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shadow kids. (astor)


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MessageSujet: shadow kids. (astor) shadow kids. (astor) EmptyMer 10 Juin - 2:38

Elle avait la carcasse douloureuse et l’esprit embrumé. La scène dégageait une odeur fulgineuse qui parvenait à emplir ses narines et lui faire tourner la tête. L’arrière de son crâne reposait dans la boue au milieu de quelques mercuriales déjà bien piétinées. Ses paupières mi-closes lui laissaient la possibilité d’entrevoir le champ de bataille. Une foule de belîtres courait en tous sens, tentant de s’extraire au chaos et à la marque des ténèbres qui flottait, bien en évidence au dessus de la plaine. Rares étaient les regards qui se posaient sur elle. Pourtant, la Nott avait conscience qu’il ne suffisait que d’un membre de l’ordre du phénix pour lui ôter la vie. La leçon avait été rapidement apprise. Ce n’était pas son oblativité qui l’avait perdue, mais bien son manque d’attention. Jane avait sous-estimé le sang-de-bourbe et elle ne pouvait que s’en mordre les doigts. Punition justement assénée. La tête lui tournait. Ses paupières se fermaient. Son esprit partait ailleurs. Loin du champ de bataille. Rêveries éveillées et incontrôlables. Ses pensées se faisaient anamnèses. Retour vers quelques souvenirs perdus. Son enfance défilait, juste là. Morphée lui tendait les bras.

Des gémissements continuaient de lui échapper. Cris ressemblant à s’y méprendre à ceux des semnopithèques, qu’elle ne pouvait toutefois pas percevoir elle-même. Jane était en train de perdre connaissance lorsqu’elle sentit une silhouette s’approcher. Des doigts se posèrent sur son corps meurtri. Gestes d’une infinie douceur qui laissaient penser à une main alliée. Jane se laissait enfin aller à fermer les yeux pleinement, s’en remettant à l’ombre venue la secourir. Elle n’était pas cacochyme et pourtant, elle était proche de la perte de connaissance lorsqu’elle sentit son corps être aspiré vers des contrées inconnues. Transplanage qui lui sauverait certainement la vie, quoi qu’elle en dise. Pardon, Theodore. Pardon de ne pas être rentrée à la maison. Dernières pensées orientées vers son fils avant de s’échouer vers un nouveau sol inconnu, à l’abri.

Les sortilèges de soin lui avaient permis de récupérer quelques forces. Jane n’avait aucune idée du temps qu’elle avait passé en étant inconsciente, mais peu lui importait. Elle était vivante. Ses cils battirent un instant avant qu’elle ne laisse son regard s’aventurer de ci de là. Recherche acharnée de sa bonne étoile et de son aura. Elle n’avait pas tardé à reconnaître le cobra. Serpentard sur lequel elle avait pu compter pour la tirer de ce court coma. Fidèle allié dont Jane chérissait l’existence, sachant qu’il n’y avait qu’un sorcier comme ça. Modèle unique ne présentant aucun duplicata. « Astor. » Simple constat susurré du bout des lèvres, alors qu’un sourire venait prendre place sur ses traits. Leur amitié de longue date faisait une nouvelle fois ses preuves. « J’aurais dû m’en douter. Mon idiot préféré. Je t’en dois une. » Ses dents avaient légèrement grincé tandis qu’elle se redressait. Son flan était un peu moins douloureux, quand bien même elle avait conscience qu’elle n’irait pas bien loin dans cet état. « Où nous as-tu emmenés ? » Elle avait adopté un ton papelard au sein duquel il était facile de percevoir sa reconnaissance. Ses prunelles parcouraient la pièce, à la recherche du moindre indice.


Dernière édition par Jane Yaxley-Nott le Ven 12 Juin - 22:38, édité 2 fois
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Astor Bullwark
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Astor Bullwark

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emploi : (contrebandier) marchand de tout, de denrées précieuses, d'herbes mystérieuses, le gars qui trouve ce que les autres cherchent, passeur des corps et des matières, fournisseur de secrets et d'objets quelconques.
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MessageSujet: Re: shadow kids. (astor) shadow kids. (astor) EmptyVen 12 Juin - 15:48


@jane yaxley-nott ☽ ☽ ☽ - - - - - - - - - - - - - - -
There's a reckonin' a-comin' and it burns beyond the grave, lead inside my belly 'cause my soul has lost its way. oh, lazarus, how did your debts get paid ? were you so afraid ? when the fires, when the fires have surrounded you, with the hounds of hell comin' after you. I've got blood, I've got blood on my name.


