the wand chooses the wizard

détermination (95%)	loyauté (60%)
maîtrise de la magie (85%)	altruisme (90%)
courage (65%)	dynamisme (99%)
espièglerie (85%)	prudence (20%)
sagesse (40%)	extraverti(e) (75%)

Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
Les roses qui se fanent, les désillusions qui rebutent, comme des espoirs qui s’écrasent, des injustices à la pelle, et ce cœur, gonflé de tout se désengorge pour ne laisser place qu’à la noirceur, au désespoir. Tu ne fais plus confiance au ministère, à ces personnes qui se disent décisionnaires mais qui finalement ne sont que marionnettes dans des mains vicieuses, froides, malsaines. Tu fais abstraction de tout maintenant Sybille, faisant ta propre guérilla, construisant ton avenir, pierre après pierre, en souriant légèrement à chaque drame qui accumule, qui dégomme le palpitant, de tout ceux qui flanchent.

I solemnly swear I am up to no good.

001. Les étincelles de tous les côtés, des chevaux de lumière dansant dans le vent, dans une parade mélancolique et toi, douce petite Sybille, applaudissant encore et encore. Les deux baguettes faisant jaillir mont et merveilles, pour toi, juste pour toi, seule descendante des Trelawney, famille qui s’éteint, mélancoliquement, et eux voyant ce jugement, cette apocalypse inévitable avec un sourire, bonheur craquant les commissures, zygomatiques endormies par les rires qui s’envolent dans les cieux, à trois, pour toujours. Tout n’est que douceur quand tu fermes les yeux, les rêves se transformant en volutes fantômes, l’odeur de ses mains, sa voix rauque, les jambes mouillées, par les flaques. Les feuilles d’automne se collant à vos pantalons, humides, et vous, les balançant encore et encore, tournoyant, lascivement, souvenirs qui s’ancrent, insignifiants, banals, surement mais qui s’imprègne, ô Sybille, dans ton cœur, toi qui ne comprend pas encore que le sablier s’écoule, que chaque moment, impalpable, ne reviendra pas, que tout s’envole, brouillard, sans que tu puisses les rattraper, sans que tu prennes le moment, de tout savourer, de regarder les petites choses, les plus belles, celles qu’on ne voit pas au premier regard. 002. Les couloirs qui se ressemblent et toi qui déambule, lunaire affabulée, bleu et bronze qui reflète cette intelligence trop peur reconnue, cette réclusion non assumée, des gens qui regardent, sans approcher, Trelawney, Sybille et ses pupilles qui se dilatent, et ses visions qui se terminent en cris, Sybille ô, pauvre Sybille noyée dans une timidité qui ne se tarit pas, peu d’amis. Toi, te logeant dans cette tour, solitaire, embrassant les alizés, te perdant dans cette nuit indigo, t’imaginant en bas, riant avec les autres, les gens qui te voient, qui t’écoutent, qui te prennent pour quelqu’un d’intéressante, toi venant d’ailleurs, toi et ce monde que tu te crées, et ce troisième œil qui t’accompagne, tout le temps sans que tu puisses le dominer, prisonnière d’une autre, enfuie à l’intérieur de toi, impériale, hurlant ses vérités, faisant peur aux autres, eux et leurs yeux écarquillés, et leur panique, à l’annonce d’une mort certaine. Tu pleures, malheureuse, sans savoir pourquoi, tu es dans cette bulle, étouffant, n’osant pas, devenant toi aussi, cette poupée de chiffon, n’osant danser, rire, vivre, que là-haut, à l’abri des gens, de leurs rires, de leur ignorance. 003. Elle, qui craque, qui se brise, naissance de l’autre, dans les fleurs de l’âme, dans la convulsion de ce corps, de ce cadeau empoisonné, de tes lippes qui tremblent, Sybille et tes mots qui s’emmêlent et les évènements, tellement nets, dans ton esprit, les flammes qui englobent, la chaleur qui perce ton épiderme, et un drame, et un autre, s’enchainant dans ta vision, devenant ce clown, ne disant que des sottises, des prophéties faussées, vraies, parfois, sans que les gens y prennent de l’importance et toi, qui parle, et toi qui hurle dans cette lande, venteuse, sans que personne ne se soucie de toi, sans que personne ne prenne le temps de s’arrêter, d’essuyer les larmes, coulant sur tes joues gonflées. Tu ne peux empêcher les voix, la raison qui essaie de les faire cesser, la folie qui prend possession, don qui se dénature, Trelawney devenant dérision, ce si grand nom que tu traines dans la boue, encore, encore, et encore. Tout brule, autour de toi, sans que tu puisses faire quoi que ce soit, gardant tes prévisions pour toi, regardant les malheurs s’abattre, ô Cassandre maudite, voyant les malheurs sans pouvoir les en empêcher, recueillant les douleurs du monde, sur tes épaules. Tout se déchirant dans les limites du temps, sachant tout ce qui se passe, gardant tout pour toi, te blessant, te déchirant, rose qui s’effrite, pétales de roses, qui se détachent, pour ne laisser qu’une tragédie.  