the wand choose the wizard

détermination (80%)	loyauté (85%)
maîtrise de la magie (75%)	altruisme (70%)
courage (60%)	dynamisme (55%)
espièglerie (30%)	prudence (60%)
sagesse (70%)	extraverti(e) (45%)

Que pensez-vous du Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
Lavinia n’est pas réellement experte en la matière, mais comme pour tout, elle a un avis bien tranché sur la question depuis qu’elle a douze ans : D’abord par simple esprit de contradiction et pour littéralement foutre en rogne son père, elle n’a jamais vu le Ministère et ses employés que comme une ribambelle de bureaucrates ennuyeux à en mourir, qu’elle a toujours raillés avec cynisme. Bref. Aujourd’hui plus que jamais, il n’est question, à ses yeux, que d’une belle brochette de bouffons (à quelques exceptions près) qui font de belles réceptions pour leurs différentes inaugurations, mais qui ne sont pas réellement fichus de prendre en considération les menaces auxquelles ils devront faire face un jour ou l’autre, qu’ils le veuillent ou non. Sont mignons, mais un peu cons, comme dirait Seamus dont la langue se délie après deux verres de whisky Pur Feu.

I solemnly swear I am up to no good.

001. Dandy aux allures snobinardes qui ne jure que par le Ministère, le père de Lavinia n’a de regard pour ses rejetons, que sa femme délaisse tout autant que lui, qu’au détour de critiques véhémentes qui blessent plus qu’elles n’éduquent réellement. C’est entre les murs froids d’une maison victorienne de Belgravia que Lavinia apprend de l’intolérance du patriarche, rongé par une infériorité sanguine qui le tourmente et qu’elle ne comprend pas. Ce qu’elle comprend, en revanche, c’est qu’il n’y a rien de plus pathétique que le désespoir d’un homme cherchant à gagner en supériorité sur un monde qu’il dédaigne effrontément, quitte à en oublier les principes fondamentaux de l’humanité.

002. Monsieur et Madame Edgecombe sont ce que Lavinia nomme, depuis qu’elle a quitté la demeure familiale et qu’ils ne peuvent plus (vraiment) la réprimander, de parfaits petits soldats de plomb (c’est surtout dans la cervelle qu’ils ont du plomb, en fait). Parce qu’elle a pris l’habitude de ne plus faire attention quand elle évoque la stupidité de leur dévouement pour un Gouvernement soi-disant progressiste, elle a déjà failli gâcher de nombreux événements (ceux auxquels elle se décide à convier ses parents, c’est-à-dire le cinquième anniversaire de Marlene, les cinquante ans de sa mère, le réveillon de Noël il y a tout juste dix ans et… Et la liste est longue, même si elle ne tourne qu’autour d’un nombre restreint de festivités).

003. Parce qu’à Belgravia Lavinia se sent toute petite et presque transparente, elle rayonne entre les murs du château dès sa première année. Elle a un rire communicatif, met en place un groupe d’étude pour survivre aux cours de Binns (valant à la majorité de sa promotion les meilleurs résultats de l’histoire du château en la matière), est choisie pour commenter les matchs de quidditch avec presque autant d’impartialité qu’un politicien corrompu (ce qui lui a presque valu une interdiction de se présenter dans les gradins de la part de sa directrice de maison), et est nommée préfète (est-ce qu’elle a enlevé dix points à Seamus parce qu’elle l’avait surpris avec cette idiote d’Annabeth Smith en chemin pour Pré-au-Lard ? Peut-être).

004. Une chose est sûre, elle se plaît à fréquenter les sorciers de tout horizon confondu : les sages et les braves, les ambitieux et les travailleurs, mais certainement pas les crétins au suprématisme écoeurant qu’elle tourne en dérision à la moindre occasion, quitte à s’attirer quelques ennuis (elle a quand même éclaté la dent de devant de Travers en troisième année. Officiellement, et c’est la version qu’elle a bien entendu racontée à ses enfants, c’était pour défendre son amie née-moldue, mais officieusement tout le monde sait très bien que c’était surtout parce qu’il se la ramenait trop depuis le début de l’année et qu’il irritait tout autre élève n’étant pas un vaniteux sang-pur). Quoiqu’il en soit, elle a la capacité presque innée de voguer d’un cercle à l’autre sans jamais réellement appartenir à aucun, étendant les ramifications d’un réseau social qu’elle n’a même plus besoin d’entretenir aujourd’hui, mais dont elle se sert toujours — on a tendance à graviter autour d’elle plus qu’elle ne tourne autour des autres.

