the wand chooses the wizard | |
maîtrise de la magie (80%) | |
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I solemnly swear I am up to no good.001. le sang, jamais un gage d'éternité ; petunia, jamais à sa portée, toujours arrachée à sa prise, fleur vénéneuse d'une rancœur accumulée pour ce à quoi elle ne peut rien, lily. trop d'heures enfantines écoulées à blâmer la magie sinueuse à ses veines, un désir d'être autre pourvu qu'elle soit
comme elle, à implorer des cieux sourds de lui ôter le coup du sort assigné à son essence. trop longtemps, à espérer être moldue, se perdre pourvu qu'elle retrouve la soeur -- et rien de plus à dire, rien à rajouter, alors que le poids des années à achever de creuser le fossé, dessiner la ligne du cratère qui les sépare. ne demeurent que les regrets -- quelques tentatives vaines de tendre une main vers la petunia perdue. et, inlassablement, se tenir dans l'ombre de leur demeure, pour veiller sur ceux qui ne seront jamais
siens, tenter d'assurer leur survie à un monde qui ne saura les épargner.
002. l'accident d'un hasard, un jeu de dés qui se veut gagnant -- c'est la magie qui coule à ses veines, quelque chose d'une ironie, d'un rêve, à l'esprit de celle qui n'avait jamais su se contenter du réel, avait toujours laissé l'imagination s'égarer vers
plus. poudlard, un foyer ; gryffondor, une famille. à l'idée des dortoirs parés de grenat et d'or, c'est une vague nostalgie qui s'accroche à son cœur -- et toujours des vêtements à l'effigie de la maison qu'elle persiste à porter. c'est pourtant la morsure de réalité qui est venue frapper dans la bulle de magie ; l'horreur, inévitable, l'évidence que rien n'est jamais
parfait. à leurs yeux, jamais plus qu'une aberration, une lie de leur sang -- jamais vraiment des leurs, éternellement étrangère.
003. la rancoeur des premiers jours, envolés depuis si longtemps ; et si elle méprisait le garçon, c'est avec violence que le myocarde pulse pour l'homme, un rythme devenue mélodie habituelle, harmonie du cœur au sien. jamais capable de tolérer le farceur, amusée de l'esprit vif, éprise de l'homme mûri par les années -- james, comme une
évidence, qui ne s'est démentie dans le temps.
trop vite, murmuraient-ils tous ; trop d'empressement à l'union, trop de hâte dans la constitution de l'un à partir d'eux deux --
trop jeunes, qu'ils répétaient inlassablement, médisants sans visage. qu'importait -- jamais un instant de doute accroché au cœur, et l'émoi aussi vif qu'aux premiers instants.
004. le fruit d'aimer, l'enfant chéri au-delà même des conceptions humaines ; il est
tout, harry, poupon arraché à sa chair, graine de vie fleurie dans son foyer. l'enfant, une priorité constante à l'heur de la mère, dévouée aux siens plus qu'à tout -- le choix de rester auprès d'eux, la conscience que là seule est sa vie. et l'inquiétude, qui dévore, ronge les entrailles, terreur innommable qui la déchire -- l'angoisse de s'éveiller et qu'il ne soit plus, harry. l'angoisse qu'il s'éveille et qu'
eux, ils ne soient plus. et toujours, la peur de lui laisser
ce monde, vicié de ténèbres.
005. la perte, lourde aux épaules, comme un fardeau éreintant asséné sans merci ; leurs noms, gravés à sa chair, venu morceler la peau de tous les pans d'âmes perdus avec eux -- des amis, emportés par la vague d'encre sombre qui les noie tous, moldus innocents qu'il ne reste qu'à pleurer, sorciers sacrifiés sur l'autel d'une guerre qui n'aurait jamais dû être. il se maintient, le masque, dissimule combien elle s'effrite, lily, fragile d'avoir trop perdu -- et les larmes se taisent, se cachent sous les rires doux et les caresses empreintes de réconfort. ne demeure que l'attente angoissé du prochain nom qui viendra s'ajouter à la trop longue liste de ses fantômes.
006. la cause, embrassée sans une hésitation -- l'ordre, une
évidence, membre fondateur des premières heures ; et il ne s'est jamais agi d'égalité à ceux qui ne l'ont jamais comptée de leur nombre, jamais de simple
justice -- elle n'est que mère aveuglée d'amour, lily, les armes prisent pourvu que ce soit de la pointe de sa baguette que se dessine un meilleur avenir pour harry. elle ne craint plus ; se fait némesis vengeresse lorsque se présente le danger, flamme divine pour
protéger les aimés.
007. dumbledore, homme vénéré de tous, figure omniprésente des souvenirs d'enfance ; une vague amertume qui s'accroche à la langue, pourtant, à l'idée du regard insondable, de ses calculs restés mystérieux. jamais capable de véritablement offrir sa confiance à l'homme, des doutes gardés tus, un sentiment viscéral qui fait vibrer la peau de méfiance ; dumbledore, trop obscur dans ses intentions pour être jamais vraiment
cru, de ces histoires demeurées embrumées de mystère. assez, pour qu'elle ne vienne verser de larmes à l'heure de sa fin ; et des regrets, pourtant, la perte d'un sorcier talentueux arraché à leurs rangs, et l'angoisse, toujours plus intense.
008. gosse éprise de livres, des mots à jamais dans la tête, fourmillants dans les doigts ; le défi de toutes leurs ambitions, à la sortie de l'école, professeurs déçus qu'elle ne veuille aspirer à plus, l'élève brillante. de heures tendres, évadées dans leur demeure, des livres tapés du bout des doigts, guides de botanique et de voyages, guides de l'envie du moment, elle est de ceux qui s'offrent sans retenue, n'aspirent à plus.
009. le chat, adopté quelque peu réfractaire, pour satisfaire aux désirs de l'époux, les yeux roulés trop de fois dans leurs orbites avant de lui céder -- et le refus de jamais admettre qu'elle y est désormais trop attachée, lily, écrase l'animal de son affection, se plaît à entretenir dans l'ombre l'idée accrochée à l'esprit de james que c'est là la tranquille mcgonagall venue prendre part à leur foyer.
010. les livres, qui s'épanouissent à toutes les surfaces de la demeure, un joyeux chaos qui nourrit la passion ; c'est les pages qu'elle respire, les mots qui pulsent dans le coeur. la mauvaise habitude d'en entamer de multiples en même temps, les pages marquées de ce qui tombe sous sa paume distraite ; un brin de temps, une cuillère, un stylo. ils racontent une histoire, ses livres marqués, témoins d'un instant -- la main verte, le jardin entretenu avec amour ; ce n'est que de ses légumes qu'elle nourrit les siens, le parfum de ses beignets de tomate comme inlassablement flottant dans le foyer, la maison noyée de fleurs sauvages pour embaumer ses murs -- la culture moldue, omniprésente à son existence, des pans de vie qu'elle cultive sans retenue, inspire à james et harry, des pans d'elle qu'elle offre à un monde sorcier qui ne parvient pas réellement à comprendre.
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