the wand chooses the wizard

détermination (100%)	loyauté (83%)
maîtrise de la magie (98%)	altruisme (3%)
courage (39%)	dynamisme (57%)
espièglerie (27%)	prudence (76%)
sagesse (80%)	extraverti(e) (13%)

Que pensez-vous de la Ministre de la Magie ? Est-ce que vous pensez qu'il gère bien la situation ?
Tout dépends de la personne à qui vous le demandez. Je crois qu'après tout, ce n'est qu'une question de perspective n'est-ce pas ?  Et cela dépends donc de très nombreux critères. Tout comme la vérité. Elle peut être bonne ou mauvaise. La vérité n'est pas non plus la même selon la personne qui la transcrit ou celle qui l'entends. Parce que tout est toujours une question de perspective. Comment pourrait-on juger d'une chose sans avoir tous les éléments au préalable ? Certains dirons que c'est une réponse de politicien, et c'est vrai que j'ai été entraîné à cela depuis ma plus tendre enfance. Pour moi, ce n'est qu'une réponse éclairée à une question trop vague et qui, justement, manque de perspective.

I solemnly swear I am up to no good.

inheritance Je vois le jour dans le domaine des Crouch à Steeple Bumpstead dans l'Essex. Une propriété qui, bien que située dans un petit village, s'étend sur plus d'un hectare. Une grande bâtisse avec une grande salle de réception, des jardins somptueux et même une volière privée. J'ai toujours détesté cet endroit. Tout y est toujours bien trop parfait, propre et carré, une question d'apparence, il en a toujours été ainsi. Préserver les apparences. Une ligne de conduite que je maîtrise à la perfection, sauf que contrairement à mes parents, ce n'est pas l'héritage Crouch qui me motive.

motives Rien de ce que je fais n'est suffisant pour mon géniteur. Assis sur un tabouret, un vieux chapeau rapé sur la tête, j'ai demandé à rejoindre Serdaigle. « Je ressens l'excellence de Serdaigle en toi, c'est certain, mais je vois aussi tant de qualités qui reflètent l'esprit des Serpentard. Es-tu vraiment sûr de vouloir y renoncer ? » Et parce qu'à cette époque je croyais encore pouvoir rendre mon père fier de moi, j'ai insisté pour porter le bleu et argent. Et j'ai travaillé plus tout autre. Douze BUSE. Il paraît que mon père s'en est vanté auprès de ses collègues. Je n'en ai guère eu vent moi-même. S'attribuer mes réussites auprès d'autres, mais me les reprocher en personne. Tout à fait son genre. L'insigne de préfet accrochée à ma poitrine n'a pas eu plus d'effet, sinon que de transformer ce sentiment sourd de mal-être en une haine acide, un poison dévorant.

tactics Serdaigle, cursus exemplaire, douze BUSE, préfet puis préfet-en-chef, membre du club d'échecs... j'ai toujours été un cérébral. J'élabore mes plans, je calcule, je manigance, je planifie ma revanche. Et jamais rien n'indique que j'en sois l'auteur. J'admet qu'en ma qualité de préfet, j'ai eu des privilèges et qu'il m'est arrivé de m'en servir afin de tester certains stratagèmes. Et je n'ai jamais été inquiété. C'est ce qui me fascine dans les échecs: les stratagèmes, les tactiques, mais c'est également pouvoir lire l'adversaire. Pas besoin d'être legilimens pour reconnaître certains marqueurs... J'ai toujours réussi à avoir trois coups d'avance. J'ai beau être impulsif et prendre des risques, ce sont des risques parfaitement calculés, et de toute façon j'ai toujours plusieurs solutions de repli ou issues de secours. Sait-on jamais.  

consequences Malgré tout, cette tendance à être cérébral m'aura donné un tic dont il m'est difficile de me défaire: il m'arrive de tirer légèrement la langue ou de la passer machinalement sur mes lèvres lorsque je réfléchis. Mais difficile de se départir d'un tic dont on a à peine conscience. Le problème est que je suis soumis à un dilemme: soit je me concentre sur la tâche que j'accomplis et mon tic surgit, soit je me concentre sur mon tic et la tâche que j'accomplis en pâtit. J'ai beau hair mon père et ses idées d'excellence, d'apparence et de perfection, je n'en reste pas moins un Serdaigle, mais surtout un perfectionniste. Hors de question que je ne me donne pas à 200% pour mener à bien les missions qu'Il me donne.

curse-breaking Mes ASPIC en poche je m'évertue à refuser que mon père me fasse entrer au Ministère. Plutôt crever que de travailler pour lui. Je n'ai plus la trace et j'ai officiellement le droit de me servir de la magie en dehors de Poudlard, il n'y a plus rien qui puisse me retenir, et il le sait. Quand je lui ai laissé entendre toutes les choses que j'aurais pu faire pour ternir sa réputation, il s'est montré assez coopératif. Je suis devenu conjureur de sorts, plus à mon compte qu'au compte du Ministère pour être honnête... Briser des maléfices pour trouver des trésors et les revendre sur l'Allée des Embrumes... c'est bien plus lucratif. Bien sûr je n'ai jamais fait ça, évidemment. J'ai plutôt laissé des sous-traitants s'occuper de la vente. De son côté mon père, ignorant ou détournant les yeux, s'est contenté de m'offrir un appartement à Londres pour me récompenser de mes notes aux examens. Mais je crois que c'était surtout une façon de m'éloigner tout en gardant un certain contrôle. Peu importe, l'appartement est sympa, bien situé, et j'ai un coffre-fort rempli à Gringotts. Pas de quoi me plaindre.