Comme un tonnerre au dessus de leurs têtes, vacarme assourdissant entre la cohue et les cris, semnopithèques sans direction qui hurlent et se ruent dans tous les sens, panique, violence, chacun pour soi, chacun pour l’autre, fumée et bombardements, glossolalie à gorges déployées, toute cette magie qui se croise et s’entrecroise dans un désordre étourdissant, Astor échappe à la mort, sans crainte, mais le coeur qui bat à la vue des corps qui s’entassent, parterre infâme de cadavres jonchés les uns sur les autres, ensanglantés, démembrés, champ de bataille qui n’attend que la pluie pour se laver des immondices, pour que ces carcasses ne deviennent plus que des ombres cacochymes étendues sur les mercuriales piétinées par la fureur.

Le voyant se fraye un chemin parmi les bélîtres clabaudant, il dérape sur la boue fuligineuse imprégnée du cruor déshonoré alors qu’il lève les yeux vers le ciel assombri de la marque des ténèbres. What have we done ? Qui résonne à l’arrière du crâne, conscience coupable qu’il étouffe à force de détermination, l’homicide au bout du laurier intransigeant, il se réfugie dans la grisante sensation de puissance. Il se débat dans la multitude. Le palpitant qui explose dans la poitrine lorsqu’il aperçoit la silhouette de Jane, prosternée de douleur, la robe obscure couverte de pourpre. Il tombe à genoux dans la fange à ses côtés. Un seul instinct, la sortir de là, la protéger, l’éloigner de la rage et du danger. Erythrophobie presque instantanée, incontrôlée, malgré le masque sombre, lorsqu’il aperçoit Ruben dans la foule exaltée de terreur, à peine un reflet du coin de l’oeil dans la tumulte avant qu’il ne disparaisse dans un coup de vent bruyant, transplanage instinctif vers un lieu neutre à défaut d’être idoine, repère des dipsomanes. Secoué par la vision de l’ancien amant, de l’amour fracassant, Astor a le vertige. Leur oblativité ridicule les a menés au coeur des combats, convaincus par les logomachies papelardes, ignorant toute ratiocination cohérente, grands gamins bousillés par des croyances tronquées, trop grandes pour eux, amis d’antan forcés de se vilipender au nom d’une cause qui les dépasse.

The Black Snake. Bistro caché aux yeux du monde, rare fermeture annoncée quelques jours plus tôt aux zélateurs de la bouteille, information retenue par le cartomancien. Se souvenir des détails, toujours. Savoir user des riens. Des petites choses anodines. Des paroles en apparence insignifiantes. Astor paie toujours attention. Observateur silencieux, collecteurs de chimères. Enfant des routes toujours ignoré. Savoir user de ses avantages. Sa main s’écrase sur la joue de la blessée, geste terriblement humain, dans l’espoir qu’elle ne perde pas connaissance, avant d’en venir aux ressorts alambiqués, avant les sortilèges, humaine vulnérabilité. - Reste avec moi, Jane. Rapide mais diligente taxinomie des blessures, anamnèse maladroite malgré les doigts experts qui irradient de sorcellerie. Sa baguette est échouée sur le sol à leurs côtés, auprès de son masque arraché, Astor use des pratiques de son peuple, des secrets ancestraux partagés au coin du feu.  

Rire mêlé de soulagement en réaction à la remarque faussement acrimonieuse de la jeune femme. - Essaie deux. Répond-t-il, sourcils froncés, léger rictus au bord des lèvres, alors qu’il se remet de sa frayeur, adrénaline encore vive dans les veines épuisées. - J’éviterais de trop bouger si j’étais toi. Je n’ai jamais vraiment payé attention aux cours sur les sortilèges de guérison. Plutôt penché vers la destruction, le mangemort. Il regarde autour de lui, l’endroit ne ressemble en rien à ce qu’il connaît, inanimé on dirait presque un tombeau et le silence paraît presque irréel après le brouhaha. - Juste un bar sorcier, je suppose que le proprio est un membre de l’ordre, probablement mort maintenant, juste un autre cadavre sur ce putain de champ de bataille. Frustration qui lui échappe mais dont il ne craint pas l’opprobre, pas auprès d’elle, confiance tissée par les années d’amitié, malgré les silences, malgré le temps qui passe. - J’aurais pu voir Platoon cent fois, rien n’aurait pu me préparer à ça, il passe une main lasse sur son visage, comme pour en essuyer le choc, l'ivresse du pouvoir s'était évanouie face à l'horreur, on était sensé être mieux préparé que ça, suppression de la raison, my ass, c’était un bordel sans nom, ricanement abominable qui le prend à la gorge, comme l’envie soudaine de vider son sac.
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MessageSujet: Re: shadow kids. (astor) shadow kids. (astor) EmptyDim 14 Juin - 18:29