004. Le palpitant qui repart, et tout qui chavire, sur cette rive qui tangue, le feu de la passion qui embrase le corps, le cœur, l’esprit, et la vie qui se repeint de couleurs, d’éclat quand il apparait, Rosen dans ton myocarde meurtri, lui et ses yeux qui ne regardaient que toi, lui qui ne t’a jamais jugé, pris pour une folle, qui t’a simplement fait sourire, à en crever. Le poids des sentiments dans le sternum, empêchant l’air de passer, tout tournant dans ton monde de merveilles. Le soleil brulant, encore et encore, les jours, les semaines qui passent dans une délicieuse symphonie, ne sachant pas voir, que ses regards ne sont pas sur toi, que ses battements sont pour une autre, tellement plus loin, ses lippes prises à tout jamais, pour cette femme d’ailleurs, pour cet amour perdu, qui ne sera jamais celui qu’il ressentira pour toi. Vos peaux qui se touchent et toi, qui t’imagine déjà un chemin, avec lui. Le cœur qui se brise, désillusion, chute amère, tout qui éclate, quand il s’éloigne, sans toi, tes mains s’étirant, pour le toucher, une fois, une dernière, la douceur de sa peau, les joues rugueuses, son souffle chaud dans ton cou, une fois de plus, une ascension de plus, dans les lumières froides.  005. Les éclairs qui éclatent, et les corps qui tombent, dans un brouillard impénétrable, partis, si vite, sans vie, inertes, à jamais, orpheline en quelques secondes, les larmes de ta mère roulant sur le sol, les larmes de désilusion, adieu d’une vie, de regrets, de remords, de tout ces non-dits, de tout ces secrets, des draps frictionnés, des souffles qui se mélangent, des doigts qui s’entremêlent, pleurant cet amour perdu, cet homme qu’elle rejoint, secrètement dans la blancheur immaculée, te laissant toi, sans explication, te nourrissant de haine, face à un non, Malfoy, et ces mots saccadés, et cette lumière verte se réfléchissant dans ses pupilles, le cœur gonflé de ces vies perdues, de tout ces rêves qu’il a volé, lui qui ne ressent aucun amour, aucun remord pour les personnes qui ne croit pas à ce qu’il croit, Trelawney qui s’éteint, ne te laissant que toi, toi le songe, toi la pauvre fille, sans rien, sans endroit où aller, hurlant ta colère, ta tristesse, de ne pas avoir vu, de ne pas avoir su prédire, ce qui allait se passer, troisième œil qui ne s’active jamais en ta faveur. Tes cheveux qui se tirent, ton cœur qui se brise, déambulant sur les dalles mouillées, du chemin de traverse, ne pensant qu’à lui, lui qui es parti, voulant ses bras, ses mains, pour qu’il te serre, pour qu’il te murmure doucement, que tout ira bien, que la vie continue, mais toi, ô Sybille tu ne vois que la pénombre, et ce précipice à tes pieds, te demandant si tout ne serait pas plus simple, en sautant, en t’écrasant, des mètres plus bas, loin de tout ça, dans le silence, les rayons du soleil ne caressant plus jamais ta peau, tout serait plus simple, si tu n’étais plus là, toi, faisant tâche dans le décor.  006. Les rires dans le vent, contre toi, les refus qui se brisent sur tes omoplates, les portes de Poudlard se fermant sur tes rêves de devenir professeur de divination, sans talent, sans réel don, à ne dire que des âneries, des idioties, jamais prouvées. Tu es là, Sybille, comme un pion, que l’on déplace sans but, marionnettes dans les mains de l’ordre, pas assez talentueuse que pour être vraiment importante dans la résistance, ton don ne devenant qu’amusement dans les soirées, les paris à foison, pour savoir qui sera le prochain à mourir, selon tes dires, et toi qui sourit, pour ne pas pleurer, pour ne pas qu’ils comprennent, que tu es morte à l’intérieur, que ta caravane est en ruine, la vaisselle brisée sur le sol, que tu ne vis plus, que tu n’es plus, qu’un ectoplasme dansant, morne, pleurant sur son passé, sur cette enfance, à sauter dans les flaques de boue, repensant à tout, ces moments de rien, pleurant un moment de plus, une seconde de plus, un baiser de plus, juste un peu de son odeur, des histoires, des étincelles, juste une étincelle de plus et toi qui danse, lascivement dans ton monde de