the wand chooses the wizard

détermination (92%)	loyauté (81%)
maîtrise de la magie (88%)	altruisme (77%)
courage (75%)	dynamisme (64%)
espièglerie (30%)	prudence (73%)
sagesse (68%)	extraverti(e) (28%)

Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
le doute persiste, malgré l'amour du métier et la fierté de l'insigne, le doute est là, car la paranoïa est également présente, perfide à souhait, à qui peut-on encore faire confiance ? à qui ? la question va et vient, empêche le sorcier de fermer l'oeil et trouver le sommeil, de profiter de la quiétude de morphée, frank a pourtant encore envie d'y croire, croire aux valeurs défendues par le ministère, croire en la ministre qu'il a longtemps défendu, mais force est de constater que tout s'effondre et que le ministère n'est finalement plus qu'un nid à rats ? mais l'auror reste, ne quitte pas sa place et se montre prudent autant que possible, hésitant, respectueux de la hiérarchie malgré tout, il regrette le passé et tout ce qu'il y avait avant la guerre, mais il est désormais tant de se méfier du trône et d'accorder uniquement sa confiance à ceux qui la méritent, la famille et les plumes du phoenix, quoiqu'en dise, l'ennemi est partout, absolument partout.

I solemnly swear I am up to no good.

001. le crayon et le carnet, les doigts salent, la mine qui se casse à plusieurs reprises, quelques ratures et des coups de crayon, depuis son enfance, frank dessine, frank se concentre et observe, redessine ce qu'il voit, à son image, selon sa propre interprétation, perspective maîtrisée, expression retranscrite, un talent moldu, il ne s'aide en rien de la magie et ses premiers croquis sont ceux des gnomes qui venaient visiter le verger de ses parents aux abords de liverpool, depuis tout petit fasciné par la magie et le monde autour de lui, il a enchaîné les carnets que sa mère conserve avec affection à la maison, il en a plusieurs, toutes les pages sont griffonnées, raturées, de l'art sous la mine et aujourd'hui, désormais adulte, marié mais surtout père, il prend le temps de se poser près de son fils, de l'observer et de le dessiner, portrait de famille, le carnet toujours dans une poche, quelque part, à porter de main, dessiner c'est son talent à lui, une partie de sa personnalité, quelque chose qui lui permet de s'exprimer, parfois bien plus que les mots. 002. l'odeur affreuse de la cigarette, entre ses doigts, toujours là, même s'il essai d'arrêter sous l'impulsion d'alice, cette vieille habitude ne le lâche pas, pas dans la maison, pas à côté de ton fils, mais toujours le vieux briquet du paternel dans la poche et un paquet qui traîne ici et là, mauvaise manie, mais le besoin presque viscéral de s'en griller une quand la tension est à son comble, parce que frank fait parti de ces gens là, mais si, vous savez, ceux qui ne parlent pas quand ça ne va pas, quand quelque chose les tracasse, il se ferme, coquillage verrouillé et laisse la tension prendre le dessus, le silence devenir assourdissant, étouffant, alors oui, fumer n'est pas bon, mais fumer le détend, lui permet de réfléchir et de se poser, de calmer ses nerfs et de ralentir ce cerveau qui cherche constamment à toujours réfléchir trop, à imaginer le pire des scénarios, la fumée s'échappe et ça lui vide la tête, ça apaise papa ours un peu, jusqu'à la prochaine crise d'angoisse. 003. insomniaque, le sommeil, autrefois amie, est désormais difficile, trop difficile à trouver, des nuits entières à ne pas fermer l'oeil, le visage fatigué, les traits tirés et des cernes visibles, l'auror ne semble parfois n'être qu'une coquille vide, un corps là, mais un esprit absent, parce que frank réfléchit trop, comme toujours, comme à son habitude, la tension, la peur de tout perdre, que sa vie puisse voler en éclat, perdre ce précieux et si fragile équilibre, perdre sa femme, son âme soeur, perdre son fils, sa famille, les siens, tout ce qu'il a essayé de construire, il a déjà failli une fois, quand alice a donné naissance à leur fils, scénario affreux, rêve qui s'effondre, un mauvais accouchement, la vie qui défile devant ses yeux et finalement, aucun mort, pas de tombe, uniquement le miracle de la vie, mais revoir à nouveau le visage livide de son épouse lui fait peur, l'effroi s'empare de lui, l'homme est incapable de profiter de la quiétude d'un songe, les yeux rivés sur le plafond, la tragédie qui repasse en boucle et si, si finalement, un jour, ça allait se produire ? comme un rêve prémonitoire, la peur qui se cache dans la pénombre, prête à bondir pour tout lui prendre, pour tout écraser et qu'à la fin, il ne reste plus rien. 004. l'uniforme et le blason, scolarité sous la protection d'helga la douce, frank a toujours été le bon camarade, le bon ami, celui qui aide, qui donne des conseils, mais qui évite les ennuis, pas de ceux qui explorent l'école ou osent braver le couvre feu, plutôt l'érudit, celui qui essai d'apporter quelque chose aux autres, même si sa scolarité ne fut pas parfaite, quelques déboires en potions, une discipline dont il n'a jamais