La joue encore brûlante d’un choc pas si lointain, Jane avait laissé ses lippes s’étirer en un sourire sincère. Phalanges qui venaient caresser pendant un instant cette peau rougie par l’impact. Erythrophobie qui n’avait pas lieu d’être alors qu’Astor lui faisait face. Jane se hissait sur un coude, tentant de se redresser malgré la douleur déchirante. Sursaut vain qui lui arracha un cri faiblard. Palpitant à vif. Mal lancinant qui lui tordait un pan du corps. La Nott laissait un pli apparoir sur son profil. Nul goût d’obscurcir l’affliction. Astor fut toujours un ami hors standard. Bon compagnon dans la mission. Sa main vint flanquer la parcelle douloureuse alors qu’elle se fendait d’un rire jaune. Carcasse en lambeaux, elle était tombée bien bas en manquant de prudence. « J’éviterais de trop bouger si j’étais toi. Je n’ai jamais vraiment payé attention aux cours sur les sortilèges de guérison. » Confidence qui fit sourire la sorcière. Tous deux étaient voués à la part sombre du monde magique – comme ces abrutis aimaient à l’appeler. « Juste un bar sorcier, je suppose que le proprio est un membre de l’ordre, probablement mort maintenant, juste un autre cadavre sur ce putain de champ de bataille. » avait fini par répondre Astor. La Nott avait alors redressé la tête, laissé son regard parcourir une nouvelle fois les lieux. Au moins, ils n’étaient pas en territoire moldu. Même si, une inconnue restait bien présente. « S’il n’est pas mort et qu’il revient, je ne donne pas cher de ma peau. » Ricanement venu tordre son visage. « Dans ce cas, tu partiras sans moi. Je ne voudrais pas te ralentir. » Plaisanterie qu’elle se plaisait à placer là. Référence alambiquée à un monde qui ne leur appartenait pas, dont Jane aimait se moquer. Les moldus en faisait toujours bien trop, desservant leurs glossolalies dans l’unique but de se faire bien voir.

Ils avaient clabaudé contre ce monde qui n’était pas le leur, avaient joué et ils avaient gagné. Baume au cœur de la Nott, qui déplorait pourtant la manière dont tout cela avait été fait. Dipsomane, avide de justice et de décisions politiques, qui se voyait pourtant obligée de dégainer sa baguette pour se faire bien voir. Créer une percée au milieu de ces gens qui pensaient comme elle, afin d’en prendre la tête. Pensées idoines qui la ramenaient vers ses ambitions, la déconnectaient un instant d’Astor et du bar. « J’aurais pu voir Platoon cent fois, rien n’aurait pu me préparer à ça, on était sensé être mieux préparé que ça, suppression de la raison, my ass, c’était un bordel sans nom. » Fidèles zélateurs du Lord qui ne devaient pas tous être si fiables qu’ils l’envisageaient. Sans quoi, ces conclusions n’auraient pas pu être dressées. Les choses se seraient passées différemment. « Ils savaient. Quelqu’un leur a dit que nous serions là. Il y a un traitre dans nos rangs. » Taxinomie qui se dessinait dans son esprit. Jane cherchait à savoir qui avait le plus l’âme d’un traitre. Exercice difficile qu’elle abandonna bien vite – ses réflexions s’étaient mues en quelques logomachies, entrecoupées de gémissements de douleur. « Nous aurons tout le temps de vilipender contre ce fourbe plus tard. Au QG. » Douces ratocinations qui appelaient une enquête, un procès en place publique. Mais pas tout de suite. La Nott prit sur elle, fit de son mieux pour se redresser et se trainer jusqu’à une banquette non loin. Son regard s’échouait un instant sur les étagères derrière le bar, emplies de bouteilles en tout genre. Elle pointait un doigt en direction des alcools. « Ai-je besoin de me transformer en E.T. pour que tu te décides à m’apporter un verre de whisky pur feu ? » plaisantait-elle. Nécessité de se rendre ivre pour s’extraire à la douleur.
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Astor Bullwark
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MessageSujet: Re: shadow kids. (astor) shadow kids. (astor) EmptySam 20 Juin - 17:32


@jane yaxley-nott ☽ ☽ ☽ - - - - - - - - - - - - - - -
There's a reckonin' a-comin' and it burns beyond the grave, lead inside my belly 'cause my soul has lost its way. oh, lazarus, how did your debts get paid ? were you so afraid ? when the fires, when the fires have surrounded you, with the hounds of hell comin' after you. I've got blood, I've got blood on my name.