noirceur, dramaturge, personnage de pitié, à peine regardé, sans rien à se raccrocher, qu’à ce plan, à lui Malfoy, devenant ton seul lien, ta seule corde, dans ton ascension pour la vengeance, tu iras avec eux, eux, les partisans, les malfaisants, une place, simplement, avant d’enlever le souffle de vie de celui qui t’a tout prit, qui a éclaté toutes les lumières de ton univers. Malfoy et son nom qui s’inscrit en lettre de feu dans ta mémoire, comme un espoir, foutu espoir que tout recommencera, que ta vie sera mieux, plus belle, quand lui ne sera plus occupé de marcher quelque part, ayant déjà oublié le nom de ce couple, insignifiant à qui il a tout prit. . 007. Le plan qui avance, le puzzle qui prend forme, petit à petit. Infiltrée, dans la fosse à serpent, arrivant comme une fleur, toi qui n’es reliée à rien, dans l’ordre du phoenix, sans jamais réellement participer à toutes les batailles. Tu n’en parles qu’à peu de gens, de ce plan de folie, de ce passage dans l’autre camp, même pas à lui, lui qui te suit dans tes pas, n’entendant pas les bruits qui parasitent, les gens qui essaient de t’en empêcher, trop dangereux, probablement, mais tu n’as rien à perdre Sybille, plus rien à perdre, tu as déjà tout perdu. L’envers du décor, la vie des gens qui font palpiter les cœurs, de la peur à l’état pur, et toi qui t’immisce, devenant utile, sans t’en rendre compte, devenant une personne importante, tes visions étant prises au sérieux chez les reptiles, n’étant plus le bouffon du roi, un pion mais un élément fort, et tout qui enivre, et les liens qui s’accrochent alors que tu te rapproches, de ces Malfoy, qui te ressemblent bien plus que tu ne le penses, de ces Malfoy qui, un instant, ô un instant seulement, ont réussi à te faire esquisser un sourire, revivant. 008. Les gens qui rient, qui vivent, qui croient simplement autrement et toi qui ne sait plus, la vue embrouillée dans ce monde parallèle, les rires n’étant pas contre toi mais avec toi, les gens t’écoutant, te prenant au sérieux, te mettant sur un pied d’estale. La vision qui se floue, le péché d’orgueil qui dénature le cœur, et toi qui change, n’étant plus aussi sûre, oubliant les plans, oubliant cette vie passée, ce chemin dont tu ne vois que les mauvaises choses, gommant les gens qui essaient de te sortir de là, ne pensant qu’à ton nom, redoré, à toutes ces humiliations qui s’effacent quand tu es avec eux, eux, tes anciens ennemis, que tu trouves plus humains finalement, sans comprendre que la moitié de ton sang vient de ce côté-là du monde, que Malfoy baigne dans ton cœur, dans ton corps, que tu fais la guérilla, contre un homme qui te ressemble un peu trop, tellement plus que d’autres, que ceux que tu as suivi, aveuglement, le mur qui se lève, les masques qui se brisent, et toi, ô Sybille qui ne sait plus dans quel clan aller, qui ne sait plus vraiment qui tu es.  009. Tout qui va s’éclairer, Sybille sans que tu puisses comprendre, que le précipice s’éffrite, déjà, doucement devant toi, comment va tu réagir, en comprenant que tu n’as vécu que dans des illusions, que ta mère, douce se perdait dans les draps d’un autre, d’un meurtrier, que tu es la fille d’un homme que tu aurais détesté, que le sang d’Abraxas Malfoy coule dans tes veines, que le meurtrier que tu traques, que la famille que tu as juré de détruire est la tienne, douce Sybille, sombrant dans une folie, sans personne pour te retenir, le cœur brisé, hurlant cette macabre tournure, cette vie qui n’a été finalement que mensonges, tromperies, faux semblants, comment va tu faire, pour continuer à respirer, quand le bruit des masques se fracassant viendra dégommer tes oreilles si fragiles ?  010. Sait jouer de la flute traversière – Possède sa propre caravane, qu’elle utilise pour son logement et son travail – Elle a peur des grenouilles – Elle est du signe du poisson, caractérisé pour leur hypersensibilité – Sybille souffre d’une myopie sévère, elle portait des lunettes étant plus jeune, qui lui faisait des yeux de loupe, elle les a retiré après avoir essuyé de nombreuses moqueries, depuis elle ne les met que très rarement – Elle est tombée de son balai, en première année et s’est cassée le poignet, depuis elle n’est plus jamais montée dessus – Elle porte tout le temps une pièce violette, comme un porte-bonheur – Elle est très superstitieuse et ne sort pas de chez elle pendant trois jours après avoir vu un chien noir.