· rising of the moon.

rp aléatoire

L'approche de la pleine lune se fait sentir. Dans chaque battement de cœur, dans chaque mouvement que tu fais, Russell. C'est sans surprise que tu te sens un peu déstabilisé par l'air chaud en sortant du bureau, sans surprise que tu te sens flancher. Mais tu marches, et tu essaies de rentrer chez toi le plus rapidement possible – tu partiras le soir-même dans un endroit sûr où tu pourras gérer ce qui t'arrive. Pourtant, tu t'effondres rapidement, soumis à un mal incertain – simplement parce qu'en tant que moldu, t'es peut-être moins bien fichu qu'un sorcier face à ce qui te ronge.

Madalina, t'es dans ton petit jardin en train de t'occuper de tes fleurs, lorsque tu vois ce grand bonhomme tomber à genoux, puis face contre terre, devant ton portail. Sans attendre, tu te précipites à ses côtés – pensant qu'il s'agit d'un contrecoup de la chaleur. Cependant, si tes souvenirs d'école remontent, tu reconnais sans peine un homme fragilisé par la lycanthropie. Gentiment, pourtant, tu restes à ses côtés jusqu'à ce qu'il reprenne connaissance.

nb : Privilégiez les réponses courtes pour mener le sujet à son terme. Si vous bloquez, prévenez le staff qui pourra intervenir pour dénouer la situation.

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@madalina greengrass

La fraîcheur de ce petit vent léger qui fouette ses pommettes. C'est la dernière chose dont Russell se souvient avant de se sentir partir, jambes qui se dérobent sous son poids et genoux qui heurtent le trottoir en un bruit mat. Si le tissu ne se déchire pas, il sent sa peau se fendre. Et tout devient noir. Il a l'impression de dormir, malgré le soleil encore haut dans le ciel. La chaleur est étouffante, et la poursuit même au sein de ce néant qui l'a avalé. Il sort rapidement de sa torpeur, pourtant, papillonne des cils alors qu'il sent qu'on l'a mis en position latérale de sécurité. Ses pommettes se fardent de rouge. Embarrassé, le mot est faible ; et c'est les lèvres pincées qu'il roule sur le flanc et se redresse. Il lève sa paume, couvrant son visage des rayons du soleil qui réchauffent sa peau. Il ne reconnaît pas la femme – mais il a le cœur battant, et la gorge serrée par la gêne. Regard en coin, et il remarque que le portail de la maisonnée est ouvert, dévoilant un petit jardin. « Pardon, pardon, je ne voulais pas vous effrayer. Tout va bien. » Lui assure-t-il. Toutefois, il est essoufflé sans avoir couru. Le feu aux joues, et il crève de chaud. Il n'est pas certain de ce qu'il lui arrive ; mais l'approche de la pleine lune joue un rôle essentiel dans les aléas que son corps connait au quotidien. Le cul toujours sur le trottoir, il s'enquiert timidement : « Vous auriez un peu d'eau, s'il vous plaît ? » Il se redresse, et se relève, s'époussetant les genoux d'un geste vaguement agacé.

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@russell jackson

Après-midi passée à jardiner, bien loin des galimatias politiques et des tensions qui régnaient à Londres, elle profitait de quelques instants de répit, ménagère parfaite derrière les murs de sa maisonnette colorée de Nothing Hill. Sourire qui éclaire son visage en guise de satisfecit elle arrange quelques fleurs du bout des doigts, utilisation de la baguette qui la démange mais qu’elle ne peut se permettre dans un tel voisinage, surtout pas si elle voulait conserver sa couverture. Nonobstant, elle portait toujours l’arme magique sous ses habits moldus, cette fois si coincée dans la ceinture de sa robe estivale. Mais le calme de l’après midi fut brutalement brisé par l’homme qui s’écroula devant son portail. Se redressant précipitamment, elle sortit de son jardin pour s’accroupir auprès de lui. « Sir ? Sir vous allez bien ? » Qu’elle murmure en tapotant doucement les joues brulantes de l’homme. Doigts passés sur sa jugulaire elle remarque qu’il respire, même si faiblement. Du reste, malgré la surprise que cette révélation offrait, elle ne mit pas longtemps à remarquer que le mal qui le rongeait n’était pas seulement celui d’une après-midi d’été trop étouffante. Regard qui se glace, situation étrange, il semblait terriblement affaibli par l’infection, un moldu ? Elle n’avait que rarement pu observer de telles choses se produire. Pauvre homme, comme un béjaune lancé dans l’arène sans savoir voler, depuis combien de temps vivait-il ainsi ? Survivait-il, certainement était le mot le plus adéquat étant donné l’état dans lequel il se trouvait. Réflexes passés qui ne mettent pas longtemps à revenir, Madalina avait été une femme de terrain même si aujourd’hui ses tailleurs laissaient penser le contraire. Elle bascula l’homme sur le côté en position latérale de sécurité et attendit, presque patiemment qu’il reprenne ses esprits prête à aller quérir les secours si son pouls, sous ses doigts, venait à se faire plus faible. Cela ne mis cependant pas longtemps avant qu’il ne se redresse dans une grimace : « Je ne veux pas blesser votre orgueil mais visiblement tout ne pas va pas bien non. » Elle hausse un sourcil devant la tentative de l’homme de garder la face. Malgré le ton quelque peu sévère, Madalina se fend d’une moue aimable, certainement un mélange entre curiosité et pitié pour le mal dont souffrait l’homme. Elle ne souhaita néanmoins pas s’attarder en capucinade, cela serait de plus de mauvais gout face à un inconnu mais elle acquiesça néanmoins à la demande de ce dernier, pas inquiète pour un sous d’offrir au loup une entrée dans sa demeure. « Bien sûr. » Sourire doux, la froide sorcière n’est rien ici, Eleanor Heston était une voisine aimable, et ne laissait personne souffrir devant son portillon, point de déréliction sous sa garde, caractère qui se construisait au fur et à mesure que le rôle avançait. « Venez vous assoir à l’ombre, je vais vous chercher de quoi vous désaltérer. » Qu’elle indique d'un ton irréfragable en se préparant à soutenir les pas du malade jusqu’à la terrasse ombragée. Une fois sûre qu’il ne risquait pas te tomber à nouveau elle se glissa jusqu’à la cuisine pour sortir avec un grand verre d’eau fraiche ainsi que quelques compresses, gardées en décor dans un meuble, usées pour prétendre que la magie ne faisait guère partie de sa vie. « Tenez, attention cela peut être froid, est-ce que vous souhaitez peut être désinfecter cette égratignure ? » Qu’elle demande, en pointant du doigt une blessure sanguinolente, résultante de sa chute.

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