compris la subtilité, mais talentueux en sortilèges et passionné d'histoire de la magie, on le trouvait généralement à la bibliothèque sinon au club de bavboules, préfet durant sa cinquième année, une expérience enrichissante et un plaisir d'aider les nouveaux venus, une unique retenue dans le dossier, pour avoir osé en sixième année accepter un duel contre un serpentard qui s'en prenait à un élève de sa maison, élève vaincu, crache-limace toujours aussi efficace et une retenue pour entacher le dossier de l'élève, mais déjà, à cet âge, le petit frank était redoutable une baguette à la main, un talent qu'il n'a pas perdu, au contraire, il l'a aiguisé un peu plus chaque année, jusqu'à en faire une arme tranchante et aujourd'hui, l'insigne de préfet n'est plus, soigneusement rangée dans ses affaires d'étudiant, on y voit à la place, briller sur le costume, celle des aurors, prestige absolu. 005. le balai et le vertige. Une peur sans nom permanente, récurrente, depuis tout petit, celle du vide, le vertige, tomber, s'écrouler, perdre contrôle et ne plus se rattraper, alors depuis petit, frank est incapable de rester longtemps sur un balai, moqueries des uns lors des cours de vol sur balai, oreilles attentives et bras de la mère qui le serrent pour le rassurer, comprenant que son fils n'est simplement qu'un garçon avec ses peurs, ses propres démons, incapable de monter aux arbres petit, frank sait se servir d'un balai, mais il ne sait pas dompter sa peur, il ne l'a jamais su, alors il préfère se déplacer autrement s'il le peut, transplaner ou utiliser le réseau de cheminée, le balai reste un cauchemar à ce jour, une peur sans nom qu'il ne parvient toujours pas à dompter. 006. elle est longue, elle orne finement  le dos du sorcier, commence dans le bas du dos pour grimper le long de la colonne et disparaître à l'entrée du coup, une cicatrice comme une entaille, blessure de guerre infligée par l'ennemi lors du concert à oxford, une vilaine cicatrice, un maléfice cuisant lancé dans le dos comme un fourbe et l'auror en sol, mordant la poussière, crachant ses tripes, le sang qui perle et tâche les vêtements, un séjour à st mangouste et du repos pour apprendre à se reconstruire, à avancer, mais l'envie de se venger est là, omniprésente, découvrir qui a fait ça et lui faire pire, l'homme laisse place au molosse, avide d'obtenir sa revanche, malgré les réticences de l'épouse.  007. alice, l'épouse, la muse, l'âme soeur, une évidence et pourtant, une connaissance depuis l'école, elle a toujours attiré le regard de l'homme sans que celui-ci, par pudeur et par timidité, n'ose l'aborder, des regards échangés, quelques sourires maladroits, des paroles dans les couloirs et le bracelet, le fameux bracelet qui marque le début d'une relation, mais la fin de l'école sépare les deux sorciers pendant deux ans, frank entre comme auror, mais surprise, alice fera de même, le destin semble les réunir et leur emploi aussi, il devient son formateur, elle devient son élève, mais la relation change, évolue et ce qui était une évidence devient une réalité, quelques rendez-vous et ils finissent ensemble. 008. neville, le nom du fils, le fameux petit héros, le bonheur dans sa maladresse et sa fougue, la fusion des deux êtres que l'on protège, une grossesse difficile pour alice, des conséquences et la peur au ventre quand la couche est ensanglantée, alors on protège neville, le petit héros, on est toujours là, le regard perdu à l'admirer, la crainte de le voir disparaître, qu'il soit un dommage collatéral de cette guerre qui dure depuis trop longtemps, surprotection, la peur de tout, l'angoisse, la crainte de perdre cet équilibre si fragile. 009. petit merlin, le nom d'un grand sorcier, pour une petite bête de compagnie, un vieux chat, un rouquin qui l'accompagne depuis désormais plus de dix années dans ses aventures, gardien de la maison, un peu caractériel, boudeur à ses heures, merlin est pourtant essentiel à son maître et sa nature de fléreur, chat croisé apparemment, le pousse à protéger neville, à faire attention à ce trésor, à miauler si un danger se présente, fidèle compagnie à quatre pattes, merlin a sa place au sein du foyer. 010. l'ordre du phoenix, une évidence, une nécessité, protéger ce qu'on aime, frank et alice se sont engagés ensemble au début de la guerre, mais si aujourd'hui, ils pensent encore qu'il faut se battre pour vaincre, frank sature, n'en peut plus, cette guerre, elle dure depuis trop longtemps et elle impacte trop sur le moral, l'homme n'a jamais autant douté de son engagement, pas de ses valeurs, mais de la nécessité de continuer depuis la disparition d'albus, comment faire sans un leader pour organiser le tout ? comment vaincre enfin et ne plus être diviser en son sein ? l'ordre n'est que le reflet de lui-même, des soldats éparpillés ici et là, quel avenir ? frank sent l'espoir s'envoler, il s'effiloche dangereusement mais quand il voit neville, il retrouve la force d'autrefois, renaître de ses cendres pour protéger l'avenir, la flamme doit perdurer à jamais.