secrets Un petit accident, un tour à Ste Mangouste, et de nouveaux rebondissements dans ma vie. Cette fois mon père n'a pas été en cause. C'était plutôt ma mère. « Je ne supporterais pas qu'on m'enlève un autre enfant. » avait-elle dit. La tournure de phrase m'a interpellé. J'ai toujours eu un lien spécial avec ma mère, elle a toujours été aimante, simplement pas assez, ou de trop loin. Toujours compatissante, affichant un sourire rassurant, sans pour autant faire quoi que ce soit. Je me suis toujours dit qu'elle aurait pu être morte ou n'être qu'un tableau, ça n'aurait pas été différent. Elle est toujours restée silencieuse, droite dans ses escarpins, cachée derrière l'ego surdimensionné de mon père. Mais ce jour là, elle l'a sermonné, elle l'a supplié et elle a laissé échapper un secret: mon père et elle avaient eu un autre enfant avant moi. Qu'en était-il advenu ? La seule information que j'ai pu dénicher, c'était qu'un couple de mangemorts avaient enlevé cet enfant au courant de l'année 1951.

twist of fate Il a bien évidemment fallu qu'un beau jour je me retrouve empêtré dans des histoires sordides. Après tout, bien que parfaitement réfléchis et élaborés, il y a toujours une part de risque dans un plan. Et je reconnais ne pas avoir été rigoureux sur ce coup là. Après tout, récupérer des informations sur un secret vieux d'une trentaine d'années n'est ni évident, ni sans danger. Heureusement, j'ai pu compter sur mon paternel si désireux de préserver les apparences et de garder cette histoire secrète. C'est ainsi qu'il m'a envoyé Jane. Ah si seulement il savait qu'après m'être lié d'amitié avec elle, c'est cette dernière qui m'avait ouvert les portes d'un autre monde, qui m'a permis de faire des rencontres plus qu'intéressantes, c'est elle qui m'a introduit dans le monde des mangemorts. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour voir la tête de mon père s'il apprenait ça ! Non seulement il m'a présentée une intermédiaire, mais en plus il m'a donné le petit coup de pouce qui me manquait pour complètement basculer.

wind of change Tout s'est enchaîné très vite. Après avoir découvert le secret de mes parents, j'étais plus déterminé que jamais à retrouver cet enfant, à faire ce dont mon hypocrite géniteur semblait incapable. On m'a fait une offre pour devenir professeur de défense contre les forces du mal à Poudlard. Ironique quand on y pense. Et j'admet avoir été quelque peu tenté. J'ai toujours adoré cette matière et j'ai toujours trouvé que le Ministère était trop strict, qu'on ne laissait pas les jeunes apprendre de choses utiles. Mais cette offre portait clairement la marque de Crouch senior, une sorte d'arrangement avec le directeur peut-être ou un pot-de-vin pour moi qu'il a fait passer comme une candidature parfaitement normale, ou simplement un moyen pour s'assurer de l'endroit où j'étais de septembre à juin de chaque année, qui sait ? Au fond, c'était peut-être pour s'assurer que je ne me mette plus en danger en conjurant des sorts. Mais j'ai refusé. C'est peut-être ce refus d'être acheté, et mon désir ardent de continuer à côtoyer les bas-fonds qui ont fait que Jane a fini par enfin me faire confiance et me présenter à une certaine Bellatrix Lestrange...

madness Je suppose qu'on a tous nos raisons pour agir comme on le fait. Cependant, je me suis bien gardé de préciser les miennes et de mentionner ma petite quête personnelle. Personne n'avait besoin de savoir que je recherchais un frère ou une soeur, enlevé par des mangemorts 34/35 ans auparavant. Je me suis simplement pris au jeu, j'ai totalement succombé et trouvé ma place. Bellatrix à mes côtés (elle se plairait plutôt à dire que c'est moi qui suit aux siens), j'ai donc participé à certaines missions, enfin mon potentiel, mes compétences, mes capacités, mes aptitudes, enfin j'étais reconnu pour tout ça. C'est donc au service du Seigneur des Ténèbres que j'ai décidé d'exploiter mes talents. Certes, ça ne fait même pas tout à fait deux ans que j'ai choisi mon camp, mais je crois pouvoir compter sur Bellatrix pour m'approuver quand je dis que j'ai déjà plutôt bien fait mes preuves.

outcome Je me suis rapproché des familles les plus influentes, ou de quelques membres importants en tout cas. Comme Aldebaran Black, l'oncle d'une certaine Bellatrix Lestrange. C'est étrange comme tout semble parfois s'aligner à la perfection. Je ne saurais définir ma relation avec lui, ami, frère ou père de substitution ? Parfois un peu tout ça, parfois le premier visage à apparaître dans ma glace à l'ennemi... Mais il représente également une avancée extraordinaire dans ma quête à l'enfant disparu. Ainsi, tout avance comme je l'ai prévu. J'ai trouvé ma place chez les partisans du Seigneur des Ténèbres au service de qui j'ai mis tous mes dons, qui sont enfin reconnus. J'ai mon propre réseau de relations, de nouvelles aventures incroyables chaque jour et ma quête personnelle n'est plus si loin d'arriver à son terme. Comme quoi parfois, le mauvais côté est le bon côté.