005. Parce que Lavinia est le genre de fréquentation qu’il est bon d’avoir dans son collimateur et plus encore, parce qu’elle est l’amie qu’on souhaite avoir à ses côtés, sa popularité n’a jamais cessé de croître. C’est pas bien compliqué de l’aimer quand on sait combien elle peut-être attentionnée — c’est l’amie qui n’a pas oublié les prénoms des enfants de cette camarade de classe qu’elle n’a plus vue depuis dix ans, celle qui se souvient de la façon exacte dont ses collègues prennent leur thé ou qui vise dans le mile au niveau des cadeaux aux anniversaires et à la Noël. C’est parce qu’elle dégage ce truc, parce qu’elle a cette verve et qu’elle est dotée d’un charisme certain qu’elle est capable de rallier autrui autour d’elle sans vraiment se fouler la cheville qu’on comprend rapidement qu’il vaut mieux l’avoir dans son camp que de la voir dans celui adverse.

006. Elle les a tous fréquentés, a flirté avec toute sorte de préjugés infondés qu’elle n’a jamais cessé de vouloir démanteler, même quand on lui a poliment suggéré de la fermer. Il n’y a rien de plus aisé que d’avoir les yeux fermés sur les injustices qu’ils sont beaucoup à ne pas vouloir évoquer quand Lavinia, dotée d’une conscience morale hautement volatile, met toujours un point d’honneur à s’y opposer. C’est qu’elle peut être dédaigneuse, quand elle défend ses opinions et peut-être même véhémente lorsqu’on ne va pas dans son sens — pour Seamus, il s’agit là de la gamine gâtée des beaux quartiers habituée à avoir le dernier mot. Elle est juste fatiguée des inégalités passées sous silence, des discriminations constantes contre lesquelles elle se battait déjà au château et contre lesquelles ses enfants se battent encore à l’heure actuelle, quitte à y perdre la vie.

007. Lavinia n’est pas particulièrement friande de culture moldue, qu’elle trouve plutôt hautement futile et ennuyeuse à mourir, même si son esprit de contrariété profondément prononcé lui a toujours fait dire le contraire. Seamus a bien essayé de la convaincre — l’emmener au Natural History Museum (« comment ça, les portraits ne bougent pas ? »), lui expliquer le principe du tennis (et il ne peut s’empêcher d’évoquer la tête qu’elle a fait en s’apercevant que les balles rebondissaient mais ne volaient pas au moins une fois par an) ou d’autres pratiques moldues qui la font sourciller, mais qu’elle serait, très ironiquement, prête à défendre comme si elle en appréciait réellement la saveur en les voyant attaquées par d’autres sorciers. Elle a regardé beaucoup de leurs films des années septante, mais a fini par se lasser. Son seul coup de coeur réside en la poésie, dont elle collectionne les ouvrages depuis une vingtaine d’années à présent.

008. Lavinia a cette faculté déroutante à paraître relativement accessible sans réellement l’être — elle donne cette impression de proximité et de confiance, et finalement il est bien tard quand les autres se rendent compte qu’il n’était question que d’un écran de fumée. Que, finalement, elle jacasse beaucoup et rigole fort, mais qu’il est compliqué de passer outre les barrières qu’elle met en place entre autrui et elle. C’est parce qu’elle part du principe que la confiance se mérite ou parce qu’elle masque son manque de confiance en elle derrière de forts idéaux qu’on a tendance à la penser inébranlable, une force de la nature plus réservée qu’expressive, finalement.

