez lui-- paye parfois par poignées outrancières de gallions. vole, d'autres fois. 005. des apparences toujours soignées, tirées à quatre épingles; le mordant d'un charmeur qui se veut toujours bien portant. le dos fier, l'allure conquérante. porté du paon bourgeois qui a pris ses aises depuis longtemps déjà. à poudlard, gamin organisé dont on s'moquait, le précis qui ne se laissait que rarement distraire. adulte gourmand, caméléon selon l'interlocuteur: pourtant, demeure toujours le soin sans faille pour trahir quelques manies ancrées en lui depuis bien longtemps. 006. relations amoureuses tumultueuses, cœurs confondus damnés à clasher; l'affection trop vite devenue conflit. elles, trop fières, trop demandeuses. lui, trop instable-- relations adultères parsemées en un pedigree lourd comme du béton. une épouse jeune qui avait voulu partir, est morte d'une infection fulgurante quelques temps après que les disputes aient fini de vriller l'air. alexios le mal lui-même, corrosif dans ses désirs impétueux, sa jalousie possessive, son incapacité à avoir la gueule d'un chevalier blanc d'récits nimbés d'idéalisme. la noblesse crevée sur les lippes au-delà du masque qu'il offre si volontiers aux autres; dans l'intimité, il est aussi solitaire que demandeur. aussi destructeur que passionné. l'amour brut de béton qu'il mate méchamment, à ressasser des souvenirs baignés d'idioties faisant danser le myocarde. 007. clan viteri, fratrie de femmes où il baigne au milieu, l'ultime sur lequel va crever le patronyme. il a une jumelle, née quelques minutes à peine après lui, asha, quelque-chose d'une épine dans le pied, quelque-chose d'une affection biaisée pour la sœur qui a partagé le ventre de leur mère, avec lui. p't'être la seule pour qui il pourrait faire des concessions, insidieusement plus cruel avec les autres, une cadette et une benjamine pour lesquelles il voue une profonde indifférence, l'goût du mépris, accentué par leurs esprits revêches. 008. une nuit de pluie, gamine qui a frappé à sa porte, un bébé dans les bras, des torrents de larmes sur ses joues. l'enfant rejetée par sa famille pour le môme qu'elle avait dans les bras, l'amour infini qu'elle lui vouait déjà. son bâtard, fils né d'une relation consumée en quelques nuits demandeuses- un caprice qu'il a envoyé promener dès qu'il l'a vue, dès qu'il a compris. à l'époque, une hystérique d'épouse à la quête désespérée d'avoir des enfants à elle. à la fin d'un fil de vie, aucune progéniture n'portant le nom viteri, rien d'autre qu'une vie inconnue qu'il a balancée sous une averse. 009. l'indifférence pour le monde moldu; ni haine, ni affection, terrain de jeu comme tout le reste. des parents viteri qui ne se sont que rarement prononcés sur leur loyauté, travail en poumon à la famille. une fratrie aujourd'hui dispersée dans tous les milieux, sur tous les champs de bataille: une guerre qui a la gueule d'l'extinction annoncée de leur branche familiale. si souvent, il a l'allure du seul neutre dans la famille. 010. la guilde est son bébé, le silencieux réseau de connexions entre mercenaires et trafiquants, alliance pulsant depuis plusieurs années déjà: le nid fait dans un monde en paix, l'adaptation fut facile pour la guerre- une voie grande ouverte à des business secrets de plus en plus demandeurs. il n'y a rien d'plus rentable que la guerre; destruction progressive de c'qui avait été, la société qui leur aurait si volontiers craché à la gueule autrefois, semble tant avoir besoin d'eux désormais. et valeur repère entre tous ses éléments sont les gallions. un sceau représentant quelques points d'une constellation haut dans le ciel pour s'reconnaître les uns les autres; des gueules qu'il connaît toutes, quelque-chose d'un père à l'inspection de la bonne marche de son petit cosme. quelque-chose d'un dictateur.

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