Le choc ici-bas après la violence des combats, soudaine réalisation de la réalité du trépas, l’assassin trompé par l’appât, frappé par le tonnerre du glas, par l’amour du soldat, improbable renégat dans le tumulte des guérillas. Cœur qui bat, en dedans la supernova. Des doutes qui éclatent, des craintes qui prennent une nouvelle forme, claqué par la chute,  adieu l’aura mystique des dieux de la guerre, le myocarde qui dérape, cascade de toutes ces questions qu’il n’a jamais osé se poser, parce que c’est plus simple de se laisser emporter, de se laisser séduire, addict shooté à l’adrénaline, sensation grisante de posséder la mort, de la faire sienne, monstre dans les entrailles qui grondent, en demande encore, prêt à se repaître de plus de sang, de plus de peine. Mage noir idolâtré qui tombe de son piédestal, croyances abruties par la débâcle. Certitudes violentées par la danse macabre de son amie avec la faucheuse, flirte sinistre qui le rend malade. Il la regarde qui grimace, douleur imprimée sur les traits tâchés de boue et de l’ichor versé. « S’il n’est pas mort et qu’il revient, je ne donne pas cher de ma peau. » Il balaie l’inquiétude d’un haussement d’épaules las. « L’ordre va sûrement se regrouper, ça devrait nous laisser un peu de temps. » « Dans ce cas, tu partiras sans moi. Je ne voudrais pas te ralentir. » Sourcil arqué pour dénoncer le ridicule de la remarque qu’il ne gratifie même pas d’une réponse. Elle sait, bien sûr qu’elle sait, serpentard peut-être, égoïste sans doute, mais il ne partirait jamais sans elle. Il note la joute amusée, la boutade à ce monde qui ne leur appartient pas. Pensées qui s’égarent, Astor qui n’appartient à aucun monde, jamais vraiment, enfant des routes qui ne cesse de s’échapper, toujours un pied vers l’avant, vers la vie qui lui glisse entre les doigts. Sang-mêlé à l’hypocrisie grandiose, assoiffé de liberté et pourtant le désir de prendre part à quelque chose de plus grand qui lui, morceau d’un tout immense plutôt que ces minorités dont il est l’étendard, bousculé par la contradiction de ses sentiments pour un sang-de-bourbe.

Il fait les cent pas, ça et là dans la salle vidée de son habituel brouhaha. « Ils savaient. Quelqu’un leur a dit que nous serions là. Il y a un traître dans nos rangs. » Horreur de la réalisation, avoir été trompé par l’un des leurs, honneur bafoué, marque brûlante sur l’épiderme souillé. Il secoue la tête, comme pour en chasser, même rien qu’un moment, l’écœurement qui le prend. Le poing qui se serre à la pensée du traître, aucune idée ne lui vient et pourtant ce dégoût dans le fond du ventre, l’envie de faire mal qui le saisit de nouveau. « Nous aurons tout le temps de vilipender contre ce fourbe plus tard. Au QG. » « Je ne donne pas cher de sa peau. » qui grince entre ses dents serrées. Echo volontaire aux mots employés plus tôt par la jeune femme, réalité du sort qui attend l’ombre déloyale, des tortures et de l’exécution. « Ai-je besoin de me transformer en E.T. pour que tu te décides à m’apporter un verre de whisky pur feu ? » Rire forcé, nerfs qui grattent, avares de sa brutalité. Il passe derrière le comptoir et sans le moindre scrupule s’empare de la meilleure bouteille et d’un duo de crystal avant de rejoindre Jane. Il s’installe, lui fait face, les sert généreusement de l’ambre empoisonné, salvation dans la fureur. Du bout des doigts il pousse un verre en sa direction. Elle qui cherche à taire les le feu des lacérations, lui qui veut noyer les démons venus grignoter la psyché en désordre, lui qui veut troubler la furtive image de Ruben gravée au fer rouge derrière ses paupières.  « Quand on demande gentiment… » se moque-t-il, bref retour de l’étincelle espiègle dans l’œil sombre. « A nous, pour avoir survécu à cette foutue débandade. » Et d’une traite il finit son verre avant de s’en resservir un autre et de le boire aussi, refuge éphémère de l’alcool magique. Il se mord la lèvre, confessions qui se pressent à la barrière de sa bouche, l’envie de cracher sa colère. « Traître ou pas… je ne suis pas convaincu… » paroles pesées avant que la langue ne se délie,  « Crois moi je suis toujours prêt pour un peu de chaos, mais ça, c’était différent, désorganisé. » Un autre lampée de whisky. « Comme si on était tous envoyé à l’abattoir, ni plus ni moins, du sang, qu’importe qu’il soit sorcier ou moldu. Comme si Voldemort se foutait bien qu’on y passe. » Désaccord exprimé à haute voix, partagé dans la confidence au nom d’une amitié jamais balayé par les ravages du temps qui passe, doutes laissés là sur la table, qu’elle en fasse ce qu’elle veut. Le poids s’est défait de sa poitrine, au moins un instant. Regard brun qui s’accroche à celui de la mangemort, do with that what you will, it’s in your hands now.
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