009. C’est à la mort d’Abraham que son entourage s’est rendu compte qu’elle était finalement très douée pour s’effacer et ne pas aborder les sujets qui fâchent lorsqu’ils la concernent directement. Hurler au scandale parce qu’on a eu un propos sexiste envers Marlene ? Facile. Confronter la mère d’un camarade de classe ayant brutalisé sa cadette ? Elle fait ça très bien (et avec succès, qui plus est). Evoquer ses propres sentiments et avouer combien la culpabilité la dévore depuis le meurtre d’Abraham ? Certainement pas. Plutôt mourir que d'admettre qu'il y a quelque chose de brisé en elle, et que si elle passe son temps à aider les autres, elle ignore comment s'aider elle-même.

en vrac. Marlene était encore très jeune, mais elle adorait l’emmener dans des salons de thé, qu’elles partagent un moment privilégié mère-fille ou qu’elle rejoigne des amies, toutes amoureuses de l’adorable bouille de son aînée qu’elle a toujours présentée avec une fierté non-dissimulée // a tendance à prôner la culture, y compris moldue, et a toujours mis un point d’honneur à ce que ses enfants possèdent une ribambelle de connaissances sur des sujets très différents les uns des autres // la famille de sa mère possède un élevage d’abraxans du côté d’Inverness, mais ça ne l’a jamais empêchée d’être particulièrement mal à l’aise en présence de chevaux ailés // compétitive à souhait, la coupe des quatre maisons avait tendance à faire ressortir un côté sournois insoupçonné en fin d’année // supportera les Harpies de Holyhead jusqu’à sa mort // elle a appris à jouer du piano très jeune sous le regard sévère de sa mère — si sévère qu’elle détestait les leçons en sa compagnie et ne touche que rarement à cet instrument // elle a l’imagination débordante qui permettait d’emmener ses enfants des de lointaines contrées imaginaires lorsque venait l’heure de les endormir // il s’agit d’une règle tacite, mais il est interdit de prononcer le prénom d’Abraham une fois passé le seuil de la demeure des McKinnon // était une élève brillante à Poudlard, notamment parce qu’elle a toujours réussi à s’entourer des meilleurs éléments pendant les révisions // si elle défend ouvertement la maison de Gryffondor et scande qu’il s’agit de la meilleure, elle a toujours eu un petit coup de coeur inavoué pour Serdaigle — des trois autres maisons, c’est d’ailleurs avec les élèves de celle-ci qu’elle s’entendait le mieux à l’époque // les poètes moldus l’enchantent toujours comme si elle avait découvert les écrits hier // quelques gouttes de whisky Pur feu dans le thé pour les soirées moroses tout en ignorant que sa mère en a l’habitude similaire.

omfg     alors, déjà, merci de tenter ce pré-lien, merci infiniment, parce que ta fiche est superbe. ce personnage est superbe. j'ai mille feels qui m'étranglent là, quand je lis la partie à propos d'abraham, je   j'ai si hâte d'exploiter tout ça en rp, je sens que ça va être magique et super triste également gnn, MAIS TOTALLY WORTH IT. bienvenue parmi nous, merci encore pour cette fiche magnifique, et amuse-toi bien

Tu viens de recevoir cette baguette : Rigide, ta baguette mesure 26 centimètres. Elle est taillée dans du bois d'aubépine et contient une plume de phénix. Fais-en bon usage !

Félicitations, tu as fini ta fiche et maintenant elle est validée ! A présent, tu vas pouvoir rentrer dans le jeu, pour venir faire évoluer ton personnage en notre compagnie     Pour commencer, nous t'invitons à vérifier les listings, pour voir que nous n'avons rien oublié.


Une fois que c'est fait, tu peux aller t'occuper de la gestion de ton personnage, à savoir ses liens et ses préliens, si besoin. Nous t'invitons également à aller faire un saut dans le flood de la maison qui t'a été attribuée et le flood général. Garde en tête que si tu as le moindre souci, tu peux toujours venir vers nous pour qu'on te file un coup de main  


Neutre, tu as choisi de ne t'allier à aucun camp en particulier. La guerre pourtant, elle est là, juste devant tes yeux et tu ne pourras pas y échapper indéfiniment. En attendant, tu peux quand même te tenir au courant de ce qu'il se passe dans le monde via la gazette du sorcier. Il s'agit  du journal le plus lu dans le monde de la magie au Royaume-Uni. Il réunit les nouveautés diverses et variées que rencontre le monde sorcier. Ces derniers temps à la une, les meurtres, les mangemorts et Le seigneur des Ténèbres qui prend de plus en plus de pouvoir. Dire qu'avant, les sorciers ne s'intéressaient que très peu aux nouvelles politiques, maintenant, ils ne peuvent plus les manquer, elles sont au cœur de cette guerre qui se joue en ce moment.